BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

vendredi 13 juin 2014

LE LOUP MOBILISE

Une position commune des éleveurs face à la prédation

L'association Eleveurs et Montagnes a réuni des représentants des associations, syndicats et groupements d'éleveurs français à Sisteron, ce vendredi 13 juin. Ils annoncent un durcissement inévitable de leur position à court terme face à l'apathie des instances gouvernementales et à l'augmentation du nombre d'attaques

Syndicats, associations et groupements d'éleveurs ont répondu à l'invitation de l'association Eleveurs et Montagnes et se sont réunis à Sisteron, ce vendredi 13 juin, pour déterminer une stratégie commune sur le dossier de la prédation du loup en France. A l'issue de la réunion, ils ont fait la déclaration commune suivante : « Le durcissement de la profession à court terme est inévitable au vu de l'apathie des instances gouvernementales et de l'augmentation des attaques de loups. Nous demandons aux ministres de l'Agriculture et de l'Environnement de nous recevoir au plus tôt.
Nous demandons au député Christophe Castaner de tenir son engagement de désigner immédiatement un expert juriste indépendant pour étudier les conséquences d'une sortie du loup de la convention de Berne et de la directive Habitat.
Aucun compte-rendu du Groupe National Loup n'est adressé aux participants. Nous demandons que tous le reçoivent pour validation. Le GNL doit intégrer toutes les associations représentant des éleveurs, comme elle le fait pour les associations écologistes. Nous demandons que l'association Le Cercle notamment en devienne membre.
Nous exigeons d'être entendus par la plateforme européenne qui a été créée le 10 juin, sans concertation avec les éleveurs, de faire partie du groupe de travail qui va être mis en place, sans avoir à se soumettre à se soumettre à un accord de cohabitation, et d'être reçu par le commissaire européen, M. Potocnik.
Nous demandons que toutes les aides à la protection et les indemnisations soient financées sur le budget du ministère de l'Ecologie et non de l'Agriculture, et que la MSA prenne en compte la détresse et la souffrance psychologique des éleveurs. Nous refusons qu'on impose encore à la profession de nouveaux moyens de protection qui ont montré toute leur inutilité ou des chiens aussi inefficaces que dangereux. Nous serons solidaires de toute personne mise en examen pour avoir abattu un loup. »
Etaient représentés la Confédération paysanne, le Coordination rurale, la Fédération des Acteurs Ruraux, les Jeunes Agriculteurs 04, le MODEF, Syndicat ovin des Vosges, l'association Le Cercle, l'association Solidarité Pastorale, l'Association des éleveurs et bergers Vercors, Drôme, Isère, Bio Provence. Assistaient également à la réunion des groupements d'éleveurs et éleveurs venus de toute la région PACA, de la Drôme, l'Isère, la Lozère, des Vosges et de la Haute-Marne.
http://www.eleveursetmontagnes.org/actualite/13-actualite/1048-reunion-des-associations-et-groupements-deleveurs-a-sisteron


APPEL A MOBILISATION!
Le loup,le problème de tous...
Le loup a à nouveau attaqué en Ardèche!
2 attaques à St Etienne de Lugdarès, le 5 juin
2 attaques sur Lachamp Raphaël et Laviolle, le 8 juin (suspicion de
loup)
La présence et le développement du loup sont le résultat d’engagements
politiques qui ont favorisé son expansion. Aujourd’hui c’est donc à nos
responsables politiques d’agir et de tout mettre en œuvre pour régler ce
problème.La priorité de l’état est de faire des économies. La priorité des éleveurs est de produire.
 Sans le loup, les uns économiseraient plus de 12 millions d’euros, et les autres pourraient faire leur métier «normalement
».
Les responsables syndicaux FDSEA, Jeunes Agriculteurs et Syndicat Ovin de l’Ardèche appellent 
à la manifestation le:

Lundi 16 juin 2014 à 14h00 devant la Préfecture à Privas!


Au 31 mai 2014, les Alpes-Maritimes ont subi 222 attaques de loups contre 165 l'an dernier, à la même époque. La population de loups est en augmentation de 19% et ce département concentre 40% des attaques recensées en France. 
Ces chiffres ont été annoncés hier en comité départemental loup 06. Décision a été prise de procéder à la sécurisation juridique des chasseurs en battue et d'augmenter le quota de loups à abattre si les 24 prélèvements sont atteints, suite à ces chiffres particulièrement alarmants.




