BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

jeudi 24 novembre 2016

LOUP, QUAND LA VÉRITÉ S'IMPOSE, SES DÉFENSEURS FONT LE DOS ROND.

Pendant qu'une poignée de Bobos arpentaient les rues de Paris dans une manifestation que les médias n'ont pas pris la peine de relater, se déroulait à Rodez une des nombreuses conférence de Pierre Rigaux, membre de la sfepm, employé par la LPO : "loup, biologie d'un mythe"

 Mais ce samedi 19 Novembre, nombreux étaient les éleveurs, bergers et citoyens défenseurs du pastoralisme pour imposer le rétablissement de la réalité, notamment lorsque le conférencier se transforme en "spécialiste du pastoralisme ".

On peut avoir des avis différents, mais on ne doit pas renier la réalité, surtout lorsqu'elle est officielle. Les éleveurs y ont veillé.

Quelques dérapages ont eu lieux,  mais il est plus facile pour quelqu'un qui ne subira jamais de contrainte liée à la prédation de garder son calme face à quelqu'un qui se demande quand aura lieu la prochaine attaque et qui est montré du doigt comme un paria de la société.

Bruno Lecomte prépare un document qui relatera le déroulement de la conférence.

Le conférencier a mis de l'eau dans son vin et n'a pas osé agresser les éleveurs comme il l'a fait en Ardèche : Loup, la conférence du point de non retour

Il a montré des images de clôtures mal posées. Ça peut effectivement arriver, mais il n'a pas montré de clôtures correctement posées à l'intérieur des-quelles le loup attaque malgré la présence des chiens.

Le conférencier a esquivé beaucoup de réponse, expliquant qu'il n'était pas agronome mais naturaliste. Pourtant dans l’Ardèche il était sur de lui et n'a toléré aucune contradiction.

Sur sa page Facebook, on pourra constater que M.Rigaux n'est pas content du déroulement de la conférence:
" j’ai pu dérouler la plus grande partie de ma conférence, même si elle fût perturbée." Vous regrettez certainement de ne pas avoir pu faire passer les contre vérités idéologiques qui concernent la réalité des éleveurs et bergers, comme vous l'avez fait dans l'Ardèche en acceptant  aucune réponse de ceux qui sont les seuls à vivre la situation?

  "Nous avons montré notre détermination, notre ouverture et notre respect de tout le monde.." Vous l'avez fait parce que vous y étiez obligé M. Rigaux. Dans l’Ardèche, les éleveurs ont sagement attendu la fin de la conférence et n'ont pas eu la parole. Pire, vous avez affirmé, sans les avoir entendus, que leurs arguments étaient des arguments de bistrot. Ce que vous avez montré ce jour là c'est votre totalitarisme.

"Après la conférence, plein de spectateurs restés silencieux (dont un éleveur que je salue) sont venus me remercier et surtout me dire leur dégoût du comportement de ces éleveurs."
   Voici les témoignages recueillis après la conférence dans l'Ardèche ou il n'y a eu aucun incident et ou vous avez imposé le silence :

« cette conférence était d'une indigence rare... », « une conférence assez puérile et infantilisante...(type "trente millions d'amis"), -« un comportement inacceptable du conférencier qui estime détenir la vérité et n'accepte aucune remise en question (donner nous vous chiffres qu'on rigole...nous verrons plus tard vos statistiques de bistrot…) , -« devant mon insistance pour exprimer ma déception, il m'a répondu : il ne s'agit pas de faire un débat, il s'agit d'un soirée pour les pros loup »..., -« j'ai levé la main à plusieurs reprise pour intervenir en vain... »        
"Nous sommes venus pour écouter  "la biologie du loup" éclairée par des données scientifiques et nous sommes repartit en constatant que cette conférence est une propagande pour stigmatiser les éleveurs et bergers à l'aide de manipulations et d'interprétations idéologique de la réalité scientifique et de terrain."

M. Rigaux, libre à vous de saluer les "éleveurs restés silencieux" ; en plus d’être lâche, vous êtes un personnage turpide, sans amour propre, sans déontologie. Aveuglé par une idéologie, votre comportement est celui d'un opportuniste dont l’Ego ne supporte aucune contradiction. Et vos disciples "silencieux à la conférence " qui le sont moins sur votre page FB se comporte comme des adeptes d'une secte qui adorent leur gourou et n'ont plus aucune possibilité d'utiliser leur libre arbitre.

Oserez vous publier mon point de vue sur votre page Facebook? Un point de vue qui est aussi celui de la  totalité  de ceux que vous diffamez sans état d'âme.

