BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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vendredi 24 juin 2016

LOUP, BOVINS, L'ASPAS GRAND PRÉDATEUR DU PASTORALISME.

l’‪‎ASPAS‬ a filmé le haut de la falaise où se trouvaient encore 4 ânesses. Les images sont édifiantes ! Ces animaux sont livrés à eux-mêmes, sans la moindre protection, au bord d’un précipice impressionnant où une chute est vite arrivée.
L'aspas deviendrait elle la référence Nationale pour la conduite du troupeau?  Ou plus insidieusement l'aspas et son partenaire Rewilding Europe sont ils prêt à racheter à bas pris les pâturages devenu délicat du fait de la présence du loup: LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS

L'Aspas: "Qu’en est-il réellement de la chute de ces génisses, en l’absence de preuves ? Ces jeunes vaches ont tout à fait pu être effrayées par des loups... mais aussi par des chiens, des randonneurs, des VTTistes, la pluie, l’orage, des ULM et planeurs /…/ou tout autre cause."
"ses vaches étaient laissées seules en haut d’une falaise vertigineuse, sans protection, jour et nuit, dans un secteur où la présence de loups est connue depuis une dizaine d’années."
Il est bon de savoir que cela fait prés de 50 ans que l'éleveur monte ses vaches sur cet alpage sans jamais avoir connu de dérochement. Et voilà qu'un drame se fait en présence des loups.
Alors pourquoi l'Aspas soulève t-elle systématiquement la possible innocence des loups tout en laissant sous entendre qu'il faudrait les garder ou abandonner cet alpage devenu dangereux à cause des loups.




Aspas: "Bien qu’elles aient certainement moins souffert d'une telle chute qu’en mourant dans un abattoir,"
Nous voila en pleine crise existentialiste, l'aspas se découvrant une âme de médium.

Demandons à l'aspas de nous dire ce qu'en pense la vache ci contre ou le poulain ci dessous.
La démagogie infâme de cette association reflète bien la finalité des écologistes fondamentalistes.



L’ASPAS "demande la fin des tirs de loups, et la suppression des indemnisations aux éleveurs qui ne protègent pas leur bétail."
Alors que les éleveurs Bovins et Équins ne sont assujetti à aucune aide, alors que la majorité des attaques sur les ovins le sont sur des troupeaux ayant mis en place les mesures de protections, cette requête est tout simplement insultante et déplacée.
Aucun des partis politiques écologistes ne dénonce les exactions verbales et physiques de cette association. Ils en cautionnent donc de fait la stratégie: avec comme partenaire Rewilding Europe et le WWF, la finalité de l'aspas serait elle la main mise sur les terres des ruraux à des fins d'ensauvagement?


Pour l'aspas il s'agit juste d'une question d'indemnisation : "19 000€,* c’est la somme que touchera l’éleveuse après la chute mortelle de son troupeau/..." mais pour l'éleveur il s'agit d'un problème qui va bien au delà de l'indemnisation. Ces vaches étaient destinées au renouvellement des réformes laitières de l’exploitation et la conséquence financière qui en découlera ne sera pas prise en compte.  Trois des animaux dérochés étaient des Génisses avec un génotype de très haut niveau réservées par contrat à des éleveurs qui ne pourront plus compter sur ces reproducteurs laitiers. Une mise en péril de la structure de cette exploitation, aujourd'hui durement touchée.


Et pour en terminer voici une photo prise par le Berger de Céuze en haut de la falaise.

Alors oui, si la meute de loup attaque, les bêtes qu'elles soient gardées ou non, sauteront, comme en témoigne ce fait divers qui aurait pu tourner au drame : "Un berger des Alpes-Maritimes a vu son troupeau attaqué par une meute de sept loups au bord d'une barre rocheuse. La fuite des brebis vers la falaise, l'emportant au passage, a failli lui coûter la vie. Plus de 20 animaux ont sauté. C'est la huitième attaque sur ce troupeau cette saison malgré une présence humaine permanente et 11 chiens de protection."  http://www.confederationpaysanne.fr/rp_article.php?id=2852

Autre attaque en plein jour en présence du berger : http://www.ledauphine.com/drome/2014/07/26/les-loups-attaquent-en-plein-jour

*17 000€ selon l'éleveur concerné



L'ASPAS vient de franchir un point de non retour. Serait ce en rapport avec la nouvelle mode des écologistes qui demandent le dialogue entre les pros loups à n'importe quel prix et ceux contraint de cohabiter avec le loup en payant le prix fort?




mercredi 25 mai 2016

LOUP, WOLFIE, POUR L'ASPAS, DÉMAGOGIE À N'IMPORTE QUEL PRIX, QUITTE À EN PERDRE TOUTE CRÉDIBILITÉ.


l’ASsociation pour la Protection des Animaux Sauvages SE DISTINGUE une fois de plus, ou une fois de trop? "Les anti-loups ont peur des peluches, pas du ridicule !"

Aspas :"Les 27 et 28 mai dans les Hautes-Alpes sur le passage du Giro (tour cycliste d’Italie), nous ressuscitons « Lupo Wolfie », la mascotte de la course.
A noter : la mascotte n'est pas morte, simplement les éleveurs et bergers ne veulent pas du symbole du partenariat du WWF portés par des cyclistes dans les paysages dont ils sont les promoteurs et les garants.


 Aspas : "L’objectif : réaffirmer la protection de nos montagnes, des paysans et des loups qui y vivent." 
Voici la déclaration officielle du partenariat du

WWF avec le Giro: "La campagne promue par les organisateurs du Tour d'Italie avec le WWF met côte à côte sur l'affiche un gentil louveteau et Wolfie, la mascotte du Giro. avec le slogan: «Ensemble pour protéger le loup".

Aucun éleveur et berger n'y voit donc l’ébauche d'un prémice pour la protection des paysans et de nos montagnes, puisque nous nous en chargeons depuis des millénaires: "« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive/.../En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » CNRS

En conséquence, nous n'avons pas besoin du WWF responsable de la délocalisation de plus de 20 millions de personnes sous prétexte de biodiversité, pour protéger nos montagnes et nos paysans, et encore moins de l'ASPAS.


