BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

jeudi 14 décembre 2017

PRÉDATEURS, LES PETITS ÉLEVAGES LAITIERS SUR LA SELLETTE

Monsieur le Ministre de la transition écologique et  
solidaire
Ministère de la transition écologique
et solidaire
92055 Paris la Défense cedex
Le 10 décembre 2017

Objet : indemnisation des dégâts de loup, ours et lynx

Monsieur le Ministre,
En tant que président de l'association Bergers Fromagers Rhônalpins qui regroupe les éleveurs ovins lait de 8 départements, j'ai l'honneur d'attirer votre attention sur la question de l'indemnisation des dégâts dus au loup pour les éleveurs de brebis laitières de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Bien qu'aucun mandat ne me permette de m'exprimer au nom de l'ensemble des éleveurs ovins lait de France, je ne doute pas que ce courrier ne soit d'une portée assez générale pour la filière ovine laitière.

Je vous précise d'emblée que cette démarche n'est pas motivée par la défense corporatiste d'un groupe particulier d'éleveurs aux dépends des autres. Ce courrier vise uniquement à attirer votre attention sur les conséquences économiques dramatiques, visiblement sous-estimées, que subiront les éleveurs de brebis laitières de nos régions, si le projet de note relative à l’indemnisation des dommages causés par le loup, l’ours et le lynx aux troupeaux et animaux domestiques, que nous avons pu consulter, était appliqué en l'état.

J'attire votre attention sur deux points en particulier :

- le conditionnement des indemnisations à la mise en place de mesures de protection des
troupeaux.
Vous n'êtes pas sans ignorer l'extrême difficulté technique et économique que représenterait la mise en place des mesures de protection pour les grands troupeaux ovins laitiers des Causses. Cela a été mis en évidence par le rapport d'octobre 2017 établi par l'INRA. L'application de la circulaire susnommée aurait des conséquences également dramatiques pour les élevages de brebis laitières de notre région.
Comme le montre une enquête récente menée avec l'appui de la région Auvergne-Rhône-Alpes, les
troupeaux de brebis laitières de notre région sont à majorité fromagers (96%) et de petite taille (90 brebis en moyenne). Depuis dix ans, cette filière est extrêmement dynamique en terme de nouvelles
installations. Malgré leur petit effectif, les troupeaux sont souvent menés en plusieurs lots (agnelles,
adultes, lots de traites), qui pâturent la journée ou la nuit. Pour ces petits élevages, le salariat de
bergers n'est pas économiquement envisageable s'il est à la charge de l'éleveur. Le plan loup ne prévoit aucune aide pour les troupeaux de faible effectif.

Les autres mesures de protection prônées par vos services telles le confinement nocturne des
troupeaux, l'élevage et l'entretien de plusieurs chiens de protection, condition sine qua non d'une relative efficacité en cas d'attaque, ou une surveillance continue par gardiennage par les éleveurs déjà occupés à temps plein par les tâches nécessaires à leur activité (traite, fromagerie, cultures, commercialisation) sont techniquement et économiquement extrêmement difficiles à mettre en place. Il est donc impératif de laisser aux éleveurs la liberté de procéder au mieux de leurs possibilités et intérêts au choix des moyens utiles à la protection de leur troupeau, sans leur imposer des contraintes réglementaires à portée générale, qui seront inapplicables dans la majorité des cas. Il serait inconcevable de penser qu'un exploitant agricole dont la survie dépend de sa bonne gestion technique et économique puisse prendre des mesures moins efficaces pour protéger son activité que celles qui seraient imposées par l'administration !

