BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

vendredi 28 mars 2014

DÉCLASSIFICATION DU LOUP?


Un député français obtient gain de cause devant la Commission des Pétitions sur la déclassification du loup

Il semblerait que les parlementaires européen soit des êtres pourvu de raisonnement et de lucidité.


C’est une belle victoire pour le député lozérien qui a toujours considéré que, si le loup pouvait être une espèce protégée en 1979, ce n’est plus le cas aujourd’hui car l’espèce prolifère. C’est aussi une victoire contre le Gouvernement français qui ne voulait pas revenir sur le statut de la protection du loup.
Il a donc effectivement été entendu par l’Europe qui prend ainsi en considération la problématique du loup dans nos territoires ruraux et agricoles.
Avant de nous réjouir, attendons de voir la réaction des écologistes qui eux sont pour l’éradication des bergers:

Très précisément et techniquement, Pierre Morel A L'Huisser a saisi la Commission des Pétitions de l'Union européenne, présidée par la députée européenne italienne Erminia Mazzoni. Après huit mois d'instruction, cette dernière lui a répondu que sa requête était recevable en raison d'une atteinte à un principe communautaire. Elle a ensuite enjoint la Commission européenne d'enquêter pour vérifier que le statut d'espèce strictement protégée était toujours d'actualité. En d'autres termes, dans chaque pays européen, il va falloir réaliser un comptage des loups d'une part (les derniers comptages réalisés datent) pour vérifier que l'espèce est toujours en voie de disparition, et d'autre part établir un bilan des dégâts causés par le loup, notamment auprès des bergers. source

Une autre vision que celle des "défenseurs du loup a n'importe quel prix" (pourvu que ce soit les autres qui payent), dont vous pourrez constater la qualité et la valeur intellectuelle des propos dans les commentaires ci dessous et aussi dans "les 10 vérités sur le loup"

La commission européenne, une dimension démocratique qui sera dénoncé par les écologistes détenteurs de la pensée unique!

En Lozère,  pour éradiquer les éleveurs , les écologistes ont plusieurs cordes à leurs arcs:
http://federationdesacteursruraux.blogspot.fr/2014/03/en-lozere-la-mauvaise-volonte-tourne-au.html






mercredi 26 mars 2014

QUI A PEUR DU LOUP?

Pendant que les écologistes défenseurs du loup nous expliquent que le loup ne s'attaque pas a l'homme
Pendant que le journal pour enfants, Wakou, leur explique que le loup ne s'attaque pas aux enfants
Pendant que les défenseurs du loup nous expliquent que le loup d'aujourd'hui n'est pas celui d'hier
Pendant que les biens pensants nient les attaques sur l'homme

Pendant ce temps, les autorités Canadienne mettent en garde la population sur la présence des loups prés des habitations:

La Première Nation Fort McKay a mis en garde mardi les résidents de la réserve contre les loups.
Certaines bêtes se sont rapprochées des habitations, probablement à la recherche de nourriture.
« Nous demandons aux gens de ne pas laisser leurs enfants tout seuls, de ne pas marcher tout seul et de garder leurs animaux de compagnie chez eux », recommande Cort Gallup, un représentant de la bande indienne.
Les animaux se sont également aventurés jusque dans les jardins.
« Nous demandons aussi [aux résidents] de garder leurs jardins propres et de ne pas laisser de déchets dehors. »— Cort Gallup, membre de la Première Nation Fort McKay
Plusieurs chiens ont également disparu, mais rien ne prouve que les loups sont à blâmer.
L'installation de pièges a permis de capturer trois loups.
Fort McKay est situé à environ 500 km au nord d'Edmonton.
Voir les consignes qui sont données aux populations en cas de présence des prédateurs:

mercredi 19 mars 2014

ADIEU PAYSANS

 Avant de prendre position pour ou contre le retour des prédateurs sur les terres des derniers représentants du monde des petits paysans, je demande aux indécis de regarder le documentaire " adieu paysans" avant de prendre position.
 Ce monde d l'agriculture familiale d'où était encore récemment issue la grande majorité de la population. Ce  monde qui a su résister  à la folie de la rentabilité, de la surproduction et du modernisme qui n'ont finalement réussis qu'a saccager et détruire le savoir faire sage pondéré et durable transmis de générations en générations depuis des milliers d'années. Ce monde ne survivra pas à la pression de la prédation.