VILLE DE FOIX AUSSI:

Face à la recrudescence des attaques de grands prédateurs (ours, loups, vautours fauves…), une grande manifestation sera organisée, à l’initiative des syndicats agricoles et avec le soutien de la Chambre d’Agriculture et d’Ariège Ruralité, le samedi 28 juin 2014 à Foix.

La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège, associée à cette contestation, souhaite la mobilisation du plus grand nombre.

Le départ de la manifestation aura lieu à 10 heures à Foix au Champ de MARS.

https://www.facebook.com/events/747746801943469/

LA POPULATION LOUP AUGMENTE T'ELLE DE 20% PAR AN?

Tout d'abord, mettons-nous dans le bain avec un rappel historique des publications officielles de la présence du loup en France.

En résumé, le chiffre officiel de l'augmentation de la population loup est passée de :

- 29.5% en 2011 pour 250 loups et 1.414 attaques dans 13 départements
- 25% en 2012 pour 250 loups et 1.874 attaques dans 15 départements,
- 20% en 2013, toujours pour 250 loups et 1.857 attaques dans 21 départements

À savoir que les rejets d'attaques de loup sont en forte augmentation en 2013, permettant à l'État de faire de substantielles économies... crise économique oblige !

Une estimation totalement invraisemblable

Aujourd'hui, la déclaration officielle de la moyenne de la population loup est de 301 spécimens.

Cette estimation entre 220 et 381 loups qui, si elle revêt un semblant de caractère de sérieux avec le chiffre de 301, n'en reste pas moins totalement invraisemblable et a pour but de minimiser l'impact du loup sur les problèmes de prédation.

À ce stade, le lecteur se fera sa propre idée sur les possibles dérives, intentionnelles ou non, suscitées par l'alignement de toutes ces contradictions.

Des attaques systématiques sur nos bêtes

Au jour le jour, je constate personnellement, dans mon vécu quotidien, l'augmentation de la population loup. Depuis trois ans, je n'ai plus jamais vu de cervidés avec mes chevaux à la pâture, alors qu'il ne se passait pas une semaine sans que j'en retrouve en leur compagnie.

Depuis trois ans, les pâturages d'hiver, qui se composent essentiellement de "l'herbe ronde", (filante de Montpellier) sont tellement fournis du fait de la disparition ou du déplacement des herbivores sauvages, qu'il faut veiller à ce que nos chevaux n'engraissent pas trop, car ils sont destinés au travail de la ferme et aux loisirs de nos visiteurs.

Pour ce qui est du vécu de mes des voisins, cela se concrétise par des attaques systématiques sur les ovins, caprins, bovins, équins et même sur les chiens de protection. Ce qui engendre la disparition des élevages de ceux qui ne peuvent plus supporter le stress et les conséquences des attaques à répétition.

Un mouton attaqué par un loup. (DR/Ouragan)

Cela se concrétise aussi par l'éclatement des familles, les bergers deviennent irascibles et dépressifs, trop accaparés par la protection de leurs animaux !

Déjections et pelouse dégradée

La mise en place de mesures de protection pour essayer de vivre la cohabitation s'avère aujourd’hui totalement inefficace, nécessitant des moyens humains insurmontables, impossibles à mettre en place dans certaines régions.

En effet, faire parcourir aux animaux des kilomètres pour aller du parc à la pâture et retour tous les soirs, engendre une diminution du rendement, du bien-être de l'animal ainsi qu'un piétinement de la pelouse qui s'en trouve terriblement dégradée.

Sans parler des accumulations de déjections à l’intérieur de ces parcs qui polluent la nappe phréatique et favorisent les maladies de pieds.


Enclos abîmés par les déjections et le passage des bêtes. (DR/Ouragan)

À savoir que ne sont aidés que les éleveurs ovins et caprins de plus de 49 animaux, rien pour les bovins, équins ou autre particulier !

Le retour de nombreuses maladies 

L’augmentation exponentielle de chiens de protection, qui pour être efficaces se doivent féroces et aguerris aux combats, pose de nombreux problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne.

Sans parler du retour constaté de maladies pratiquement disparues comme le tournis, causées par la prolifération de canidés, déposant les œufs du ténia présent dans leurs déjections (chiens et loups infectés) sur les pâturages. Maladies qui affectent aussi la faune sauvage.

Le berger remet son fusil à l'épaule

Et que dire du fusil que le berger doit porter à longueur de journée, souvent à l'encontre de ses convictions et de ses choix de vie, en plus du sac contenant l'eau, la nourriture et le nécessaire pour les soins des animaux ?