- la compensation financière de pertes occasionnées par le loup.
J'attire tout particulièrement votre attention sur le fait que, pour des petits élevages laitiers fromagers, dont les surfaces pastorales primées sont fréquemment faibles, le revenu repose essentiellement sur la production de lait. La perte de seulement quelques individus (la perte de 3 à 5 brebis en une seule attaque n'est pas rare) peut mettre en péril, en une seule saison, la survie de l'exploitation toute entière si les indemnisations apportée par l'Etat ne couvrent pas le manque à gagner des exploitants. Le niveau d'indemnisation proposé dans le barème qui a été présenté aux organisations professionnelles et syndicales pour les ovins laits est en nette régression par rapport à la circulaire précédente de 2011, elle-même déjà très mal calibrée pour ce type d'élevage. Sans rentrer dans des détails techniques que nous pourrions vous développer au besoin, nous estimons par exemple que l'indemnisation de 525 euros proposée pour une brebis laitière fromagère revient à laisser à la charge de l'éleveur dans certains cas, entre le tiers et 3⁄4 de la perte subie ! Cela est consternant car cela revient à faire financer à l'avenir, encore plus qu'aujourd'hui, une part de l'alimentation du loup par les éleveurs eux-mêmes ! On peut remarquer en outre que l'indemnisation forfaitaire des pertes proposée pour des brebis laitières est toujours nettement inférieure à celle des caprins, et qu'aucune souplesse n'est prévue pour les ovins laits, permettant dans les cas particulièrement dramatiques et sur présentation de justificatifs, d'ajuster l'indemnisation aux pertes subies. Ce contraste est surprenant dans la mesure où, à notre connaissance, aucune donnée technique ou économique ne permet d'étayer un moindre coût d'élevage ou une moindre rentabilité des élevages ovins laits. Je ne peux supposer que cela soit dû à de simples considérations budgétaires qui s'exerceraient au détriment des éleveurs ovins.

En tout état de cause et pour les raisons évoquées ci-dessus, la proposition de barème ne peut
être acceptée par les éleveurs ovins lait de notre région, et elle fera probablement l'objet des plus vives contestations si elle devait être mise en application en l'état.

J'ai donc l'honneur de vous demander d'ajuster le niveau d'indemnisation des pertes de brebis laitières sur une estimation sérieuse du coût de remplacement d'une brebis laitière et de la perte financière du lait destiné à être vendu en laiterie ou transformé en fromages. A minima, il est impératif d'inclure dans ce barème la souplesse nécessaire permettant aux éleveurs de brebis laitières d'être indemnisés à hauteur des pertes réelles subies, sur la base de justificatifs simples telles la production laitière moyenne de leur troupeau et la valorisation moyenne du lait.

Espérant que ma requête ne vous laissera pas indifférent, je vous remercie par avance de l'intérêt que vous voudrez bien porter à ce dossier.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma très haute considération.

Yves ODOUARD
Président de Bergers Fromagers Rhônalpins
Pierre BIOT, Nadine FANGEAT, Alban CHOLVY, Julia BESSIN, Mélanie CHENE administrateurs
Bergers Fromagers Rhônalpin


lundi 11 décembre 2017

LOUP, FACE À L'AUTISME DE L'ÉTAT, LES SYNDICATS BOYCOTTERONT LE PLAN LOUP

Devant le mépris de l’État et de ses représentants pour les éleveurs et bergers confrontés à toujours plus de prédation, les syndicats ont décidé de ne pas assister à l'élaboration du Plan Loup 2018/2023.

Comment faire pour rester serein devant un ministre de l'écologie pour qui le problème n'est pas le loup en affirmant : " le problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une époque ou le loup avait disparu..." ? Une constatation qui en dit long sur
l'ignorance et l'idéologie de ce personnage clef d'un gouvernement pour qui la ruralité doit etre sacrifié pour permettre aux multinationales de mettre la main sur nos terres:

LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSENT


Comment faire pour rester serein devant un ministre de l'agriculture soumis au ministre de l'environnement prêt à sacrifier le petit élevage afin de préserver une marche de manœuvre sur les points qui heurtent les écologistes?

Comment faire pour ne pas taper du point sur la table alors que l'administration se complet dans l'idéologie et ne tient aucun compte des études de terrain effectuées par des organismes comme l'INRA, le CERPAM... et même l'ONCFS qui reconnait que les mesures de protections sont inefficaces: "..le troupeau de Cipières dans les Alpes-Maritimes, déjà attaqué 40 fois depuis le début de l’année 2017. Il a été fait appel à la brigade nationale loup en complément des mesures de protection mises en place par l’éleveur : chiens de protection présents lors de l’attaque, gardiennage renforcé, parc de regroupement nocturne." 


