BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mardi 14 janvier 2014

L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME

CONTRAIREMENT A CE QUE PENSE LA PLUPART DES INTRANSIGEANTS PROS LOUPS, LE PASTORALISME EST INDISSOCIABLE DE  LA BIODIVERSITÉ 

 Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier

Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse 
(http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
Même analyse au niveau planétaire. FAO 2009. Livestock keepers – guardians of biodiversity. ( = Éleveurs – gardiens de biodiversité) In Animal Production and Health Paper. No. 167. Rome
« Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. »
(en anglais, télécharger à http://www.fao.org/docrep/012/i1034e/i1034e00.htm, page 11, §2)

80% des zones riches en biodiversité de la planète sont les territoires de communautés indigènes qui, depuis des millénaires, ont trouvé des moyens ingénieux de subvenir à leurs besoins tout en maintenant l’équilibre écologique de leur environnement.

Avant-propos du comité de direction de la publication
Les perspectives sur la diversité biologique, sa conservation et son utilisation durables sont nombreuses. Mais trop souvent, nous perdons de vue l’importance de l’utilisation et de la gestion humaines dans le maintien de la biodiversité.
Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. De plus, en dépit de la méprise communément admise selon laquelle le développement n’est pas compatible avec le pastoralisme, il existe de nombreux systèmes développés de pastoralisme exclus de la définition générale du pastoralisme, précisément parce qu’il s’agit de systèmes développés.
PASTORALISME, CONSERVATION DE LA NATURE ET DÉVELOPPEMENT (convention sur la diversité biologique)


Prolongeant  la  réunion  thématique  organisée  en  2007  à  Meyrueis  (France),  cette  rencontre  a confirmé l’intérêt pour le pastoralisme. Cette réunion d’experts était organisée par le Ministère de l’Agriculture  d’Albanie,  la  Mountain  Aera  Development  Agency  (Mada,  Albanie)  l’Université Européenne de Tirana, Albanie, avec le soutien de l’Unesco, Centre du patrimoine mondial et des Ministères français de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et celui de la culture  et  communication,  ainsi  que  du  Centre  International  de  Hautes  Etudes  Agronomiques Méditerranéennes/Institut  Agronomique  Méditerranéen  de  Montpellier  (Ciheam-IamM)  dans  le cadre de la convention France-Unesco pour le patrimoine. 

Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.

Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. Les actions qui conduisent à remplacer le pastoralisme, en passant donc d’une option d’utilisation durable de la terre à une option non durable, comme la conversion de zones pastorales en zones d’activités agricoles sédentaires, ou le remplacement d’espèces d’élevage traditionnelles par des espèces exotiques, peuvent provoquer une dégradation des services écosystèmiques. Par exemple, la dégradation de la couverture végétale peut affecter le cycle de l’eau et conduire à une augmentation des inondations ou bien des sécheresses menaçant à la fois les objectifs de développement et de biodiversité.
source UICN (union internationale pour la conservation de la nature) "pastoralisme, conservation de la nature et développement"

Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connaît actuellement. Elles sont notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches en espèces végétales. Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale 
source cemagref “l'évolution du pastoralisme, quel impact sur la biodiversité”


Ce cahier technique s'intéresse à la gestion des pelouses sèches, des milieux menacés et fragiles qui, outre leurs intérêts écologiques, ont un rôle à jouer dans de nombreux domaines (agriculture, paysage, lutte contre les incendies...).

Issues, en majorité de l'activité humaine, beaucoup de pelouses et coteaux secs sont aujourd'hui délaissés par l'agriculture. Or, ces milieux qui abritent nombre d'espèces remarquables ont un très faible pouvoir de reconstitution... Ce cahier technique, rédigé par Virginie Pierron, fait le point sur l'état des connaissances dans ce domaine (habitats, espèces, inventaires) et synthétise des expériences rhônalpines de gestion (techniques d'entretien et de restauration, lutte contre les invasives, suivis...).


Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.


Au-delà de son aspect folklorique, ce projet a surtout su démontrer l’efficacité et les atouts du pastoralisme comme mode de gestion des espaces ligériens, une méthode originale certes mais aussi plus favorable à la biodiversité que des moyens mécaniques et ce avec des coûts compétitifs.
Elle vise à être étendue à de plus vastes secteurs et notamment sur le domaine public fluvial mais aussi sur d'autres départements ligériens. 

En 2013, le projet se concrétise sur plus de 400 hectares de terres ligériennes avec quatre troupeaux provenant de quatre élevages différents, représentant un effectif total de 1000 brebis et un peu plus de 800 agneaux.


L’agro-pastoralisme au cœur du dispositif Natura 2000un outil pour ouvrir ou préserver les paysages 
et leur biodiversité


Dans les régions de moyenne et haute montagne d’Europe continentale, l’élevage est attendu par les acteurs, notamment les Parcs naturels régionaux, comme un levier pour l’entretien des paysages et de la biodiversité, mais également pour ses produits de terroir qui stimulent le développement des économies locales.


Comment le pastoralisme participe-t-il à la construction et à l’entretien des paysages ?


Le pastoralisme est vital pour converser les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.
http://www.iucn.org/fr/wisp/portail_des_eleveurs_/diversite_biologique_/

 Le maintien des activités agricoles et forestières en montagne est une nécessité
Il répond à des impératifs environnementaux :
-     pour  la  conservation  des  milieux  fragiles  de  haute  montagne  et  de  leur  richesse  de biodiversité, la stabilité des terrains, l’ouverture des espaces qui accueillent les sports d’hiver et d’été ;  
-     pour  leur  contribution  à  la  biodiversité  des  immenses  espaces  herbagés  de  moyenne montagne, pour autant qu’ils continuent à être pâturés ;
-     pour la contribution de la forêt aux grands équilibres écologiques.
Les  conclusions  du  Grenelle  de  l’environnement  ont  mis  sur  le  devant  de  la  scène  la  relation agriculture/forêt /environnement  en  recherchant  le  dépassement  d’un  conflit  qui  n’aurait  jamais  dû avoir lieu. Si le Grenelle de l’environnement ne traite pas directement de la montagne, car tel n’était
pas  son  objet,  plusieurs  de  ses  recommandations  confortent  la  politique  agricole  et  forestière  de montagne, notamment :
-     « Stopper  partout la perte de biodiversité » (groupe 2 du Grenelle) par :
o    la  « trame  verte » :  « les  grands  espaces  que  constituent  les  montagnes,  les  grandes zones  herbagères  et  forestières,  […]  ne  doivent  pas  rencontrer  d’obstacles  à  leur continuité écologique »
o    « la révolution doublement verte » qui demande « d’augmenter de façon significative les financements  du  développement  rural  et  de  l’agroenvironnement »  et  de  « préserver  la diversité génétique dans nos terroirs »
o    « un   effort   accru   de   protection   des   patrimoines   naturels   les   plus   remarquables menacés. »
-     « Lutter contre le changement climatique » (groupe 1 du Grenelle) 
o    « dynamiser  la  filière  bois,  en  favorisant  la  filière  bois-énergie  tout  en  protégeant  la biodiversité forestière ordinaire et remarquable »
o    promouvoir un « urbanisme plus efficace et plus équitable », qui s’attache, notamment, à limiter l’impact de l’étalement urbain sur les équilibres agricoles et naturels.
Le  maintien  des  activités  agricoles  et  forestières  est  encore,  bien  évidemment,  une  nécessité économique  et  sociale,  indispensable  aux  secteurs  les  plus  ruraux ;  sans  elles,  des  communes  ne pourraient  survivre,  entraînant  la  disparition  des  services  à  la  population  et  l’exclusion  de  ces territoires. 
Enfin,  l’agriculture  de  montagne,  avec  un  certain  nombre  de  spécialités  parmi  les  plus  réputées, contribue au renom de la production agricole et alimentaire française et à la richesse nationale.
Nul   ne   conteste   l’intervention   de   l’Etat,   puis   celle   de   l’Europe   depuis   plus   de   30   ans. L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques  et  écologiques  en  montagne  est  tout  à  fait  essentielle  et  dépasse  le  seul  cadre géographique de la montagne. 

Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000441/0000.pdf


Par Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9
Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.

Au Royaume-Uni, la NSA met en garde contre les risques de sous-pâturage et rappelle que, grâce au pâturage, les ovins permettent de maintenir la biodiversité.
Les éleveurs anglais s’inquiètent actuellement des risques de sous-pâturage au Royaume-Uni. Dans un communiqué de presse, la NSA (équivalent de la FNO) explique que « des mesures doivent être prises afin de ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle de l’Australie. »

Réintroduire le mouton

Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.

Parmi les études, il y a celle coordonnée par le Pr Battaglini de l'Université de Turin (Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires), dans le cadre du Projet ProPast et financée par la Région Piémont ; elle porte sur le changement observable de cette végétation des alpages piémontais depuis l’arrivée des loups. Elle est en ligne sur le site de la SoZooAlp, le titre est "Variation de la végétation pastorale dans le Piémont consécutive au changement de gestion du troupeau dû à la prédation du loup". 
ICI la traduction Française


contrairement au affirmations des représentants écologistes pros loups, la biodiversité et les paysages que nous connaissons depuis des milliers d'années ont été façonné par l'homme et les activités agro pastorales extensives. Pourtant Dans le rapport de Boitani, loin de limiter l’impact des grands carnivores à quelques secteurs des massifs concernés, il est clairement indiqué, page 103 : « C’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Et l’élevage n’est pas le seul visé, les activités touristiques libres sont directement menacées, page 97, car « elles peuvent conduire à des effets négatifs sur les populations de grands carnivores. source »  Seules les activités touristiques encadrées et payantes seront alors autorisées


La conclusion de la fédération pastorale en Ariège, dans la dépèche


"Si le pastoralisme s'arrête, c'est la fin de nos territoires. C'est la colonne vertébrale de l'activité économique rurale en montagne, même s'il y a aussi des petites industries, des artisans… On fait aussi des efforts sur le tourisme, on crée de l'activité. Mais cela marche de pair avec le pastoralisme, parce que l'on entretient l'espace, par exemple. Nous sommes très inquiets pour l'avenir de ces territoires."


Seuls les écologistes se frottent les mains, eux sont très inquiets de sentir cette résistance à l'ensauvagement de nos terres, pour je cite "proposer a travers la faune sauvage, un tourisme de classe internationale" des millions de visiteurs viendront remplacer les milliers de brebis, ânes, vaches, chevaux... sans que le piétinement de la flore et le dérangement de la faune ne les émeuvent!  



A lire  aussi : http://plume-clandestine.blogspot.fr/2014/02/multifonctionnalite-du-pastoralisme.html





lundi 13 janvier 2014

LE PASTORALISME VAS T'IL DISPARAÎTRE DE FRANCE; SON STATUT EST MOINS PROTÉGÉ QUE CELUI DU LOUP!


Article pro-loup, pourquoi pas! mais bourré de mensonges pourquoi? dans quel but?


"un couple de loups venu d’Italie est aperçu en France en 1992 " ... 
Faux. Alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens (ne comprenant pas cette arrivée subite d'attaques hors normes qu'ils attribuent a des chiens).. L'administration se justifiera plus tard : " Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés" Et tant pis pour les éleveurs et bergers déjà dans le collimateur des écologistes qui eux savaient. Pourtant c'est de là que vient la légende des attaques de chiens dans l'esprit des écolos qui sautent sur l'aubaine et continuent encore aujourd'hui, malgré les résultats des études faites par des organisme d'état, a crier aux chiens. Et comble de la dérision, tout cela provient du fait que les éleveurs, tenus à l'écart de la réapparition du loup, par l'état et ces mêmes associations, qui eux savaient mais ne disaient rien, mettant en place la stratégie du chien errant afin de protéger le loup au mépris des populations qui en souffrent. Les éleveurs, donc, sont les premiers qui ont crié aux chiens,  ne pouvant imaginer la tromperie des responsables du parc et des associations intégristes!