 Aspas : "Pourquoi ? Parce que des syndicats agricoles ont obtenu le retrait de cette peluche, au motif délirant qu’elle représente un loup ! "

L'Aspas titre "...n'ont pas peur du ridicule". Mais dans quelle catégorie doit on placer une association qui en arrive là?
Sont ils perdus et n'ont ils plus aucune possibilité de pouvoir raisonner?

Sont ils au contraire des fondamentalistes qui ne s'y trompent pas? Le WWF étant un de leur principal partenaire et la démagogie étant leur dernière arme, ils utilisent un moyen de communication dans le plus grand mépris des lecteurs et de leurs militants. Enfin les militants qui peuvent encore avoir accès au libre arbitre, parce que le lecteur lambda lui saura faire la différence entre démagogie et réalité.

Pourquoi cette mascotte nous pose le problème du partenariat du Giro avec le WWF? Parce que le WWF a une position très claire : je cite "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions au pastoralisme..."
"Dans les zones réservées à l’élevage industriel, il faudra faire les prélèvements nécessaires pour que le loup ne puisse pas s'installer..."
Quand à l'ASPAS partenaire de Rewilding Europe, une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à ensauvager des zones entières de l’Europe, vous aurez compris que son souci n'est pas de protéger les paysans, mais bien de s’accaparer leurs terres, je cite" . "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"


Aspas : "Des dizaines de milliers de visiteurs annuels dans les Hautes-Alpes sont en quête de montagnes à la nature préservée." 

Quelques citations de touristes ayant séjourné dans la ferme d'Ouragan :
  •  "Merci à vous d'avoir su garder intact vos montagnes et de les partager avec nous."
  •  "Comme précisé dans les brochures des offices de tourisme, c’est grâce au pastoralisme que nous pouvons admirer ces paysages dans lesquels vous évoluez tout en les préservant et en nous proposant des produits de grande qualité."
  •  "Chez vous le mot humanité prend tout son sens"
  • "Il y a des lieux sur notre chemin qui resteront gravés dans notre mémoire grâce à la qualité de l’accueil, au plaisir d'avoir rencontrer des gens hors du commun et à la beauté des paysages"
  • "Merci d'avoir enrichi notre parcours"
Chacun d'entre eux aurait pu rajouter : "Nous vous promettons de ne pas venir par dizaines de milliers piétiner et polluer tout ce que vous avez su garder intact."
Mais la plupart d'entre eux sont formels, la présence des chiens de protections et le climat délétère provoqué par la présence des loups ne les incitent pas à revenir!

















A bon entendeur, salut!

Dernière minute:  mise à jour le 26 mai à 20h45: finalement c'est l'ensemble des associations qui utilise la démagogie en faisant passer les agriculteurs pour des retardés.
Cap loup reprend la supplique de "l'innocente peluche du WWF"

Comme quoi le régime écologiste oligarchique ne tolère aucune déviance, droit dans le mur. Ce n'est pas très valorisant pour eux de montrer le niveau de désespoir dans lequel ils évoluent à cause de leur doudou! Parce que à part des militants lobotomisés, qui aurait pu s'imaginer vous voir dans une telle détresse? Ça me donne presque du remords! Certainement le contre coup de la réalité? :  "nous n'avons pas besoin du WWF responsable de la délocalisation de plus de 20 millions de personnes sous prétexte de biodiversité, pour protéger nos montagnes et nos paysans, et encore moins de l'ASPAS et surtout pas de Cap loup"
Allez donc faire joujou avec Wolfie le long des routes, nous vous attendons!

Les 27 et 28 mai dans les Hautes-Alpes sur le passage du Giro (tour cycliste d’Italie), nous ressuscitons « Lupo Wolfie », la mascotte de la course. - See more at: http://www.aspas-nature.org/communiques-de-presse/les-anti-loups-ont-peur-des-peluches-pas-du-ridicule/#sthash.DvenF7F9.dpuf
Les 27 et 28 mai dans les Hautes-Alpes sur le passage du Giro (tour cycliste d’Italie), nous ressuscitons « Lupo Wolfie », la mascotte de la course. - See more at: http://www.aspas-nature.org/communiques-de-presse/les-anti-loups-ont-peur-des-peluches-pas-du-ridicule/#sthash.DvenF7F9.dpuf
Les 27 et 28 mai dans les Hautes-Alpes sur le passage du Giro (tour cycliste d’Italie), nous ressuscitons « Lupo Wolfie », la mascotte de la course. - See more at: http://www.aspas-nature.org/communiques-de-presse/les-anti-loups-ont-peur-des-peluches-pas-du-ridicule/#sthash.DvenF7F9.dpuf

lundi 7 décembre 2015

LOUP, L'ASPAS, UNE VISION CONCRETE DE LA DICTATURE VERTE!

Pour faire suite aux réponses des éleveurs stigmatisés par les films clandestins à sens unique, l'ASPAS récidive en publiant de nouvelles vidéos.

Mais, avant d'ingurgiter cette filmographie pernicieuse, le plus important reste de bien cerner l'idéologie de cette association.

Aucun des troupeaux n'a été filmé avec le consentement des propriétaires.
L'Aspas ne tolère aucune argumentation de la part des éleveurs et bergers concernés.
Cette association décide et interprète seule de  ce qu'elle désire montrer à ses militants et au public: LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

Le slogan, à la fin de la projection, est sans équivoque:

"AGISSEZ AVEC L'ASPAS POUR DÉFENDRE NOS LOUPS, VOS LOUPS!"

Traduction: agissez pour défendre notre élevage de loups sans lever le petit doigt. Un élevage abstrait, sur les terres  des éleveurs et bergers qui doivent par contre assumer toutes les contraintes physiques, morales, financières ou psychologiques, liées à la prédation.

Et, comme l'ASPAS l'a déjà dit "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"
(notons que ces espaces naturels sont les terres privées de ceux qui ont préféré fuir "les bienfaits de nos civilisations" en choisissant un mode de vie qui impacte très peu la nature)

Pauvres loups, "propriétés idéologiques et affectives" des associations fondamentalistes. Des loups condamnés à vivre dans un milieu qui n'a plus rien de sauvage, un milieu resté riche car façonné depuis des millénaires par les activités de ceux qui pratiquent l’élevage traditionnel à l'herbe: le pastoralisme

Un pastoralisme considéré par les Nations Unies: "comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »

Pour comprendre ce qui se cache derrière les convictions sectaires et réductrices de ceux qui défendent le loup à n'importe quel prix, il est bon de connaître les dessous des motivations de l'ASPAS!

