BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

dimanche 11 octobre 2015

LOUP, ON NOUS A TROMPÉS

Discours d'Yves Derbez, Président d'Eleveurs et Montagnes, à la foire de Seyne-les-Alpes 

 Depuis plus de 20 ans, on nous fait croire que la cohabitation avec le loup est possible. On a passé beaucoup de temps à écouter les uns et les autres, à recevoir des conseils de garde et de protection, à faire des essais. Au départ, on a voulu faire preuve de bonne volonté, on a suivi ces conseils. Aujourd’hui il faut l’avouer : on nous a fait palabrer des heures inutilement dans des réunions, écouter des rapports de fonctionnaires et pseudo-spécialistes qui, bien souvent, n’ont jamais mis les pieds sur une estive ou même dans une exploitation... ON NOUS A TROMPÉS.
 
Nous avons entendu tous les mensonges possibles et imaginables. On nous a dit notamment que la cohabitation se passait bien en Espagne, en Italie et ailleurs. C’est faux ! Et le pire, c’est qu’on nous a presque fait admettre que nous sommes de mauvais bergers, incapables de garder nos bêtes ! Et si elles se font dévorer, c’est de notre faute, en somme…

On a vu défiler des apprentis sorciers qui avaient tous la solution miracle, des illuminés qui venaient nous donner des leçons et nous apprendre notre métier. Mais dans le genre folklorique, le clou du spectacle a été l’arrivée de Christophe Castaner en 2013 ! Lui aussi, il avait SA solution : établir la responsabilité des éleveurs et bergers pour disculper l’Etat. Lui qui n’a jamais fait la différence entre pouvoir législatif et exécutif, s’est mis à présider cette grande machine à palabres faite pour amuser le public qu’est le Groupe National Loup.

Il est bien triste et regrettable de dire que notre député C. Castaner, lui aussi nous a trompé. Mais aux médias, il s’est permis de déclarer, je cite : " J'invite les Eleveurs à assumer leurs responsabilités"! - "Dans leur métier, il y a la défense du troupeau. Si ils pensent que c'est l'Etat qui va venir, qui va réguler et qui va protéger, ils se plantent (...)".

Depuis, il veut faire de nous des cow-boys armés, une nouvelle fonction qui n’est prévue dans aucune école de berger, pas même dans les formations, au contenu très discutable d’ailleurs, financées par le Conseil Régional.
Mais Monsieur Castaner oublie que l’Etat a des obligations régaliennes. La première et l’une des plus fondamentales, c’est la protection des biens et des personnes ! C’est à l’Etat de protéger les troupeaux et les exploitations, pas aux éleveurs et aux bergers de se transformer en chasseurs professionnels, obligés de payer un permis de chasse pour défendre leur troupeau, et leur famille !
Il serait temps que la France applique LA LOI : l’article L 113-1 du Code Rural stipule que :
"Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard".
Ce même article indique ensuite que :
"En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, doit s'attacher à : Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque".
Depuis des décennies, les services de l’Etat n’ont JAMAIS respecté les obligations liées à cet article !
Depuis plus de 20 ans, nous sommes sans arrêt critiqués et humiliés. On nous fait passer pour de mauvais bergers. Pourtant, au cours du séminaire organisé par le CERPAM et la Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes à Valdeblore, il a été démontré qu’il est IMPOSSIBLE pour nous d’aller plus loin en matière de protection. Laurent Garde, écologue au CERPAM, le répète fort justement : nous sommes arrivés au bout de ce qu’il était possible de faire. Les services de l’Etat étaient tous représentés à Valdeblore mais tout ce beau monde fait comme s’il n’avait rien entendu…

En matière de loup, le constat, après plus de 20 ans d’observations, est simple, et contrairement à ce qu’on a voulu nous fait croire, il est identique dans tous les pays européens : la cohabitation n’est PAS POSSIBLE ! Il va falloir qu’on fasse des choix en modifiant notre législation. Que veut-on ? Du pastoralisme et de l’élevage de montagne de qualité, ou bien des loups ? Avoir les deux à la fois, c’est impossible !

Si l’Etat choisit le pastoralisme et des productions de qualité, il doit en tirer les mêmes conséquences que nos anciens : c’est-à-dire l’éradication du loup. En fait, on ne sait même pas s’il s’agit vraiment de loups ou de chiens-loups puisqu’aucune étude n’existe. Rien n’a été fait depuis la dernière recommandation de la Convention de Berne concernant les hybrides.

Pour notre part, nous optons pour une éradication rapide du loup et la mise en place d’un grand plan de développement du pastoralisme et de l’élevage de qualité en montagne, toutes filières confondues. 

Ça fait plus de 20 ans que notre sort est directement lié à celui des loups. Ça a trop duré ! A l’exception de quelques associations extrémistes qui militent pour le « tout sauvage », sans présence humaine, associations toujours très largement subventionnées par les pouvoirs publics, nous savons tous que l’élevage de montagne contribue "à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité". Alors pourquoi ne fait-on rien pour en assurer le développement ? 