Ce film aidera à comprendre comment des millions de paysans se sont fait posséder sous prétexte de modernité et de productivité pour en fait servit des lobby industriels!

De quoi faire aussi comprendre comment sous prétexte de biodiversité, des multinationales délocalisées dans des paradis fiscaux, envisagent le rachat de millions d'hectares pour les ensauvager à des fins qu'ils n'avoueront pas! Le tout soutenues par des associations "environnementales" qui loin d’être candides et innocentes en tirent d'importants subsides....

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS





mardi 18 mars 2014

APRES LES LOUPS, LA MAIRIE DE BELVEDERE 06 MET EN PÉRIL LES MERENS DE CATHERINE BISOTTO

Depuis 28 ans, elle conduit ses chevaux en estive, en montagne. Prairies estivales indispensables pour son exploitation. Depuis l'arrivée du loup en 1998, elle aura perdu officiellement 8 chevaux dont la prédation a été reconnue. "Et je ne parle pas de ceux que nous n'avons pas retrouvé".




Catherine Bisotto-Bois, éleveur de chevaux Mérens dans les Alpes-Maritimes, les Haras de Mairis, sur la commune de Belvédère, débute une grève de la faim lundi 17 mars 2014 pour tenter d’assurer son avenir. Jeûner pour survivre, tel est son choix pour tenter de sauver son exploitation.

Elle entretient ces prairies au point d’avoir été distinguées dans le cadre du concours de prairies fleuries. Preuve, s’il en fallait une, du professionnalisme de Catherine Bisotto

Pour écouter les interview de Catherine et en savoir plus :
http://www.pyrenees-pireneus.com/Pastoralisme/Gestion-Estives-Alpages-Milieux/Gestion-Territoires/Alpes-Maritimes/Alpes-Maritimes-Cathy-Bisottobois-Belvedere-Estives-Prairies-Fauche.php


https://www.facebook.com/harasdemairis.elevagedemerens.1?fref=ts



La journée du 18 mars 2014 aura sans doute été décisive pour Catherine Bisotto mais insuffisante compte tenu de l’absence de confiance à l’égard du maire de Belvédère, Paul Burro, et son adjoint. Elle a de bons motifs à se méfier des manœuvres. Surtout lorsque le Parc National du Mercantour s’en mêle à peine discrètement. Heureusement, la Chambre d’Agriculture ne s’en est pas laissé compter. Ils ont vite vu la manipulation qui allait conduire à la disparition d’un éleveur embarrassant pour… l’écologie profonde.

http://www.pyrenees-pireneus.com/Pastoralisme/Gestion-Estives-Alpages-Milieux/Gestion-Territoires/Alpes-Maritimes/2014-03-18-Belvedere-Mercantour-Elevage-Greve-Faim.php

Ça fait désordre. Dans ce village de 690 âmes, entre l’église et le monument aux morts d’un côté et la mairie de l’autre, une femme tient tête à toute une administration. En fait, une résistance face au maire et un Parc National du Mercantour dont, à priori, on se demande bien ce qu’il vient faire dans cette histoire d’attribution d’estives et d’appréciation sur l’élevage équin dont il ne connaît manifestement pas grand-chose si on lit bien la Charte.

http://www.pyrenees-pireneus.com/Pastoralisme/Gestion-Estives-Alpages-Milieux/Gestion-Territoires/Alpes-Maritimes/2014-03-19-Belvedere-Parc-National-Mercantour-Bisotto-Greve-Faim.php

Nouveau ce matin du 20/03/2014
Nouveau ce matin
Le maire de Belvédère a demandé au curé de couper l'électricité fournie à Cathy pour son ordinateur afin qu'elle ne puisse plus communiqué. Le curé, dans une très grande compassion catholique, s'est exécuté et a coupé l'électricité. 
Réaction de Cathy : "je vais jusqu'au bout même si je dois y laisser la peau".
Ce matin elle a reçu les conseils d'un ancien gréviste de la faim bien connu dont nous aurons à reparler. En pensant limiter l'impact en coupant l'électricité, l'affaire pourrait prendre une autre dimension même si, manifestement, la presse a reçu des instructions pour ne pas couvrir cette affaire. 