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Bagnolet, le 11 décembre 2017 Communiqué de presse


RÉUNION PLAN LOUP : LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE NE PARTICIPERA PAS A CETTE MASCARADE
La Confédération paysanne boycottera demain la réunion qui devrait entériner le plan loup 2018-2023 et avec lui la disparition de l'élevage de plein air. Doit-on rappeler que les loups ont tué plus de 100 000 animaux d’élevage depuis 1993 ? Tout le monde semble s’en moquer !
Ce plan est inacceptable par plusieurs aspects :
-          Le fait que la baisse de la prédation des troupeaux ne soit pas un objectif du plan
-          La mise en place de la conditionnalité des aides, qui fait payer aux éleveurs la réintroduction du loup,
-          La fixation en  2023 d’un objectif en nombre de loups mais rien concernant le nombre d'éleveurs
Malgré de nombreuses rencontres avec les ministères concernés, ceux-ci refusent de nous entendre. Participer à la réunion de demain, ce serait servir de caution à celles et ceux qui veulent la fin de l'élevage pastoral. La Confédération paysanne, d'un commun accord avec les autres syndicats agricoles, ne peut s'y résoudre.

Si l'État refuse de prendre ses responsabilités, nous saurons prendre les nôtres...
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La FNSEA, Jeunes Agriculteurs, la FNO et l'APCA n'iront pas à la réunion d'informations et d'échanges du 12 décembre prochain sur le futur Plan loup 2018/2023 en cours d'élaboration.

Les propositions pour le futur Plan loup ne prennent pas en considération nos demandes transmises depuis juin dernier pour mettre fin à la détresse avérée des éleveurs et de leur famille. Elles constituent une régression et menacent l'élevage à l'herbe en plein air.

Les ministères s'arc-boutent sur des positions technocratiques et dogmatiques qui condamnent le pastoralisme millénaire. Ils restent sourds aux aspirations des éleveurs qui ne peuvent plus, humainement, exercer leur métier à cause des attaques des loups sur leur troupeau. Ils sont indifférents aux difficultés des élus locaux qui ne parviennent plus à garantir la sécurité d'aller et venir de leurs concitoyens dans les communes de présence permanente du loup.

Nous exigeons que le travail et les conditions de travail des éleveurs soient enfin respectés à leur juste valeur par le gouvernement français ; comme c'est le cas par les élus locaux qui en mesurent chaque jour l'intérêt pour leur territoire.

Cela passe par l'octroi d'un droit légitime des éleveurs à défendre en permanence leur troupeau, sans plafond et par la mise en place de moyens efficaces pour y parvenir : simplification des autorisations de tirs de défense simple et renforcée, maintien des tirs de prélèvement tout au long de la campagne et encadrement de ces tirs par les préfets de département. Cela passe aussi par l'abandon de toute idée de conditionner les indemnisations des dégâts des loups à la protection des troupeaux quelle que soit la situation de prédation et quel que soit le territoire concerné.

Tous les éleveurs ne sont pas des chasseurs et tous n'ont pas les moyens d'investir dans des mesures de protection aussi coûteuses qu'inefficaces !

Nous demandons au gouvernement de revoir à nouveau sa copie. Nous ne retournerons à la table des négociations que si les ministères daignent enfin prendre en compte nos demandes !

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COMMUNIQUE DU MODEF :                      
LE MODEF REFUSE LE PLAN LOUP

La délégation du MODEF vient de sortir de la réunion sur la rédaction du prochain plan national loup 2018-2023. Le MODEF s’oppose fermement à la proposition du Ministère de Transition Ecologique et Solidaire et du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il s’agit là d’un déni démocratique de la part du gouvernement puisque l’arrêté est déjà prérédigé et pratiquement signé.

L’article 1er fixe le nombre maximum de loups, dont la destruction est autorisée pour la période du 1er au 31 décembre 2018, à 40 loups. Le MODEF refuse le quota imposé par les ministères de 40 loups et exige de fait une forte régulation de cette population. Le syndicat des exploitants familiaux demande de pérenniser et de renforcer l’existence de brigades loups dans tous les départements afin de permettre aux brigades d’intervenir pour protéger les éleveurs et les troupeaux du loup. L’objectif de ce plan loup est de maintenir et de préserver le loup sur le territoire français.