Nous avons des cabanes lamentables, souvent sans eaux et sans toilettes. On nous impose de fait des bergers permanents alors que nous ne sommes pas en mesure de respecter la législation du travail en matière de logement des salariés et de la protection sanitaire des personnes. Rien, ou si peu, n’a été fait en matière de communication GSM et numérique alors que la gestion d’une exploitation passe aujourd’hui impérativement par Internet. De trop nombreuses estives ne sont toujours pas désenclavées ce qui rend de plus en plus difficile de trouver des bergers salariés….
La liste de nos difficultés est encore longue, très longue, sans parler de la formation et de l’installation des jeunes dans un contexte que les pouvoirs publics, seuls responsables, ont rendu lamentable.

En regard de ces besoins pour la survie de nos alpages, pour la vie de nos vallées, on apprend [séminaire du 24 septembre au Conseil départemental] qu’au titre des fonds FEADER, destinés au développement rural en Paca, 32 M€ sont affectés aux prédateurs (oui je répète 32 M€) et 4 pauvres petits millions au pastoralisme. N’était-ce pas une véritable provocation ??? 

Le développement du pastoralisme dans un contexte de développement durable est le seul garant du développement de la biodiversité, de la paix sociale et de l’avenir économique de nos vallées. L’agriculture de montagne est le complément indispensable au développement touristique par le maintien d’une vie valléenne, de liens sociaux avec les citadins et la fabrication de produits de qualité.

Il nous parait indispensable de très vite penser à l’avenir en élaborant un grand plan de développement du pastoralisme à l’échelle de la région. Il faut abandonner les palabres inutiles autour de la gestion des chiens de protection, de plus en plus problématique pour le tourisme. Arrêtons ces stratégies administratives toutes plus délirantes les unes que les autres qu’on cherche à nous faire avaler au sein de ce machin sans consistance juridique qu’est le GNL.
Il faut passer à la vitesse supérieure à partir de structures légales telles que le Comité de massif. Les Pyrénéens l’ont fait en supprimant le Groupe National Ours. Pourquoi pas nous ? Il faut aussi que nos chambres consulaires se mettent au travail pour élaborer un plan partagé entre tous. Notre avenir professionnel ne doit plus dépendre uniquement de l’environnement et des DREAL. Nous pourrons voir, au moins une fois dans notre vie, un Ministre de l’agriculture venir enfin sur le terrain, parler avec nous de développement de l’agriculture de montagne et non des loups.

Il est insupportable de constater que depuis plus de 20 ans, seul le loup s’impose au nom d’un grand mensonge mis en place par quelques hauts fonctionnaires aidés par les idéologues du tout sauvage. Une lettre du Président de la République François Hollande et une autre de la Ministre de l’écologie, Ségolène Royal, prouvent sans la moindre ambiguïté, qu’il y a bien eu introduction. Le témoignage enregistré et filmé d’un garde du Parc des Abruzzes le confirme ainsi que de nombreux autres faits. Cessons de nier cette réalité et posons-nous les deux vraies questions majeures pour notre avenir :
Que veut-on faire de nos territoires de montagne ? Qui doit décider de notre avenir, de notre vie et nos modes de travail ? 

Soit nous sommes dans une République démocratique et c’est à nous, habitants des vallées, d’en décider, et à nous, éleveurs, de dire de quelle manière nous voulons et pouvons travailler, soit nous sommes dans une dictature et tout nous est imposé par le haut comme l’a été le loup en 1992 et probablement avant.
Ça fait 20 ans qu’on écoute des apprentis sorciers, souvent directement responsables de cette catastrophe écologique, sociale et économique. Ça suffit ! La seule chose qui ait évolué positivement, ce sont les chiffres des prédations. Le temps des palabres, des rapports sans lendemain, de dizaines de millions gaspillés de fonctionnaires qui cherchent seulement à justifier leurs postes, doit cesser. Aujourd’hui, la seule solution acceptable est celle choisie par nos anciens : l’éradication du loup et rapidement.

Cette page stupide de notre histoire, créée de toutes pièces par des idéologues et fonctionnaires irresponsables, doit être tournée. C’est à l’Etat d’assumer pleinement ses responsabilités en faisant respecter notre législation en faveur de l’élevage de montagne. C’est aux élus, notamment régionaux, départementaux et consulaires, de prendre des initiatives de projets de développement, comme d’autres massifs ont su le faire avant nous et avec des résultats.

Monsieur le Préfet et Messieurs les élus, nous avons un grand chantier à lancer pour l’avenir de nos territoires mais aussi de nos familles ! Nous avons pris 20 ans de retard dans de nombreux domaines. Alors, soit nous relevons le défi, soit nous abandonnons. La balle n’est pas seulement dans le camp des éleveurs. Elle est aussi et surtout dans votre camp !

