BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

dimanche 24 août 2014

METTRE FIN AUX DIVAGATIONS ÉCOLOGISTES

Nos écologistes, sur de détenir la vérité face à des éleveurs qu'ils considèrent comme des arriérés, nous proposent toutes sortent de fantaisies destinées à toujours gagner du temps pour permettre aux loups d'en finir avec le pastoralisme!


Il suffit qu'un de leur gourous leur fasse la messe pour qu'ils soient  persuadés de détenir la solution que nous n'aurions, nous pauvre arriéré, pas pu trouver sans leurs aides.

C'est ainsi qu'ils nous conseillent avec force de prendre des ânes ou des lamas pour que nos troupeaux soient en sécurité!

Heureusement, des scientifiques peuvent encore garder la faculté de libre pensée:

Le lama n'est pas le gardien idéal pour un troupeau de petit bétail. C'est pour cette raison que le Conseil fédéral ne veut pas autoriser la détention individuelle des camélidés.
Le lama protège rarement de manière efficace les troupeaux de petit bétail contre les lynx. Tout au plus peut-il être utilisé contre les renards et les chiens errants, mais il est inutile contre les loups et les ours.
Fort de cet avis, le Conseil fédéral ne veut pas autoriser la détention individuelle de ces camélidés. L'animal ne peut assumer que seul son rôle de gardien de façon optimale, mais l'ordonnance sur la protection des animaux oblige à lui fournir la compagnie de congénères.
Dans sa réponse publiée jeudi à une motion du conseiller national Erich von Siebenthal (UDC/BE), il précise que ses considérations valent aussi pour l'âne.


Il nous suggèrent aussi de prendre des aides bergers, mais devant la difficulté de trouver des bergers prêt mentalement à affronter un stress insoutenable conduisant à la dépression et à la dissolution de la vie familiale, voici un exemple d'annonce trouvée pour le recrutement:

RECHERCHE berger ou bergère du 1 septembre au 8 Octobre pour alpage au col du Lautaret ( limite Isère /Hautes Alpes).
1700 bêtes alpage facile ( pas de loups) , cabane accessible en voiture, parcs installés.
Prendre contact ....

Un loup a été observé dans le col du Lautaret

Et que penser de l’éleveur qui va embaucher un berger "pro loups" qui viendra lui annoncer que son troupeau a été décimé par le prédateur?

CERISE SUR LE GÂTEAU

A peine publié, voici la confirmation de cet écrit!
"Le loup a changé beaucoup de choses, pour les éleveurs c'est une contrainte forte, il faut embaucher des bergers pour garder et conduire les troupeaux.
Mais la présence continue de l'homme n'est pas totalement négative, les herbages sont mieux gérés, c'est aussi l'occasion de renouer avec les traditions et de faire renaître le métier de berger."

Analyse:
Embaucher des bergers pour conduire et garder le troupeau, ne peut se faire que par   des  passionnés  fort de plusieurs années d'expérience comme aide berger, auquel vous allez confier tout votre capital, ce qui n'existe pas dans une entreprise contemporaine. Donc un Berger méritant un salaire élevé pour garder le troupeau en alpage pendant que le loup se rabat comme par 2 fois cette semaine sur les béliers resté a la ferme!

Les herbages sont mieux gérés alors que de nombreux alpages dorénavant réputé dangereux ne sont plus utilisé, laissant le milieux se refermer et la biodiversité s'appauvrir!

"c'est aussi l'occasion de renouer avec les traditions et de faire renaître le métier de berger."
Alors que la totalité des association pros loup et environnementales dont celle qui a écrit : "Mais la présence continue de l'homme n'est pas totalement négative", ont signés d'un commun accord: je cite :
"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
"Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
"Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.

Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

Alors qu'ils ont tous signé cette propagande diffamatoire et mensongère que je vous propose d'aller voir dans "

PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP"


Voici que en pleine dépression, ces même associations essaient de retourner leurs vestes! 

Une fois de plus le lecteur comprendra que l'opportunisme pour l'assouvissement de leurs fantasmes reste la seule motivation des écologistes! 




LE LOUP EST INCOMPATIBLE AVEC L'ELEVAGE

    Les troupeaux transhumants sont arrivés sur les pentes du Mont Lozère depuis quelques semaines, avec discrétion car les transports routiers ont le plus souvent pris le pas sur la montée en estive par les drailles. Mais le spectacle est toujours au rendez vous lorsque l’on découvre ces milliers de brebis se déplaçant tranquillement au rythme de leur recherche d’herbe toujours plus fraîche. Ce spectacle ne sera-t-il qu’un souvenir dans peu de temps ? Voila la question que se posent les bergers sur le Mont Lozère et bien au-delà. En cause, l’apparition du loup autour des troupeaux quelques jours à peine après la mise en estive.
Sophie Pantel, Conseillère générale, Vice-Présidente du Conseil Régional ayant en charge l’élevage, accompagnée d’Alain Jaffard, Maire du Pont de Montvert, de son Adjoint François Folcher et de Jean-Paul Velay, Maire de Saint Maurice de Ventalon a tenu à rencontrer les bergers pour les assurer de son soutien en prenant la mesure de leurs craintes et des dégâts subis.