Merci de relayer sur les réseaux sociaux et autres.

CONFÉDÉRATION PAYSANNE: 
Lettre de soutien à Mme Bisotto-Bois

La Confédération Paysanne des Alpes Maritimes soutient Cathy Bisotto-Bois dans son 
combat pour conserver ses pâturages sur la commune de Belvédère. 
L' installation de jeunes agriculteurs est toujours une bonne nouvelle, mais elle ne doit 
pas se faire au détriment d'un paysan en activité. 

Comment se fait-il que les personnes chargées du dossier d'installation de Mme Hugo 
n'aient pas réalisé la situation?
Comment se fait-il que la commune de Belvédère n'ait pas eu conscience des conflits et
des difficultés que cela allait provoquer?
http://www.pyrenees-pireneus.com/Pastoralisme/Gestion-Estives-Alpages-Milieux/Gestion-Territoires/Alpes-Maritimes/2014-03-19-BISOTTO-BOIS-soutien-Confederation-Paysanne.pdf

bonjour,

j'ai cessé ma grève de la faim hier suite à la réponse de la sous-préfète disant que je serai reçue au début de la réunion du 26 pour que je puisse m'exprimer, et à la rencontre avec le maire qui m'a assuré (devant une personne assermentée) que je pourrai récupérer toutes les surfaces en question pour continuer mon exploitation.
il est certain que cette affaire pose beaucoup de questions, tant au niveau agricole pur qu'au niveau politique, ainsi qu'au niveau de l'engagement des communes et des politiques pour la défense de l'agriculture et des paysans. sans parler de la main-mise de structures qui n'ont rien à y faire, comme les sous-fifres des parcs nationaux, spécialistes de l'abus de pouvoir.
au-delà des remerciements à tous ceux qui m'ont soutenu, de près ou de loin, chacun selon ses possibilités, il faut que cette affaire serve à aider d'autres agriculteurs dans la même situation, il ne faut pas désespérer, et ne rien lâcher quand on est dans son bon droit, et n'accepter aucune pression ni manipulation.
je tiens à remercier tous ceux qui m'ont soutenus, y compris ceux que je ne connais pas mais qui ont partagé mon désarroi et m'ont envoyé leur appui sur les réseaux sociaux. j'essaie de le faire sur tous les sites, mais vous êtes si nombreux !!!!
je vous tiendrai au courant pour la suite, et de toute façon, je viens souvent faire un tour sur ce super blog !!
MERCI A TOUS,
KTY.

Catherine Bisotto

dimanche 16 mars 2014

REVUE FACE BOOK

TOUT SAVOIR SUR LES REVUES DE PRESSES ET LES COMBATS POUR
 LE MAINTIENT DU PASTORALISME

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Facebook
Groupe privé "Contre les loups"



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200 Membres
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le dernier inscrit  nous a fait passer à 200 Membres.

Merci à lui, Merci à Tous !

L'info publiée sur ce groupe est redistribuée partout, gràce à vous, sur des pages ou des groupes FB, 
sur des Blogs, sur des Sites, dans les Assos, les syndicats agricoles, en France mais aussi à l'étranger.

C'est le but premier de cette revue de presse.

Énormément de jeunes sont membres de ce groupe, ce qui confirme bien que nôtre combat n'est pas
 un combat d'arrière garde, mais bien un combat pour défendre l'avenir de nos territoires, nos métiers,
 nos bêtes, nos produits, ainsi que notre façon de vivre.

Bonne journée à tous.




A bientôt.