Fusil qu'il est obligé de poser à terre s'il doit courir rattraper un agneau qui boite afin de lui ôter une épine mal placée, fusil parfois difficile à retrouver et devenant un danger pour le public randonneur.

Voici un témoignage de Jacques Courron, éleveur de 400 brebis dans les Alpes-Maritimes, 34 ans : 

"J’ai des Patous, des parcs de nuit, plus rien n’y fait. Aujourd’hui, je n’ai plus de vie de famille, je suis tout le jour à garder mes brebis, chercher des cadavres, faire des constats… c’est usant cette vie avec le loup. On a l’impression de se faire cambrioler tous les jours. Pour vous dire, on est le 5 février, j’ai déjà eu quatre attaques depuis le début de l’année, six bêtes tuées, six autres disparues. Mais le pire, c’est quand je sors mes petits agneaux au printemps, le loup fait un massacre là-dedans. Il me mange 3 à 4 agneaux par semaine sans compter ceux que je ne retrouve jamais."

Le loup n'est pas une espèce menacée en France

Voici ma réponse à la question qui revient dans la bouche des défenseurs modérés du loup : comment peut-on lutter contre ses attaques tout en préservant l’espèce ?

- l'espèce n'est menacée ni au niveau mondial ni aux niveaux européens (Voir la liste de l'IUCN Monde, "Status and distribution of european mammals", page 29).

- ce dont on parle ici c'est d'une population : "ensemble d'individus d'une même espèce vivant en un même lieu", c'est cette population qui serait alors à préserver, cette population et non l’espèce.

- l'espèce, elle, n'est pas plus menacée aujourd'hui que lorsqu'il n'y avait pas de loup en France. Elle ne le serait pas davantage s'il n'y en avait pas ou plus !

- sa présence n'est même pas indicatrice de la qualité biologique des milieux qu'il fréquente. Dans la plaquette du projet UE LIFE-Coex, on y lit : "Les loups sont des prédateurs généralistes et opportunistes. [...] Ils vivent dans différents types de milieux et leur vaste distribution démontre l’adaptabilité de l’espèce aux conditions écologiques les plus diverses."

Et le site loup de l'ONCFS :


"Le loup est un carnivore opportuniste qui adapte son régime alimentaire à la région où il vit, à la saison, au type et à la densité des proies. [...] L’espèce majoritaire du régime alimentaire d’un loup est en général l’espèce la plus abondante de la région, à condition que sa prédation ne soit pas trop dangereuse. Le loup peut également se nourrir, selon les conditions, de carcasses, de fruits ou même de détritus."

- sa présence en France ne se justifie ni par une nécessité pour l'espèce ni par sa place ni son rôle dans la biodiversité générale

Exclure le loup des zones pastorales et habitées

La solution pour éviter les attaques est de l'exclure de toutes zones pastorales et habitées, ne serait-ce que par respect pour la population qui vit de l'élevage. En accord avec la nature, il faut conserver l'espèce dans les pays où il existe encore de vastes zones inhabitées. Pour comparaison :
France 117 h/km², Canada 4 h/km², Russie 8 h/km², Québec 5.8 h/km²....

Mais pour les extrémistes défenseurs du loup, la question ne se pose pas : 

"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"

 

Or en France, à ma connaissance, il n'y a pour nous, ruraux, aucun endroit "difficile ou reculé", simplement des lieux ou s'épanouissent et vivent des femmes, des enfants et des hommes qui ont choisi en toute connaissance de cause, d'y développer leur passion, respectueuse de la nature et des animaux dont ils ont la charge, en accord avec les grands principes qui démontrent que le pastoralisme est indispensable au bien être de la biodiversité : 

"Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. […] Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). […]En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…)." (source : "Science et Décision" du CNRS)



mercredi 11 juin 2014

LOUP, PAS QUESTION DE CHANGER LA DIRECTIVE HABITAT

Le but de la plateforme est d'apporter des solutions « aux problèmes sociaux et économiques » qui apparaissent depuis que les effectifs de grands carnivores progressent. Quatre espèces sont concernées : l'ours brun, le loup, le glouton et le lynx.

L'ambition de la Commission est de faciliter le partage de connaissances et « d'atténuer les conflits ». Pas question en revanche de revoir la directive « habitats », comme le souhaitent de nombreux éleveurs.