Les groupements pastoraux sont nombreux sur le Mont Lozère : Bellecoste, l’Aubaret, La Vialasse, Le Mas de la Barque, Altier… Près de huit mille brebis pâturent sur ce domaine. Les échanges avec Frédéric Cambon ou Bruno Seryies, bergers aguerris et soucieux de l’avenir ne laissent planer aucun doute : le loup est une menace à prendre en compte rapidement car l’activité pastorale, dans son ensemble est touchée et le moral des bergers de la même manière.

Lorsque l’on parle des brebis ou des agneaux blessés ou mangés directement par le loup, les chiffres paraissent dérisoires pour le profane. Ce que les bergers veulent faire comprendre, c’est la perturbation générée sur l’ensemble du troupeau : l’attaque d’un loup ou seulement l’approche du troupeau par l’animal engendre un stress chez les brebis qui provoque des avortements en grand nombre. Certaines brebis ne prennent plus le bélier, les troupeaux sont difficiles à rassembler… En bref, ces contraintes imprévisibles génèrent, non seulement des pertes financières mais également un souci, une préoccupation de tous les instants chez les bergers. Ces derniers sont d’ailleurs irrités que l’on mette en avant, dans le plan loup, les seules indemnités qui ne comblent absolument pas les pertes réelles. La preuve des attaques du loup n’est jamais une évidence pour les « autorités », même lorsque le berger atteste avoir vu l’animal s’approcher du troupeau. Bruno Seryies a sans doute évité une attaque : il a surpris le loup, au milieu de la journée, à une quarantaine de mètres de lui, proche d’un groupe de brebis isolées, dans la posture d’un animal se préparant à l’attaque. Ses sifflements, ses cris, l’appel des chiens ont fait fuir l’animal mais le troupeau a gardé longtemps en mémoire cet épisode.

https://fr-fr.facebook.com/ContreLeRetourDuLoupEnLozere

Longuement, les bergers ont parlé des obligations qu’imposent la présence du loup : changer les habitudes en évitant la dispersion du troupeau dans la journée, en évitant de laisser le troupeau manger la nuit, ce qui est fréquent lorsque la chaleur est au maximum aux mois de juillet et août, doubler la garde du troupeau, rentrer les brebis chaque soir, pratiquer un comptage plus fréquent… Autant de contraintes qui prennent du temps qui ont une incidence sur la vie familiale, qui rajoutent de la présence au plus près du troupeau. Et que dire des perspectives de développement ou de passation des exploitations. Les jeunes générations accepteront-elles de s’installer avec des ovins ? Certains songent déjà à ne plus venir en estive : «Une catastrophe pour notre territoire !», souligne Sophie Pantel. « Des espaces naturels qui se fermeraient, un patrimoine et des coutumes ancestrales qui disparaîtraient et une perte économique qui s’étendrait bien au-delà du seul secteur Mont Lozère ».

Face aux interrogations des bergers, les réponses sont difficiles à apporter. La seule prise en charge financière des brebis reconnues tuées par le loup ne suffit pas. Les aides pour les clôtures, grillages, alarmes sonores, entretien des chiens « Patou » ne sont qu’un palliatif à court terme : le loup s’adapte ! Ces moyens sont par ailleurs inadaptés dans le cadre de l’élevage en zone de moyenne montagne. Il y a urgence à reposer la question du loup sur ce territoire ou le maintien du pastoralisme est indispensable car, aujourd’hui, le loup n’est plus un animal en voie de disparition. Il convient aussi de pouvoir laisser les éleveurs tirer, y compris en zone cœur du Parc National, pour défendre leur troupeau.


mercredi 20 août 2014

MOTION, LES ÉLEVEURS ET LEURS ELUS S'EXPRIMENT

Motion du Col du Glandon

A l’invitation de 6 maires d’Isère et de Savoie, des vallées des Villards, des Arves et de l’Eau d’Olle, mobilisés autour des difficultés rencontrées par les élevages alpins et par conséquent par les économies montagnardes, en présence des acteurs du territoire, élus, éleveurs, professionnels du tourisme, chasseurs, rassemblés ce jour au Col du Glandon, affirment leur pleine solidarité face aux problèmes posés par le loup à l’élevage et à l’économie montagnarde. Tous ensemble, ils :
Font le constat que :
 L’élevage pastoral est nécessaire pour l’économie des territoires de montagne et ruraux,
 Le maintien du pâturage est le gage de l’entretien des paysages et de la préservation de la biodiversité,
 L’élevage pastoral répond aux nouvelles attentes des consommateurs en termes de proximité, qualité, lien au terroir, sécurité alimentaire et sanitaire.

Font le constat que :
 Les pertes directes et indirectes sur les troupeaux sont lourdes dans toutes les zones de présence du loup et deviennent inacceptables,
 Les moyens de protection sont de moins en moins efficaces face à des loups qui s’adaptent et ne craignent plus l’homme,
 Les chiens de protection, imposés en raison de la présence des loups, deviennent une contrainte majeure pour la fréquentation de la montagne et l’économie touristique, avec de forts conflits d’usage avec les autres activités.