Comment s'inscrire : 


Pour acceder au groupe "contre les loups" il faut en premier lieu etre inscrit à 
facebook,
 pas bien compliqué, y faire sa page perso, même en n'y mettant que le minimum.

sur le moteur de recherche facebook taper:  Contre les loups  faire sa demande
 pour y rentrer

un administrateur validera la demande, si bien sûr la personne présente
 les garanties pour partager notre combat, agri, chasseur, berger, 
défenseur avéré du pastoralisme.....


jeudi 6 mars 2014

EN ESPAGNE EN FEVRIER TOUT VAS BIEN

Attention, remise a l'heure des pendules sur les mensonges véhiculés  par les écologistes selon lesquels la cohabitation chez nos voisins est idyllique: 

Mais commençons par cette très courte vidéo sur la magnifique cohabitation du loup en Espagne:


6 fevrier 2014

Une autre attaque de loup dans la ville d'Avila Capital



7 fevrier 2014

Onze moutons morts dans une attaque de loup à Las Navas del Marqués


10 février 2014

Trois attaques à Santa Cruz de Pinares 10 carcasses


11 février 2014

Onze moutons morts dans une attaque de loup à Las Navas del Marqués

L'agriculteur a subi plus de 15 attaques au cours des trois derniers mois

13 février 2014

14 février 2014
Dans la vallée, une ferme de La Torre a subi la mort d'un veau dans une ferme qui a perdu plus de 40 animaux de bétail et une pouliche. 

26 février 2014:

Les loups tuent à nouveau dans la ville de Riofrio



 Le député Luis Cueli , est très critique sur le nouveau plan de gestion du loup présenté par la Principauté, qui a déjà commencé la procédure parlementaire. Les informations contenues dans le texte indique que le gouvernement socialiste "prouve encore une fois que sa priorité est le loup et pas les agriculteurs." "Parmi les sept mesures prévues dans le nouveau plan, dont six sont conçus pour protéger et promouvoir le loup et un seul,  très ambigu, pour protéger le bétail", dit PP adjoint. Il est pour une analyse populaire du nouveau plan ne pourra pas être plus "négative et pessimiste» car, à son avis, il ne résout pas le problème dont souffrent les agriculteurs de la Principauté depuis des années!
http://www.elcomercio.es/v/20140407/oriente/asegura-nuevo-plan-lobo-20140407.html
Et aussi Les maires exigent des contrôles loups dans les Picos avant le mois de mai au grand désarroi des écologistes qui eux rêvent de voir le pastoralisme disparaître au plus tôt!http://www.lne.es/oriente/2014/04/11/alcaldes-ganaderos-exigen-controles-lobos/1570069.html
NOUS NE POUVONS PAS VIVRE AVEC LE LOUP!j'ai perdu 170 chèvres en 11 attaques!


mardi 4 mars 2014

AUTRE MEDIA IDÉOLOGIQUE ?

EPANEWS,  épanouissement, bien être, spiritualité


Mais peut être : endoctrinement, désinformation, partis pris, refus des commentaires contradictoires....!

Vous pourrez voir sur ce média une vidéo sur les loups domestiques, dont le but est de fausser l'image des grands prédateurs sauvages, afin de  rendre la population complice  (apparemment vu la teneur des commentaires sélectionnés ça marchede ce qui se trame derrière l'image du gentil loup:


Préparation à la spoliation des terres des éleveurs qui se voient contraint d'abandonner leur métier, pour je cite " Ensauvager des millions d'hectares afin de rentabiliser l'état  sauvage  (1),  plusieurs  régions  ont  le  potentiel  pour  proposer  à  partir  de  la  faune  des  attractions  touristiques de classe internationale. Nous allons travailler dur pour en faire une réalité."

 Des millions de touristes sur les terres abandonnées par les agriculteurs et rachetées a bas prix....et tant pis pour les animaux sauvages, du moment que le tiroir caisse fonctionne!

 Bien sur touts les commentaires vont dans le même sens, la pensée unique. Mes 2 commentaires ont été censurés sans aucune justification comme il se doit dans une certaine presse. Les commentaires sélectionnés reflètent le manque de discernement d'une population qui culpabilise et essaie de se racheter en faisant payer le prix fort a ceux qui vivent de et avec la nature qu'ils on été les seuls a savoir préserver. Je cite :

Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9
Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.