Bien sur que NON, voici le témoignage d'un berger qui a essayé de s'exprimer  : "très réactif Pierre Rigaux élimine d'entrée les commentaires qui ne sont pas de son bord et fait en sorte qu'on ne puisses plus en remettre. C'est ce qui m'est arrivé à la suite d'un de mes commentaires pourtant "soft"."
SECTARISME :  attitude d'une personne, d'un groupe sectaire, qui fait preuve d'intolérance intellectuelle



mardi 22 novembre 2016

LETTRE OUVERTE AU GROUPEMENT NATIONAL LOUP

Lettre ouverte au Groupe National Loup

Association des Eleveurs et Bergers du Vercors-Drôme Isère

Fédération Départementale Ovine de la Drôme

Association « Le Cercle » Lozère



Le 17 Novembre aura lieu un GNL dédié à la formalisation d’un test de comportement sur les
chiens de protection.

Ce test est censé permettre de déterminer l'aptitude du chien au gardiennage mais également
d'identifier les reproducteurs pour sécuriser la filiation.
Ces épreuves visent à évaluer la « qualité pastorale » du chien et sa « stabilité émotionnelle ».
Elles devraient permettre d’acter un programme de sélection des chiens même si cet objectif
n’est pas clairement exprimé.

Ces tests ont été mis au point avec la participation de la Pastorale des Pyrénées groupe pro-
ours notoire, proche de Ferus.
Nous ne connaissons que trop les intérêts matériels de la Pastorale des Pyrénéenne et sa
proximité avec les écologistes pour lui accorder le moindre crédit et savoir que son principal
intérêt dans cette affaire est mercantile.

Ceux qui travaillent quotidiennement avec des chiens de protection ne veulent pas de tels
tests. La mise en situation proposée est très loin de nos réalités professionnelles et des
conditions de travail de nos chiens dont les réactions dépendent de multiples facteurs.
Et que penser de tests sur des chiens à 18 mois alors qu’ils ne sont « matures » qu’à 3 ans ?

Nous pressentons que d’autres objectifs sont sous-jacents comme :
* nous imposer des races de chiens de protection, les autres étant exclues des aides à
l’acquisition et l’entretien,

* nous empêcher des ventes ou échanges de chiens entre éleveurs, au bénéfice de vendeurs de
chiens,

* nous contraindre à nous séparer de nos chiens actuels pour nous en faire acheter d’autres
etc.

Nous aussi, souhaitons prévenir la mise en cause pénale ou civile des éleveurs et des
incidents de morsures mais nous pensons que cela passe surtout par l’éducation de ceux qui
approchent les troupeaux.

La plupart de nos chiens ne sont pas agressifs envers les hommes ayant un comportement
adapté. Ils sont capables de protéger nos troupeaux mais il ne s’agit pas de machines, ils sont
fatigables, irritables et soumis à d’extrêmes pressions. Les loups ou les hybrides n’ont plus
peur des hommes, encore moins des chiens, ils sont de plus en plus organisés, hardis et
nombreux à les affronter et n’éprouvent aucune crainte. Quel avenir pour les chiens qui ne
réussiront pas le test ?

Une mise à la retraite anticipée de nos chiens les plus efficaces qu’il faudra garder attachés et
nourrir à nos frais alors qu’ils ne serviront plus à rien ? Faut-il rappeler que nous avons
introduits ces chiens par contrainte ? Que les chiens, comme les éleveurs sont des êtres
sensibles ....Ceux d’entre nous qui seront opposés au fait de garder des chiens rendus inutilesseront en droit de considérer qu’ils appartiennent à l’Etat qui les a subventionnés et pourront
toujours les confier à la Société Centrale canine ou à la Pastorale de Pyrénées....

Nous refusons que des tiers, surtout pro-prédateurs, nous imposent une sélection de chiens de
protection dont l'intérêt serait de créer certes des lignées de chiens parfaitement inoffensifs
pour les promeneurs mais également pour les loups. Si le testeur est pro-loup (ce qui est le cas
de la Pastorale et de nombreux agents DDT) ou vendeur de chien, quelle confiance accorder à
l’interprétation du test ?