Affirment la nécessité de faire connaître la réalité du problème du loup et de la souffrance des éleveurs ;

Demandent aux pouvoirs publics de représenter les éleveurs et de protéger leur activité et la qualité de leurs produits ;

Prennent note des nouvelles orientations affirmées par la Ministre de l’Ecologie facilitant les tirs de loups ;

Refusent que la responsabilité pénale des problèmes pouvant résulter des chiens de protection retombe surles éleveurs ;

Interrogent les pouvoirs publics sur le coût croissant que représente l’expansion continue des populations de loups ;

Refusent l’abandon et l’ensauvagement de leurs territoires ;

Affirment leur choix pour des montagnes et des territoires ruraux vivants ;

Réclament d’urgence une régulation opérationnelle du loup avec des moyens adaptés et obligation de résultat, avec une réactivité réelle des pouvoirs publics prenant en compte les situations de détresse locale.
Ces décisions pourraient être prises au niveau local en mobilisant notamment les chasseurs, et appelées à se traduire en plan de chasse, et dont la charge ne repose pas sur les seuls éleveurs ;


Exigent un déclassement du loup de la Convention de Berne et de la Directive Habitat, de façon à sécuriser le cadre juridique facilitant la régulation des loups


Avec la participation de       :


• LES ELUS  
- Mr Hervé Gaymard (Député & président Conseil Général de la Savoie) 73
- Mr Vial (sénateur de la Savoie) 73
- Mr Vairetto (suppléant Mr Repentin, sénateur de la Savoie) 73
- Mr Durbet (président Syndicat Pays Maurienne, 62 communes & maire Hermillon) 73
- Mme Battistel (députée de l'Isère) 38
- Mr Guerry (Conseiller général de l'Isère) 38
- Mme Santais (députée de la Savoie) 73
- Mr Chemin (conseiller régional, suppléant de Mme Santais et maire de Fourneaux)
- Mr Strappazzon (conseiller général de l'Isère & maire de Saint Barthélemy de Séchilienne)
38
- Mr Michon (président Espace Belledonne, vice président Communauté de Communes
Grésivaudan et Maire de Revel)38
- Mr Gallioz (conseiller général de la Savoie, vice président du Syndicat Pays de Maurienne
et Maire de Saint Michel de Maurienne) 73
- Mme Lehmann (conseiller général de la Savoie et Maire de Saint Georges d'Hurtières) 73
- Mr Picton (président communauté de communes de l'Arvan & maire de Jarrier) 73
- Mr Margueron (président communauté de communes « coeur de Maurienne » & adjoint à
Saint Jean de Maurienne) 73
- Mme Prapant (conseillère générale suppléante de l'Isère) 38
- Mr Portaz (conseiller général de la Savoie & maire de la Chapelle) 73
- Mr Jacquin (président de la chambre d'agriculture Savoie Mont Blanc) 73 - 74
- Mr Husson (président des maires ruraux de la Savoie & maire de Chanaz) 73
- Mr Covarel (président du syndicat intercommunal des vallées de l'Arvan et des Villards &
maire de Fontcouverte-La Toussuire & directeur école de ski français de la Toussuire) 73
- Mr Mithieux Lionel (conseiller général de la Savoie & maire de Vimines) 73
- Mr Durand (conseiller municipal Saint Jean d'Arves) 73
- Mr Salliere (adjoint Albiez le Jeune) 73
- Mr Reynaud (maire Albiez le Jeune) 73
- Mr Salvetti (maire Bourg d'Oisans) 73
- Mr Verney (adjoint Bourg d'Oisans) 73
- Mme Michel (conseillère municipalVaujany) 38
- Mme Bazin (adjointe Aiguebelle) 73
- Mr Viard (conseiller municipal Allemont) 38
- Mr Rambaud (adjoint Albiez-Montrond & propritaire de magasin de sport) 73
- Mr Didier (gérant entreprise travaux public,  maire Albiez-Montrond et vice-président du
syndicat intercommunal des valéées de l'Arvan et des Villards) 73
- Mr Provost (Maire Saint François Longchamp & administrateur de l'association national
des maires de stations de montagne & président de « Maurienne tourisme ») 73
- Mr Mazalaigue (maire Glandage &vice-président de la  fédération de la chasse de la
Drôme) 26
- Mme Charvin (vice présidente de la communauté de communes de l'Arvan, vice-
présidente du syndicat intercommunal des vallées de l'Arvan et des Villards) 73
- Mme Sonzogni (adjoint Saint Jean de Maurienne) 73
- Mr Augert (adjoint Fontcouverte – La Toussuire) 73
- Mme Favre Bonte (adjointe Saint Colomban des Villards & éleveuse ovine) 73
- Mr Pautasso (adjoint Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Malburet (conseiller municipal Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Derrier (adjoint Villarembert & vice-président du syndicat intercommunal des vallées
de l'Arvan et des Villards) 73
- Mr Rol (Adjoint Saint Remy de Maurienne) 73- Mr Quezel Ambrunaz (adjoint Saint Alban des Villards) 73
- Mr Cohendet (éleveur ovins & maire Montgellafrey & président du syndicat mixte de la
Lauziere) 73
- Mr Cohendet (maire de Notre Dame du Cruet) 73
- Mr Pellissier (maire de Montaimont ) 73
– Elus éxcusés  
- Mr Gandit (Maire de la Garde 38)
- Mr   Richard (Maire de Villard Reculaz) 38
- Mr Picchioni (adjoint Les Adrets & vice-président de l'association nationale des élue de la
montagne) 38
- Mr Picollet (conseiller général de la Savoie) 73
- Mr Bouvard (conseiller général de la Savoie & vice-président du conseil général de la
Savoie) 73