La vidéo d'un numéro de cirque proposée comme un document de la réalité,   pour en arriver ou?:


En effet, en France et en Italie, tout au moins, le retour des grands carnivores s’est fait en l'absence d’une politique  ciblée  de  gestion  de  la  présence  d’une  telle  faune  sur  le  territoire  ayant  pour conséquence  naturelle  de  poser  un  sérieux  problème  de  coexistence  avec  les  activités agricoles, non seulement avec l’élevage, mais aussi avec l'apiculture et la production fruitière. 



L’augmentation de la présence des grands carnivores est à la fois la conséquence, mais aussi la  cause  des  processus  d'abandon  de  l’espace  agro-sylvo-pastoral  et  d’aggravations  des difficultés liées à l'exercice des activités traditionnelles obligées de faire face aux tendances défavorables du marché, aux contraintes bureaucratiques et à des politiques agricoles qui ne prennent  pas  dûment  en  considération  la  spécificité  de  ces  domaines.  L'impact  des  grands carnivores  entraîne  en  particulier  l'abandon  de  vastes  étendues  de  pâturages  réduisant  la biodiversité et provoquant des conséquences négatives sur la protection hydrogéologique et la prévention des incendies de forêt. 

source : Manifeste Grands Carnivores, l'UE oublie l'Agriculture 


samedi 22 février 2014

LES 10 VÉRITÉS SUR LE LOUP


Les 10 vérités sur le loup



La fin annoncée de l'élevage des moutons et une menace pour tous les animaux élevés en plein air


Vous trouverez en bas de page un lien pour une version d'origine à imprimer et à diffuser



1 - NON- Le loup n’est pas une espèce rare et menacée 
La planète Terre compterait 350 000 loups en progression dans tous les continents. Les plus gros réservoirs de loups sont le Canada, la Russie, la Mongolie, l’Asie Centrale et l’Union Européenne, qui avec plus de 15 000 loups, a déjà une population plus importante que les États-Unis, Alaska compris ! Le loup est une espèce à la dynamique extrêmement vigoureuse, remarquablement adaptée à tous les environnements : toundra, forêt, steppe, désert, grandes plaines céréalières, montagnes, abords des grandes villes. En France, c’est une population de 250 à 300 loups avec une croissance de 20 % par an qui, après les Alpes, colonisent la Franche-Comté, la Lorraine, la Champagne, le sud du Massif Central et l’est des Pyrénées. Faut-il mettre en péril l’élevage des moutons, les paysages qu’ils entretiennent et le patrimoine culturel immémorial transmis par les bergers pour rajouter encore quelques centaines de loups sur nos territoires ?
Sources : UICN – Kacsensky P., Chapron G., von Arx M., Huber D., Andrén H., Linnell J., 2013, Status, management and distribution of large carnivores (bear, lynx, wolf & wolverine) in Europe, LCIE, Commission Européenne – Landry J.M., 2006, Le loup, Ed. Delachaux et Niestlé, 240 p.

2 - OUI - Ce sont les loups qui tuent les moutons, pas les « chiens errants » !
Certains défenseurs du loup affirment depuis des années que ce n’est pas le loup, mais le chien errant qui attaque les brebis et les agneaux. Des chiffres extravagants circulent selon lesquels des centaines de milliers d’ovins seraient tués chaque année par des chiens. Mais ces affirmations ne reposent sur aucune étude scientifique. En réalité, rares sont les chiens livrés à eux-mêmes dans la nature en France, et leur durée de vie est très brève.
Il peut se produire des attaques de chiens échappant au contrôle de leur maître, mais une publication récente montre qu’elles sont rares (en moyenne une tous les cinq ans sur un troupeau donné) et que les pertes sont minimes : en moyenne, moins d’un mouton sur 400 est tué, blessé ou porté disparu suite à une attaque de chien chaque année. Et surtout ces chiens divagants ne sont pas discrets, ils aboient, ils sont vus à l’attaque et rapidement mis hors d’état de nuire. Rien à voir avec l’incomparable furtivité du prédateur sauvage. Dès que les loups arrivent, les attaques se multiplient et le nombre de bêtes perdues augmente en flèche : oui, ce sont bien les loups qui tuent les moutons !
Sources : Brunschwig G., Brosse-Genevet E., Dumontier A. et Garde L ., 2007, Dégâts de chiens divagants et de prédateurs sauvages hors zone à loups : résultats d’enquêtes sur 7 territoires d’élevage. 14e Rencontres Recherches Ruminants, Paris, 3-4 décembre 2007, p. 165-168 – Les données américaines et britanniques montrent également des niveaux de pertes dues aux chiens très faibles et comparables à la situation française : USDA, 2007, Sheep and Lamb Predator Death Loss in the United States 2004. USDA ; Taylor K., Anderson P., Taylor R., Longden K., Fisher P., 2005, Dogs, access and nature conservation, Report n° 649, E nglish nature Research Project.