Ce plan ne prévoit rien pour protéger les éleveurs, les animaux et les randonneurs face à ce prédateur. L’État doit prendre ses responsabilités pour préserver l’élevage pastoral et extensif afin de maintenir la biodiversité des milieux montagneux. Le MODEF revendique la prise en compte de la détresse des éleveurs, le traumatisme psychologique et les pertes morales et financières. Un autre élément, les individus hybrides (croisement avec un chien) n’ont pas été évoqués dans le projet national sur le loup alors qu’ils ont causé de nombreuses prédations.

Un collectif a fait appel à un laboratoire allemand afin de confirmer l’existence réelle d’individus hybrides : sur 20 analyses complètes, 20 hybrides ont été identifiés. Le MODEF demande à ce que ces hybrides ne rentrent pas dans le quota loup. Le MODEF exige une prise en charge à 100% des pertes causées par le loup financé par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. Le syndicat demande que les aides PAC soient maintenues en cas d’attaque du prédateur. Le ratio de productivité ne pourra pas être atteint à cause du stress subit par le troupeau. Pour des raisons économiques, sociologiques et environnementales, il devient urgent de prendre en compte et valoriser tous les atouts en donnant les moyens nécessaires au maintien de la vie sur les territoires ruraux et montagneux.

Angoulême, le 12 décembre 2017 Membre du MODEF National, Marylène TARDY

vendredi 8 décembre 2017

LITTÉRATURE : "MORT D'UN BERGER"


Par Franz-Olivier Giesbert, Gallimard

Je viens de lire "Mort d'un Berger".


- Outre la poésie et la qualité de l'écriture pour décrire ce que nous ressentons et vivons quotidiennement au sein de nos montagnes,
- Outre la justesse du ressenti affectif que nous portons à notre pays, à nos animaux, à nos proches, à notre mode de vie….

La question qui nous brûle les lèvres à la lecture de ce roman est : Comment l'auteur a t-il pu cerner avec autant de justesse, de réalisme et d'objectivité, la problématique du retour des loups dans nos zones d'élevage ?

En effet, la biologie du loup et l'éthologie du monde rural confrontés à la prédation ont été réécrit par des environnementalistes, qui n'ont tenu aucun compte du partage des connaissances et du vécu des éleveurs et bergers confrontés à la réalité. Tout ceci est remarquablement illustré dans le personnage de Thomas Bergasse, représentant les associations de défense du loup.

Certains nous accusent d’être des obscurantistes dépassés par le modernisme, d’être malveillants pour la biodiversité et d’être grassement subventionné. Ils nous reprochent de transformer l'or en plomb puisque nous avons du mal à joindre les 2 bouts. Ces « bienveillants » n'ont pas compris que les subventions servent à préserver leur budget, afin de faire tourner l'économie marchande, au mépris de ce qui est vital.
De fait nous transformons les subventions en vie sociale, économique, culturelle et environnementale dans nos communes.

Dans ce roman, vous retrouverez toute la richesse de la Vie, la poésie, l'amour de la nature, la sagesse et aussi le quotidien sain et rude de nos ruraux. Des ruraux qui ont choisit de vivre au pays envers et contre toute attente de la majorité de ceux qui dans nos villes se morfondent et se prêtent à rêver d'une nature contre nature.
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 Parfois le vieux berger s’arrêtait de respirer. Il se retirait d'ici bas pour retrouver la vérité du monde. Ce quelque chose qui naît de rien et ce rien, de quelque chose. 