- Mr Brottes (député & président de la commission des affaires économiques au
gouvernement) 38
- Mr Savin (député de l'Isère) 38
- Mr Dantin (député de la Savoie) 73
- Mr Rochette (maire de Saint Remy de Maurienne & conseiller régional) 73
- Mr Cuchet (conseiller général de la Savoie) 73
- Mr Grange (Maire Adjoint du secteur Saige Formanoir - Chiquet Fontaudin) 33
– Listes des participants (éleveurs, bergers, structures agricoles, professionnels du  
tourisme, autres :
- Mme Baudoin (éleveuse ovine et représentante fédération nationale ovine) 63
- Mr Pellorce (Président association foncière pastorale Freney d'Oisans) 38
- Mme Darves Blanc (éleveuse ovine Saint Alban des villards) 73
- Mme Gandelot (professeure en retraite)
- Mr Pelissier (éleveur) 38
- Mme Gouin (directrice Espace Belledonne)
- Mr Maulin  (exploitant remontées mécaniques des Sybelles et Super Devoluy, représentant
du syndicat professionnel des domaines skiables de France) 73
- Mr Deleglise (directeur société remontées mécaniques de la Toussuire) 73
- Mr Bonnet (éleveur Albiez Montrond) 73
- MmeCrosaz (cadre retraitée) 73
- Mr Rochet (chargé de mission activités de pleine nature au syndicat intercommunal des
vallées de l'Arvan et des Villards) 73
- Mr Piron (accompagnateur en moyenne montagne) 73
- Mme Pellissier (responsable propriétaires hameau sur Allemont) 38
- Mr Goudissard (responsable alpage du Mollard) 38
-  Mme Turc (éleveuse) 38
- Mr Didier (éleveur à Saint Sorlin d'Arves) 73
- Mme Rosaz (coopérative des Arves) 73
- Mr Plançon (commission ovine Fédération des Alpages de l'Isère) 38
- Mr Vilmant (berger à Combe Madame) 38
- Mr Tramier (président de la maison de la transhumance) 13
- Mr Tavan (éleveur transhumans ovins) 13
- Mme Jars (éleveur ovins) 13
- Mr Trouillard (éleveur ovins, président du groupement pastoral des transhumants de
Provence) 13
- Mr Gabriel (eleveur Besse en Oisans) 38- Mr Solda (président de la fédération régionale des ovins sud est & président du Centre
d'Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée) 04
- Mr Tourt (éleveur bovins &  président de la société économie alpestre de la Savoie) 73
- Mr Turc ( président association foncière pastorale de Saint Christophe) 38
- Mr Galle  (eleveur ovins) 13
- Mr Emieux ( eleveur ovins) 73
- Mr Girard (éleveur ovins à Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Orand Collin (éleveur ovins à Vaujany) 38
- Mr Orand Timothée (berger Vaujany) 38
- Mr Tardy (gérant de discothèque restaurant et bar à Saint Sorlin d'Arves) 73
- Mr Girard (employe agricole St Colomban) 73
- Mr Gaibrois (éleveur à Sollières Sardieres) 73
- Mr Covarel H (eleveur Fontcouverte-la Toussuire) 73
- Mr Covarel JP (éleveur Fontcouverte) 73
- Mr & Mme Exartier (soutien aux éleveurs) 73
- Mr Oddelay ( membre de l'alpage du Sénépi 800 bovins viande) 38
- Mr Vidau (éleveur ovins transhumant ) 13
- Mme Jouvent (association éleveurs et bergers du Vercors Drôme Isère) 26 - 38
- Mme Aignel (inséminatrice bovine) 38
- Mr Nier (président du groupement pastoraldu Sénépi, 900 bovins viande) 38
- Mr Turc (berger au Sénépi) 38
- Mr Dieny (éleveur ovins, président de la fédération départementale ovine des Hautes
Alpes et secrétaire général fédération nationale ovine) 05
- Mr Rostaing ( retraité & chasseur Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Faure (chasseur Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Bouchet Flochet ( retraité &correspondant à La Maurienne) 73
- Mr Orand (berger éleveur à Vaujany) 38
- Mme Labransati (éleveuse)
- Mme Sibué (éleveuse bovins lait Saint Sorlin d'Arves)  73
- Mr Reynaud (administrateur de la Fédération des chasseurs de Savoie) 73
- Mr Grange (vice-président Fédération départementale de la chasse de Savoie) 73
- Mme Basset (Office du tourisme Vaujany) 38
- Mr Michel ( loueur d'appartements meublés à Vaujany) 38
- Mr Boehler (directeur station de ski de Vaujany) 38
- Mr Badin (sympathisant)
- Mr Besse (éleveur bovins)
- Mr Fejoz (Office du Tourisme)
- Mme Tamisier (éleveuse ovins,  adhérente fédération départementale ovine du Gard &
membre de la fédération nationale ovine) 30
- Mr Clappier (éleveur) 73
- Mr Favre (éleveur) 73
- Mr Tronel (retraité ancien berger Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Darves Blanc (ancien éleveur Saint Alban des villards et Saint Remy de Maurienne) 73
- Mr Favre Bonté (éleveur Saint Colomban des Villards) 73
- Mme Bertrand (fille d'agriculteurs)
- Mr Ettelin (éleveur à Montsapey et président du syndicat ovin de la Savoie) 73
- Mr Salvi ( excusé, président du groupement pastoral du Pré du Mollard) 38
- Mr Rebreyend (excusé, éleveur bovins viande & président de la Fédération des Alpages de
l'Isère) 38
- Mr Leconte, (excusé, technicien maison régionale de l'élevage à Manosque) 04
- Mr Preveraud, président de la fédération nationale ovine

samedi 16 août 2014

LOUP, L'ETAT ET L'ADMINISTRATION DEFICITAIRE

NOUVELLE ATTAQUE DANS LE QUEYRAS qui fait suite a la verbalisation des bergers et éleveurs lorsque un chien imposé de protection mord un touriste qui ne doit subir aucune contrainte du à la présence des loups!