En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/predateurs-lancement-de-la-plateforme-grands-carnivores-89903.html#PJVZRUdrBxsZP12W.99


Comme nous vous l'avions fait comprendre et malgré les timides démentis ou justifications des syndicats majoritaires , ils ont signé un accord de cohabitation dans lequel "il n'est pas question de revoir la directive habitat"


Pas question de revoir la directive habitat,cela veut dire plus de chiens, plus de filet électrique, plus de stress pour les hommes et leurs animaux....jusqu'à l'abandon total des activités rurales. Ils ont signés pour que le loup soit mieux protéger que le berger, en parfaite connaissance de l'impossibilité de la cohabitation avec une directive intransigeante.


Le député Pierre Morel A L'Huissier doit se sentir bien seul, face à ces gens qui ont accepté de discuter sans revoir la directive Habitat, lui qui se réjouissait :

"L’objectif pourrait conduire à une révision de la Convention de Berne et de la Directive Européenne afin que le loup ne soit plus considéré comme une espèce en voie de disparition et protégée comme telle."

E.E.L.V. s'est encore fait remarquer en la présence de sa représentante,  Annabelle Jaeger EELV, qui a passé une semaine avec un berger pour conclure « Ces quelques jours m’ont donné l’espoir qu’en s’en donnant les moyens, les deux pouvaient cohabiter » .Elue de la région PACA ou l'on dénombre en 2013 pour les seules Alpes Maritimes, 746 attaques pour une centaine de loups (chiffre officiel 250 loups en France) sur des troupeaux ayant tous accepté les mesures de protections (source DDT 06)


Extrait de la formule magique d'Annabelle Jaeger, qui fera de nos pays ruraux, un vaste désert humain,  La rhétorique des écologistes culpabilisants, mais ne subissant aucune des contraintes,  pour assouvir leurs fantasmes  :

"Je tiens à féliciter les organisations qui ont travaillé ensemble pour mettre en place cette plateforme importante, qui constitue une avancée majeure sur la voie d'une coexistence pacifique."
Traduction : "si ce coup ci les éleveurs s'en sortent, avec les obligations découlant de la directive habitat d'avoir: plus de chiens, plus de surveillance, plus de stress, plus de travail, moins de rendement avec leurs animaux traumatisé, bringuebalé sur des kilomètres d'un parc à la pâture et retour, si ce coup si ils s'en sortent, tous ensembles, nous trouverons encore et encore des moyens pour nous approprier leurs terres et de les livrer à Rewilding Europe

Les signataires préconisent d'ores et déjà la reconversion bovins, des filets de 1.70 m, des chiens, des chiens, toujours des chiens dont l’éleveur et le berger seront responsable. 

E.E.L.V. qui n'hésite pas à officialiser sa préférence du loup face au pastoralisme:





Photo ignoble répugnante et instructive illustrant la campagne des écologistes pour les Européennes.


Choisir une image émotionnelle, qui n'a rien à voir avec la réalité,  à des fins idéologiques, nous montre l'ampleur de la perte de libre arbitre des écologistes, leur position face à la détresse des éleveurs et leur mépris envers la population à laquelle s'adresse le message!


Les réactions a chaud de ceux qui ont gardé leur liberté de penser:






jeudi 5 juin 2014

LOUP, LA DISPARITION PROGRAMMÉE DU PASTORALISME

La certitude grandit à Bruxelles, la Copa-Cogeca signera bien le 10 juin 

La France ne voudra et ne pourra pas faire des histoires le jour de la signature, entre autre pour les 4 raisons ci dessous: ..

1)  la FNO préside le groupe ovin Copa-Cogeca europe ! ..

2) la France ne va pas faire honte à Annabelle Jaeger EELV, invitée à la cérémonie des signataires, qui a passé une semaine avec un berger pour conclure « Ces quelques jours m’ont donné l’espoir qu’en s’en donnant les moyens, les deux pouvaient cohabiter » .


3)  la Copa-Cogeca est partenaire de la FACE, membre de l'UICN depuis 1987! 

.. subventionnée par la DG Environnement de la CE, financée par LIFE et en extase devant sa future signature

4) le Président de la FNSEA , est lui même vice-président du Copa-Cogeca !