Ce test met le chien dans des conditions de travail inhabituelles. Les éleveurs connaissent
mieux que personne les « qualités pastorales » de leurs chiens par des pratiques quotidiennes
aux facettes multiples. Ce test condamne par avance les éleveurs qui le refuseraient dans le
cas où un de leurs chiens ferait preuve d’agressivité. Il permettra la sélection et surtout le
business autour de la vente de chiens pour remplacer ceux considérés comme « inaptes ».
Dans les Alpes, des éleveurs ont maintenant une expérience de près de 20 ans avec les chiens
de protection. Un éleveur varois, approche les 35 ans d'expérience avec des Montagnes des
Pyrénées.
Ces éleveurs n'ont pas été consultés. Ce test est-il vraiment conçu dans l’intérêt des éleveurs
et des bergers ? Si c’était le cas il permettrait à l’Etat de prendre en charge la responsabilité
juridique des chiens de protection car il aurait une véritable fiabilité.

Mais peut-être est-ce davantage l’intérêt des marchands de chiens qui est recherché et la fin de
nos échanges ou ventes entre éleveurs ?

Des personnes qui n'ont jamais gardé un troupeau, ni vu un chien de protection confronté à
un loup seraient donc capables de juger de leurs « qualités pastorales » leur « stabilité
émotionnelle », leur « attachement au troupeau », leur « loyauté » etc, selon un test de mise
en situation complétement artificielle ?

Il nous parait de la responsabilité des DDT d’organiser des stages de formation sur la base du
volontariat, en collaboration et au plus près des besoins des éleveurs, avec des intervenants
choisis par eux et en qui ils pourraient vraiment avoir confiance.

Certains d’entre nous ont aussi besoin d’aide en cas de conflits mais qui s’en préoccupe ?

Le passage d’un tel test ne nous garantit même pas que l’Etat assumera la responsabilité
juridique en cas de morsure.........

Les éleveurs que nous représentons sont opposés à ce test. Ils n’y voient que des contraintes
supplémentaires, inutiles, inadaptées, technocratiques. Une réponse non pas aux difficultés
que certains rencontrent mais à des demandes d’associations écologistes qui sur le sujet des
loups nous démontrent depuis 20 ans leur incompétence totale. Une façon supplémentaire de
se donner bonne conscience, de gagner du temps mais en rien un travail constructif au service
des éleveurs.

Ce n’est pas pour 5% de chiens potentiellement agressifs en France qu’un tel arsenal est
déployé, c’est surtout un fichier supplémentaire, des maîtres et des chiens dont on ignore en
grande partie l’utilisation future.
Ce test est une « farce » qui ne répond en rien aux véritables préoccupations des éleveurs qui
résident dans :
* La socialisation des chiens quelle que soit la race ;* Des conseils pratiques (et pris en charge financièrement à 100%) et notamment de vétérinaires comportementalistes neutres qui se spécialiseraient dans les chiens de protection pour conseiller les éleveurs et les bergers qui le souhaiteraient ;

* La gestion des phénomènes de meute ;

* Le problème de la "territorialisation" qui se développe au fil des estives ; les chiens
investissant l’espace d’année en année et se montrant parfois de plus en plus intolérants avec
les randonneurs ; le comportement animal est en effet quelque fois très loin des théories de
l’humain et notamment de celle dite du « partage de l’espace » !

* Le recensement sérieux des incidents (avec les randonneurs et les villageois) et des conseils
rapides et pratiques sur le terrain pour y remédier ; jusqu’à présent il n’y a eu aucune prise en
charge réactive des incidents par les DDT ou les Directions Départementales de la Cohésion
Sociale et de la Protection des Populations ;

* L'urgence se trouve dans le conseil aux éleveurs, la gestion et la prévention des incidents et
la connaissance qu’ils doivent avoir des enjeux juridiques de la détention de tels chiens.
Il faut savoir qu’actuellement, eu égard à l’évolution de la jurisprudence de la Cour de
Cassation, une simple imprudence peut entraîner la condamnation pénale d’un éleveur pour
des morsures commises par des chiens de protection, et il n’est pas normal que des bergers
ou éleveurs soient verbalisés par la procédure de l’amende forfaitaire pour des faits de
divagation de leurs chiens de protection sans plus d’investigations.


Le 15 Novembre 2016

Alain Baudouin
Association des Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère
Mairie de COMBOVIN
26120 COMBOVIN

Fédération Départementale Ovine de la Drôme
François MONGE et PECCOZ Nicolas
85 rue de la Forêt
26000 VALENCE
Tél : 04 75 56 76 23 / 06 75 31 96 68
fdo26@orange.fr

LE CERCLE
André BARRET
Mairie de HURES LA PARADE

48150 HURES LA PARADE

mardi 15 novembre 2016

FAUNE SAUVAGE, CLIMAT, BIODIVERSITÉ, TOUT EST BON POUR LES MULTINATIONALES

Devinez qu'elles sont les IDÉES de l'agro industrie et de l'industrie tout court pour pouvoir continuer à polluer en toute conscience? Le tout  avec l'aval des associations environnementales qui y trouvent des fonds pour alimenter leurs idéologies. Surtout que le WWF qui les chapeaute avec ses 2 millions de dollars de chiffre d'affaire quotidien est partie prenante!