"Aujourd’hui la population de loups, venus spontanément d’Espagne et d’Italie, est évaluée à 250 individus."...
Faux. Aucun loup de souche espagnole n'a jamais été trouvé, au contraire: "On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin" dixit "Évaluation du protocole technique d'intervention sur les spécimens de loups dans le cadre du plan d'action national sur le loup"


250 loups c'est le chiffre officiel fin 2011, puis fin 2012, puis juillet 2013

"Le retour des battues est vécu comme une véritable régression par les défenseurs de la nature, "
Faux. Mensonge : les loups ont été prélevés par les chasseurs dans le cadre légal des tirs de loups autorisés, à l’occasion de battues de chasse au gibier. Les battues au loup ne sont en aucun cas autorisées, mais pour endoctriner la population, les écologistes n'hésitent pas à mentir.

"(l’espèce est classée "vulnérable" sur la liste rouge de l’UICN)"
Faux. Pour l'IUCN, le loup, dans le monde et en Europe, n'est pas classé en voie de disparition, NI vulnérable. D'autre part l'IUCN considère que dans un pays, si la population d'un animal classé vulnérable dans le monde ou sur un continent est inférieure à 1 ou 2% selon la superficie, on ne doit pas entreprendre de mesures de protection car inutiles est trop coûteuses.
Seule une manipulation de l'IUCN France a décrété ce mensonge.

"L’ASPAS et FERUS rappellent d’ailleurs qu’en Italie (1.000 loups) et en Espagne (3.000 loups), les troupeaux sont protégés efficacement. Ce qui fonctionne pour des milliers de loups doit donc pouvoir fonctionner pour les 250 loups français."
Archi faux. Voir plus haut pour les ""250 loups".
 Italie : la région autour d'Orvieto et San Venanzo est très impactée (Allerona, Castel Giorgio ...). Un des éleveurs a eu 17 bovins et 4 chevaux tués l'année dernière (37000e) et 12 veaux déjà cette année (dommages : 24000€). Les fonds de compensation manquent. Les éleveurs ont déposé une requête.
Piémont, Lombardie, Toscane, Ombrie ... : ils n'en peuvent plus …
 Espagne : ce n'est pas mieux: "Dans les Picos, les dommages des loups aux bovins battent des records historiques. Les éleveurs ovins et caprins disparaissant, poussés à se retirer par le loup, celui-ci se rabat sur les bovins et équins". "Du 1 janvier au 7 novembre 2013, 153 bovins y sont passés pour le seul parc des picos."

"en comparaison des 400.000 à 500.000 brebis de réforme que les éleveurs envoient à l’équarrissage"
Comment peut-on comparer des animaux de réforme de l'ensemble du pays, tous élevages confondus, avec les 6.102 victimes dues au loup dans seulement 14 départements sur les seuls élevages extensifs en pâtures??????
De plus les brebis de réformes passent par le circuit boucherie et ne sont pas équarris .Pour etre équaris un animal doit etre mort.  Idéologie de pure endoctrinement, voilà le reflet des défenseurs du loup. Rien ne tient dans leurs discours idéologiques!