L'ASPAS condamne le pastoralisme mais "se félicite du partenariat avec REWILDING EUROPE:"
"La réserve du Barry est le premier site en France à avoir intégré le réseau international "Rewilding Europe", visant à rassembler sur le Vieux Continent, d'ici à 2020, un million d'hectares libérés par l'homme et retournés à la nature."

Mais quel est donc le but de ce mécène du tout sauvage?
 Rewilding Europe se concentre en particulier sur la transformation des problèmes causés par l'actuel abandon des terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état sauvage, plusieurs régions ont le potentiel pour proposer à partir de la faune des attractions touristiques de classe internationale.

Qui sont ses partenaires,  en dehors des pions comme l'ASPAS, utilisés pour atteindre l'objectif?
Rewilding Europe / = réensauvager l’Europe/ est une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à réensauvager des zones entières de l’Europe. Mais celles et ceux qu’excite un tel programme doivent se défier de toute naïveté. Comme l’exhibe clairement dès sa page d’accueil l’une des organisation fondatrice, Conservation Capital :

Et quelle est donc la finalité de ses partenaires?
« Conservation Capital est un praticien spécialisé leader dans le domaine émergent des entreprises de conservation et le financement de l'investissement commercial connexe. "Collectivement, notre équipe a structuré les opérations de développement et de conservation dans plus de 20 pays à travers l'Afrique et l'Europe d'une valeur globale de plus de 200 millions de dollars US, générant des revenus annuels de plus de 25 millions de dollars US." » http://www.conservation-capital.com/

Maintenant les lecteurs ont suffisamment d'éléments pour  visionner les vidéos réductrices, sordides et diffamatoires, et pouvoir juger en leur âme et conscience du bien fondé ou non, d'un tel matraquage idéologique.




LA RÉPONSE DE MARGOT, ÉLEVEUSE, À LA VIDÉOS DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

pour comprendre la réponse de Margot


Début novembre, des membres de l'ASPAS ont pénétré dans le parc électrifié (à coté de la maison) où pâturaient nos brebis dans le but de faire « la preuve » de l'inefficacité des mesures mises en œuvre par les éleveurs pour protéger leur troupeau des attaques de loups. Ils ont filmé cette
intrusion et l'ont insérée dans une petite vidéo diffusée sur internet et relayée par le Dauphiné Libéré du 13 novembre.

Dans cette vidéo, nous apprenons que « des éleveurs qui ne font pas leur boulot, ça n'a rien d'exceptionnel. Ici, du côté de Glandage, ils méritent bien leur nom ». La violence de ces propos diffamatoires pourrait facilement nous entraîner sur le terrain des querelles stériles entre « proloups » et « anti-loups », entre les « écolos » et les éleveurs, qui par opposition seraient anti-écolos.

Il nous semblait néanmoins important de réagir à cette provocation qui, comme l'ensemble de la communication de l'ASPAS, repose sur une approche simpliste et puérile de la question sans jamais apporter d'éléments de fond. Visiblement, pour l'ASPAS, rendre quelques espèces animales emblématiques  intouchables et sanctuariser des poches de biodiversité constituerait une réponse
pertinente aux problèmes environnementaux. Mais ces choix de gestion ne sont pas sans conséquences. Celles-ci sont systématiquement occultées par le côté émotionnel, voire sensationnel, des campagnes de l'ASPAS : qui peut se montrer insensible à l'image d'un louveteau au regard tendre ou de Bambi qui voit sa maman tuée par un chasseur ?. Ces conséquences, nous voulons les éclairer en témoignant de nos réalités de paysans.

Nous sommes paysans sur une petite ferme de montagne, en polyculture-élevage. Nous produisons des légumes en traction animale, à partir de semences paysannes et biologiques, reproduites en partie à la ferme. Nous avons des ruches, des poules, des cochons et un troupeau de brebis mérinos qui parcourt les landes avoisinantes, fournit la fumure pour les cultures, produit de la viande, un peu de lait pour la famille, et surtout de la laine que nous transformons localement. Toutes nos productions sont vendues en circuit court. Nous avons construit notre ferme sur l'association de l'agriculture et de l'élevage dans un souci de cohérence globale et d'autonomie. Le choix de l'agriculture biologique et de la traction animale nous permet de mettre en pratique nos préoccupations environnementales.

Nous sortons nos brebis la journée, gardées dans des parcs électrifiés (la gestion en parcs nous permet de travailler sur les autres productions et de garder du temps pour la vie de famille,...), et les rentrons la nuit en bergerie. Le loup attaquant encore majoritairement la nuit dans le secteur, nous avons jusqu'à maintenant été épargnés. Mais nous vivons cette situation comme un sursis ; que le loup vienne à attaquer le jour et c'en est fini de notre élevage. Ce que montre cette vidéo, et c'est regrettable, c'est avant tout à quel point ses auteurs ignorent tout de nos pratiques. A terme, de telles agissements ne peuvent qu'entraîner une rupture entre la société civile et ses paysans et faire la part belle à l'agriculture industrielle que nous combattons.

 Si l'on suit le raisonnement de l'ASPAS, le seul moyen de continuer à faire de l'élevage en présence du loup consisterait à enfermer les bêtes, c'est-à-dire à faire du hors sol et de l'élevage industriel. En cela, l'usine des 1000 vaches de Mr Ramery serait un exemple possible de cohabitation réussi entre le loup et l'élevage.

 Mais nous arriverions là aux antipodes de ce qu'est l'élevage pastoral : des éleveurs et des bergers qui font pâturer leurs animaux dans des milieux naturels où ils prélèvent leur alimentation. Bref, au travers d'interactions complexes entre l'homme, des animaux d'élevage et un milieu naturel, il s'agit de tirer profit d'une biodiversité existante et d'en assurer le renouvellement.

Compte tenu de l'absence de moyens de protection réellement efficaces contre le loup, l'élevage pastoral n'a aucune chance de survivre face à ce prédateur. On aura alors perdu la biodiversité et la richesse culturelle liées au pastoralisme, au bénéfice d'une seul espèce, aussi emblématique soi telle. Le bilan global n'est-il pas légèrement négatif ?
Pour nous, le discours de l'ASPAS est basé sur une vision de la nature anthropocentrée (c'est l'homme qui établit l'échelle de valeur des éléments de la nature) et symptomatique des pays riches, urbanisés et coupés de leurs racines paysannes. L'ASPAS ne se présente pas a priori comme hostile à l'élevage et s'en tient à sa position de refuser tout tir de loup.