3 - OUI - Les dégâts des loups sur l’élevage sont très importants !
En France en 2012, 5779 brebis et agneaux, 264 chèvres, 49 veaux, 5 chevaux et 5 chiens ont été reconnus comme victimes des loups et indemnisés. Les pertes ont doublé en 3 ans. En 2013, le total provisoire atteint 6 147 animaux d’élevage. Ce sont les Alpes du Sud qui paient le plus lourd tribut : dans les Alpes-Maritimes et le Var, les pertes annuelles atteignent plus de 3 % des ovins présents en zone à loups ; et nombreux sont les éleveurs qui subissent des attaques répétées chaque année. Les attaques sont nombreuses également en Rhône-Alpes et touchent de plus en plus le Languedoc-Roussillon, la Franche-Comté, la Lorraine et la Champagne.
Encore faut-il préciser que toutes les victimes du loup ne sont pas retrouvées ou reconnues : au total, sur trois brebis tuées par le loup, seules deux sont retrouvées, attribuées au loup, et indemnisées par l’État. Mais ces pertes ne prennent pas en compte les brebis stressées qui font moins d’agneaux, les agneaux élevés en plein air qui perdent du poids, enfin les familles d’éleveurs qui sont à bout sous la pression constante des meutes sur leur troupeau.
Sources : Données DREAL et DRAAF Rhône-Alpes – CERPAM, 2007, Loup- Élevage. S’ouvrir à la complexité. Le point technique sur 4 années de recherche sur les systèmes d’élevage en montagnes méditerranéennes confrontés à la prédation. Actes du séminaire des 15-16 juin 2006 à Aix-en-Provence.

4 – OUI - Les éleveurs protègent leurs troupeaux, mais le loup s’adapte !
Dans les Alpes, 90 % des troupeaux de moutons étaient gardés par des bergers avant l’arrivée du loup. Les autres faisaient l’objet de visites quotidiennes, au bien pâturaient dans des parcs clôturés.
Mais cette forte présence humaine s’est révélée très insuffisante avec la menace nouvelle des loups. En 2013, 1434 « contrats de protection» avaient été engagés par des éleveurs avec financement partiel par l’État et l’Europe : chiens de protection, regroupement nocturne des troupeaux, gardiennage renforcé. Les éleveurs doivent assumer 20 % des coûts engagés pour protéger les troupeaux, en plus des contraintes et du stress qu’ils subissent.
Mais au fil du temps, les loups non menacés apprennent que l’approche du troupeau ne comporte aucun risque pour eux. Ils insistent, ils reviennent, ils épuisent le berger et les chiens, enfin ils attaquent en leur présence !
La surprotection des loups est une grave erreur, seul le maintien de la peur de l’homme aurait été susceptible d’écarter les loups des troupeaux protégés.
Sources : Données DRAAF Rhône-Alpes – CERPAM, OI ER-SUAMME, Idele, Adem 26, DDT(M) 04- 05- 06-38-73, 2012, Protection des troupeaux contre la prédation, Ed. CERPAM et Cardère, 315 p.

