BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mercredi 14 décembre 2016

LOUP, à VITROLLES COMME AILLEURS, LE CONFERENCIER SE DEVOILE

COMPTE RENDU de la F.D.O. Bouche du Rhone à propos des conférences de Pierre Rigaux à Carpentras
 le 4 décembre et à Vitrolles le 10 DECEMBRE :

"Nous avons pris connaissance des différentes dates et lieux de la conférence de Pierre Rigaux : 
 « Loups Biologie d’un mythe ».

Nous avons fait appel à tous nos adhérents, au CDJA ainsi qu’aux non adhérents qui souhaitaient venir. Le Mot d’ordre était d’être présents sans déranger le conférencier et d’avoir un comportement irréprochable.

Nous respectons les arguments du conférencier mais nous n’admettons pas les mensonges et /ou les contre vérités. Nous rappelons qu’en aucun cas, un ou des éleveurs n’a voulu empêcher les conférences d’avoir lieu contrairement aux propos diffamatoires de Pierre Rigaux.

Dans les 2 conférences les éleveurs n’ont pas perturbé le déroulement de la conférence quand il parlait de la biologie du loup, en revanche, quelques éleveurs se sont exclamés quand mr rigaux a parlé de leur métier. Poussés à la réaction comme par exemple lorsqu’il parle des clôtures mal posées accompagnées de photos prises sur des propriétés privées .

La conférence a comme titre la Biologie du loup, sujet réaffirmé dans ses comptes rendus. Mais quand on parle de M. Estrosi, d’un drone équipé d’un missile ou quand on montre un agneau dans un abattoir, OU EST LA BIOLOGIE DU LOUP ?
M. Rigaux ne parle pas dans ces comptes rendus sur sa page Facebook qu’il sort du sujet annoncé et qu’il aborde d’autres questions.
Les éleveurs ont manifesté leurs difficultés à cohabiter avec le loup. M. Rigaux n’apporte aucune solution en renvoyant le problème à l’Etat, plus grave encore il n’écoute pas les difficultés de cohabitation loup/brebis des éleveurs et leur manifeste du mépris en leur coupant systématiquement la parole quand elle devient gênante pour le conférencier .

« Un pays qui ne soutient plus ses éleveurs n’est plus un pays ». (? chercher) (fable La Fontaine)

Si Pierre Rigaux ne parlait que de la biologie du loup comme l’annonce le titre de la conférence, les éleveurs ne viendraient même pas. Mais comme celui ci parle systématiquement du métier qui NOUS concerne, nous nous devons d’être présents pour éviter qu’il y ait des contre vérités et de la désinformation.

La FDO sera désormais systématiquement aux prochaines conférences de Pierre Rigaux.
Nous invitons, M. Pierre Rigaux (qui n’est pas agronome) sur nos exploitations ou sur nos alpages pour qu’il se rende compte des préjudices engendrés par le loup malgré des moyens de protection importants. Nous espérons une réponse positive de sa part.

Il est intolérable de vouloir favoriser la présence du loup sans tenir compte des éleveurs et des difficultés de cohabitation .
La FDO diffusera ce compte rendu à toutes les organisations au niveau national."


Le billet d'Ouragan :

Nous voilà bien loin des affirmations de M. Rigaux sur le déroulement de ses conférences et sur le dégoût qu’inspireraient les éleveurs et bergers victimes du loup au public venu assister à un colloque sur la biologie du loup. Car en fait de biologie du loup, cela reste très succin. Ce qui intéresse avant tout le conférencier, c'est de faire passer les éleveurs et bergers pour des irresponsables sanguinaires et obscurantistes. Seulement avec la présence des intéressés, il se voit contraint de limiter sa xénophobie envers les ruraux et il a du mal à le digérer. Lire le compte rendu de Carpentras
Analysons les points stratégiques de sa volonté de nuire à l'image du pastoralisme dans le compte rendu qu'il donne sur son site de la conférence de Vitrolles:
P.R. " En résumé : la conférence s’est bien passée malgré quelques interruptions braillardes ; après l’exposé, le temps des échanges a rapidement été monopolisé par des revendications d’éleveurs agités, au point que nous avons dû clore."
 A Guillerant Granges, aucun éleveur n'a élevé la voix et le conférencier les a empêché de s’exprimer. Il à clos le débat. Débat qui s'est poursuivit longtemps hors conférence avec le public non militant, dont les réactions ne laissent aucune ambiguïté :« cette conférence était d'une indigence rare... », « une conférence assez puérile et infantilisante (type "trente millions d'amis"), -« un comportement inacceptable du conférencier qui estime détenir la vérité et n'accepte aucune remise en question (donner nous vous chiffres qu'on rigole...nous verrons plus tard vos statistiques de bistrot…) , -« devant mon insistance pour exprimer ma déception, il m'a répondu : il ne s'agit pas de faire un débat, il s'agit d'un soirée pour les pros- loup », -« j'ai levé la main à plusieurs reprise pour intervenir en vain » Lire le compte rendu de Guillerant Granges