 Par ce discours simpliste, l'ASPAS prend le rôle du gentil protecteur de la nature et laisse apparaître les éleveurs comme des sanguinaires anti-écolo. Position hypocrite et irresponsable qui consiste à faire croire que la société et la nature ne tireront que des bienfaits d'une protection totale du loup, quitte à sacrifier l'élevage pastoral, son patrimoine humain et culturel et la biodiversité qui lui est lié. A ce train là, le loup ne risque-t-il pas d'incarner plutôt une forme de nature totalitaire ?

                                                                                Margot, Éleveuse a Glandage

ARTICLES PARUS DANS LE DAUPHINÉ sur le même sujet:

 http://c.ledauphine.com/drome/2015/11/13/les-militants-pro-loups-contre-attaquent-avec-une-video

  http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/12/05/le-coup-de-gueule-d-un-berger-contre-une-video-pro-loup

 http://c.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/11/26/les-eleveurs-du-diois-reagissent-aux-attaques-des-pro-loups



samedi 11 juillet 2015

LOUP, POUR L' A.S.P.A.S. AUCUNE MORALE, AUCUNE ETHIQUE, RIEN!

Un tout petit extrait des "déclarations de l'ASPAS pour la masturbation intellectuelle de ses adeptes:"

Les « tirs de défense » (tuer un loup près du bétail) peuvent être autorisés pour un troupeau qui n’a jamais été attaqué. Les « tirs de prélèvement » (tuer un loup loin du bétail) se font au hasard, sur des loups possiblement sans rapport avec la prédation sur le bétail. Ces animaux protégés sont donc détruits de la même manière que les « nuisibles », et sans justification de défense des brebis ! Or, les efforts devraient porter sur la protection des activités agricoles, et non sur la destruction de la faune.

Autre jour autre, autre "fallacité":
Le loup y est traité de façon pire qu’une espèce « nuisible », avec l’abattage organisé de 36 individus pour la saison 2015-2016, jusqu’en cœur de parc national, et sans encourager les éleveurs à protéger leur bétail.

Les « tirs de défense » (tuer un loup près du bétail) peuvent être autorisés pour un troupeau qui n’a jamais été attaqué.

Les défenseurs du loup, avait proposé le droit de tir de défense a condition:
-Que les attaques soit récurrentes et
- Que les dégâts soient importants;

Traduction: "il faut que la meute s'habitue à s'en prendre aux animaux domestiques, et pour affaiblir le pastoralisme, il faut que les dégâts soient importants avant de commencer à se défendre, en espérant que l'élevage soit anéanti avant que l'éleveur puisse réagir!"

"Les « tirs de prélèvement » (tuer un loup loin du bétail) se font au hasard, sur des loups possiblement sans rapport avec la prédation sur le bétail."

Ah bon, alors que les défenseurs pleurnichent sur la rareté des loups (utilisant le mensonge de 282) qui ont fait plus de 9000 victimes en 2014, sans compter les disparues non comptabilisés, ni les victimes de particuliers non classés éleveurs, ni les victimes isolées non déclarées pour éviter les pertes de temps, on aurait donc la chance de trouver "des loups possiblement sans rapport avec la prédation sur le bétail?" en France.
L'ASPAS n'a vraiment peur de rien, mais il est vrai que pour embobiner les adeptes de l'idéologie fondamentaliste, il n'y a pas de gros efforts à fournir. La quasi totalité d'entre eux étant pré-conditionnés dés le plus jeune age par des intervenants à la solde de ceux qui ont des intérêts financiers dans l'abandon des terres pour l'ensauvagement. Nous en avons la preuve dans notre petite commune!

La plupart des grands journaux n'hésitent pas à renoncer aux aussi à toute déontologie pour faire de l'idéologie. Nous en avons une démonstartion ici.

Mais retournons à nos moutons, si le loup nous en laisse le loisir:
"Or, les efforts devraient porter sur la protection des activités agricoles, et non sur la destruction de la faune."
"... et sans encourager les éleveurs à protéger leur bétail." (plus de 12 millions d'euro pour des mesures de protections  rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs)

Voici les propositions de l'ASPAS pour la protection des activités agricoles qui dérangent le loup:

"Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique."

"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"

"L'ASPAS demande le retrait des moutons dans les parcs nationaux"

"Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, (les propriétés des éleveurs et bergers. ndlr) et non les animaux sauvages !"

Une fois tout cela mis en place il n'y aura effectivement plus de conflit avec le prédateur. Mais ont ils pensé qu'un de leur principal partenaire, Rewilding Europe, n'aura plus besoin de l'ASPAS pour réaliser son chiffre d'affaire et fera donc des économies de sponsorisations?

Rewilding Europe? L'ASPAS condamne le pastoralisme mais se félicite du partenariat avec :
Rewilding Europe / = réensauvager l’Europe/ est une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à réensauvager des zones entières de l’Europe.  l’une des organisation fondatrice.
 Conservation Capital est un praticien spécialisé leader dans le domaine émergent des
entreprises de conservation et le financement de l'investissement commercial connexe. Collectivement, notre équipe a structuré les opérations de développement et de conservation dans plus de 20 pays à travers l'Afrique et l'Europe d'une valeur globale de plus de 200 millions de dollars US, générant des revenus annuels de plus de 25 millions de dollars US. » http://www.conservation-

En conclusion l'ASPAS ne craint pas plus le ridicule que l'ensembles des associations de défense du loup, je cite:
"Madame Royal promeut sans rire la « démocratisation du dialogue environnemental » mais refuse de recevoir les associations de CAP Loup* qui l’interpellent depuis un an, tandis qu’elle accueille, dans le même temps et à bras ouverts, les extrémistes anti-loups dès qu’ils le demandent et s’empresse de satisfaire leurs doléances."

je réponds:
"quelle est la différence entre un extrémiste qui défend ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"!