Le vieil homme s'approcha du muet, le regarda droit dans les yeux, puis , quand il crut comprendre ce qui s'était passé, tourna la tête et s'adressa au défenseur du loup :
« on vous laissera partir quand vous nous aurez dit à quoi on reconnaît une ânesse en chaleur.
_Pardon ?
_Vous avez bien entendu
/…/
_Comment voulez vous que je le sache ?
_Réfléchissez.
- Je ne sais pas moi. Je ne suis pas un spécialiste des ânes, mais des loups/…/
/.../ Je donne ma langue au chat.
_Eh bien vous êtes plus con qu'un âne bâté, parce que même lui, figurez vous, il sait reconnaître une ânesse en chaleur. »

Aujourd'hui les gens ont trop à faire dans leur fourmilière. Le ciel étoilé est une perte de temps. Ils n'ont aucune idée de l'au-delà…

Avant de perdre connaissance, Marcel Parpaillon avait vu l’œil avide du loup...Il avait ouvert la bouche pour crier quelque chose, mais il n'en sortit que des borborygmes, couverts par les cris d'épouvante de la moutonnaille.
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La vie rurale, la poésie, l'amour, l'intrigue, le suspense, le rebondissement, le troupeau, les chiens, le loup….tout est si bien mené que l'on a du mal à quitter la lecture.

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Nous sommes tous des poussières d'étoiles. On prend toutes sortes de formes, des airs importants et des chemins variés, mais on reste un petit tas d'acides aminés qui pantelle dans l'infini. Parfois, une lueur qui clignote, longtemps après que la flamme a été soufflée.

Quand elle ne s'éteint jamais, c'est un berger. 

Un cadeau pour les fêtes de fin d'année qui touchera les jeunes en quette d'identité, et les anciens aujourd'hui oubliés de tous.

jeudi 7 décembre 2017

LOUP, TOUT LE MONDE ATTEND LES RÉSULTATS.

Maintenant que c'est officialisé sur le site de la Dreal Rhône-Alpes...
Communication loup tué le 01/12 dans le 04
Après avoir été vus autour du troupeau 3 fois en 4 jours, un “loup” a été abattu par lors d’un tir de défense simple sur la commune de Bayons. 
Mon mari était en train de manger en surveillant les brebis, son arme chargée à côté de lui -comme à l’accoutumée- lorsque son chien de conduite couché à ses pieds s’est mis à gémir, en regardant derrière.
Lorsqu’il s’est retourné pour voir ce qui inquiétait son chien, Il s’est retrouvé nez à nez avec un ”loup” de couleur sombre et de forte corpulence. L’animal l’observait à l’arrêt à 15 m dans son dos, malgré un tir d’effarouchement la veille et la présence de 4 chiens de protection, pris à revers contre le vent.
Au lieu de fuir quand il s’est retourné, le “loup” lui a fait face et s’est mis à lui grogné après en lui montrant les dents. Craignant plus pour sa propre sécurité que pour son troupeau à cet instant, il l'a abattu quasiment à bout portant.
Pas de dégâts à déplorer au niveau du troupeau. On espère seulement que la panique engendrée par le coup de feu ne fera pas avorter les brebis qui doivent commencer à agneler vers Noël.
Des prédateurs étaient signalés dans la zone depuis plusieurs jours: le 28/11: 3 loups en approche aperçu par un chasseur, berger prévenu par radio, repoussés par les chiens, le 30/11: 2 vus par le berger, tir d'effarouchement (trop loin) et 1/12: à nouveau 2 animaux, 1 tué, 2/12: à nouveau des traces dans la neige autour du troupeau.
Et dire qu'on entend encore parler "d'éducation" du loup!
Notre collectif a immédiatement fait appel un huissier de justice pour lui faire réaliser les prélèvements de manière contradictoire. Malheureusement, les délais et les mauvaises conditions météos ne lui ont pas permis de venir à temps. 


Malgré tout, des prélèvements ADN ont été réalisés (frottis buccal) par un OPJ (officier de police judiciaire) Yann Souriau, Maire de Chichiliane, devant témoins et presse.
Les premières observations de nos contacts scientifiques à l’étranger font d’ors et déjà apparaître certains éléments morphologiques incohérents.
Le comportement de l'animal interpelle également.
Nous espérons maintenant que l’ONCFS voudra bien nous communiquer les résultats de leur analyse ADN afin d’alimenter le débat entre laboratoires qui devrait avoir lieu début 2018.
Une demande officielle en ce sens doit être faite par les élus qui s’impliquent à nos côtés. On les remercie chaudement de leur soutien dans des situations aussi critiques.
Merci à Wernher Gerhards qui nous fait partager son expérience et fait le relais auprès d'autres scientifiques experts à l'étranger.
Caroline Ailhaud (Bourda)

Lire aussi le témoignage poignant de la vie de Caroline face aux loups:
Suite à la conférence de presse du 22 novembre 2017 à Grenoble présentant les résultats des analyses génétiques réalisées par le laboratoire FORGEN, la nécessité de comparer les méthodes et conclusions avec celles de l'ONCFS s'impose pour mettre fin à la défiance installée.