Extrait de l'article paru dans le dauphiné:


" Une procédure compliquée

Selon les procédures, à la découverte des carcasses, l’éleveur fait une déclaration auprès des agents du parc naturel régional du Queyras. Ces derniers doivent constater les dégâts et déterminer si la mort fait suite à une attaque de loup ou non. Une procédure qui permet au propriétaire du troupeau d’être indemnisé. Or, jour férié oblige, l’agent en charge de faire les constations est en congé et ne pourra se déplacer que le lundi suivant. Un sentiment d’abandon envahit Loïc Eymeoud, qui se voit forcé de conserver les cadavres jusqu’à lundi en plus de rechercher les neuf béliers disparus."

photo le dauphiné


Alors que le loup et les bergers ne connaissent pas la trêve du dimanche et des jours férié, alors que l'état et les écologistes nous obligent à avoir des chiens de protections qui mordent les randonneurs, alors que nous sommes les seuls à subir les contraintes physiques, morales, financières et psychologiques induites par la présence du loup, l'administration se précipite pour verbaliser les bergers en cas de problèmes avec les chiens de protection, et se permet de prendre des vacances sans assurer aucune permanence.

Pourquoi obliger les bergers a la surveillance 24/24 sans compensations financière, mais au contraire en diminuant leurs revenus, alors que personne de l'état ne veut assumer une permanence rémunérée?

Pourquoi ne pas interdire tout simplement les randonneurs ou divagations touristiques dans les zones à risques induites par le loup, plutôt que de verbaliser les éleveurs et bergers que l'on oblige à prendre des chiens de protection difficile à gérer surtout lorsqu'ils ont subit des blessures suite à des attaques de loups?

La finalité se retrouve bien ici:

 Septembre 1997: Dans le cadre de l’ « Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe », le WWF (Association mondiale dédiée à la faune sauvage) finance une étude intitulée: «  Systèmes européens de subventions à l’élevage, et propositions de réformes favorables à la conservation des grands carnivores » menée par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la nature). Toutes ces associations participent au programme européen Life Coex qui prétend gérer la « cohabitation » entre grands carnivores et territoires habités.

Cette étude est réalisée alors que la PAC (Politique Agricole Commune) est en débat au niveau de l’Europe, elle indique comment la réformer en faveur des grands prédateurs (ours, loups, lynx …)

Tout est dit page 103 : « des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. »

Des créations de zones "ou sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/"
 
Dans une démocratie on aurait appliqué l'alinéa 8 du code rural article L-113-1:
"8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."


quitte à appauvrir la biodiversité et à détruire toute vie sociale des acteurs ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, voilà une motivation écologiste de taille!


A PROPOS DU LOUP? en avant première

Préface d'Ouragan:

En avant première, un article qui remet lui aussi les pendules à l'heure, un résumé en quelque sorte de la plupart de mes articles ou de mes commentaires sur le web, ce qui n'est pas chose facile face aux intégristes qui sont prêt à sacrifier le pastoralisme, mondialement reconnu comme promoteur d'une biodiversité riche et prolifique!

Vous pourrez y découvrir (dans cet article ainsi que dans ceux du blog) l'acharnement et les subtilités que mettent les défenseurs du loup pour éradiquer le pastoralisme et pour vénérer comme je le dit dans l'introduction de mon blog : ""le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples."



A propos du loup

Les partisans de Canis lupus en conviendraient-ils enfin ? La cohabitation du loup et de l’agneau, sa proie, est un leurre. Faudrait-il en déduire, comme la morale de la fable, que « la raison du plus fort est toujours la meilleure » ? En vertu d’une wilderness fantasmée, dont le loup serait le héros, devra-t-on « éliminer » des alpages brebis et bergers, gêneurs d’une harmonie naturelle ?

            En juillet dernier, les lieudits des Pales et La Lavine, au cœur du Parc national des Ecrins, ont été le théâtre quasi quotidien d’attaques lupines répétées, en dix jours cent cinquante brebis lacérées, massacrées ou précipitées dans les combes. Du jamais vu en Hautes-Alpes jusque-là.

            Les agents du Parc savent qu’un, voire des loups errent dans ces parages où pâturent nombre de troupeaux. A défaut de tirs de prélèvement - comprenez abattage au fusil -les responsables de l’établissement public, en accord avec leur comité scientifique, déclenchent une action d’ « effarouchement » afin d’éloigner les prédateurs de cet espace classé « montagne pastorale ». Ainsi, un matin de juillet, une trentaine d’agents équipés de pétards explosifs font mouvement, puis lancent une battue sonore de quelques heures.