P.R. "Une vingtaine d’éleveurs étaient présents (dont un éleveur déjà présent à mes conférences de Carpentras et Rodez où il avait appelé à manifester pour empêcher la conférence...".
Personne n'a jamais voulu empêcher les conférences, bien au contraire, tous étaient ravi de pouvoir constater de la modération dans les propos idéologiques de M. Rigaux vis à vis du pastoralisme. Car comme nous l'avons constaté en Ardèche ou nous avions décider de ne rien perturber, sans le poids de la présence des intéressés, le conférencier se livre à une démonstration provocatrice envers le monde rural et s'empresse de clore le débat. Lire le compte rendu de Guillerant Granges pour s'en convaincre.

P.R."Beaucoup de spectateurs m’ont fait part de leur dégoût face à cette attitude. Ces spectateurs m’ont confirmé que je n’avais tenu aucun propos « contre » les éleveurs. J’ai seulement parlé de la vie des loups." 
Il suffit de se reporter au compte rendu de la FNO en début d'article et à tout les autres comptes rendus pour se convaincre du contraire.

P.R."Mais parler des loups, pour certains ennemis de la vie, c’est déjà trop."
Une phrase qui en dit long sur la démagogie et l’étroitesse d'esprit du personnage. Non M. Rigaux, "les ennemis de la vie" ne sont pas ceux que vous stigmatisez comme le font les dictatures envers les minorités, car comme le dit si bien Gavino Leda dans Padré padronne :
Quelle est la différence entre un individu qui défend ses idées parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un éleveur ou berger qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la contredire, car il en mourrait"

Ma conclusion reste inchangée : 


Le plus dramatique dans tout cela, ce sont les associations ayant pignon sur rue qui organisent ces conférences dont le seul but est la diffamation des éleveurs et bergers. Mais à quoi peut on s'attendre venant de la LPO capable de condamner le pastoralisme et de demander des subventions pour acheter des brebis? La LPO cosignataire d'un fascicule qui ne laisse lui aussi aucune ambiguïté sur la finalité recherchée !

Une remarque, le manque de réalisme de ceux qui espèrent un geste d'humanisme de la part de M. Rigaux :  "Nous espérons une réponse positive de sa part". La réponse de M.Rigaux empreinte d'aversion à la FNO, à tout les syndicats et à tout les éleveurs et bergers, sur un site qui prône la haine et la désinformation est publiée depuis février 2016. Et les commentaires qui accompagnent cette diatribe en disent plus qu'il ne faut pour bien situer "les promoteurs du tout sauvage"

 A LIRE AUSSI POUR MIEUX COMPRENDRE LE PERSONNAGE
"LOUP ET PASTORALISME, 11 CONTREVÉRITÉS SUR LEURS PRÉSENCES DANS NOS MONTAGNES." Ou la réponse du berger aux bien-pensants :  "les affirmations numérotées de 1 à 11, en gras et en italiques" sont celles de M. Rigaux, grand défenseur du loup et grand pourfendeur du pastoralisme.
 



 

mardi 13 décembre 2016

LOUP, LA LOI MONTAGNE LE SANCTUARISE

"Le Sénat se penche, à partir d’aujourd’hui, sur le Projet de loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne. La première loi était porteuse de grandes intentions, mais sans mise en œuvre effective. Sa révision conserve un texte généraliste, qui ne donne aucun moyen concret à l’agriculture pour permettre le maintien et l’installation de paysans en montagne." cf confédération paysanne

Pire, l'accent est mis sur la sanctuarisation du sauvage dans le plus grand mépris pour ceux qui sont les seuls à avoir été les garants de nos paysages et de la richesse biologique que nous trouvons dans nos montagnes. La classe politique a laissé les fondamentalistes environnementaux avec la complicité des organismes d'état comme le CSPNB, ou l'ONCFS, détruire l'image des ruraux dans l'opinion publique.

 Dans quel but?
 L'ensauvagement, puis la main mise sur les terres abandonnées par ceux qui ont eux mêmes été abandonnés par les instances publique avec l'aval d'une population urbaine culpabilisée, désinformée, manipulée...?

Pourquoi la main mise?
L’article 33 du projet de loi institue des « obligations de compensation écologique ».
 Il offre aux aménageurs et aux industriels la possibilité de remplacer ce qu’ils détruisent à un endroit par un bout de nature supposé équivalent à un autre endroit.
On détruit une rivière et des centaines d’hectares en Bretagne, on en restaure l’équivalent en Auvergne. « Ce dispositif menace très directement l’activité agricole, les pratiques agronomiques et les pratiques contractuelles qui les régissent », alerte le collectif "Semons la biodiversité". 