Nous devons passer à une phase de reconstruction, sans l’intervention de charlatans et d’amateurs, avec un grand plan régional de développement discuté, élaboré et partagé entre professionnels.
Mesdames et messieurs les élus, c’est cela que nous attendons. Rien d’autre !

VERSION PDF ET ANALYSE DU DISCOURS

mercredi 7 octobre 2015

LOUP, UNE ASSOCIATION S'ENGAGE POUR LE PROTÉGER



Pour info, le Turbo Fladry que fabrique et commercialise l'ASPA (Association pour le Secours et le Placement des Animaux) dans les Vosges :
http://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2015/09/29/vosges-l-association-de-secours-et-de-placement-des-animaux-va-fabriquer-et-vendre-son-systeme-anti-loup


   "Le système des fladry - originaire de Pologne - est très peu utilisé, excepté à titre expérimental. Il s’agit d’une corde munie de petits drapeaux rouges, lâchement tendue sur des piquets à quelques dizaines de centimètres du sol. 


Contrairement a ce que disent les défenseurs du loup :

« Le loup ne passe jamais sous le fladry, on ne sait pas pourquoi, mais apparemment le système fonctionne » (sic JM LANDRY)" (Pas très rassurant de confier tout son capital à un système qui fonctionne apparemment ndlr)


  le "système Fladry" , (des flyers bandes de plastiques rubalites, suspendues au fils des parcs) alors que ce système était utilisé au moyen age (avec des lambeaux suspendus) pour rabattre les loups poursuivis par les louvetiers vers les pièges de captures!
 Une différence tactique de taille utilisée entre un loup poursuivis et stressé et un loup affamé qui cherche la faille du système, et qui la trouvera, comme le précisent les éleveurs des USA qui ont utilisé le système sur des bovins: "efficacité de quelques heures a quelques jours, voire 2 mois"
photo USA. à noter, la conséquente rangée de fil au second plan 

Le système turbo Fladry et un Fladry amélioré car les bandelettes sont posées sur un fil de clôture électrique.

  Il s'agit d'un fil électrifié, suspendu à 50 cm du sol (sic, pas de quoi rassurer ceux qui ont eu des attaques par des loups  qui sautent aisément les 1.50m), assortit de bandelettes en plastiques de type ruballite sensées émettre une conduction statique en même temps qu'un effet de barrière psychologique pour le loup.

Les conclusions des étude aux USA sont loin d’être si réjouissante:

"Même si le fladry n'est pas la panacée, il se justifie pour la conservation du loup à long terme(et donc la disparition des éleveurs qui vont passer le reste de leurs vies à expérimenter des solutions qui ne servent qu'à la survie des prédateurs ndlr)
http://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=2257&context=icwdm_usdanwrc
http://www.berrymaninstitute.org/files/uploads/pdf/journal/spring2010/davidson-nelson_gehring_sp10.pdf
http://www.nrcs.usda.gov/Internet/FSE_DOCUMENTS/nrcs144p2_042099.pdf


  Inutile de sortir de Saint Cyr pour comprendre que le loup dans un premier temps s'attaquera plus facilement à un élevage protégé par une clôture traditionnelle que le prédateur a l'habitude de contourner,  qu'à  un élevage protégé par un turbo fladrie qu'il découvre et dont il va se méfier. En attendant de comprendre comment déjouer le "piège", il choisira d'utiliser son expérience acquise et pour laquelle il est sur de recevoir sa récompense.

  Inutile de sortir de Saint Cyr non plus pour comprendre que si tout les troupeaux se protègent avec le Turbo fladry, lorsqu'ils sera contraint d'agir, pris par les affres de la faim, il ne mettra guère de temps à sauter par dessus le fil, comme il le fait pour les filets, ou a passer dessous, comme il le fait pour le grillage.
  Une fois mis en place, la crainte du turbo fladry par le loup résidera dans sa nouveauté. La crainte oui, mais pour combien de temps?
  Nous avons tous eue la joie de voir la prédation diminuer à chaque nouvelle mesure (chiens, filet, parc de nuit, berger) et le désespoir quelques mois plus tard de constater que le loup s'est adapté!
Un constat qu'on déjà fait tout les organismes d'état en charge du problème.

  Il semblerait aujourd'hui que les DDT et ONCFS soient séduits par cette nouvelle lubie.
  Éleveurs et bergers ne vous y trompez pas, chaque nouvelle mesure de protection a été un point de plus pour la pérennité du loup et un point de moins pour la préservation du pastoralisme. Les éleveurs qui ont déjà tout essayé le savent, "nous avons dressé le loup à recevoir sa récompense dés qu'il trouve la parade aux mesures de protection!" les conclusions des études sur le turbo fladry aux USA le prouvent:
 " Il faudra à long terme tirer les conclusions qui s'imposent lorsque nous aurons assez de recul par le biais de nombreux élevages équipés de ce système (ce qui est loin d’être le cas ndlr). En attendant ce projet se justifie pour la conservation du loup à long terme"

  Ceux qui adopteront n'importe quel nouveau système de défense expérimental, repousseront la prédation vers ceux qui se verront dans l'obligation de les imiter. Mais une fois tout le monde équipé? Croyez vous que le loup lâchera aussi facilement prise?