"et des 100.000 moutons et chèvres victimes de chiens divagants."
Une étude approfondie a été réalisée sur 295 troupeaux et 143 000 ovins au pâturage. Les résultats révèlent une fréquence d’attaques par les chiens errants tous les cinq ans en moyenne pour un troupeau donné et un très faible niveau de pertes au regard des chiffres cités plus haut, qui varient par région entre 0,1 et 0,4 % de l’effectif au pâturage chaque année ; la moyenne s’élevant à 0,25 %. Cela équivaut à un niveau de pertes inférieur à 20 000 victimes par an pour un troupeau national de 7 920 000 ovins en 2008 : un résultat quatre à trente fois inférieur aux chiffres sans fondement qui circulent encore trop souvent en France, mais un résultat tout à fait comparable aux données anglaises  et italiennes.
Une dimension idéologique évidente, une dénégation systématique de la prédation par les loups, une recherche de tous les autres problèmes pouvant affecter l’élevage ovin pour mieux minimiser l’impact du loup afin de dénoncer le statut de « bouc émissaire » qui lui serait réservé. C’est à n’en pas douter un discours idéologique mais en rien scientifique.

" Les éleveurs souffrent de la concurrence internationale"
Faux. Ce qui est désastreux, c'est que le loup s'attaque à la filière qui manque d'agneaux, celle dont les produits sont recherchés!
L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien que la progression continue de ces trois dernières années des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus, a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs.
Idem pour tous les agneaux labellisés : les élevages industriels et les importateurs se frottent les mains du retour du loup! Ce sont eux qui souffrent de la crise et de l'importation

 "un sondage Ifop publié en septembre dernier a révélé que 80% des Français sont attachés aux loups"
Manipulation la question était : "Vous personnellement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout favorable à l’éradication totale du loup en France ?"
Ma réponse personnelle, et celle de je pense 80 % des éleveurs, est NON à l’éradication du loup! Les intégristes ont bien posé la question afin de s'accaparer le résultat pour le servir à toutes leurs sauces.

Rien, aucun mot sur l'application de la loi :

• Modifié par LOI n°2010-874 du 27 juillet 2010 - art. 41
Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :
- notamment alinéa : 8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.

"il faut espérer que François Hollande qui vient d’engager la France dans la lutte contre le braconnage en Afrique, entendra les attentes des Français en matière de biodiversité et sera capable de faire preuve d’autant de courage en interne qu’à l’international."

Mais François Hollande préfère jouer au loup ....

En conclusion, encore la preuve que les dirigeant des associations pros loups ne peuvent s’empêcher de mentir, mentir, endoctriner. Ils sont prêts à tout pour assouvir leurs fantasmes!

Quand aux commentaires qui confortent tous ces mensonges:

On en déduit que chez les pros loup, ceux qui écrivent les commentaires, sont endoctrinés par ceux qui écrivent les articles pour la promotion du loup, en priorité pour drainer les subventions d'un état déficitaire, dont le principal souci est de garder la minorité des électeurs qui font pencher la balance de leur côté.  

             Aucun d'entre eux ne maîtrise quoique ce soit! Ils sont animés par une passion, qui bien que légitime, ne doit pas rendre aveugle, au point de dresser les populations les unes contre les autres! 

             Le loup ne peut pas être l'idole qui efface les erreurs humaines, dont la responsabilité incombe à nos civilisations,  et dont les écologistes intégristes ne peuvent pas se targuer d'être les élus choisis pour les corriger, au mépris des populations qui vivent de et en accord avec, cette nature!


vendredi 10 janvier 2014

2014, la véritable image des écologistes intègristes

CANTON DES GRISONS
  
Le Groupe Loup Suisse met à prix tout indice de la population permettant de trouver le braconnier qui a abattu le jeune loup près de Tamins, aux Grisons.

"Les indices utiles adressés au GLS, qui pourront servir à l'arrestation du braconnier, seront récompensés, écrit l'organisation. Cette dernière transmettra chaque élément à l'autorité grisonne d'enquête sans en publier le contenu. Le comité du GLS décidera de l'attribution ou de la répartition exacte de la récompense, si plusieurs indices utiles lui sont adressés."