            Les associations protectrices du loup émettent aussitôt des protestations indignées. Dans un communiqué conjoint, Aspas et Ferus dénoncent une « opération honteuse et gravissime ». « La vocation première d’un parc national, s’insurgent-elles, est la protection de la nature. Comment justifier qu’une espèce protégée, utile à la bonne santé de nos écosystèmes, soit exclue de zones censées constituer des refuges pour la biodiversité ? » Ainsi fustigés, les gestionnaires des Ecrins rappellent qu’en l’occurrence ils ne font  qu’appliquer les fondements mêmes d’une Charte adoptée par décret du Conseil d’Etat après avis favorable du Comité national de protection de la nature. Celle-ci prévoit que les missions de préservation s’étendent aussi à certaines formes de pastoralisme « reconnues comme une priorité dans le maintien et l’équilibre des grands espaces et des espaces ouverts, avec toutes les espèces ou cortèges d’espèces liés à ces habitats ». Cet effarouchement découle donc des parades de prévention à l’encontre du dommage des grands prédateurs.

            Qu’à cela ne tienne, renchérissent les défenseurs du loup dans un communiqué : « Puisque tout le monde s’accorde pour considérer que prédation et pastoralisme sont incompatibles, commençons par le plus évident : déclarons les parcs nationaux zones d’exclusion totale pour toutes les activités pastorales ! »

            Depuis vingt ans, non sans arrogance, les protecteurs de Canis lupus prétendaient qu’une cohabitation meutes/troupeaux harmonieuse était possible en alpages, antienne reprise à l’unisson par les pouvoirs publics. La réapparition du loup, cette aubaine selon ceux-ci, favoriserait l’évolution, la modernisation des métiers pastoraux ; aucune inquiétude, les prédateurs seraient maintenus à l’écart grâce aux clôtures électrifiées, un gardiennage renforcé et  des chiens de protection.

Depuis vingt ans, éleveurs et bergers  se sont adaptés, quitte à transgresser la manière même de leur métier. Las...
La Direction départementale des territoires des Alpes-Maritimes, où la prédation des loups devient explosive, en convient : en 2013, la totalité des troupeaux attaqués était bien « protégée » selon les consignes imposées par les règlements ; constat identique dans les Alpes-de-Haute-Provence, où 87% des troupeaux victimes du prédateur respectaient parfaitement les normes récentes. Pour mémoire, notons que, cette même année, 6786 brebis étaient la proie des loups…

            « Le loup habitera avec l’agneau, un enfant les conduira, leurs petits dormiront ensemble et le loup mangera du fourrage comme le bœuf. » A l’évidence, cette prophétie d’Isaïe tient du rêve. A moins que les généticiens n’inventent un loup herbivore…

            Les naturalistes lycophiles ne sont dupes de rien, l’ont-ils jamais été d’ailleurs ? Deux d’entre eux, réputés « spécialistes du loup » (France-Inter 4/4/2012), le vétérinaire François Moutou de la Société pour l’étude et la protection des mammifères et Pierre Jouventin, éthologue CNRS, s’expriment de conserve : « La question, interroge le premier non sans cynisme, est de savoir si le pastoralisme est encore compatible avec les dangers de la montagne, le bien-être des troupeaux qui peuvent rencontrer des situations imprévues. » Définitif, le second surenchérit : « Les éleveurs devront abandonner le métier, de toute manière ils n’arriveront pas à se débarrasser du loup, il y en a partout, ils débarquent de toutes les frontières. »

            Que bergers et troupeaux, ces intrus, déguerpissent des alpages, que les brebis regagnent les bergeries des fonds de vallées, qu’elles se satisfassent, comme les porcs bretons gavés en batterie, de leur destin de machine à viande !

            Proches du désespoir devant une partie qui semble perdue, des centaines d’éleveurs de l’Alpe envisagent de renoncer. Certains, à chaque saison, subissent quarante, voire cinquante attaques de loups. D’autres, encore dans la force de l’âge, résistent mais s’interrogent, la mort dans l’âme : qu’adviendra-t-il des successions, quels jeunes dans pareilles conditions poursuivraient-ils le grand métier ? Sans oublier les quartiers de moyenne montagne ensauvagés, les paysages abandonnés à la friche proliférante, la forêt inéluctable. N’est-ce pas ce qu’escomptent les militants du loup qui prônent l’ensauvagement des territoires, à l’instar du Large Carnivore Initiative for Europe, ces lobbyistes qui à Bruxelles assiègent la Direction générale de l’environnement afin de peser sur l’élaboration de directives favorables au loup et aux grands prédateurs ?

            Est-ce là l’avenir des massifs alpins destinés à devenir de vastes sanctuaires dépourvus d’hommes, où la nature rendue à elle-même étendrait son empire ? Au profit des divagations de Canis lupus et des plaisirs exclusifs de l’écotourisme...