  A noter que, à chaque nouvelle invention, aucun éleveur ou berger expérimenté dans la cohabitation n'a été concerté!

La seule opportunité de ce système pourrait être de convenir provisoirement aux éleveurs bovins et équins qui ne disposent d'aucune aide, en renforçant indéniablement le simple fil qui suffit à la contention des animaux. Une catégorie encore relativement préservée tant que le loup dispose à satiété d'ovins et de caprins. Mais la donne va changer lorsque les élevages de petits ruminants auront disparu, ou se retrouveront enfermé, comme c'est le cas aujourd'hui en Espagne....:
"En effet, sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis. Dans les Asturies, cela a eu des conséquences dramatiques sur la fabrication fromagère. Mais les loups se sont adaptés et attaquent dorénavant bovins et équins "
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/07/loup-espagne-et-cohabitation.html


....et en Italie:  La région autour d'Orvieto et San Venanzo est très impactée (Allerona, Castel Giorgio ...)  Un des éleveurs a eu 17 bovins et 4 chevaux tués l'année dernière (37000e) et 12 veaux déjà cette année (dommages 24000e). 
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/07/en-italie-tout-va-tres-bien.html

mardi 29 septembre 2015

LOUP, PIÉGAGE, UNE SOLUTION RADICALE, EFFICACE ET SANS DOULEUR POUR LES PRÉLEVEMENTS


- ASSOCIATION DES BERGÈRES ET DES BERGERS DE PROVENCE ET DES ALPES DU SUD-MINARD Roger le plan 04110 AUBENAS LES ALPES

- ASSOCIATION DES ÉLEVEURS ET BERGERS DU VERCORS DROME-ISERE
Mairie de COMBOVIN 26130 Référant pour ce courrier A. Baudouin Président ou annette.jouvent@wanadoo.fr secrétariat

- ASSOCIATIONS DES PIÉGEURS AGRÉES de la Drôme, de l’Isère, de l’Ain, de l’Ardèche, de la Savoie, de la Loire, de la Haute-Savoie, du Rhône : Représentant : PASCAL Étienne 26 400 SOYANS

- COLLECTIF POUR LA SAUVEGARDE DU PASTORALISME 26310 LES PRES

- LE CERCLE MAIRIE 48150 HURES LA PARADE

- CONFÉDÉRATION PAYSANNE 104 Rue Robespierre 93170 BAGNOLET

- COORDINATION RURALE UNION NATIONALE 1 Impasse Marc Chagall BP 50590 32022AUCH Cédex9

- FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE OVINE DE LA DROME 85 rue de la forêt 26000 VALENCE

À,

Madame Ségolène ROYAL
Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Grande Arche
Tour Pascal A et B
92055 PARIS LA DEFENSE cedex

Combovin le 25 juin 2015

Madame la Ministre,

Malgré les efforts développés en matière de protection des troupeaux depuis des années par les éleveurs, les pertes sont chaque année plus conséquentes. Les éleveurs, les bergers et les troupeaux payent un lourd tribut à la présence des loups.

Depuis 2004, l’État autorise annuellement un plafond de prélèvements de loups. Il est important de rappeler que les plafonds de prélèvements annuels sont calculés par les services de l'ONCFS afin de garantir une augmentation des populations de loups.
Le plafond de 36 prélèvements de loups annoncé cette année, même s’il était atteint, ne remettrait pas en cause l’état de conservation favorable de l’espèce. Depuis 2004, le cumul des plafonds annuels, donne un total de 122 loups. A ce jour, seuls 35 loups ont été tués dans le cadre du protocole de prélèvement, auquel viennent s'ajouter 12 braconnages avérés soit 47 loups tués sur 122 en plus de dix ans. Cette « régulation » est bien trop faible en comparaison du nombre de naissances.

Les plafonds de prélèvement de loups sont de l'ordre de 10% de la population alors que l’espèce est capable d'avoir une augmentation démographique de 8 à 27 % selon l'ONCFS.

Pour rappel en 2014, 540 battues ont eu lieu sur 49 communes, 7 loups ont été tués dans ce cadre. Le concours des chasseurs est venu s'ajouter à la boite à outil mais ne peut se suffire à lui-même. Ces chiffres démontrent la grande difficulté à réaliser ces prélèvements et semblent dérisoires aux éleveurs face à la gravité des pertes.
Le loup est un animal particulièrement rusé, la réussite d’un tir dans les conditions imposées est très aléatoire. Il existe d’autres procédés de prélèvements. Nous proposons que le piégeage soit mis en place afin d'améliorer le protocole de prélèvement, avec euthanasie des loups capturés.