Tout d'abord l'accaparement des terres...
Les coopératives agricoles en France essayent de faire passer un texte de loi pour pouvoir acquérir le foncier de leurs adhérents en échange d’un apurement des dettes.
...ensuite les coopératives seront vendues à des fonds d'investissement français ou étrangers....

On paye pour pouvoir détruire:
Le projet de loi sur la biodiversité crée par ailleurs des banques d’un nouveau genre, des « réserves d’actifs naturels » gérées par des acteurs privés, auxquelles les opérateurs pourront faire appel pour satisfaire « leurs obligations de compensation » en achetant des "actions de compensation environnementales"

Pendant la Cop 22, on discute pour que ces Banques puissent acquérir le droit de proposer des actions de compensation pour la production de gaz à effet de serre!
Arrêtons de parler de « capital naturel », la nature n’a pas de prix !

Tous les moyens sont bons pour inciter les derniers ruraux, vivant de et avec la nature dans le respect, à baisser les bras : normes draconiennes, concurrence déloyale, stigmatisation des petits agriculteurs traditionnels par les associations de protection de la nature qui font le jeu des multinationales, réintroduction des prédateurs dans les zones de petits élevages,...

déclaration de la confédération paysanne:

NOS TERRES VALENT PLUS QUE LEUR CARBONE

Presque un an après le grand raout de la COP21, c’est bien plus discrètement que les représentants de 196 États sont réunis au Maroc pour la COP22, aussi appelée parfois « COP de l’agriculture ». Le risque est grand pour les paysannes et paysans du monde de voir leurs terres confisquées sous prétexte de lutte contre les dérèglements climatiques.
Alors que le mot « agriculture » est absent du texte de l’accord de Paris, les terres agricoles y sont présentées comme un outil, un « puits de carbone » pour compenser les émissions de gaz à effet de serre. La production d'alimentation passerait donc au second plan, au profit des promoteurs de fausses solutions qui feront des bénéfices en s’accaparant les terres sous prétexte de stocker du carbone.
Il y a là un véritable danger pour les paysannes et paysans qui seront une nouvelle fois victimes de la financiarisation et de l’industrialisation de leur métier alors que c'est l’agro-industrie qui est source d’une large part des dérèglements climatiques. C’est elle qui doit être remise en cause. La compensation n’est pas une solution, elle n’est que l’alibi de politiques qui refusent de s’engager pour faire face à l'urgence de cette crise.
Seule une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre permettra de contenir la crise climatique. Les terres ne sont pas à vendre, elles sont fondamentales pour les paysans qui pratiquent une agriculture paysanne à même de répondre aux enjeux et garantes de la souveraineté alimentaire des peuples !


La déclaration complète « Nos terres valent plus que du carbone », initiée par la Confédération paysanne et le CCFD-Terre Solidaire et signée par plus de 50 organisations.  https://drive.google.com/file/d/0B9HT6mzNQ__VUEZrTlRhOEcyd2c/view?usp=sharing



lundi 14 novembre 2016

LOUP, LPO, ÉLEVEURS, BIODIVERSITÉ, UN DIALOGUE DE SOURDS

Ce samedi 12 novembre, sur le marché de Die, devant le stand de la LPO tenu par deux jeunes filles qui n'en croient pas leurs oreilles lorsque je leur récite les affirmations de leur association,...

" «Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »
«Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !»

                   ... un élégant personnage s’intéresse à la discussion avec des arguments qui montrent sa connaissance du milieu Naturel. Ce qui me pousse à lui demander d'ou lui vient cette érudition?

Il m'explique "qu'il a toujours été intéressé par le sujet de la biodiversité" et fini par me confier qu'il " est le président de la LPO Drome."

Lorsque nous en arrivons au retour des loups dans les zones d'élevage, son discours se fait plus directif.


D'entrée il me cite la référence en matière de désinformation qui consiste a dire que  "malgré la crise de l’élevage Ovin, les régions de plaine ont perdu une grande majorité de leurs élevage alors que le pastoralisme se maintient dans les régions ou sévit le loup."