A moins d'actions musclées, d'une solidarité née du désespoir, d'une désobéissance ... éleveurs et bergers sont condamnés, et par la même tous les ruraux !
 Dans les documents que nous venons de recevoir (des centaines de pages en anglais) qui accompagnent le projet de la plateforme, il n'est question que de cohabitation et de conservation de l'espèce, de méthodes de protectionde chiensd'éducation comme si tous les problèmes allaient maintenant se régler .. grâce à la Pastorale Pyrénéenne et la Société Centrale Canine .. (va-t-on nous sortir encore les tests sur les chiens de protection avec la FNO ? sûrement !)
.. Mais il est aussi question de pistes de ski, de pastoralisme, de tourisme, d'activités sociales... qui gênent,
et de création de corridors comme il a été fait chez les bushmen :



La situation est particulièrement préoccupante en Afrique. L’Agence Française de Développement s’apprête à publier sa première stratégie d’intervention en matière de biodiversité. Dans ce cadre, elle prévoit de doubler ses financements, qui devraient atteindre 600M€ sur les quatre années à venir. L’UICN est un partenaire de premier ordre pour relever ce défi ». source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-France-et-l-UICN-intensifient.html
La communauté des buschmen a été constamment menacée d’expulsion par les autorités locales pour faire place à un corridor écologique, un projet porté depuis de nombreuses années par l’organisation nord-américaine Conservation International et le Fonds français pour l’environnement mondial. source : http://www.survivalfrance.org/actu/9297
Tandis que les Bushmen sont forcés de parcourir 480 km aller-retour pour s’approvisionner en eau, le gouvernement autorise l’ouverture d’un lodge de safari avec piscine dans la réserve et installe de nombreux points d’eau exclusivement destinés à la faune sauvage. source : http://www.survivalfrance.org/actu/5675

Les camions sont déjà arrivés pour déporter les Bushmen loin de leur terre ancestrale
© Survival International

On y retrouve les mêmes thèmes que pour le loup en Europe :
  "fragmentation du territoire" (qui entrave les prédateurs dans les futurs corridors !),
 "zones à usage multiples" (qui gênent), 
"produit touristique" (mais pas trop pour ne pas déranger les prédateurs), 
"expérimentation de différentes solutions de cohabitation".Il est même prévu des "transferts" de loups au cas où les corridors ne suffisent pas !


C'est exactement ce qui se prépare pour nous, ruraux qui vivons de et en accord avec la nature:


En plus des ambitions de rewilding Europe,

Extrait : 
Tout est dit page 103 : « des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. »

la conservation des grands carnivores est l’objectif principal. Dans cette zone sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ 


du loup dans le haut diois :
24 avril 2014 : LOUP, TRAHISON DES SYNDICATS

5 mai 2014    : LOUP, TRAHISON, RÉPONSE A WIKIAGRI

7 mai 2014    :LOUP, COMPRENDRE LA COPA COGECA, LE MANIFESTO, LA POSITION DES SYNDICATS;;;;

8 mai 2014    :LOUP, FDSEA TOUJOURS PAS DE PRISE DE POSITION OFFICIELLE SUR LA TRAHISON ou LA REDEMPTION

Dernière minute :
LCIE et Rewilding Europe vont collaborer dans le cadre de la plateforme grands prédateurs à la CE.
LCIE participera également au réseau de recherches de Rewilding Europe où 7 universités européennes travaillent sur la recherche sur le Rewilding.( ensauvagement de nos terres)

Frans Schepers, Managing Director of Rewilding Europe (right) and Professor Luigi Boitani, Chairman of the LCIE signa Memorandum of Understanding

mardi 3 juin 2014

APRES LE PATOU SI CHER AUX DÉFENSEURS DU LOUP?


FERUS, association de défense du loup, a n'importe quel prix, nous prépare le remplacement des patous qu'elle a plébiscité et encensé sous toutes les coutures, allant jusqu’à proposer les adresses des élevages, prodiguer des conseils aux bergers avec ses amis de la Pastorale Pyrénéenne,  montrer du doigt les éleveurs qui refusent d'éradiquer le mal par le mal.

Le chien Patou est un chien de protection qui était utilisé autrefois pour protéger les troupeaux contre l'Ours, à l'époque ou le peu de randonneurs qui s’aventuraient dans nos montagnes, n'auraient jamais eu le réflexe de porter plainte en cas de morsure. Aujourd'hui les bergers connaissent les limites de ce type de chien face au loup surprotégé.





Le Patou, présenté depuis tant d'années comme protecteur infaillible, a perdu la côte. 
Il ne serait pas "assez agressif", préférant même côtoyer le loup que de s'y frotter. C'est la dernière "Grande découverte française", à coup de subventions encore une fois, alors qu'on sait depuis toujours que les chiens de protection côtoient si bien le loup qu'ils s'hybrident.
Des études génétiques menées en Géorgie Caucase, l'ont bien démontré ....