*complètement abstraites
** la nature
Gavino Ledda (padre padone II)

Dans le même chapitre, la LPO condamne le pastoralisme mais se félicite du partenariat avec AREA!


dimanche 22 novembre 2015

LOUP, QUAND CHARLIE HEBDO RENIE CE POURQUOI NOUS L'AVONS AIMÉ

Dans le dernier N°  de Charlie Hebdo, quelle ne fut pas notre surprise d'y trouver un article qui résume tout ce que le journal a vocation à dénoncer. Un article de propagande  fait pour stigmatiser et diffamer les ruraux qui sont les seuls à participer à la cohabitation avec le loup.
Car n'en déplaise à ceux qui mettent en avant cette idéologie, ce ne sont, ni Charlie, ni l'aspas, ni aucun des promoteurs du retour des grands carnivores dans les zones de petits élevages respectueuxqui subiront l'ombre d'une contrainte liée à cette cohabitation!

Analyse de la propagande distillée dans cet article de Luce Lapin:  

"C'est en partie grâce à l'action de l'ASPAS que la France a ratifié le traité de Berne en 1996!"

Liste officielle des pays et date de signature pour l'adhésion à la convention de Berne
France : signature 19\09\1979, ratification 26\04\1990, entrée en vigueur 01\08\1990

Étonnant d'ailleurs, ce statut d’espèce hyper protégée dans les zones d'élevage des pays à forte densité humaine, alors que pour l'UICN, le loup est a un statut d'espèce "least concern" (préoccupation mineure) dans le monde, en Europe et en Europe des 25.
Posons-nous la question de savoir qui a intérêt à cette protection dans les zones de pâturage au détriment d'autres espèces bien plus menacées?

"Tant que les troupeaux ne seront pas correctement gardés et nous en avons fait la preuve!"

Non, vous n'avez fait la preuve de rien
Cette vidéo ne parle en aucun cas de la manière dont sont protégés ou non les troupeaux. Elle montre des lots rassemblés derrières des clôtures mobiles électrifiées conformes à la législation concernant les mesures à mettre en place pour la protection des troupeaux.
Cette vidéo ne mentionne pas si les animaux sont rentrés le soir, ne demande pas aux éleveurs concernés pourquoi les chiens sont absents lors du tournage clandestin, ni pour quelle raison ces lots sont parqués, ni à quelle distance de la ferme, ni combien d'attaques les éleveurs en question ont subi, ni si ces éleveurs possèdent le permis de chasse et le droit de tir, ni quelle est leur position sur la prédation, ni s'ils sont éligibles aux aides, etc., etc.
Et surtout, vous évitez de citer les nombreux témoignages de bergers qui sont attaqués de jour en leur présence et en présence des chiens, ce qui prouve que protégés ou non les troupeaux sont à la merci des loups. Cette vidéo à sens unique ne sert qu'à prouver l'idéologie de votre association, je cite :
"Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, (les propriétés des éleveurs et bergers, ndlr) et non les animaux sauvages !"


Vous affirmez que "la population de loup est inférieure à 300."

Voici les chiffres officiels sur laquelle se base votre estimation:

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes

Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups en France avec une augmentation des attaques et des départements colonisés. Au 31 octobre 2015, on constate 50 attaques de plus qu'a la même date en 2014, ce qui explique que tout soit mis en oeuvre pour faire les prélèvements. Car la réalité du terrain nous prouve que ce chiffre est très largement sous-estimé.

"Les éleveurs ne sont pas soumis à mettre en place les dispositifs de protection"

Dans ce cas précis, ces éleveurs ne représentent aucun risque pour le loup puisqu'ils ne peuvent demander ni les tirs de défenses, ni les tirs de prélèvements.


"des centaines de millions d'euros de subventions pour les éleveurs ovins!"

En 2015, les aides à la brebis reposent sur une aide de base de 18 € (montant ajustables en fonction du nombre de brebis déclarées) aux éleveurs détenteurs d’un troupeau composé d’au moins 50 brebis (maintien du niveau actuel) avec un seuil de productivité de 0,4 agneau vendu ; les agnelles de renouvellement ne sont donc pas prises en compte dans ce calcul.


En plus de cette aide de base, l’éleveur pourra percevoir :
2 €/brebis pour les 500 premières brebis par exploitation (avec transparence Gaec) ;
3 €/brebis si sa production est contractualisée ;
6 €/brebis si le taux de productivité de son troupeau est supérieur à 0,8 agneau vendu par brebis pour l’année civile 2014. Cette aide pourra être cependant versée si l’éleveur est certifié au titre d’une démarche qualité (AOP, IGP, ODG, CCP, AB) ou il s’agit d’un nouvel installé (date d’installation retenue entre le 1er janvier 2013 et le 31 janvier 2015).
Ndlr: ce sont surtout ces troupeaux  qui sont victime des loups et qui en appliquant ces mesures de protections incompatibles avec le cahier des charges pour les démarches qualité, risquent de perdre le label.


Ce droit de réponse a été proposé a Charlie Hebdo. Attendons de voir quelle est leur vision de la libre expression!

mieux connaitre l'ASPAS:
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/10/campagne-dintoxication-pour-la-defense.html
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/07/loup-pour-l-aspas-aucune-morale-aucune.html

L'avis des bergers qui sont eux confrontés à la réalité:
http://mathieuerny.unblog.fr/2015/11/20/navez-vous-pas-honte/

Quand les clôtures seront légions
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/02/les-clotures-contre-le-loup.html








dimanche 15 novembre 2015

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

L'ASPAS se distingue une fois de plus au travers d'une vidéo clandestine qui est loin de refléter la réalité. Quatre troupeaux filmés en dehors de l'alpage, dans des champs autours des fermes. Des lots parqués derrière des clôtures électrifiées qui permettent à l’éleveur de pouvoir gérer ses animaux en apportant à chaque lot la meilleure réponse en fonction des besoins.
La vidéo a été supprimé grâce à la pression des éleveurs.

Devoir protéger ces lots par des mesures coûteuses et difficiles à mettre en place revient à condamner les petits élevages et ça, les défenseurs du loup le savent, eux qui n'accepteront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation.
A savoir, la très grande majorité de ces lots sont rentrés avant la nuit

Le remède des chiens de protections à l'intérieur des petits parcs mobiles qui desservent les alentours des exploitations et permettent de parceller les regains aux fin d’éviter le gaspillage et de contrôler l’alimentation des brebis en fonction de leur besoin , le remède est pire que le problème. En effet, si un loup, ou une meute se présente, le courroux des chiens affole le troupeau avec pour résultat la rupture par bousculade du parc électrifié et le loup n'a plus qu'a se servir. Et ça le loup l'a compris depuis longtemps, de même que les chiens qui sautent le filet pour poursuivre le loup chargé de diversion pendant que le reste de la meute se sert. Ces chiens livrés à eux même et confrontés au animaux en stabulation libre derrière la clôture électrique s'ennuient et cause de gros dégâts en jouant avec les petits agneaux.