5- OUI - Les chiens de protection deviennent un vrai problème !
Les chiens de protection sont indispensables face aux loups. Même si leur efficacité est très partielle, ils n’en restent pas moins le premier rempart des troupeaux. Les éleveurs sont contraints de multiplier ces patous imposants dans les Alpes avec près de 2 000 chiens. Ces molosses s’interposent, avertissent et repoussent tout intrus sur les troupeaux. Cela se passe généralement bien avec des visiteurs. Mais la liberté des randonneurs est entravée, des incidents se produisent, la pression monte envers les bergers et les éleveurs dans les alpages comme dans les villages aux abords des pâturages. Certains maires en arrivent à interdire l’accès des pâturages aux troupeaux accompagnés de chiens de protection. Et lorsqu’une morsure se produit, cela peut finir au tribunal où l’éleveur se retrouve terriblement seul, aussi seul que face au loup.
6 - NON - Cela ne se passe pas bien avec les loups dans les autres pays européens !
Partout où le loup recolonise de nouveaux territoires, il déstabilise l’élevage des moutons et se heurte à l’opposition des éleveurs, en Suisse comme dans le Piémont italien, en Scandinavie comme dans les montagnes cantabriques espagnoles où il s’en prend aussi aux chevaux. Partout ou presque, des mesures énergiques de chasse aux loups ont été mises en œuvre pour protéger les troupeaux : ainsi chaque année, 200 loups sont légalement tués en Espagne, 150 à 200 en Serbie, 150 en Slovaquie, plusieurs centaines aux États-Unis. En Suisse comme en Norvège, en Finlande ou encore en Suède, dès l’arrivée du prédateur, les autorités ont décidé très vite l’abattage de nombreux loups. Pourquoi la France, seule avec l’Italie, s’enferre-t-elle dans le pari impossible d’un loup gentil qui comprendrait tout seul qu’il ne doit pas tuer les agneaux ?
Sources : Kacsensky P., Chapron G., von Arx M., Huber D., Andrén H., Linnell J., 2013, Status, management and distribution of large carnivores (bear, lynx, wolf & wolverine) in Europe, LCI E, Commission Européenne – Idaho department of Fish & Game, 2012, Idaho Wolf Monitoring Progress Report, mars 2012 ; US Fish & Wildlife Service, National Park Service & USDA Wildlife Services, 2011, Wyoming wolf recovery 2011 annual report.


                 http://leloupdesvoisins.canalblog.com/

7 - OUI - L’élevage de montagne résiste bien, si on ne lui impose pas le loup !
Il est vrai que la filière ovine a connu des difficultés depuis 30 ans en raison de la pression de la mondialisation. Mais en montagne, l’élevage est bien souvent la seule activité agricole possible, et une des dernières activités économiques praticables. Les éleveurs, très attachés à leurs terroirs sur lesquels ils produisent agneaux et fromages de qualité, ont donc résisté malgré les difficultés et les effectifs de brebis se sont maintenus dans ces zones. Aujourd’hui, la situation évolue favorablement et les éleveurs peuvent redresser la tête. En effet le marché mondial est mieux orienté, avec une baisse de production chez nos concurrents (Nouvelle-Zélande, RoyaumeUni) et une consommation mondiale de viande ovine qui s’accroît. Les débouchés s’améliorent pour les agneaux français et le prix déjà élevé depuis 3 ans devrait continuer à s’orienter favorablement. Même si le revenu ovin reste modeste, la profession travaille à la mise en place d’un programme de "Reconquête ovine" pour redynamiser la production et installer de nouveaux éleveurs.
Sources : www.reconquete-ovine.fr/spip.php

8 - OUI - L’élevage en plein air est nécessaire pour les paysages et la biodiversité !
Depuis des millénaires, l’élevage est une activité paysanne fortement ancrée dans les terroirs, qui façonne les paysages ruraux français et européens. Mal heureusement, l’élevage, avec l es paysages et la biodiversité qu’il entretient, sont aujourd’hui menacés par la prédation du loup. La fauche et le pâturage entretiennent des paysages remarquables, dont certains sont reconnus par l’ UNESCO au Patrimoine mondial de l’Humanité, comme dans les Causses et les Cévennes. Les écosystèmes entretenus par les troupeaux, ovins, bovins, capri ns, constituent la majeure par tie des espaces protégés du territoire français : parcs nationaux, parcs naturels régionaux, habitats prioritaires de Natura 2000. La biodiversité des prairies, des parcours et des alpages ne peut être préservée que par le maintien de l’élevage de plei n air. C’est parce que les moutons vont chercher leur nourriture au pâturage tout au long de l’année qu’ils sont terriblement exposés à la voracité des loups !
Sources : Blondel J., 2006, The ‘Design’ of Mediterranean Landscapes: A Millennial Story of Humans and Ecological Systems during the Historic Period, Human Ecology (2006) 34:713-729.
9 - OUI - Le loup coûte cher… au détriment des priorités de la biodiversité !
L’année dernière, le coût du loup s’élevait à près de 15 millions d’Euros, comprenant indemnisation des pertes, protection des troupeaux, et salaires des nombreux agents de l’État affectés au dossier, sans compter les coûts supplémentaires supportés par les éleveurs. Pour une population de 250 à 300 adultes recensée dans notre pays, chaque loup coûte ainsi entre 50 000 et 60 000 € par an. Si l’espèce devait coloniser pleinement le Massif Central, l’Est de la France et les Pyrénées, où les premiers individus ont été repérés, ce montant annuel devrait être multiplié par dix ou vingt. Alors même que ces sommes considérables ne parviennent plus à contenir les attaques de loups. C’est autant d’argent qui n’est pas affecté à la préservation des espèces de faune et de flore rares et menacées !