Le piégeage présente plusieurs avantages :
-
-Il est facile à utiliser en tout milieu mais encore plus performant en milieu boisé ou embroussaillé où les passages de loups sont repérables,-
-Il permet de cibler le lieu de prélèvement, suite aux attaques,
-Il évite la mobilisation des tireurs réduisant ainsi le coût des opérations,
-Le piégeage a fait ses preuves dans d’autres pays.

Nous avons pris contact par l’intermédiaire de Monsieur SAULNIER Président de l'Union nationale des associations de piégeurs agréés de France (UNAPAF) avec Monsieur P. CANAC-MARQUIS qui a coordonné pour les gouvernements du Canada via l'Institut de la Fourrure du Canada tous les tests de conformité des pièges à capture vivante pour le loup aux normes de l'Accord sur les normes internationales de piégeage sans cruauté (ANIPSC).
A ce jour, cette institution dispose du lacet Bélisle N°8 qui a été certifié pour le loup en 2008 (document de certification ANIPSC ci-joint + lien (1) et tient à disposition les résultats détaillés de nécropsie à ce sujet. Le Bélisle N°8 est utilisé au Canada pour des captures de loups et en Espagne pour le même motif. Les autorités gouvernementales espagnoles l’utilisent depuis plusieurs années dans le cadre de leur programme de contrôle et
études scientifiques sur le loup.
Les pièges à capture vivante certifiés conformes aux normes internationales de piégeage sans cruauté pour le loup sont ceux qui servent aux scientifiques dans le cadre d'études ou de programmes où les loups sont capturés et relâchés immédiatement. Ils ne peuvent donc pas causer des blessures qui affecteront l'animal dans ses comportements.

Monsieur Pierre CANAC-MARQUIS propose d’envoyer, comme cela a été fait pour l’Espagne, une ou deux personnes pour former des piégeurs agréés aux techniques appropriées de capture de loup avec le Bélisle N°8.
Il faut savoir qu’actuellement les piégeurs agréés en France, utilisent déjà un modèle de piège Bélisle pour le renard, piège qui présente l’avantage de permettre de relâcher d’éventuelles autres espèces sans dommage. Monsieur PASCAL Etienne, Président des Piégeurs agréés de la Drôme (agrément préfectoral) pourrait présenter le piège Bélisle N° 8 spécifique pour la capture du loup au prochain Groupe National Loup.
La Directive Habitats (Annexe VI) n’interdit pas l’utilisation de pièges sélectifs, à plus forte raison de pièges certifiés.

Nous demandons dans le cadre du plafond attribué chaque année, que soit mis en œuvre le piégeage en tous lieux où les attaques le justifient. Le piégeage ne peut se borner à l'objectif scientifique uniquement, le pastoralisme en dépend.

Les Pouvoirs Publics se doivent de remplir leur objectif de gestion de la population de loups. Si l’on en juge par le bilan de ce début d’année, l’année 2015 sera encore plus dramatique pour les troupeaux.
Pour être en cohérence avec les quotas de prélèvements attribués chaque année, les moyens de prélèvements doivent évoluer. En proposant la mise en œuvre du piégeage, nous ne perdons pas de vue que la vraie solution est la remise en cause des textes Européens.

Dans l'attente de votre réponse, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l'assurance de notre très haute considération.




Pour le collectif :
A. BAUDOUIN Président de L’ASSOCIATION DES ÉLEVEURS ET BERGERS DU VERCORS DROME-ISERE
ou
annette.jouvent@wanadoo.fr secrétariat

Copie : M Stéphane LE FOLL, Ministre de l'Agriculture

Voici le lien pour connaître la liste des pièges certifiés ANIPSC en date du 31 janvier 2015.
Ceux pour la capture vivante de loup apparaissent en page 2.

http://fur.ca/files/trap%20list/Certified%20Traps%20January%2031%202015%20%20FIC%20French.pdf

  L'illustration de ces mêmes pièges(à capture vivante)se retrouve sur le lien suivant:
http://fur.ca/files/IDsheets_livecapturetraps_FR.pdf

lundi 28 septembre 2015

LOUP, LES FONDAMENTALISTES N'ONT PAS PEUR DU RIDICULE


LES ÉLEVEURS VOULAIENT FAIRE ENTENDRE LEUR VOIX
Photo et article d'Alain Morvan paru dans LE LORRAIN RÉPUBLICAIN

Réaction de la Direction du zoo:
 "Déjà, ils devaient obtenir l’autorisation de manifester. Sur le fond, ils auraient dû nous demander de participer à un débat. Nous aurions, certes, poliment refusé, parce que nous sommes pour la défense du loup."
(Donc ceux qui sont pour la défense du loup ne tolèrent aucun débat, ça a au moins le mérite d’être clair, et ce n'est véritablement pas un scoop,  note Ouragan!)