Extrait du témoignage de: AntoineLE GAL Berger et éleveur dans le Queyras
"A mon avis, l’efficacité des patous varie beaucoup selon les situations.
Ici, les éleveurs ne nous ont pas mis de patous, ce qui simplifie les problèmes avec les touristes. Les randonneurs sont nombreux dans le Queyras, comme sur le GR 58 qui traverse le vallon d’Urine où nous pâturons en août. Du fait de ces problèmes, des maires n’acceptent plus les patous sur leur commune.
Á la descente de montagne, les patous sont difficiles à gérer, autant aux abords des villages qu’enfermés dans les bergeries où ils deviennent fous.

D’après moi, les chiens de protection peuvent être valables lorsqu’il n’y a pas trop de loups, lorsque les meutes ne sont pas trop importantes. Dans le Haut-Verdon, on a pratiqué la couchade libre, nous étions 2 bergers avec 3 patous et nous avons malgré tout été attaqués en plein jour"


La proposition de mettre un gardien nous renvoie au moyen age ou les enfants gardaient les troupeaux pendant que les adultes vaquaient aux travaux de la ferme. Cette proposition est totalement incompatible avec la pérennité financière d'une exploitation. Encore plus incompatible avec la pratique des lots mis à l'herbe. Une pratique qui permet de coller au plus prés pour la production d'agneaux labellisés, ceux recherchés par les consommateurs, ceux qui peuvent encore rivaliser avec les importations des pays ou il n'y a pas de prédateurs. L'éleveur dispose avec cette méthode d'un outil de gestion efficace et moderne,
permettant de proposer une alimentation ciblée en fonction de la physionomie des lots (brebis gestantes, allaitantes, préparation à la saillie....)

Si le berger peut être envisagé sur les regroupements en alpage, cela n’empêche ni les attaques, ni les problèmes liées aux chiens en présence des randonneurs.


La proposition de mettre des clôtures mobiles plus hautes et plus solides et surtout plus lourdes est une vue de l'esprit de ceux qui ne seront jamais là pour les déplacer plusieurs fois par semaines.
Les clôtures mobiles de 1.80 que nous avons testées ne tiennent ni au vent, ni en sol mouillés et sont une contrainte insurmontable a mettre en œuvre.

De plus, dans les parcs fixes, plus haut et plus consistant, les loups ont toujours réussis à s'introduire et à causer des pertes encore plus importantes du fait que les animaux ne peuvent pas s'enfuir.


Voilà donc une belle affaire pour stigmatiser les éleveurs:
Cette vidéo ne parle en aucun cas de la manière dont sont protégés ou non les troupeaux. Elle montre des lots rassemblés derrières des clôtures mobiles électrifiées conformes a la législation sur les mesures de protection, sans mentionner si les animaux sont rentrés le soir, ne demande pas aux éleveurs concernés pourquoi les chiens sont absents lors du tournage clandestin, ni pour quelle raison ces lots sont ils parqués, ni à quelle distance de la ferme, ni combien d'attaques les éleveurs en question ont ils subits, ni si ces éleveurs possèdent le permis de chasse et le droit de tir, ni quelle est leur position sur la prédation, ni si ils sont éligibles aux aides, etc etc.,

Une méthode de communication qui reflète simplement l'état d'esprit mesquin et sordide de ceux qui veulent faire passer une idéologie dont la finalité n'a rien à voir avec la biodiversité. Cette vidéos n'ouvre pas le débat puisqu’aucun droit de réponse ne peut y être associés.

Une méthode tellement sordide, qu'elle apportera encore plus de ressenti envers les prédateurs que ces inconscients croyaient défendre.

Une méthode dont le but est de faire un amalgame afin de stigmatiser l'ensemble de ceux qui sont en fait les seuls à participer à la cohabitation.
Car n'en déplaise à ceux qui se servent de cette vidéo, ce ne sont, ni l'aspas, ni aucun des promoteurs du retour des grands carnivores dans les zones de petits élevages respectueuxqui subiront l'ombre d'une contrainte liée à cette cohabitation!


La seule bonne note c'est qu'ils reconnaissent enfin que se sont bien les loups qui posent problèmes.

A contrario, voici une courte vidéo ouverte aux commentaires "expliquer moi le loup"





Partout, dans tout les pays, les instances demandent toujours plus de protection, ce qui n’arrête pas la prédation d'augmenter. Le Nouveau Plan de conservation et de gestion du loup en Italie en est l'illustration parfaite qui demande : "une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté en particuliers dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux..plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage)."

La problématique est la même pour tous les éleveurs et bergers de tous les pays :"Et il n’y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d’enclos avec des treillis soudés qui tiennent. L’impossible projet, sur ces terres, n’aurait même pas dû être une hypothèse, si sa faisabilité avait été évaluée avec une approche réaliste et une responsabilité de compétences."Lucia Morelli, psychosociologue

Témoignage de la saison sur l'alpage du jocou :

Mieux connaitre l'ASPAS :http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/10/campagne-dintoxication-pour-la-defense.html

http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/07/loup-pour-l-aspas-aucune-morale-aucune.html



ÉPILOGUE: Cette vidéo clandestine et à sens unique destinée à ceux pour qui le pastoralisme est une pratique abstraite, ne convaincra jamais ceux qui ont envie de savoir et qui gardent leur libre arbitre.

Car la finalité sera toujours la même "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »" Prôné par : l'Institut Européen pour les Grands Carnivore (LCIE), l'Union Intenationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Fond Mondial pour le Sauvage (WWF), car les instances européennes en charge des prédateurs le savent :

il n'existe aucune solution pour protéger efficacement les troupeaux.
Le LCIE a toujours parlé d'un challenge unique - un pari
 (ex :« Guidelines for population level management plans for large carnivores ». LCIE 2008 - 6.4 p.27 ): « Comme nous l'avons vu, les grands carnivores, comme groupe d'espèces, représentent un nombre de challenges uniques quand nous essayons de les conserver dans des écosystèmes densément peuplés, à dominante humaine et fortement modifiés, comme ceux en Europe » ... … « Ces challenges ont le potentiel d'avoir localement de graves répercussions sur ...