Anne Vallaeys

Auteur de : Le Loup est revenu ( Éditions Fayard) 



A lire aussi, quelques unes des remises à l'heure dans "le loup dans le haut diois"

CAMPAGNE D'INTOXICATION POUR LA DEFENSE DU LOUP

LA HAINE COMME SEUL GUIDE




mardi 12 août 2014

PASTORALISME, INCONTOURNABLE NÉCESSITÉ

la buvette des alpages, se targue d’être "le site de la cohabitation entre le pastoralisme et les prédateurs,!

dans un nouveau communiqué diffamatoire bourré d’erreurs et de mensonges, la buvette se distingue par la similitude de ces propos avec ceux des intégristes.
"En Italique les propos tenu pour la propagande diffamatoire"

la crise pastorale:

1ere ligne 1er mensonge: "vieillissement de la population (58% des éleveurs ont plus de 50 ans),"
 Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la 
chiffrescles-population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"

2eme ligne 2eme mensonge: "baisse de la consommation de viande d'agneau (- 40% en 20 ans),

la part de la viande ovine est identique en 2009 par rapport a ce qu"'elle était en 1970!
Elle a ensuite diminuée au même titre que toutes les autres viandes de boucherie en France!
source :http://alimentation.gouv.fr/IMG/pdf/ConsoViandedepuis40ans.pdf

3eme ligne, essais d'endoctrinement: "concurrence internationale (la France posséde le prix au kilo le plus élevé de tous les pays producteurs),"

La France possède les prix de production les plus élevés dans tous les domaines, d'ou les multiples délocalisation.  
Le loup ne s'attaque qu' à la filière ovine qui se porte bien, très bien: ""L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."

4eme et 5eme lignes et 6eme lignes, totalement hors sujet: "mortalité des agneaux (16% en moyenne),"
"attaques de mouches tueuses (mortalité de 0,8 % suite aux lésions provoquées par le développement des asticots),"
"crises sanitaires  (65.000 bovins et 32.000 petits ruminants morts depuis le début de l’épizootie de fièvre catarrhale (2007/2008), auxquels s’ajoutent des pertes indirectes : diminution de la production de lait, problèmes de fertilité et d’avortement, pertes économiques liées aux restrictions de circulation et d’échanges d’animaux)."

Et alors? même si ils restent à prouver, ces chiffres seraient pris en compte par l'éleveur qui est avant tout un chef d’entreprise capable de gérer ses affaires! Ces problèmes sont minimes, voire inexistant dans les élevages extensifs victimes des prédateurs par le fait qu'il sont pratiqués en pleine nature, sur nos terres et nos locations,!
Pour les crises sanitaires, ce sont surtout les élevages industriels qui ne subissent pas les prédateurs, une raison de plus d'être hors sujet!

Un remplissage destinés à semer le doute dans l'opinion publique. Une méthode très répandue chez les écologistes qui montrent le mépris qu'ils vouent a leurs concitoyen!


 Le cas du loup

"En zone à prédateurs, le pastoralisme bénéfice d’une manne économique importante générant emplois et meilleure rentabilité"

Étonnant, pourquoi tous les éleveurs refusent ils le loup, courant ainsi le risque de perdre cette manne financière qui les mènes droit dans le mur?

"En Espagne, un scandale éclate en ce moment : 35% des dégâts de loups viennent de faire l’objet d’un double dédommagement : par l’Etat d’une part et par une compagnie d’assurance d’autre part (compagnie financée par l’Etat également). Les éleveurs "ne savaient pas que c'était interdit..." "

J'ai personnellement eu un très grave accident de la circulation et j'ai été en toute légalité remboursé d'une part par la sécurité sociale et d'autre part par une assurance privée que j'avais souscrite en prévoyance! Qui peut croire que d’aussi nombreux éleveurs aient voulu tricher en s’imaginant ne pas se faire prendre?

"En France, 93 % des dégâts1 “grands canidés indéterminés” sont attribués au loup avec bénéfice du doute"

Toute les études faites en France et à l'étranger, ainsi que le vécu des bergers concordent: "

 La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes.
Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas. Ces fameux 93% sont donc applicables aux 11% restant non identifié, grands canidés indéterminés

Ne parlons pas des diffamations par rapport aux aides insuffisantes en cas de prédation,  je cite la buvette"60 million payés à tord", alors que en 2012 le budget consacré aux indemnisations loup a été de 1.8 million d'euro, ne tenat pas compte des disparues ou des avortements, blessures, stress, perte de production...... !
http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Predations-Degats-Indemnisation/Cout-Loup-France-2012.html


Et cerise sur le gâteau, démontrant l'aveuglement haineux du mégalomane responsable de ses propos!:

"J'appèle les consommateurs à ne plus consommer les produits ou services issus des acteurs* qui refusent :"

"le partage des territoires,", alors que tout les randonneurs ou autres amoureux de la nature peuvent circuler librement sur nos propriétés ou locations

"le respect des législations,", alors que l’alinéa 8 du code rural est très explicite: L'état s’attache a : "8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."


"la légitimité de la présence de populations d’animaux sauvages libres et viables dans la nature,Alors que toute la faune sauvage mange sur nos pâtures et dans nos champs, les sous bois étant naturellement pauvre, et que le seul endroit ou   vous pourrez côtoyer des animaux sauvages, c'est uniquement chez nous!

 Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air  SOURCE CNRS + Université d’Ivry



"la nécessité d’une agriculture propre et juste, économe en ressources, limitées dans ses pratiques polluantes"

Les grands prédateurs mettant uniquement en danger cette vision de l'agriculture, les lecteurs comprendront que derrière tout ce battage mensonger et diffamatoire se cachent d'autres enjeux dictés par des manipulateurs dont le but  n'est certainement pas la préservation des nos montagnes dont nous sommes les seuls à avoir été les garants depuis de nombreuses décennies!


 qui veut boycotter  "Ouragan", en train de travailler sa terre avec les survivants du loup?  


La plupart des publications émanant des défenseurs du loup à propos du pastoralisme et des bergers ressemblent étrangement aux publications faites par les dictatures extrémistes dans le but de stigmatiser des minorités dans l'esprit des populations assujetties!