Pour en avoir discuté avec les éleveurs concernés, il est évident que la filière ovine est en crise, mais citez moi une filière qui se porte bien en France? Les éleveurs des zones agricoles ou la reconversion est possible le font si ils le souhaitent. Mais dans nos montagnes du Diois, ou la terre est aride, permettant un pâturage propice au développement des agneaux de qualité, dans le respect des animaux et de la nature, le reconversion est impossible. Ceci expliquant cela, ce n'est donc pas grâce aux loups que l’élevage se maintient dans nos montagnes. Au contraire, si l'agneau s'est maintenu jusqu’à ces dernières années dans les Alpes, le poids de la prédation est en train d'inverser la situation.


Puis, il m'explique : "en Espagne, il y a plus de 2000 loups et  les éleveurs ne s'en plaignent pas/.../ je me rends souvent dans les Asturies ou cela se passe bien" 
 6eme loup retrouvé décapité cette année dans les Asturies, ou les attaques sont constantes. Le loup a tué 800 chèvres l'année dernière dans les AsturiesLe Maire d'Onis (Asturie)est prêt à embaucher des gens pour chasser les loups...

Et comment expliquer que le 4 février, Le WWF a lancé la marque "territoire pour le loup" (on ne parle plus de cohabitation?ndlr) campagne avec une pétition en ligne demandant l'appui du public pour arrêter les persécutions sur cette espèce qui menacent sa survie dans de nombreuses parties de l'Espagne!  http://www.efeverde.com/noticias/wwf-firmas-lobo/

Puis comment expliquer que l'état s'est vu dans l'obligation de créer des brigades cynophiles pour chercher les boulettes empoisonnées destinées aux loup? https://drive.google.com/open?id=0B9HT6mzNQ__VV3ZzX2lyT1JPUmc

Comment expliquer aussi que le 5 février, plus de 300 agriculteurs se sont concentrés, aux portes de la délégation territoriale de la Junta de Castilla y Leon Avila afin de rejeter la présence du loup en raison des pertes qu'ils causent dans les élevages ?  http://www.abc.es/espana/castilla-leon/abci-cientos-ganaderos-exigen-enviar-lobos-reservas-201602051739_noticia.html

A savoir, en Espagne aucune statistique sur le nombre de loups n'est disponible.
À lire aussi, un certain nombre de chose que vous devez savoir à propos des bergers et du loup dans les Asturies.
https://drive.google.com/open?id=0B9HT6mzNQ__VM2lsUmlrQ0NnT3c


Ensuite, dans la foulée,  il m’explique que "en Italie, les éleveurs s'en sortent bien avec le loup."
Mais alors comment expliquer que le directeur de la fromagerie de Manciano nous affirme que depuis le retour des loups dans sa province de Grossetto en Toscanne, les coopératives laitière, voient leurs activités compromises par la baisse du lait de qualité, aujourd’hui en partie remplacé par un lait moins aromatique de brebis enfermées dans des abris nocturnes et mangeant du foin? "On a créé un système contre nature et contre tout bon sens : les brebis sont à l’intérieur et les loups ... au pâturage."

Et comment expliquer aussi que Le nouveau plan 2015 pour la conservation du loup en Italie souhaite « resserrer les boulons » : une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté, en particuliers dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux, de meilleures indemnisations pour les éleveurs, plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage)?


 À lire, pour ceux qui veulent se documenter, des traduction de textes Italiens issus d'éleveurs, de bergers, d'associations, mais aussi de scientifiques, sociologues, et instances officielles traitant du loup en Italie.      LE LOUP DES VOISINS  


Puis le Président de la LPO m'expose "la formidable expérience du parc de Yellowstone " : Parc dans lequel nous n’y trouvons ni ville ni village comme ils s'en trouvent dans nos montagnes et parcs français. Le loup a été introduit sous prétexte de diminuer la faune sauvage en pleine expansion, puisque les indiens natifs du pays, qui y résidaient probablement depuis plus de 11 000 ans, furent expulsés pour y "protéger la nature".    Comment comparer un parc ou, en dehors du tourisme, toute activité sociale est prohibée, avec les milieux ruraux de pays à forte densité humaine dont les distances entre les élevages excédent rarement 2 km à vol d'oiseau? Derrière cette vue tronquée par l'idéologie se profile l'idée de l'ensauvagement de nos terre dans le mépris le plus total de ceux qui ont choisi de vivre de et avec la nature, en dehors des exactions de nos sociétés. Une vision de la nature qui en dit long sur les arrières pensées des écologistes fondamentaux.