Lors du Comité Loup du 27 novembre 2017, j'ai demandé au Préfet de l'Isère et à l'ONCFS d'engager concrètement cette mise au clair.

Le 1er décembre 2017, un loup mâle de 32 kg a été abattu dans le cadre d'un tir de défense simple sur la commune de Bayon dans le 04.

A la demande des éleveurs et du collectif engagé dans cette action, je me suis rendu sur les lieux et j'ai réalisé, devant journalistes et témoins, une série de prélèvements de peau, salive et poils pour qu'ils soient analysés génétiquement par le laboratoire FORGEN.

Le 2 décembre, les agents de l'ONCFS, prévenus la veille, sont venus prendre l'animal pour analyse à Gap.

Je demande donc officiellement à l'ONCFS de communiquer les résultats d'analyse de cet animal pour établir une comparaison directe des méthodes et résultats des deux laboratoires.

Le responsable du laboratoire Antagène, contacté précédemment, m'a expliqué que les laboratoires échangeaient entre eux des échantillons de prélèvements pour être sûrs de l'identité de l'individu.

Pour encourager cette démarche, nous l'avons mis en contact avec le laboratoire FORGEN et demandons une diffusion conjointe et rapide des résultats et conclusions.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma haute considération.


Le Maire, Yann SOURIAU
copie adressée à :
Ministère de l'Environnement
Préfet de Région
Préfets de l'Isère et des Alpes de Haute Provence
ONCFS
DDT de l'Isère et des Alpes de Haute Provence
Dauphiné Libéré Isère et Alpes de Haute Provence
France Bleue Isère
Télé Grenoble
RTL
La Provence
FR3 Rhône Alpes
Terre Dauphinoise
Place grenette
Sillon Dauphinois
France Agricole

mercredi 6 décembre 2017

QUAND LA FICTION ENVIRONNEMENTALE SE PREND À RÉVER

Des scientifiques veulent empêcher les vaches de roter… Et c’est vital pour l’humanité
 

Depuis la période industrielle, le bétail a été responsable d’environ un quart du réchauffement climatique de la Terre. (qui sont ceux qui le croient? ndlr)
 Or, à la faveur de l’accroissement démographique, la population de bétail est appelée à augmenter. Le problème risque donc de s’aggraver.

L’équipe de chercheurs, dirigée par Peter Janssen, étudie des moyens pour débarrasser les vaches des microbes méthanogènes, c’est-à-dire ceux qui convertissent l’hydrogène présent dans l’estomac des vaches en méthane. En effet, ce dernier est un gaz à effet de serre, et c’est lui qui est à l’origine des éructations.


Mais ce n’est pas si simple : pour digérer l’herbe, les ruminants ont besoin d’un microbiote (un ensemble de germes et de champignons) complexe, et les scientifiques doivent donc trouver une formule qui ne le perturbera pas excessivement.

Cependant, toute la question est de savoir si la réduction de ces émissions de méthane ne sera pas préjudiciable à la santé des vaches. De même, la vaccination ne devra pas réduire leur rendement laitier.