Les écologistes défenseurs du loup ne sont plus libre de leurs pensées. Ils ne possèdent plus aucun libre arbitre et sont complètement coupé des réalités, se faisant les pions de ceux qui ont intérêt à contrôler toutes les filières permettant la main mise sur le peuple!










LE PASTORALISME MENACÉ PAR LES LOUPS

Le pastoralisme cévenol et caussenard menacé par l’installation des loups

Depuis leur arrivée à la mi-juin sur les estives du mont Lozère, les éleveurs d’ovins transhumants voient leurs troupeaux victimes d’attaques répétées d’un ou de plusieurs loups. Le poids de cette menace permanente est matériellement et psychologiquement insoutenable pour ces éleveurs et bergers. Si les pertes en nombre d’animaux restent à ce jour limitées – pour combien de temps ? – c’est au prix d’une surveillance renforcée du troupeau, de jour comme de nuit, par tous les temps. Dans ce contexte, certains envisagent d’abandonner les estives du mont Lozère à plus ou moins court terme, voire dès cet été.
Plus largement, si rien n’est entrepris pour y mettre un terme, l’installation des loups affectera le pastoralisme tant sur les territoires d’estives (mont Lozère, massif de l’Aigoual, hautes Cévennes…), que sur les espaces essentiellement valorisés par des élevages sédentaires (Causses de Sauveterre, Méjan, Noir, Larzac et autres Causses méridionaux). Les dispositifs préconisés pour la protection des troupeaux (parcs électrifiés, patous, aides-bergers…) présentent l’inconvénient majeur d’être coûteux et d’une efficacité limitée : le constat s’impose dans les Alpes, en dépit des efforts des éleveurs et bergers, depuis 15 ans pour certains. Quant à l’effarouchement, il n’aboutit qu’à déplacer le danger vers d’autres bassins d’élevage proches et à déranger la faune locale. À brève échéance, c’est donc toute une région de moyenne montagne où l’existence même de l’activité pastorale en système extensif, déjà fragile, sera mise en cause.

Mais les cessations prématurées d’activité, l’abandon de projets de reprises d’exploitations et de troupeaux par de jeunes bergers auront des conséquences bien plus importantes. En effet, le maintien d’élevages autonomes, respectueux de l’environnement et supports de production de viande et de fromages de qualité, est conditionné par ces modes de valorisation pastorale. Au-delà de la perte d’emplois et d’habitants, la ruine de ces activités d’élevage signifierait l’échec de la politique de développement et d’accueil de la région.

Car cet élevage ovin séculaire, emblématique des Cévennes et des Causses, a mobilisé depuis des décennies des investissements humains et financiers à tous les niveaux des collectivités territoriales (départements, régions, État et jusqu’à l’Union européenne), des organismes professionnels, le Parc national des Cévennes, ainsi que de nombreux chercheurs scientifiques. Tous ces acteurs, et en premier lieu les éleveurs et bergers, ont permis de sauvegarder une activité pastorale essentielle au maintien d’espaces ouverts où sont reconnus aujourd’hui des habitats naturels et des espèces remarquables.


C’est pourquoi, face à l'urgence de la situation et dans l’état actuel des techniques de contrôle des prédateurs, les signataires (solidaires à divers titres, professionnel ou personnel, des éleveurs et bergers) attirent l’attention sur l’incompatibilité entre la présence permanente d’une population de loups et l’exercice d’un pastoralisme extensif, sédentaire ou transhumant, acteur fondamental du maintien et de l’évolution des « paysages culturels de l’agropastoralisme des Causses et Cévennes », tels qu’ils ont été consacrés comme éléments du patrimoine mondial par l’UNESCO en juin 2011.


Relayant l’avis des éleveurs transhumants, ils demandent aux pouvoirs publics d’autoriser des tirs de défense en cas d’attaque des troupeaux, y compris en zone cœur du Parc national des Cévennes, parc habité où des actions de chasse sont pratiquées. En cela ils sont en accord avec la demande faite aux ministres concernés (Écologie et Agriculture), dans un courrier du 11 juillet 2014, par le Préfet de la Lozère et le Président du Conseil d’administration du Parc national des Cévennes.
9 août 2014
 Jean-Luc Bonniol, anthropologue, Professeur émérite, Université d’Aix-Marseille
Anne-Marie Brisebarre, ethnologue, Directrice de recherche émérite, CNRS
Daniel Crépin, Ingénieur en retraite, ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie
Jean-Claude Duclos, Conservateur en chef honoraire, Vice-président de la Maison de la transhumance
Gaël Glandières, Agrégé en sciences de la Vie et de la Terre
Magali Jouven, Enseignant-chercheur en zootechnie
Pierre Laurence, ethnologue, Ingénieur agronome
Guillaume Lebaudy, ethnologue, Chercheur associé à l'IDEMEC, Doctorant à l’EHESS
Pierre-Louis Osty, agronome, Directeur de recherches honoraire, INRA
Audrey Pégaz-Fiornet, ethnologue, Doctorante à l’EHESS
Daniel Travier, Conservateur fondateur du Musée des vallées cévenoles
Pierre-Marie Tricaud, Ingénieur agronome, Architecte-paysagiste, Expert paysages culturels du patrimoine mondial
Michel Verdier, Photographe très investi sur le pastoralisme et la transhumance ovine.

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