1) le cheptel …
2) les proies sauvages qui représentent des ressources de grande valeur pour les chasseurs …
3) la peur qu'ils induisent chez de nombreuses personnes ...
4) leur association à une large gamme de conflits sociaux …..
5) le fait qu'en de rares occasions, les loups et les ours peuvent représenter une menace pour la sécurité humaine en s'attaquant à des humains ... »


ET UNE FOIS LES BREBIS ENFERMÉES, OU DISPARUES, QU'ADVIENDRA T'IL DES VACHES ET DES CHEVAUX ?

En effet, sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis. Dans les Asturies, cela a eu des conséquences dramatiques sur la fabrication fromagère.
Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins ce qui entraîne une autre conséquence tout aussi dramatique : la baisse du nombre de bovins en estive !

La réaction des éleveurs


mercredi 27 mai 2015

SOLIDARITÉ AVEC LA MEUSE

Résumé de l'audience au sujet du piège pour capturer la bête qui massacre son troupeau:

L'audience s'est déroulée en présence d'une vingtaine d'éleveurs et à durée près de deux heures. 
La présidente a eu à coeur, par ses questions, de se faire une opinion, malgré une certaine lassitude visible lors de la plaidoirie de l'avocat de la défense. Deux témoins ont été auditionnés (DDT et ONCFS).

Le réquisitoire du procureur de la République a porté sur la présence du loup (1500 € (Stéphane) et 1000 € (Frédéric "complice") d'amende requis). La plaidoirie a porté sur la présence de chiens, (si cher aux défenseurs du loup ndlr) et non de loups. (Compte rendu plus complet ultérieurement).

L'affaire a été mise en délibéré. Le verdict sera rendu le 7 juillet prochain.


A noter que l'ASPAS s'était portée partie civile  mais n'était pas représentée à l'audience (1300 € de dommages et intérêts demandés).
Fin du résumé

Position de l'ASPAS face au pastoralisme: 
"L’ASPAS demande le retrait des troupeaux dans les Parcs "
"Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !" 

A noter que les associations, se sont portés partie civile jusqu'à la cassation contre un berger à qui ont avais certifié qu'il subissait des attaques de chiens, voire même de ses chiens, et qui a tué ce chien qui s'est avéré être un loup!


Des gens normaux se seraient excusé auprès de ce berger de l'avoir induit en erreur!

Pourquoi jusqu'à la cassation? Parce que détruire les éleveurs et bergers et toucher le maximum de fric est une des faces cachées du loup pour mettre la main sur les territoires. En Afrique et dans les pays ou la population n'a pas de titre de propriété, la solution est plus radicale. 
Les mouvements environnementaux sont responsable de la délocalisation de plus de 20 millions de personnes!
Des autochtones qui vivent pourtant dans les 80% des zones riches en biodiversité de la planète qui sont les territoires de communautés indigènes qui, depuis des millénaires, ont trouvé des moyens ingénieux de subvenir à leurs besoins tout en maintenant l’équilibre écologique de leur environnement.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/02/uicn-wwf-quand-la-nature-nest-quun.html
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2014/10/world-wide-fund-la-face-cachee-du-fond.html

A LIRE SUR LE SUJET/PIÈGES  POUR LA PROTECTION DU TROUPEAU
http://federationdesacteursruraux.blogspot.fr/2015/05/loup-ou-pas.html
http://federationdesacteursruraux.blogspot.fr/2015/05/bar-le-duc-solidarite-pastorale-et-la.html
http://federationdesacteursruraux.blogspot.fr/2015/05/piege-loup-soutien-lelevage-dans-la.html
http://estivesdespyrenees.blogspot.fr/2015/05/piege-loup-soutien-lelevage-dans-la.html




vendredi 5 décembre 2014

LOUP, LETTRE OUVERTE A MME LA MINISTRE SÉGOLÈNE ROYAL

Collectif "Pour la sauvegarde du pastoralisme"
Ouragan et les Associations cosignataires ci dessous(bas de page), à :

Madame la Ministre de l’Ecologie,
 du Développement durable et de l’Energie
Hôtel de Roquelaure,
246 Boulevard Saint-Germain,
 75007 PARIS
Les Prés, le 20 Novembre 2014


Le groupement des associations environnementales pour la protection du loup sollicite votre bienveillance . C’est son droit.  Avant de prendre votre décision, nous souhaiterions remettre à leur place certaines des affirmations émises par Cap Loup.

Analysons les demandes, en italiques dans le texte, de Cap Loup:

"
La protection des troupeaux domestiques ne justifie pas les nombreux arrêtés publiés, visant non pas à limiter la prédation sur le cheptel, mais bel et bien à réduire la population de loups en France. Y compris au cœur même d’un Parc National !"

A notre connaissance, aucune autorisation de tir ou de prélèvement n'a été donnée à l'intérieur d'un parc national, dont nous rappelons ici un des constituants de la charte, signée avec les populations qui y vivent et qui participent à l'épanouissement des principes fondamentaux qui régissent ces parcs:

L’activité pastorale d’altitude dans les parcs nationaux est bien vivante, menée par des éleveurs locaux ou transhumants. Elle a fortement évolué, s’est modernisée. La conservation de bon nombre de milieux et d’espèces est liée au maintien et à l’ajustement des pratiques agricoles et pastorales. Les premiers partenaires des parcs nationaux sont les éleveurs et les bergers, les gestionnaires d’alpages ou d’estives, les services pastoraux, agricoles et administratifs.
Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver."
(cf. charte des parcs nationaux)

"Le mouvement associatif s’est organisé en conséquence, et 26 associations de protection de la nature et du droit animalier se sont regroupées au sein du collectif CAP Loup."

Parmi les associations constituant ce groupement, la plupart ne cachent pas la véritable motivation qui les anime :
    • "5000 victimes dont la moitié est due aux chiens !" cf. journal de Marianne 28 sept 2013
    • en  octobre 2014 à Gap au cours d’une table ronde : "[...] la prédation reste quelque chose de minime sur le plan économique" 
    • et sur France Bleu "Le problème c'est la non-protection des troupeaux...."