LE BILLET D'OURAGAN:

Airbus vient de vendre plusieurs centaines d'avions, les aéroports se développent dans le monde entier, les centrales nucléaires menacent de péter ou sont menacées par le terrorisme, chaque année en France 70 000 ha sont artificialisés, les océans sont remplis de plastiques et de déchets radioactifs, la déforestation se fait parfois sous l'égide du WWF,  etc etc etc...
Mais ce qui est vital pour l’humanité c'est d’empêcher les vaches de roter!
Le jour ou les marchands du peuple, utilisant la manne inépuisable de la culpabilité du citoyen payeur, auront trouvé le vaccin anti-rot, on pourra multiplier les exactions énumérées ci dessus en toute sérénité pour que ces citoyens continuent de consommer à outrance des marchandises produites dans des pays esclavagistes. 


samedi 25 novembre 2017

LES LOUPS EN FRANCE NE VIENNENT PAS TOUS D'ITALIE ET NE SONT PAS DES LOUPS

Mieux qu'un long discours, voici des preuves scientifiques des manquement de l'ÉTAT et de son administration avec l'aval des associations environnementalistes.


https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/eleveurs-brandissent-etude-qui-confirme-hybridations-entre-chien-loup-1371429.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/eleveurs-brandissent-etude-qui-confirme-hybridations-entre-chien-loup-1371429.html

Notre motivation initiale était de répondre aux questions successives restées sans
réponses depuis le début du retour des “loups”.
Cette démarche collaborative vise à réaliser des prélèvements en vue d’analyses ADN ,
puis d’analyses morphologiques, pour confirmer ou infirmer les données officielles sur :
  • . le nombre de loups,
  • . les origines des loups,
  • . l’hybridation
  • . la responsabilité des loups dans les attaques

Les résultats de ces 2 analyses croisées corroborent nos intuitions et montrent :
  • . un nombre de loups supérieur (10) à celui annoncé officiellement par l’ONCFS (1 loup) en Aveyron (front de colonisation)
  • . l’existence réelle d’individus hybrides (20 hybrides sur 20 analyses complètes) malgré la négation puis une acceptation timide de l’ONCFS depuis la communication que nous avons faite en Aout.
  • . des marqueurs de loups (gènes russes, gène 80) incohérents
  • . la responsabilité des loups dans des attaques non reconnues loup par l’ONCFS.

Plusieurs questions se posent et se reposent à nous :
Le nombre de loups officiellement recensé en Aveyron (3) est contestée par les analyses
avec un minimum de 10 (prélèvements réalisés uniquement sur le Larzac). Cet écart nous ré-
interroge sur le nombre officiel de loups en France (360). Qu’en est-il réellement ?


L’ONCFS a changé dernièrement sa méthode d’estimation du nombre des loups
(notamment en intégrant les attaques sur troupeau) d’où une augmentation soudaine de
60 loups supplémentaires. Rien ne prouve que cette méthode soit fiable.

L’ONCFS propose une fourchette du nombre de loups aux services de l’État. Quelle est
l’hypothèse retenue par les Ministères ? haute ? moyenne ? basse ?
Des gènes russes ont été retrouvés dans les Abruzzes. Comment expliquer sa présence ?
Des réintroductions de loups d’Europe de l’Est ont elles été réalisées en Italie pour
apporter du capital génétique faisant défaut (consanguinité des loups italiens et
hybridation avec les chiens) comme indiqué dans le Plan de conservation des loups de
2003 validé par l’Europe ?
Quelle est la part des lâchers clandestins de loups dans l’expansion de leur population ?
L’allèle 80 semblerait spécifique du loup italien. Les loups en France étant officiellement
d’origine italienne, pourquoi ne retrouve-t-on quasiment pas l’allèle 80 dans les loups en France ? (information nécessitant d'autres recherches en cours)
Les loups n’ont pas peur des humains. Est-ce une conséquence de l’hybridation
(croisement naturel ou croisement issus d’élevages clandestins) entre le chien domestique
et le loup ? Est-ce une adaptation des loups pour lesquels les humains ne sont pas des
prédateurs ? Ou un effet conjugué ?
Pourquoi les loups hybrides ne sont ils pas décomptés du plafond annuel ?

Malgré de faibles moyens humains et financiers, nous nous sommes attachés à nous
entourer de scientifiques et avons respecté les protocoles de prélèvement. Nous n’avons pas la
prétention de remplacer les travaux réalisés par les organismes officiels ayant les moyens
et l’autorité pour le faire. (cependant ces constatations posent la question de la compétence et (ou) de l'intégrité des organismes et des personnes en charge du dossier loup dans notre pays.)