 "Nous ne sommes pas là pour donner la parole à des gens qui n’ont aucune objectivité."
(Et qui sont pourtant les seuls à participer et à vivre la cohabitation, et donc les seuls à connaître véritablement le sujet. Surtout de la part de ceux qui mettent en place les mesures de protection qui ne sont qu'un leurre, note Ouragan. En effet, l'objectivité des adeptes du loup et des instances Européennes est transparente: "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage". Car tous savent que la cohabitation n'est pas envisageable!)

 Certains font un véritable fonds de commerce de ce sujet », assène Michel Louis, qui va porter plainte.
(Étonnante réflexion de la part de ceux qui vivent de et pour le commerce de l'image tronquée du loup!)

plus de photos dans le Républicain Lorrain

samedi 26 septembre 2015

LOUP, RETOUR NATUREL OU RÉINTRODUCTION?

 Le film:
 "Retour naturel ou réintroduction des loups? A vous de juger!" 

 Episode 1 (disponible sur youtube  https://youtu.be/1ZQodxmie4Y), sorti en juillet 2015, nous a montré et prouvé qu'il est possible de se procurer des loups vivants et a aussi abordé le sujet des loups hybrides.

Vous avez vu ce film ? Cela vous a interpellé ou intéressé ?
Alors la suite va vous surprendre d'avantage !

Dans l'épisode 2, vous découvrirez les différents cas de loups réintroduits en France et vous en apprendrez beaucoup sur ce que dit réellement l’enquête parlementaire.

 Alors n'hésitez pas et venez assister à l'avant première en présence de Bruno Lecomte éleveur dans les Vosges, qui a réalisé ces films:



Foire de Champoleon le samedi 3 octobre : 
10h 00 "Les lourdes conséquences du retour du loup" suivi de
 "Retour naturel ou réintroduction des loups? A vous de juger! Episode 1"
14H00  "Retour naturel ou réintroduction des loups? A vous de juger!
Épisodes 2 et 3" en avant-première !





      Venez nombreux !
                                          

vendredi 25 septembre 2015

LOUP, FERUS N'A PAS FROID AUX YEUX, suite!

DANS LA COLLECTION : LOUP, FERUS N'A PAS FROID AUX YEUX, voici une perle dont férus ( en italique) à le secret:

Ferus: "Jusqu’à ce jour, tous les loups recensés en France, y compris dans les Pyrénées et le nord-est de la France, sont issus de la souche italo-alpine. 
 En effet, le loup est réapparu naturellement dans les Alpes-Maritimes au début des années 1990, en provenance de l’Italie."

Regardons ce que disent les Italiens a propos du retour du loup:
Voilà, les loups sont revenus, ont écrit les journaux du savonese, fin octobre 2010. "
 "Et ils ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français de la part des amoureux de cet animal, qui pour l'avoir n'ont pas hésité à libérer ceux qu'ils détenaient dans leurs propres enclos d'au-delà des Alpes, sans faire dans la finesse quant à leur pureté génétique et à la provenance géographique, comme l'a montré une Commission d'enquête du gouvernement français datant de quelques années (avec un rapport documenté de trois volumes pour un total de presque 1000 pages, dont tout le monde ici en Italie ignore l'existence, ou fait semblant de l'ignorer)."
 Franco Zunino, naturaliste, secrétaire général de l'AIW (association pour l'ensauvagement en Italie), partenaire WWF, consultant UICN

Pour les Pyrénées, voici les conclusions du protocole technique d'intervention sur les spécimens de loups dans le cadre du plan d'action national sur le loup:
  "On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant plus éloigné.( pourvu qu'on ne les ai pas accompagnés ndlr)


Il existe même un apprenti sorcier qui affirme avoir suivi un loup aller et retour  Mercantour /Pyrénées / Mercantour, en analysant les crottes qu'il a bien voulu mettre à la disposition de la propagande du n'importe quoi!

A savoir :" les Pyrénées ont vocation à être colonisé par le loup Italien, contrairement aux autres régions réservées à l'élevage intensif et industriel"
dixit l'Institut pour les grands carnivore européens (LCIE), le WWF, et L'UICN,


Férus: "Mais il est plus que probable qu’à court terme, les loups de la population d’Europe centrale fassent leur apparition dans notre pays, depuis l’Allemagne cette fois-ci. En Allemagne, les loups ont fait leur retour naturel depuis la Pologne en 1999"

Et pour cause:  Un camion a été arrêté à la frontière Allemagne / Pologne.
A bord ? ... un transport clandestin de loups et de lynx.Depuis quelque temps des rumeurs couraient en Allemagne, comme partout, sur des lâchers de loups illégaux ....!