Poursuivant sur les USA, notre écologiste convaincu ne peut s’empêcher de citer le film sur les fameuses "rivières changées par les loups" : Arthur Middleton de l'University of Wyoming (Ecology),et de Yale University (Biodiversity and ecosystems) et d'autres scientifiques américains, constatent que les affirmations selon lesquelles les loups changent les écosystèmes ne sont pas aussi évidentes que veulent nous le faire croire certains écologistes» 
Ce film de propagande d'une région sauvage artificielle sans activité humaine, ne se revendique d'aucun soutien scientifique. Au contraire, David Mech grand promoteur des loups dans le Yellowstone, publie une vigoureuse mise en garde dans un article scientifique intitulé : "La science est elle en danger de sanctification du loup ?" À la lecture de ses analyses, sa réponse est à l’évidence oui. 
Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie au CNRS et John D.C. Linnell, Scientifique pro loup, remettent les pendules à l’heure: "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler.." : cf "Les montagnes derniers refuges des grands prédateurs". 
Des demi-vérités que certains s'empressent de transformer en vérité première.


Retour en Italie,pour parler des Abruzzes ou il connait des éleveurs satisfait de la situation : Pourtant dans les Abruzzes, souvent cités en exemple, la transhumance à disparu, l’élevage ovin s’effondre. Seuls y résistent les plus gros troupeaux conduits par des bergers "extracommunautaires" aux conditions de travail difficilement tolérables, méthodes d'un autre siècle. Depuis 1976, année de la protection des loups en Italie, les Abruzzes ont perdu 80% de l’élevage Ovin. 
"Il y a seulement 50 ans, il y avait des millions de brebis sur ces pâturages et sur nos drailles." affirme Nunzio Marcelli, président de l'Arpo, Association Régionale de Producteurs Ovicaprins

Quand l’inconscience devient pathétique: il m'avoue "qu'il connait un éleveur qui, lorsqu'il a des animaux blessés, les amène dans la montagne pour que les loups puissent les manger, espérant ainsi les rassasier". Ce spécialiste de la nature ne se pose pas la question de savoir que, en agissant ainsi, cet éleveur dresse les loups à manger du mouton.

Encore une preuve, si il en fallait une autre, de la méconnaissance du sujet, mais plus encore de l'aveuglement  de ceux qui se prétendent les sauveurs de la biodiversité, n'hésitant pas à faire passer les acteurs ruraux pour obscurantistes incapable de comprendre l'importance de sauvegarder leur outils de travail.


Le saviez vous? En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air. CNRS

Ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation,  iront même jusqu'à laisser sous entendre que ceux qui  refusent le loup dans les zones d'élevages traditionnel et respectueux, "obligent la société à vivre comme au 19eme siècle." 

C'est pourtant bien le loup qui nous oblige, nous éleveurs et bergers à vivre comme au moyen age, pendant que ses défenseurs se pavanent en débitant des contre vérités qui ne servent que les intérêts de ceux qu'ils sont censé combattre : " La politique de sauvegarde de l'environnement adoptée par la CEE a été très largement dictée par des lobbies en apparence très engagés dans la protection de la Nature mais qui se révèlent être tout aussi souvent le bras armé des sociétés les plus polluantes d'Europe et de la planète." Jean Lassalle



 La protection de la nature devient un marché particulièrement juteux. Cette enquête raconte l’histoire de la mainmise économique et bancaire sur les ressources vivantes à l’échelle planétaire, une véritable entreprise de prédation.
LOUP,LA FACE CACHÉE DES DEFENSEURS DE LA NATURE

Selon une étude du CERPAM et de l'Institut de l'Élevage, le loup induit 7 heures de travail supplémentaire par jour pour un berger en Alpage, et selon la logique des écologistes, le loup est une manne nourricière pour ses défenseurs.


LOUP, FILM SUIVI D'UN DÉBAT A MENDE

à MENDE (Lozère) Vendredi.
Chambre d'agriculture de Lozere
Vendredi 18 Novembre, salle Urbain V, à partir de 19 h 00
Films & débats sur : Les lourdes conséquences du retour du loup (film 1) et Retour naturel ou réintroduction des loups ? A vous de juger : (film 2), en présence du réalisateur Bruno LECOMTE
Le premier documentaire explique les conséquences du retour du loup avec témoignages d'historien, techniciens et éleveurs.
Le second film permet de se faire une opinion sur le retour du loup.
Dégustation produits du terroir à l'entracte
Pour plus de précisions, contactez Alain RAYNAL - 04.66.65.62.00

mardi 8 novembre 2016

LOUP, EN ITALIE COMME EN FRANCE...