Une fois de plus la confédération paysanne sonne l'alerte:
"Plus qu'ailleurs, l’agriculture de montagne, de par ses contraintes naturelles, se doit d'être fortement soutenue tant dans le cadre de la PAC que par des mesures territorialisées. Les paysans sont un maillon essentiel de ces territoires qu’ils font vivre et entretiennent au quotidien. Tous les moyens doivent être mis pour maintenir et développer leurs activités."
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=5334&PHPSESSID=tt8i79tvk1h4plsh1t18eoa995



dimanche 11 décembre 2016

LOUP, LA RONDE DES INSPIRÉS

Remettre l'ONCFS à la place quelle occupe dans le conflit "écologistes/pastoraux" afin de clarifier certaines déclarations pour le moins ambiguës du monde rural me semble d'une importance capitale. De même, choisir des organismes dont les déclarations ne peuvent pas etre identifiées comme idéologique, doit etre une règle fondamentale de communication avec le grand public. 

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Parenthèse: Panique à tous les étages :

Jean-Luc Valérie est un illuminé, certes. C'est aussi un idiot utile : à l'insu de son plein gré, il met en lumière l'arnaque pseudo scientifique de l'Etat, en particulier de l'ONCFS, et des défenseurs du loup 

On ne compte plus les appels du Museum national d'histoire naturelle (MNHN) destinés au grand public pour que le citoyen lambda contribue aux  " sciences participatives", collecte des informations pour alimenter des "observatoires", dresser des "atlas" et des "inventaires" de la biodiversité : http://www.mnhn.fr/fr/participez/contribuez-sciences-participatives

Des appels repris en choeur par toutes sortes d'associations et de Bingo :
L'Etat a même créé une "mission sciences participatives" et désigné le PDG de l'INRA, François Houllier pour la chapeauter : http://www.sciences-participatives.com/

Oui mais voilà : les données collectées doivent entrer dans les clous de l'Etat, de l'ONCFS et des défenseurs du loup, bref faire de "l'expertise" qui servira à conforter un choix, des décisions politiques prises en amont, sans concertation. Dans le domaine de l'environnement, c'est un florilège. 

Le dernier en date concerne la pêche. Bloom, qui veut mener les pêcheurs à la baguette au profit de l'industrie, a persuadé Bruxelles avec d'autres Bingo qu'il fallait interdire les rejets de poissons en mer (sans doute pour ne pas la salir). Manque de chance, Bloom vient de découvrir que cette interdiction nuisait gravement aux oiseaux marins dont les cadavres se ramassent désormais à la pelle en Méditerranée. Car Bloom n'a pas voulu écouter les pêcheurs... Eh oui, les rejets en mer nourrissent les oiseaux. Bloom n'avait jamais vu les nuées de mouettes et goélands entourer les chalutiers en mer. Il lui a fallu une étude "scientifique" pour le constater ... : http://www.bloomassociation.org/peche-palangre-mediterranee-cause-mortalite-oiseaux/

Fin de la parenthèse : Et l'ONCFS dans tout ça?

Sur les prédateurs, et en particulier le loup, on est aussi servis. A commencer par le nombre officiel de loups "recensés" en France : 250 en 2011, 2012, 2013, puis 301 en 2014 et 282 en 2015.  Le nombre, qui n'a pas varié depuis des années (il aurait même diminué selon Cap loup),  est établi par l'ONCFS sur la foi d'indices fournis grâce à la "science participative". Or cette fameuse "science participative" est officiellement mise à contribution par les défenseurs du loup pour ne pas fournir d'indices, et les personnels de l'environnement sont sur la même longueur d'onde  sous couvert de "grève" par exemple (cf tract syndical). Cette manipulation tourne à la tragi-comédie, car le chiffre officiel n'est en fait qu'une estimation issue de calculs de probabilité (comme les sondages) sur des données faussées. Pourquoi cette mascarade ? Car au-delà de ce chiffre, les loups ne seraient plus à protéger selon les critères de la Convention de Berne (Réécoutez l'émission Secrets d'Info : https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-27-mai-2016). L'ONCFS sert de couverture à un choix politique.

Alors quand l'ONCFS déclare Urbi et Orbi que les loups vus par des chasseurs, des éleveurs, des particuliers ou des naturalistes ne sont en fait que des "chiens sauvages", laissez moi rire. Admirons au passage  la désinvolture de l'ONCFS à l'égard de ceux qui ont rapporté l'information. Il va falloir prévenir la "mission de la science participative"...
En affirmant que ce sont des chiens, l'ONCFS confirme sans le vouloir qu'il y a bien des individus en vadrouille, comme elle l'a toujours fait en d'autres lieux (notamment dans les Vosges), pour gagner du temps.