  (2013) :  Italie : 37 spécimens hybrides de 1ère génération - chiens loups tchèque (chien à la mode) X loups sauvages - saisis dans 8 provinces d'Italie. Les loups proviendraient des Carpates, de l'Amérique du Nord et des Appenins (ce qui en dit long sur la circulation illégale des loups)

Conférence internationale sur le loup et l'homme en Allemagne.
Le ministre Allemand de l'environnement pas vraiment satisfait de voir arriver des loups dans les forêts et campagne d'Allemagne.Avec 30 meutes installées en Allemagne les craintes doivent-être prises au sérieux.

Reste à savoir pourquoi cette réintroduction de grands carnivores dans les zones d'élevage de pays à fortes densité humaine?
A moins que: 
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/05/loup-la-face-cachee-des-defenseurs-de.html








jeudi 24 septembre 2015

CAP LOUP, NI MORALE, NI DÉONTOLOGIE, RIEN



NI DÉONTOLOGIE, NI MORALE, RIEN
Je cite Cap Loup :(qui n'a pas froid aux yeux !)

"Le retour du loup est un signe de bonne santé de nos écosystèmes. Il pourrait être valorisé par un tourisme vert, comme le font l’Espagne et l’Italie où les loups sont 5 à 7 fois plus nombreux qu’en France et où des milliers de touristes français se rendent chaque année pour voir des loups. Au lieu de ça, l’État cède aux lobbies agricoles en menant une politique de tirs qui empêche toute cohabitation pérenne entre le loup et l’élevage."

J'analyse :

  • "Le retour du loup est un signe de bonne santé de nos écosystèmes"

«  Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » (CNRS)
Merci les éleveurs à qui ont a rien demandé avant de réintroduire le loup !


  • "Il pourrait être valorisé par un tourisme vert, "
Ha, mais je croyais qu'il s'agissait de respecter la biodiversité et la faune sauvage !
J'ai tout faux ?
 Ce qui compte c'est donc bien :
La délocalisation et la main mise sur les terres que nous avons su garder riches en biodiversité pour faire du tourisme de classe internationale ?
 Contrecarrer le tourisme familial et accessible à tous, généré par le pastoralisme depuis des lustres pour en faire profiter les multinationales ?

Petit extrait de la morale des écologistes : ""Dans cette étude, nous avons calculé non seulement le revenu par chasseurs, mais aussi par les activités découlant de la taxidermie, la gestion et l'entretien des lieux, la coordination des raids, la restauration ou l'occupation de places Hôtels par les chasseurs." sans commentaires ! 
lobos_Camaleno
  • "l’État cède aux lobbies agricoles en menant une politique de tirs qui empêche toute cohabitation pérenne entre le loup et l’élevage."
Voici les directives des associations regroupées chez Cap Loup pour la cohabitation pérenne :

"Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique."

"Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !"

"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal !"

"Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"

Inutile de dire qu'avec l'application des règles de cohabitations prônées par cette dictature au service de la financiarisation de la nature, il n'y aura plus de problème pour le loup ! Et ses défenseurs seront peut être grassement remerciés par les requins de la finance, ou peut être pas. Par contre les derniers hommes vivant de et avec la nature, proposant des produits de qualité, dans le respect, la proximité et la traçabilité auront bel et bien disparus ! 
"Dans les zones où évolueront les grands prédateurs il faut de fortes restrictions à l'élevage pour que le pastoralisme ne les dérange pas"
"Dans les zones destinées à l'élévage intensif (29 projets en cours (20 000 laitières, 63 000 porcs, 250 000 poulets...)) sa présence sera inappropriée renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/. ! (hé oui, vous voyez quand on veut on peut ! ndlr) solutions pronées par UICN, WWF, LCIE organismes chapeautant les associations environnementales 
LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II
A lire aussi Loup, La F.N.E. grand prédateur du pastoralisme !
          
NI DÉONTOLOGIE, NI MORALE, RIEN !
NI DÉONTOLOGIE, NI MORALE, RIEN !
NI DÉONTOLOGIE, NI MORALE, RIEN !
NI DÉONTOLOGIE, NI MORALE, RIEN !
NI DÉONTOLOGIE, NI MORALE, RIEN !

dimanche 20 septembre 2015

PARC NATIONAUX, PROMOTION DE LA DICTATURE VERTE?

Lettre ouverte au directeur du Parc National de la Vanoise

Mr MICHAU Emmanuel

Objet : Le Parc National de la Vanoise, un enjeu économique et écologique.
Le Parc National de la Vanoise est-il un territoire où l'Homme ne pourra plus pénétrer ?