10 - OUI - Le loup pourrait s’en prendre à nouveau à l’homme !
Autrefois, les loups tuaient occasionnellement des êtres humains. Ces cas peu fréquents semblent avoir été dus à des individus au comportement "déviant", mais ils pouvaient aussi dégénérer localement en crises graves. Les derniers cas connus en Europe concernent des enfants en Espagne dans les années 1960 et 1970. Aux États-Unis, des attaques de loups sur des êtres humains, parfois mortelles, sont observées depuis quelques années. Pour les scientifiques américains, ces épisodes, impensables jusque-là, sont dus à une protection excessive des loups qui perdent leur crainte de l’homme. Verrat-on à nouveau des cas d’attaques de loups sur l’homme en Europe ? Certes, les conditions sont très différentes de celles des époques historiques, très différentes aussi de celles des grandes étendues sauvages d’Amérique du Nord. Mais une protection excessive d’un loup idéalisé peut conduire à des accidents imprévus…
Sources : Moriceau J.M., 2007, Histoire du méchant loup. 3000 attaques sur l’homme en France, xv e -xx e siècle. Ed. Fayard, 623 p. – Delibes M., 1990, Statut et conservation du loup (Canis lupus) dans les États membres du Conseil de l’Europe. Conseil de l’Europe, Strasbourg – McNay M.-E., W. Mooney P.-W., 2005, Attempted predation of a child by a Gray Wolf, Canis lupus, near Icy Bay, Alaska, Canadian Field-Naturalist 119(2) : 197-201.

Les éleveurs français refusent la prédation sur leurs troupeaux
Les éleveurs demandent une régulation efficace des loups, y compris dans les nouveaux territoires qu’ils colonisent. Ils demandent des solutions réalistes pour exercer leur profession dans des conditions acceptables économiquement et décentes humainement. L’État français et l’Europe doivent changer leur politique de gestion de la population de loup, qui est aujourd’hui idéaliste et met en péril le maintien de l’élevage de plein air. Le loup n’est pas menacé et il dispose de vastes réservoirs d’espaces sauvages où il peut se déployer sur la planète.
Le déclassement du loup comme espèce protégée dans la Convention de Berne et la Directive Habitat doit être décidé.


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Crédits photos : karlumbriaco (couverture), MRE, Rémi Leconte, Jacques Courron, Philippe Lemoine , Daniel Roux, JA 06, Roger Culos.


Les syndicats se positionnent clairement contre le loup et la cohabitation. Nous disons notre vérité par la voie officielle.  « Le loup n’est pas menacé et il dispose de vastes réservoirs d’espaces sauvages où il peut se déployer sur la planète. Le déclassement du loup comme espèce protégée dans la Convention de Berne et la Directive Habitat doit être décidé ».

Une plaquette est mise à disposition. Imprimez-là, diffusez là le plus largement possible et pas seulement aux éleveurs mais aussi aux randonneurs, aux élus, aux parlementaires, etc….. Que l’on soit dans les Alpes ou les Pyrénées, Massif Central, Jura ou Vosges, en montagne ou en plaine….. Tout le monde doit enfin savoir la vérité.




A faire suivre