 "Enfin, je peux vous assurer qu'il n'y a pas beaucoup de chiens sauvages en Ile de France, nous ne sommes pas à Moscou. Relevons enfin la clairvoyance de ce Eric Hansen : "quand il n'y a pas d'attaque, il n'y a pas de soucis" !!!" 

 "JLV n'est pas une lumière; Mais l'ONCFS n'est qu'une farce au service des politiques dont la panique me réjouit." Françoise Degert.

ILLUSTRATION :  « Ne crions pas au loup trop vite »


L’espèce, qui s’est répandue sur de nombreux départements et régions, y compris en plaine à une centaine de kilomètres de Paris, est évaluée, en 2014 par l’ONCFS, entre 236 et 339 individus (1). Dommage que cette évaluation officielle n’ait pas été contestée lors de la réunion du groupe loup en mai 2014, car les éleveurs  connaissent parfaitement le terrain et savent compter.

les aides versées aux éleveurs pour  favoriser la cohabitation avec le loup sont attribuées selon les normes imposées par les écologistes : présence du berger, de chiens de protection (patous), de parcs et de clôtures de protection.  Les éleveurs savaient qu’elles ne serviraient à rien, mais ils n’ont pas été écoutés . Aujourd’hui, plus personne ne peut le nier. cf Les éleveurs dans le piège à loup Françoise Degert

  Alors ceux qui comme le CSPNB (2) affirment : "il faut se rendre à l'évidence que malgré tous les systèmes de protections expérimentés jusqu'ici, la prédation s’accroît..." et s'empressent d'ajouter : "...Il est par conséquent urgent d’aider le centre national d'études et de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs de l’ONCFS (tourne tourne la ronde des inspirés) en lui fournissant les moyens humains et financiers permettant de tester des solutions de protection des élevages qui tiennent davantage compte de l’éthologie du loup et qui ont fait leur preuve dans d’autres pays."  Ceux là, doivent ils servir de portes paroles pour les éleveurs et bergers d'autant plus lorsque cet organisme considère :
 - qu’il est urgent de repenser certains aspects de la gestion des aires protégées en France pour laisser plus d’espace à la dynamique naturelle de la vie sauvage ; (restriction du pastoralisme)
 - que les espaces protégés ont vocation à devenir des sites de références privilégiés pour la recherche scientifique dans le contexte du changement climatique ; (accaparement des terres)
- que la stratégie nationale de conservation de la biodiversité doit prendre en compte des visions émergentes ayant pour ambition de réduire l’impact humain sur les dynamiques écologiques et évolutives des composants non-humains de la biodiversité. (restriction des activités rurales en général)


Ne serait il pas plus opportun et significatif dans les essais de communication des éleveurs et bergers destinés au grand public:

  •  d'utiliser, à la place du CSPNB, les travaux sur le sujet réalisé par des gens de terrain travaillant dans des organismes comme l'INRA, le CERPAM, le CNRS, l'ISTREA.... aussi à travers le groupement de scientifiques COADAPTH(3) par exemple?
  •  d'exiger une collaboration de l'ONCFS avec ces établissements? Et puisque l'ONCFS a toujours refusé cette collaboration, d'en déduire les conclusions qui s'imposent afin d'éviter de victimiser cet Organisme d'état en laissant supposer qu'il serait l'otage d'associations environnementales? Surtout lorsque l'on sait que le chef du projet loup à l'ONCFS est membre du LCIE. (4)

ILLUSTRATION :  C’est une scène peu ordinaire que raconte Jean-François Allier, président de l’association de chasse communale agréée (Acca) de L’Épine.
« Vers 6 h 45, les observateurs et une équipe mobile, accompagnés d’agents de l’ONCFS, ont vu apparaître une meute de six loups, sur les traces d’une harde de chamois », détaille-t-il.
Celui-ci précise que "la meute s’est divisée en deux, avec deux animaux en amont et quatre en aval, suivant à distance six chamois."
Jusque là, rien à dire, mais voilà, l'idéologie prend toujours le dessus lorsqu'il s'agit de défenseurs du loup:
Du côté de l’ONCFS, "on indique qu’un garde a pu confirmer la présence de deux loups sur la zone samedi, et qu’une fiche d’observation a été faite à partir des différents témoignages."
Plusieurs témoins ont vu 6 loups, mais l' ONCFS en retient 2 sous prétexte que la meute ne serait pas formée??? (tourne, tourne la ronde des inspirés...)
 C'est pourquoi je ne suis pas et ne serai jamais d'accord avec ceux qui expliquent au grand public que l'oncfs est prise en otage par des associations environnementales les empêchant de connaitre le nombre de loup en France  . 
À lire aussi : LOUP, ONCFS, GARDE DES P.N.,.... LANGUE DE BOIS ET DÉSINFORMATION?