À propos du Film «Storie di uomini e di lupi» présenté à Bergame dans le cadre du Festival du pastoralisme 2016.
http://www.ecodibergamo.it/planner/dettaglio/film-storie-di-uomini-e-di-lupi_1063690_832/

Ce film, tourné dans le Piémont et en France, recueille les témoignages des deux «parties» opposées sans prendre position :
- d’un coté les universitaires spécialistes du loup qui souhaitent son expansion et l’augmentation de sa population,
-de l’autre les éleveurs les bergers.
Dans le Piémont les proies des loups ne sont pas uniquement les ovins/caprins mais aussi les bovins; et les éleveurs, qui grâce aux alpages parvenaient à alléger les coûts élevés (par rapport à la baisse du prix de la viande), ont dû modifier complètement leurs méthodes de gestion. Fini les mises bas en montagne. Mais cela ne suffit pas à éviter les prédations. Les éleveurs de moutons et de chèvres se sont tous équipés de clôtures électriques et pour beaucoup de chiens de protection. Mais les prédations continuent parce que le loup est un animal très intelligent capable de repérer les points faibles des défenses et les moments plus propices pour attaquer.
De l'autre côté de la barricade on exalte « le retour aux équilibres naturels » en ignorant quasiment les problèmes sociaux qui en découlent et en ignorant que les éleveurs et les bergers ont permis une gestion du territoire qui s’avère importante aussi pour les zones densément peuplées et industrialisées en aval.
- Pour les éleveurs et les bergers il en résulte un sentiment d’amertume du fait d’une répartition très déséquilibrée des charges et des avantages d’une telle opération :
- En ville et dans les plaines on salue la présence du loup mais on ne renonce à aucun avantage de la modernité, du consumérisme, de l'industrialisation de l’agriculture. La nature doit « revenir » uniquement là où les acteurs sociaux sont trop faibles pour s’opposer à une re-naturalisation décidée en ville peut-être pour une opération de bonne conscience de surface, pour faire semblant de « remédier » aux dommages infligés aux écosystèmes. Mais les bergers et les alpagistes n’utilisent pas de pesticides, n’émettent pas de CO2, et utilisent des ressources renouvelables.  Et pourtant ce sont eux qui payent l’opération de retour du loup. Ce qui provoque un très fort ressentiment.
Sur ces problématiques concernant des aspects économiques, sociaux, environnementaux se greffe la forte valeur symbolique et émotionnelle du loup qui a toujours suscité chez l’homme de la haine ou de l’admiration (allant jusqu’à l’identification). Un sujet qui divise en profondeur et fait ressortir les contradictions de notre époque comportant davantage de paradoxes, d'hypocrisie et d’ambiguïté que les époques passées.
Difficile de traiter de cette question dans un film. Le choix de laisser les protagonistes s’exprimer était donc obligatoire, tout comme celui de ne pas en tirer de conclusions. Une histoire de ce genre ne peut avoir de fin tragique ou heureuse. Il s’agit d’un conflit ouvert (et qui le sera pour longtemps). Contrairement à tant de  documentaires environnementalismes sirupeux, ce film permet, à ceux qui sont disposés à laisser leurs préjugés à la maison, de commencer à s'orienter dans un sujet comportant de nombreux aspects et qui demande d’aller au-delà des apparences.




Le billet d'Ouragan : Mais pour dés écologistes culpabilisants et incapables de renoncer au confort que nos sociétés proposent au détriment de toute morale ou préservation de la planète, cela reste impossible, surtout lorsque le loup leur sert de rédempteur. Tapez sur les derniers ruraux qui impactent le moins la nature est devenu leur masturbation intellectuelle préférée.


lundi 7 novembre 2016

LOUP, EN SUISSE ET EN ALLEMAGNE COMME AILLEURS...

Le film "Les lourdes conséquences du retour du loup " traduit en allemand a été projeté comme prévu dans les Grisons en Suisse ce lundi .
Environs 270 personnes était présent, essentiellement des éleveurs locaux qui ont découvert la problématique du loup en France (chiffres de prédations actualisé de 2015 ).
Photo de Bruno Lecomte.
Cette photo montre Georges Stoffel , qui a traduit le film. Et avec l'aide de Jolanda Derung et Hermann Plump, ils ont à eux 3 fait toutes les voix off. Un travail énorme.