8000 euro de récompense a qui dénoncera son voisin....

Le GLS pourra tenir à jour la liste des délateurs sans la divulguer au public, ni aux autorités. Les milices d'antan resurgissent....

Cette fois, les écologistes pros loups se découvrent et montrent leur vrais nature.
Encourager la délation fut pendant la dernière guerre la mesure employée pour dénoncer tout ce qui ne convenait pas aux dirigeants du 3eme reich, épaulé par le gouvernement de vichy, mis en pratique  par tout les  gouvernements les plus décriés et les plus sanguinaires de nos civilisations.

MANQUE QUE LA CROIX GAMMÉE 

Si les écologistes intégristes prennent le pouvoir vous savez maintenant à quoi vous attendre!


Voici ce qu'on peut lire sur l'abris BUS de nos enfants scolarisés dans le haut diois: 

Délation, incitation à la haine, xénophobie, mépris des populations rurales, stigmatisation, diffamation......
 Seul compte l’assouvissement de leurs fantasmes qu'ils sont prêts à réaliser sans aucune discussion, ni concessions, avec les populations concernées!


Au même titre que les gouvernements les plus cruels et extrémistes traquaient jadis ceux qu'ils appelaient terroristes, (mais qui défendaient leur liberté),  ils traquent aujourd'hui ceux qui défendent leurs outils de travail.
Affiche du gouvernement de vichy

« Pourquoi nous fusiller, nous ne sommes ni juifs, ni terroristes, ni communistes ? », demande Raymonde Vallat-Belot à Klaus Barbiequi réplique : « Vous êtes pire, car avec vos écrits, vous armez les terroristes » 1."

A quand la prime pour dénoncer ceux qui encouragent les éleveurs et bergers à se défendre?
A quand la prime pour dénoncer Ouragan? et tous les résistants qui œuvrent pour que la vérité sur la protection des prédateurs soit connue?

Ceux qui sont incapables de faire la différence entre dénoncer une personne qui défend sa survie et dénoncer un salaud, ceux la doivent se remettre en question, mais ceux qui dénoncent pour la prime, ceux la ne méritent pas de vivre en démocratie!
Et la démocratie qui autoriserait une entité non élue à proposer une prime pour dénonciation, cette démocratie la serait bien malade ou assujettie !

"quelle est la différence entre un extrémiste qui défend ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"!

*complétement abstraites
** la nature
Gavino Ledda (padre padone II)


En conclusion, si les gouvernants autorisent des associations à proposer des primes avec de l'argent public,  pour dénonciation, il faut s'attendre à un retour de la délation, de la xénophobie, de la peur, de la discrimination... le tout au service de la pensée unique! 



En Italie ce sont des dizaines de loups que l'on trouve tué par pièges, poison ou balle. Au lieu de se poser la question de savoir pourquoi des gens désespérés en arrivent à de telles situations, on ne s'occupe que d'essayer de les trouver pour les punir.
Exactement ce que faisait le gouvernement collaborateur avec les résistants!


Dernière minute. une citation de Christian Bacqué:
" Dans ce monde difficile qui mieux que le loup de par ses qualités et de par son caractère 

enseigne à l'homme l'instinct de survie ?... C'est par le loup que l'Homme s'échappera des 


contraintes, des pièges et des humiliations de la Civilisation, pas par le mouton"

Les qualités du loup sont : Le plus fort possède tout et contrôle la reproduction!
la femelle alpha devient très agressive et effectue ainsi une véritable castration psychologique des autres femelles dont l’œstrus est alors bloqué.

(les vainqueurs vont composer le couple dominant (appelé alpha), vient ensuite l’animal béta jusqu’au dernier, l’omega. C’est sur lui que va se déverser le trop plein d’agressivité des autres…)
Il peut arriver qu'un loup vive seul -- exclu de la meute -- malade ou bien repoussé par le couple alpha.La place de loup oméga s'avère donc plus sécurisante car elle est garantit, à l'inverse de celle du loup exclu.