les prédateurs font la ronde autour de leur proie

Dernière minute : "Les éleveurs dénoncent, à juste titre, des procédures de constat opaques : ils n’ont pas accès au double du constat établi par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage suite aux attaques, aux résultats d’analyse ADN, aux vidéo-surveillance installées et peinent à obtenir des réponses. Et à la difficulté de soigner un troupeau blessé, s’ajoute l’incompréhension et la colère face à la rétention d’information de l’administration." José bové lettre au ministère

index:
(1)– Le nombre de loups est estimé par l’ONCFS et le Centre national d’études et de recherches appliquées sur les animaux prédateurs et dé-prédateurs de Gières dépendant lui aussi de l'ONCFS 
(2) Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité.
(3)Les fondateurs et membres actuels du réseau  sont (ordre alphabétique) :
Laurent Garde – Écologue et Anthropologue – Directeur adjoint du Centre d’Études et Réalisations Pastorales Alpes-Méditerrannée (Cerpam) - Manosque
Nicolas Lescureux – Ethnoécologue – Chercheur au CNRS – Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (Cefe) - Montpellier
Michel Meuret – Écologue et Zootechnicien – Directeur de recherche à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) – Montpellier (animateur)
Charles-Henri Moulin – Zootechnicien – Professeur à Montpellier SupAgro – directeur adjoint de l’UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet)
Marie-Odile Nozières-Petit – Zootechnicienne – Chercheur à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) - Montpellier
Jacques Tassin – Écologue – Chercheur au Cirad – UR Forêts et Sociétés – Montpellier

(4) Institut pour le développement des Grands Carnivores en Europe.


mercredi 7 décembre 2016

LOUP, LES CHASSEURS REVENDIQUENT D'ETRE RECONU DANS L'APPLICATION DES DIRECTIVES HABITATS

Déclaration de la Fédération des associations Européenne des chasseurs, FACE, à propos des directives Natura 2000 :
  • Jusqu'à présent, le vaste processus de consultation a mis en évidence la nécessité d'une meilleure mise en œuvre, d'un financement accru pour la conservation de la nature et de la lutte contre la perte de biodiversité dans l'ensemble du pays.
  • En vertu du principe de subsidiarité, les États membres devraient avoir une plus grande souplesse dans la gestion des grands carnivores afin d'améliorer l'accueil rural / local à l'égard de ces espèces afin d'atteindre les objectifs des directives. (Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l’élevage ndlr)

Bonjour les loups, adieu le pastoralisme, merci aux ruraux de bien vouloir libérer l'espace, les chasseurs vont s'occuper de l’environnement.

  • Le FACE continuera à demander à l'UE de reconnaître davantage les chasseurs dans leur rôle dans la réalisation des objectifs environnementaux. De même, la FACE demande une meilleure compréhension de l'importance de la chasse pour 7 millions d'Européens et que leur rôle dans la réalisation des objectifs stratégiques des directives soit mieux reconnu.

FACE Statement on the Fitness Check
Fitness Check Evaluation Report



mardi 6 décembre 2016

RIGAUX NE RIME CERTAINEMENT PAS AVEC RIGUEUR


P. Rigaux : "En résumé : malgré les menaces qu’avaient lancées des éleveurs anti-loups, la soirée s’est bien passée" :
En guises de menaces, les éleveurs et bergers, comme à Guillerant Granges ou à Rodez avait donné des consignes de strictement respecter la conférence, sauf en cas de provocations du conférencier, comme il l'a fait en Ardèche ou la police était cachée derrière la porte. Une stratégie qui n'a pas fonctionné, mais comme je l'ai déjà dit M. Rigaux est un opportuniste qui se voit contraint de modifier ses affirmations non fondées dés que des éleveurs se trouvent là pour remettre les pendules à l’heure. Ceux qui ont suivi les 3 conférences en témoignent :
LOUP, QUAND LE CONFÉRENCIER SE VOIT OBLIGÉ DE METTRE DE L'EAU DANS SON VIN

P. Rigaux : "Lors de ma précédente conférence à Rodez (12) le 19/11, nous avions dû être protégés par un gros déploiement policier"  : Oui, M. Rigaux, mais vous n'avez pas osé répéter les provocations faite dans l’Ardèche!

P. Rigaux : "Un éleveur anti-loup avait filmé en cachette ma conférence et avait diffusé un montage sur internet sans mon accord ce qui est un délit". De même que vos vidéos et vos photos qui n'ont jamais reçu d'autorisation de la part des intéressés concernés par vos image? 

P. Rigaux : "Le calme (relatif) a évidemment permis aux spectateurs de bénéficier d’une conférence plus fluide et plus complète qu’à Rodez."
Gageons que vos propos et vos provocations plus modérés ainsi que vos statistiques revues à la baisse, plus quelques diapos envolées, y sont pour beaucoup.