L’objet de notre travail n’est pas d’officialiser un taux d’hybridation et le nombre de loups
en France car les prélèvements sont actuellement trop faibles pour y parvenir.
D’autres perspectives sont à étudier par le collectif organisateur des analyses : Dorénavant les prélèvements d’ADN seront réalisés le plus souvent possible devant la presse régionale et les résultats lui seront communiqués en temps réel.


. États génétiques des parcs animaliers en France.
Nous demandons de réaliser à nosfrais des prélèvements de salive des loups en captivité. En effet, en 2003, l’enquête parlementaire a conclu qu’il ne pouvait pas y avoir de loups italiens issus des
parcs animaliers car il n’y avait pas de loups italiens dans les parcs animaliers. Or dans nos
analyses nous retrouvons des gènes russes et des pays de l’est dans les loups “sauvages”.
Nous aimerions vérifier les caractérisations génétiques des loups des parcs animaliers
d’origine mongole, polonaise, russe ...) afin d’écarter l’hypothèse de loups échappés des
parcs.

Nous souhaitons de L’ONCFS qu’il :
. revoit leurs marqueurs génétiques afin de mieux évaluer les hybrides et les origines
européennes des loups.
. communique les analyses réalisés par le laboratoire d’écologie alpine (promesse faites
en juillet 2017) et divulgue les résultats de ces analyses.
. réalise des analyses en double à l’étranger comme le recommandait l’enquête
parlementaire de 2003 et communique les résultats des analyses.
. réalise systématiquement des prélèvements salivaires / poils sur les loups tués
légalement ou par accident et communique les résultats des analyses.
. En cas de doute lors d’un constat de prédation, nous souhaitons qu’une analyse ADN
soit systématiquement réalisée et, sachant qu'un prélèvement n’est pas
nécessairement fructueux, que le résultat soit transmis à l 'éléveur.


A la veille de la signature du nouveau plan loups, nous réaffirmons que le retour des
loups” en France coûte très cher aux contribuables et ponctionne des aides agricoles (35
millions du 1er pilier de la PAC ... au détriment des aides bios et de l’ICHN). Une somme colossale pour une espèce en bon état de conservation, en Europe et dans le reste du monde, et
qui désorganise l’économie et la vie dans nos territoires ruraux :
. élevage : coûts humains et financiers des prédations, disparition des élevages d’animaux
élevés en plein air et souvent sous sigles de qualité (agriculture biologique et/ou en AOP)
. tourisme et loisirs : parcs de protection fermant les espaces, fermetures ou
déplacements des chemins de randonnée, graves conflits avec les chiens de protection ...
. environnement : fermeture des milieux, pression, voire disparition, sur certaines espèces
animales fragiles (bouquetins, lagopèdes, tétras, marmottes …)
- financement par les Régions des futures “brigades loups” alors que les budgets sont drastiquement revu à la baisse

Le nouveau plan “loups” ne prend pas en compte la réalité de toutes ces conséquences
néfastes et encore moins l’existence des hybrides sur le territoire alors même que l’ONCFS
reconnaît depuis peu 7,5% d’hybrides dans la population lupine alors que nos analyses semblent
montrer que ce taux soit bien plus élevé.
Le plan d’action loup 2018-2023 a pour objectif d’atteindre un effectif de 500 individus à la
fin du quinquennat. Au vue de l’exemple de l’Aveyron, et des observations sur le terrain, il semblerait que cet objectif soit déjà atteint.

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Ce travail basé sur le volontariat a mobilisé et mobilisera encore les différents acteurs de
l’espace rural (éleveurs, élus, citoyens ...). C’est un exploit de réunir autant de protagonistes aux
intérêts et aux origines géographique différentes bien au-delà des frontières nationales (Suisse,
Allemagne, Italie).
Le fruit de cette collaboration pointe des dysfonctionnements récurrents. Nous espérons
qu’il permette l’évolution des méthodes et - surtout - une prise en compte du ressenti
des acteurs des territoires et une communication sincère et transparente des résultats à l’ensemble de ceux qui sont concernés.

Liens vers les pdf complet :