    • "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages " (cf aspas, pour le loup, 14 juillet 2014)
    • "Le loup, est une opportunité écotouristique, plus de 2 millions de touristes dans le parc des abruzzes »" (cf. campagne pour la connaissance et la protection du loup)

    • Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"
    • "Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"
    • "Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons. Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour "entretenir" la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique." (cf.dépliant Loup, pour en finir avec les contrevérités sur le pastoralisme)

Comme vous pourrez le constater à travers ces affirmations, toutes ces associations  suggèrent de régler le problème du loup par la suppression du petit élevage traditionnel, et par la même, la disparition de la vie rurale respectueuse de son patrimoine, en pratiquant la désinformation, le mensonge, voire la diffamation.

  "[...] il peut être « chassé » dans 20 départements, et fait l’objet d’arrêtés de « tirs de prélèvement » réalisés à l’aide d’armes interdites en action de chasse, de jour comme de nuit, et même hors période de chasse." 
Comme prévu démocratiquement, le prélèvement des 24 puis éventuellement 36 loups doit se faire, si possible avec des armes sophistiquées, afin d’être sûr de réaliser un tir mortel, plutôt que de prendre le risque de blesser un animal.

"le sondage IFOP réalisé en septembre 2013 pour l’ASPAS et One Voice qui montre que 79% des Français sont favorables à sa présence dans notre pays, y compris les ruraux."
En réalité la question était :"  "Vous  personnellement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout favorable à l’éradication totale du loup en France "… question à laquelle de nombreux bergers, éleveurs et moi-même, ont répondu par "pas du tout favorable".
Je vous propose de refaire le sondage en posant la véritable question :
 "Etes-vous pour le maintien d'une population de loup sur l'ensemble du territoire, sachant que chaque citoyen, en âge légal de le faire, devra participer à son épanouissement en offrant une heure quotidienne de travail bénévole, y compris les jours fériés et les weekends,  le loup n'étant pas assujetti au code du travail !"

"Malgré cette forte demande des Français, malgré le caractère encore fragile de l’espèce dans notre pays, et malgré l’intérêt de la présence du loup pour des secteurs économiques clefs en zone rurale que sont le tourisme et la sylviculture, vous avez décidé de faire chasser le loup".

Madame la Ministre, nous pensons tous, nous petits  éleveurs et bergers, que les Français, en particulier les citadins, doivent être véritablement informés sur la réalité des prédations lupines qui  conduisent  inexorablement à la disparition du pastoralisme traditionnel, garant depuis la nuit des temps de la protection de la biodiversité et de la nature qui nous accueille depuis des générations. Nous pensons tous que les Français seraient attachés à conserver le patrimoine intact, sans le déferlement d'un tourisme de masse, comme s'en félicitent certainement à tort, l'ensemble des associations.


Madame la Ministre, nous avons choisi de vivre et de faire vivre la ruralité dans le respect, la durabilité, en proposant des produits de qualité et en officiant, comme vous pourrez le constater en venant nous visiter dans la Drôme, par exemple, dans un cadre qui reste à de rares exceptions près, préservé, exceptionnel, ouvert et partagé.

Madame la ministre, nous ne voulons pas du loup car nous avons appris, en étant les seuls à participer à la cohabitation, que cette cohabitation est impossible. Il y aura toujours une faille, un défaut, un empêchement, une panne, un accident... qui feront que le loup trouve aujourd'hui et trouvera demain, la possibilité de s'en prendre à nos animaux. Le vécu dans les autres pays atteints de ce fléau nous montre qu’après les ovins, ce seront les bovins, les équins, les chiens.... . Car le loup une fois installé, doit impérativement trouver, les quatre à cinq kilos de viande qui sont nécessaires quotidiennement à son épanouissement.

Madame la ministre, faire croire que le loup fera venir des millions de touristes, comme le soutiennent à tort, les défenseurs du loup pour le parc des Abruzzes, est une hérésie. En effet, dans les Abruzzes, la quasi totalité des visiteurs sont des randonneurs, vététistes, joggeurs...ou plus simplement, des familles qui viennent s'y ressourcer indépendamment du loup, mais plus du fait de la proximité des métropoles. De même, nous pensons qu'il faut un équilibre en toutes choses, et par respect pour cette nature que nous avons su préserver pour les générations futures, des millions de visiteurs seraient néfastes pour la faune et pour la flore.
Actuellement, le pastoralisme est un vecteur important d'un tourisme familial et respectueux, comme vous pourrez le voir dans toutes les brochures des offices de tourisme, faisant vivre les autochtones qui ne veulent pas de structures industrielles pouvant  accueillir ces  millions  de touristes, si chers aux défenseurs du loup !

Madame la ministre, l'ensemble de la profession et des acteurs ruraux vous remercie de la position difficile que vous avez su prendre pour le maintien de la vie rurale. Laisser le loup s'installer durablement sur nos terres serait forcément la condamnation de l'agriculture familiale,  mise à l'honneur en cette année 2014, par les NATIONS UNIES.

Veuillez agréer Mme la Ministre de l'écologie, l’expression de notre reconnaissance ainsi que nos salutations respectueuses.


Cosignataires:
Association Éleveurs et Bergers du Vercors, Mme Annette Jouvent, secrétaire, 38680 Presles
Association Solidarité Pastorale, Jean Louis Fleury, 26460, Les Tonils
Fédération des Acteurs Ruraux, M. Christophe Gabert, 38850, Chirens
Association Le Cercle, Jean Claude Robert, 48150, Hures la Parade
Association, Éleveurs et Montagnes, Yves Louis Derbez, 04000, Dignes Les Bains
Association, Encore Éleveurs Demain, 55300 Troyon
Association pour l'Equilibre et le Développement du Massif Vosgien, Jean Marc Delcroix, 68610 Markstein
Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud, Mathieu Erny, 04110 Aubenas-les-Alpes
Association des Amis de l'Aigoual,du Bougès et du Lozère, Gilda de Cumond, 48220, Le Pont de Monvert
Association Le Loup et les Indignés de l'Ubaye, Pierre Martin-Charpenel 04400 Barcelonnette
Association des Patres de Haute Montagne, Laurie Sixset, 09000 Loubières