P. Rigaux : "Toutefois, après l’exposé, le temps d’échange a majoritairement été accaparé par des revendications d’éleveurs."
 Pour rétablir la vérité et le bons sens face à l’idéologie fascisante que vous faites passer dans vos propos, il faudrait doubler le temps de réponse des personnes concernées par vos affabulations. 

"Bilan néanmoins très positif." Positif surtout parce que vous n'avez pas pu énoncées vos contres vérités comme dans l’Ardèche ou nous avions décidé de ne pas intervenir afin de mieux connaitre votre position.  Mais si cela vous semble positif, pour nous aussi la modération de votre propagande est très positive : La conférence a légèrement changée comparée à Rodez ou elle avait déjà changé comparée à Guillerant Grange. Il ne parle plus de bergère partie faire ses courses, ne montre plus la photo d'Estrosi avec son drone équipée d'un missile, ne parle plus de la vallée de la Roya "mal surveillée" etc...
On remarque donc des changements, un discours plus respectueux des éleveurs, une voix un peu brouillonne et hésitante sur les sujets sensibles. C'était flagrant même pour le grand public.

Le plus dramatique dans tout cela, se sont les associations ayant pignon sur rue qui organisent ces conférences dont le seul but est la diffamation des éleveurs et bergers. Mais bon, pour ceux qui ne le savent pas encore, la LPO a cosigné un dépliant qui ne laisse aucune ambiguïté sur la finalité recherchée:
Extrait : Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.

FAUX : et irrecevable : la LPO condamne ci dessus le pastoralisme pour justifier le retour des loups dans les zones d'élevage, et le sanctifie ci dessous pour obtenir des aides financières pour acheter des brebis afin entretenir la biodiversité et le paysage ouvert dans l'Aude:
 "Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies." (Référentiel pour le redéploiement du pastoralisme LPO)








lundi 5 décembre 2016

LE LOUP AUX PORTES DE PARIS?

Il fallait bien s'y attendre, non ? A force de laisser l'animal progresser avec le soutien de l'Europe, de l'Etat, de la haute administration, de l'ONCFS, qui va s'en étonner ?
Le loup est présent en Belgique, dans les Ardennes, en Champagne (150km de Paris) et on voudrait qu'il s'arrête ? 
Si c'est le cas, et je pense que c'est très probable même si Jean-Luc Valery ne cache pas sa joie de le voir couvrir tout le territoire, l'installation de meutes ne passera pas inaperçu dans la région. 
1- les forêts, et il y en a beaucoup,  sont fréquentées par les randonneurs, les joggers, les familles et leurs chiens. Attention aux enfants !
2- problème : elles sont aussi de plus en plus habitées par des SDF, des migrants, des sans logis, seuls ou en famille, qui vivent sous la tente ou installent des bidonvilles. Là c'est inquiétant. Il y a aussi des enfants. 
3- il y a aussi de l'agriculture, pas seulement céréalière dans la région. La région Ile de France aide une ferme à Saint Rémy les Chevreuse qui fait de l'élevage de vaches, veaux, chèvres etc... pour que les pékins du dimanche aillent s'y ravitailler en yaourts, lait, oeufs et autres produits fermiers. Si JLV dit vrai, la ferme est en ligne de mire !
Avant le drame restons comiques. Il faut prévenir le loup qu'il sera très bien accueilli dans les beaux quartiers de l'Ouest parisien.
Il peut se rendre en toute tranquillité au Musée de l'Homme qui porte désormais bien mal son nom. Ce musée (on se demande ce que c'est maintenant) abrite depuis peu le comité français de l'UICN,  17 Place du Trocadéro, 75116 Paris.
Avant de rejoindre la colline du Trocadéro, il pourra se faire caresser au WWF France, en plein bois de Boulogne. Et pour qu'il ne s'égare pas dans ce lieu mal famé, communiquez lui l'adresse : 



Là régiani ne parle pas de nos loups, il parlent des nazis : Le IIIe Reich, promouvait l’idéologie raciste “Blut und Boden”(littéralement, “sang et sol”), selon laquelle “la terre, le paysage, la forêt germaniques forgent le caractère du peuple germanique, explique le journaliste spécialiste de l’extrême-droite Toralf Staud. Pour préserver le peuple, il faut donc préserver la terre.” 