Il y a aussi sur la photo de groupe, une délégation allemande représentant une association qui défend les éleveurs face aux loups. Wendelin Schmucker et Gerd Dumke ont traversé toute l'Allemagne pour être présent à cette première projection. Ils ont put exprimer leur problème, identique à tous les pays qui ont du loup. Il ont offert au réalisateur, Bruno Lecomte, un chèque en soutien et en reconnaissance du travail que représente ce film.
Les éleveurs et bergers de France remercient Bruno Lecomte pour son travail, son engagement et sa persévérance, remercient les éleveurs allemands et les associations  FÖRDERVEREIN DER DEUTSCHEN SCHAFHALTUNG E.V.   représentées par  Wendelin Schmucker et Gerd Dumke, pour leur présence et leur soutiens, moral et financiers. Remerciements à tous ceux qui se sont déplacés et à tous ceux qui ont permis cette rencontre. La lutte s'organise désormais avec les acteurs de nombreux pays confrontés à ce phénomène de société organisé par l'Europe : « L'ensauvagement à n'importe quel prix, des zones d'élevage traditionnel »

http://www.vwl-ost.ch/aktuell/








jeudi 3 novembre 2016

LOUP, LES ASSOCIATIONS QUI LE DÉFENDENT, À GENOUX DEVANT LE WWF



Action Nature, Alepe, Alliance avec les loups, Animal Cross, ASPAS, Aves France, CALI, CAP Loup, Collectif du 21 septembre, CERFF, Convention Vie et Nature, CRAC Europe, Dignité Animale, FERUS, FNE, FRAPNA, GML, LPO, Mille Traces, One Voice, Peuple Loup, Point info loup/lynx, Sauvons nos loups alpins, Sea Shepherd, SNPN, Sur les traces du loup, WWF. se mobilise pour protéger le loup.

30 millions d'amis adoube le WWF

Mais le WWF c'est Quoi?

WWF, 2 millions de dollars de chiffre d'affaire par jour,
WWF, responsable de la délocalisation et de l’extinction culturelle de plus de 20 millions de personnes dans le monde sous prétexte de biodiversité.
WWF labellise des entreprises comme : Coca-Cola, Shell, Monsanto, HSBC, Cargill, BP, Alcoa et Marine Harvest...


 "La meilleure façon d’être sûr d’avoir une population sauvage raisonnable et de s’assurer qu’elle est équilibrée. On ne peut pas juste laisser faire la nature ".Prince Philip, à gauche sur la photo, cofondateur du WWF.
  Le WWF a été fondé en 1961 dans le but explicite de lever des fonds destinés à financer les activités de l'UlCN. Depuis sa création, le WWF est dominé par le prince Philip, qui était le président de la plus importante branche nationale, le WWF-Royaume-Uni. C'est lui qui convainquit le prince Bernhard des Pays-Bas d'acccepter la présidence du WWF-lnternational. Mais celui-ci dut démissionner à la suite du scandale Lockheed au milieu des années 70. Quatre ans plus tard, le prince Philip (à gauche sur la photo) assura lui-même la présidence du WWF-lnternational. cf Étude sur la nature des mouvements écologistes


World Wide Fund, LA FACE CACHÉE DU FOND pour LE MONDE SAUVAGE



"Peter Flack, un administrateur du WWF, pose avec un éléphant de forêt mort." © Peter Flack

Survival International a découvert qu’une opération de safaris de chasse à l’éléphant, conjointement détenue par le milliardaire français Benjamin de Rothschild, a été impliquée dans la violation des droits de « Pygmées » baka locaux et de leurs voisins. Parmi ces violations figurent des expulsions illégales et des tortures.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) est très actif au Cameroun où les « aires protégées » permettant la chasse aux trophées font partie de l’un de ses « paysages écologiques » clefs. Le WWF doit encore commenter ces allégations ou annoncer s’il compte prendre des mesures.
Un agent de réservation a déclaré à Survival : « Tous nos somptueux campements en forêt sont des constructions solides entièrement équipées — des chalets privatifs climatisés, avec salle de bain complète et dressing. De délicieux repas gastronomiques sont servis accompagnés de grands crus et d’autres boissons européennes de grande qualité. (…) Notre campement le plus récent possède une grande piscine protégée. »
A travers la région, les « Pygmées » baka et leurs voisins sont expulsés de leurs terres ancestrales et risquent d’être arrêtés, battus, torturés, et même tués, tandis que la chasse aux trophées est encouragée. L’administrateur du WWF Peter Flack a également chassé l’éléphant dans la région.
Le roi d'Espagne Juan Carlos président d''honneur du WWF Espagne, pose devant un éléphant mort au Botswana, en 2006. - RANN SAFARIS/SIPA   http://www.20minutes.fr/monde/917607-20120416-scandale-espagne-roi-juan-carlos-part-chasser-elephant-pleine-cure-austerite
Pendant ce temps, les associations environnementales Française, stigmatisent et diffament les ruraux qui vivent de et avec la nature en buvant à la santé du réensauvagement avec le WWF  et Rewilding Europe.