               Mr le directeur du PNV,

               Le PNV est sans aucun doute une valeur importante de notre territoire. Il est un des paramètres constituant son développement économique et raisonné.
Toutefois la gestion de cet établissement public est abusive. Le dialogue que vous semblez prôner dans votre charte n'est-il en réalité, au mieux, qu'un vœu pieux ? Voir une supercherie permettant de faire passer les éléments discutables d'une telle adhésion ?
Cas concret :
- Je suis membre de la commission tourisme de la MIHT, conseiller municipal aux Chapelles mais c'est en tant que citoyen et membre fondateur de Trailers des Pays de Savoie, association organisatrice de l'Ice Trail Tarentaise à Val d'Isère que je m'exprime.
- Le 12 juillet dernier a eu lieu la 5ème édition de cet événement. Nous échangeons avec vos services depuis la conception du projet en 2010. Nous avions d'ailleurs fait évoluer le parcours en fonction de vos autorisations et préconisations. Nous avons suivi vos recommandations même hors du cœur du parc.
                 Le 07 juillet vous nous faite part de votre décision d'autorisation en excluant une partie du parcours. Nous contestons vivement votre décision tant sur la forme que sur le fond. Le parcours est inchangé depuis la première édition. Votre décision prise à 5 jours de l'événement n'est nullement argumentée. Peut-être qu'en tant que directeur du PNV vous me direz que vous n'avez pas à argumenter vos décisions ?
Le succès de cet événement est prouvé. Avec plus de 20 pays représentés, il fait partie des enjeux de promotion du territoire. Mais sans doute les trailers sont d'horribles pollueurs que nous devrions chasser du territoire. C'est du moins ce que vous laissez entendre lorsque l'un de vos agents me rétorque droit dans les yeux, je cite: « Je trouverai bien une espèce protégée pour vous empêcher d'y aller ».
(tiens, tiens ndlr)
 
                Vous nous reprochez aussi la prise de vue photographique à but lucratif en cœur du Parc. Nos prises de vues sont aussi à but promotionnel et en effet, le travail d'un photographe se paye. Mais nous n'avons pas le droit de faire des photos dans le PNV !? Quelle honte ! La prise de photos est-elle hautement nuisibled'un point vu écologique ?
D'autant que vous, vous vous octroyez le droit de faire un tee-shirt avec le sigle « La Vanoise, je signe» destiné au grand public. Cette propagande est hautement discutable. N'est-il pas aux élus des communes concernées de signer (comme vous dites) et non au public ?
Pour toutes ces raisons, (et bien d'autres que je ne demande qu'à développer), je conteste votre décision du 08 juillet dernier.

De plus, votre agent, Mr Arsac m'a envoyé une convocation pour audition libre le 26 août à 14h à la résidence administrative de Bourg St Maurice. Je n'accorde ni crédit, ni confiance à cet homme. En effet c'est précisément lui qui me rétorque en 2010 qu'il trouvera bien une espèce protégée pour nous empêcher
d'aller sur une partie de parcours.

En conséquence, je vous informe d'une part, que je ne suis pas disponible le 26 août et que dans tous les cas, notre entretien ne pourra se faire que s'il est ouvert au public. J'aurai plus de disponibilités en septembre.
Votre gestion totalitaire d'un établissement public révolte le citoyen que je suis. Les trailers ne sont pas nuisibles à l'environnement. Vous êtes le délégataire du PNV, pas le propriétaire.

Si vous souhaitez toujours me rencontrer, cet entretien sera donc ouvert au public. J'invite tous ceux qui le jugeront nécessaire à participer à notre échange.

Grégory Henry
Trailers des pays de Savoie
Fendailles 73700 les Chapelles
06 62 19 19 76

Qu'en pensent les acteurs ruraux:
Les écologistes fondamentalistes oublient que les parcs sont installés sur nos terres et que nous leur avons permis d'exister en signant communément la charte des parcs :

L'originalité française:
Un parc national est un espace exceptionnel du fait de la combinaison souvent unique entre géologie, diversité biologique, dynamique des écosytèmes, activités humaines et paysages. Sur ce territoire, le parc national porte une organisation qui vise l'excellence dans la préservation et la gestion.
Le classement en parc national manifeste une volonté politique de donner à ce territoire une forte visibilité nationale et internationale, d'y mener une politique exemplaire et intégrée, de protection et de gestion, mais aussi d'éducation à la nature, de loisirs et de transmettre aux générations futures un patrimoine préservé 

Une vision partagée:
La création d'un parc national suppose un projet de territoire fondé sur une vision partagée, intégrée et vivante de la valeur de l'espace naturel et des paysages :
• vision partagée car l'enjeu est d'inscrire le devenir du territoire dans une démarche partenariale entre l’État et les collectivités locales ;
• vision intégrée car les espaces concernés présentent une cohérence, une unité géographique et écologique qui relève de la solidarité écologique ;
• vision vivante car projet de territoire est dynamique, en associant à la gestion tous les acteurs concernés.


LIRE AUSSI: 
Les deux agents de l'Etat ont été agressés le 8 août, à Saint-Martin d'Entraunes, dans les Alpes-Maritimes, par Didier Trigance, éleveur de moutons excédé par leurs propos, alors qu'ils étaient venus réaliser un constat après une attaque de loup sur son troupeau. L'éleveur a réagi à une réflexion de l'un des agents qui lui a dit préférer le loup aux bergers.