Ce fondement de la pensée national-socialiste justifia l’appropriation de territoires et l’anéantissement d’autres peuples, mais aussi une volonté de conserver la soi-disant “pureté” de cette nature nourricière. La propagande d’Etat faisait de l’Autrichien Adolf Hitler et de son ministre Hermann Göring les anges-gardiens des animaux, interdisant notamment la vivisection et l’abattage par égorgement - des pratiques attribués aux Juifs, “ennemis de l’humanité”.
En 1935, les autorités adoptèrent la première loi de protection de la nature (“Reichsnaturschutzgesetz”), qui créa des zones naturelles protégées et introduisit la notion d’espèces protégées. Le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau devait même devenir “une station d’expérimentation paysagère” selon les mots de son commandant, Rudolf Höß.
Si cette politique a été peu à peu délaissée par le régime nazi au profit de l’industrialisation massive à des fins de guerre, l’idéologie “Blut und Boden” se retrouve aujourd’hui en Autriche et en Allemagne chez les “Grüne Braune” (“les bruns verts”). Sous couvert de protection de l’environnement, ces petites communautés d’extrême-droite diffusent leur idéologie dans les campagnes en se lançant dans l’agriculture biologique et en organisant des opérations de “nettoyage national des forêts” cf 
https://reporterre.net/En-Autriche-l-extreme-droite-cultive-les-themes-ecologistes


Y en a t'il qui se reconnaissent? 


Vu le ramdam que cela va provoquer, les escrolos (sauf JLV, l'allumé qu'ils n'arrivent toujours pas à maîtriser) vont tout faire pour détourner le regard et gagner du temps; ils commencent déjà à dire que ce ne sont pas des loups mais des chiens, comme ils l'ont toujours fait. Les préfets emboîteront le pas, c'est normal, on a l'habitude.

L'ONCFS ne va pas se presser pour trouver des preuves, d'autant qu'ils sont plus ou moins en grève. Et cela ne risque pas de s'arranger vue la baisse des crédits de l'Agence française de biodiversité (AFB) décidée dans la loi des finances rectificatives pour 2016 (cf début d'article de la Gazette des communes. Pas réussi à enregistrer le lien).

Et même si le rythme de travail devait s'accélérer à la fin de la grève, les agents se sont donnés la consigne de ne rien dire, rien ramasser. (cf tract syndical). Ce qui ne change rien aux habitudes des escrolos, bénévoles ou pas, qui ne voient rien, n'entendent rien, ne disent rien, histoire de minorer le  nombre de loups. 

Alors qui mettre sur les traces des loups pour en avoir le coeur net ? La police ? Impossible, elle manifeste encore tous les soirs contre les manques d'effectifs et les conditions de travail. La gendarmerie ? Elle a déjà pas mal à faire avec la famille d'Adama Traoré dans le Val-d'Oise. Les scouts ? Ceux d'Europe, peut-être. Quoique... Quant à l'armée elle est déjà sur le macadam pour rassurer les Parisiens. 


Des loups en région parisienne, en plein état d'urgence, et en période électorale, il ne manquait plus que ça... Un bordel intégral. Merci les escrolos, l'UICN, WWF, les politiques de tous poils, la technocratie bruxelloise, le conseil de l'Europe avec sa convention de Berne,  et l'ONU pour ce moment !
Françoise degert



dimanche 4 décembre 2016

LOUP, QUAND LE CONFÉRENCIER SE VOIT OBLIGÉ DE METTRE DE L'EAU DANS SON VIN

LE COMPTE RENDU DE BRUNO LECOMTE
qui se dévoue pour assister aux conférences et que nous remercions pour son engagement.


 "Rapidement: les éleveurs était bien présent : Drôme Vaucluse bouche du Rhône et je crois d'autres secteurs sont venu nombreux pour assister à la conférence de Pierre Rigaux. 

Aucune perturbation n'a été relevé pendant la conférence seulement deux tentatives de prise de parole pour dénoncer des mensonges. Ça été refusé. 

La conférence a légèrement changée comparée à Rodez. Il ne parle plus de bergère partie faire ses courses, ne montre plus la photo d'Estrosi avec son drone équipée d'un missile, ne parle plus de la vallée de la Roya "mal surveillée" etc...
On remarque donc des changements, un discours plus respectueux des éleveurs, une voix du conférencier un peu brouillonne et hésitante sur les sujets sensibles. C'était flagrant même pour le grand public. 

Je rappelle que les organisateurs et mr Rigaux ont pris connaissance du tract dans la journée. Mr Rigaux m'a interpellé des le début de la conférence et a été agressif à mon égard. Il a mentionné que sa conférence sous forme vidéo est sur le net, et me menace de poursuites judiciaires. Je lui ai répondu après la conférence qu'il n'y a rien sur le net d'accessible au public et qu'il a utilisé lui, des photos et vidéos sans autorisation des personnes photographiées. Après réflexion, je pense qu'il doit avoir accès au Facebook en groupe fermé, soit par une fausse identité,  soit par une "taupe". Rappelons qu'il peut-être écrit sur tout document vidéo "non diffusable en public "? 

En tout cas, les éleveurs se sont largement exprimé en présence de journalistes . Expliquer les pertes subies, les importants dégâts collatéraux comme les avortement, les clôtures qui n'arrivent pas à empêcher les attaques de loups. Personne n'a contesté. Mr Rigaux lui même a expliqué plusieurs fois que le loup tue beaucoup plus que ce qu'il a besoin. ..