Lors de la remise en place des chiens, aprés l'hiver, il n'est pas rare de voir les patous tuer des agneaux,, ca nous est arrivé, des brebis étouffées dans les bergeries car les patous s'alliénent une grande partie de la stabulation, et de gros problèmes lors d' estives, avec les mélanges de troupeaux.  Par exemple lors de mélange de troupeaux pour maximiser l’efficacité des mesures de protections, les patous qui ne sont pas habitués aux brebis noires par exemple, les éliminent!  De même que les  bergers recrutés qui prennent pour la 1ère fois cette montagne et se font esquinter leurs chiens de conduite par les patous qui ne les connaissent pas! 
Tout ces  problèmes sans doute a transposer à toutes les races de chiens de protection....

A Larche (9 troupeaux) ce sont des rassemblements de patous, ils se retrouvent tous dans le même troupeau ..entre copains, abandonnant leurs brebis!.

Devant le fait accompli, les associations et, si mes sources sont exactes, l'état, envisagent de promouvoir le chien Catahoolas, qui sera importé d’Amérique.

Le Catahoolas  sont des chiens de chasse d'origine de la Louisiane, agressifs, difficile à gérer. FERUS, devançant la diminution de l’engouement pour les Patou, prend les devants en mettant en place le commerce des Catahoolas, histoire de profiter de la manne qui découle de la détresse des éleveurs. Ces mêmes éleveurs qui si ils se laissent manipuler, ne résoudront toujours rien avec ces chiens importés, si ce n'est de belle perspectives de procès en vue avec les touristes et autochtones.



Yves Derbez (Éleveurs et Montagnes) a été contacté par les USA, puis relayé par un réseau américain qui a mené une enquête. Le président de l'association Éleveurs et Montagnes est entre rire, colère et dégoût.
Ferus est en train de chercher des fonds pour importer des "Cata ... houla", là où d'autres vont à la chasse au dahu.


Est-ce qu'on est si avide et incompétent, manque-t-on tant d'empathie chez Ferus pour ajouter à la désespérance des éleveurs en leur imposant des études sur une race de chiens totalement inadaptée, n'ayant jamais eu comme fonction de protéger les moutons des attaques de loups ?

Est-on aussi irrespectueux de la nature et des touristes au point d'imposer des chiens de chasse, difficiles à gérer et de réputation parfois agressive, dans des Parcs Naturels Régionaux ?!

C'est décidément la Cata ... houla chez Ferus !



Depuis la nuit des temps, les chiens réellement efficaces étaient en groupes, en meutes et vivaient dans des troupeaux à l'écart de la civilisation - pas de randonneurs, pas de chiens divagants et des bergers qui vivent comme des bêtes, dormant souvent à même le sol sur des planches.. il y avait beaucoup, beaucoup de casse (de nombreux chiens en payaient les frais)
Et surtout, ils mettaient leurs chiens à l'essai, les mettaient en situation avec le loup (il y a une vieille vidéo noire et blanche qui tourne ..) dans des enclos où ils laissaient venir les loups ...(en turquie cela se fait toujours)
Et malgré ça ... il y a toujours eu de l'hybridation incontournable entre chien et loup ... des chiens qui bouffent un mouton, des chiens qui se bagarrent, des chiens bouffés par des loups.. et tu ne t'en approches pas à 1 kilomètre ! 
Et tout ça on veut l'instaurer en France, dans des secteurs "civilisés", habités, parcourus de touristes et de chiens ..

Tout cela les bergers et éleveurs contemporains, confrontés aux loups le savent. Seuls des intégristes bornés, essayant de protéger le loup au mépris des populations qui elles, vivent de et en accord avec la nature sont capable, d'essayer tout ce qui leur passe par la tête, se comportant comme  des apprentis  sorciers, sans tenir compte de  l’expérience  des gens de terrain.  Mais le pire c'est qu'ils en tirent profit en touchant des subventions d"un état déficitaire, manipulé, aveuglé et otage d'une minorité qui fait basculer le résultat des élections!


A titre d'exemple, voici l’illustration des problèmes causés par les chiens de protection. Ici un chien qui a tué un veau . Dans le cas du loup auraient ils dit que le veau était malade?.
 Mais tenez vous bien,  comble de la dérision, cette photo a été primée par les écologistes  défenseurs du loup, pour montrer que ce sont les chiens, qu'ils imposent aux bergers, qui attaquent les troupeaux, se servant ainsi d'un fait relativement rare pour manipuler l'opinion publique afin d'assouvir leurs fantasmes.

 La marque parfaite de l’intégrisme totalitaire