Le public a constaté la mort à petit feux de cette agriculture respectueuse de l'environnement. Il a aussi fait aussi le constat qu'il n'y a pas de moyens de protections efficaces. 
Le président de la LPO et un de ces adhérent qui donnai le micro, faisant partie de l'organisation, se sont exprimés en faveur des éleveurs, reconnaissant la détresse qu'ils endurent. Merci à la lpo pour ce soutien. J'espère qu'il ne sera pas que pour cette soirée...

Pour moi, et après discussion avec d'autres éleveurs, ce soir nous avons " gagné " la bataille de la communication.
Sans la présence des paysans, mr Rigaux aurait montré ses photos de clôtures mal posées et tout ce qui fait passer les éleveurs pour des irresponsables. Le témoignage de PascalFromont avec des clôtures de 1.7 m, 8 fils électrifiés, chiens de protection,  a démontré, photo à l'appui, que rien n'arrête les attaques. 

Mr Rigaux n'a pas voulu reconnaître qu'il veux la présence du loup partout en France. Heureusement, la photo de la conclusion de sa conférence prouve le contraire: 


Comme à Rodez , un spectateur italien par l'accent à dit que ça ce passait bien dans son pays. ( on aurait vraiment cru à une mise en scène car c'était la réplique de l'acteur espagnol qui a pris la parole à Rodez ). Il a vite été remballé. En Italie, les articles de presses et les déclarations des éleveurs et de leurs associations montrent le contraire. Au fur et à mesure que les loups se sont développé, 60 % des élevages ont disparus et le dénigrement des bergers est le la pierre angulaire des attaques par les défenseurs du loup. Les bergers extracommunautaires sont traités comme des esclaves. (voir l'encadré en fin d'article ndlr)

Avec la prise de position de la lpo soutenant les agriculteurs, mr Rigaux est reparti bredouille. Les éleveurs et bergers ont tous été irréprochables. Tous ont fait de justes déclarations. Tous sont satisfait de la soirée. A refaire..."

Bruno Lecomte



Le billet d'Ouragan : Une soirée réussie sur le plan de la communication. Que des Associations environnementales soutiennent cette parodie de la réalité sur le retour des loups dans les zones d’élevage traditionnels, en organisant les conférences de M. Rigaux, en dit long sur la volonté de vouloir nuire au pastoralisme. La LPO, elle même organisatrice en d'autres lieux, a choisi de soutenir les éleveurs à Carpentras. Nous la remercions, mais cela ne doit pas faire oublier que de nombreux tracts cosignés par la LPO PACA, AUVERGNE ET CHAMPAGNE ARDENNE reprenant les principaux thèmes de M. Rigaux et affirmant que le pastoralisme est néfaste pour la biodiversité, sont dans les présentoirs des offices de tourisme. Des tracts qui affirment aussi que chez nos voisins la cohabitation se passe bien, laissant sous entendre que nous devrions prendre exemple.


EXTRAITDE L'ARTICLE DE LAURENT GARDE, DANS PASTUM N° 106 à propos de ce qui se passe chez nos voisins et que nous dénonçons fermement
Interview d'un éleveur Italien: « Le travail de berger... on ne compte pas les heures...
 Ils travaillent jour et nuit » : V. embauche deux bergers albanais ; le plus âgé a droit à une chambre, son collègue dort la nuit avec les bêtes. «Des esclaves. Ils ont toujours été des esclaves. Aujourd’hui, seuls des extra-communautaires acceptent de faire ce métier. Aucun Italien ne voudrait faire ce travail».

Rencontre avec un berger roumain, âgé, en pleine montagne. Il me dit ne pas parler l’italien. La pluie arrive, il regarde mes solides chaussures de montagne et me montre les siennes : de mauvaises baskets élimées. Puis il s’excuse, repart – je crois d’abord que c’est parce que ses bêtes s’éloignent. Non, c’est par dignité. Une fois loin, il sort de sa besace (pas de sac à dos, une besace à l’épaule) un rouleau de sacs poubelle dont il en déroule un pour se protéger. 
  « Mieux vaut tuer un homme qu’un loup. Au moins, si tu tues un homme, au bout de cinq ans, tu sors de prison » me dit un éleveur... Il me confiera cependant, bien plus tard, avoir tué un loup à coups de gourdin, ses chiens l’avaient coincé... Un loup enterré discrètement au cœur de l’un des trois Parcs nationaux de la région, et qui d’après ce qui m’est confié par d’autres témoignages, ne serait pas le seul. 

Le président de la LPO Drôme a lui aussi le même regard de négation de la réalité.

LOUP, LPO, ÉLEVEURS, BIODIVERSITÉ, UN DIALOGUE DE SOURDS

samedi 3 décembre 2016

LOUP, SOUTENEZ LES ACTEURS RURAUX

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