Le caractère du loupIl s’attaque de préférence aux individus jeunes, âgés, malades ou les individus qui sont un peu gênés dans la neige pour se déplacer mais il sait aussi s’attaquer aux animaux en pleine santé. a condition que la prédation soit sans risque........

EN SAVOIR PLUS SUR LA MAGNIFIQUE PROPOSITION DE VIE SOCIÉTALE DES 

ÉCOLOGISTES

Quand aux faibles, handicapés, timides, malades, vieux, ........cette société n'est pas pour vous! Elle est pour Christian Bacqué, tant qu'il se porte bien et qu'il ne rencontre pas un plus fort que lui!




mardi 31 décembre 2013

MEILLEURS VŒUX,

QUE L’ANNÉE 2014 VOUS SOIT ¨PROPICE.......


MONTAGNE DE L'AUPE DANS LE HAUT DIOIS


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POUR CETTE NOUVELLE ANNEE.
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Pour que nos enfants vivent et travaillent au Pays.

Pour que nos arrières pays méditerranéens continuent d'être entretenus en prévention des incendies.

Pour que nos montagnes soient de moins en moins endeuillées par les avalanches.

Pour que nos coqs, cloches, sonnailles et clarines continuent de résonner dans nos campagnes.

Pour que nos services publics et services de proximité, commerces, écoles, santé, pompiers, déneigement, se maintiennent auprès de nous.

Pour la défense de la qualité de nos produits, de notre terroir ainsi que de nos traditions.

Pour que nous puissions faire front commun face à l'adversité.

Pour au moins toutes ces raisons, sous cette forme et sous d'autres:

Nous ne devons pas accepter que des prédateurs à quatre comme à deux pattes viennent nous dicter notre façon de vivre et de travailler au Pays.

Aucun combat n'est perdu d'avance, ne pas l'engager... promet la défaite.


Bonne Année à tous !

Yéty 05 berger salarié

Bonne et heureuse année !
Buon anno !
Feliz año nuevo !
Glückliches neues Jahr !
Gott Nytt År !
Godt Nyttår !
Onnellista uutta vuotta !

samedi 14 décembre 2013

TÉMOIGNAGE DE BERGERS ITALIEN

BERGERS, LOUPS ET BREBIS
Les bergers exigent un rôle social et culturel pour la montagne
LOUPS ET BERGERS : laquelle des deux espèces est en voie d’extinction?
Quelques réflexions sur les conséquences du retour des loups sur les Alpes
occidentales.

Nous sommes par vocation des bergers de brebis. Nous sommes des gens de
montagne, les porteurs d’une culture, d’une langue ancestrale, d’un héritage millénaire.
En même temps que les bergers et leurs brebis, c’est la montagne dans son
ensemble qui est en train de mourir, une culture qui ne saura jamais être remplacée. Les
loups ne tuent pas seulement des brebis et des veaux. Les loups font disparaître une
culture, notre culture alpine.
Nous considérons que c’est le devoir de ceux qui nous représentent en politiciens
et en syndicalistes de faire un choix qui assure la survie de la vie montagnarde.
Du point de vue démographique il en restent très peu de nous, mais néanmoins
nous relevons toujours le défi et nous ne nous considérons des perdants. Nous ne quêtons
non plus des remboursements ou des subventions. Tout simplement nous demandons de
continuer à demeurer des bergers sur nos montagnes, tout comme nous le sommes depuis
toujours, les porteurs d’une culture, d’une langue, d’une identité qui constituent une
richesse pour l’Italie et pour l’Europe entière.
Les loups tuent nos animaux, mais la faute n’est pas aux loups, elle est à ceux qui
ont choisi de protéger les loups en oubliant de protéger les bergers; la faute est à un choix
politique, qui se soucie de la seule facette écologiste, mais a tout à fait oublié ceux et
celles qui ont toujours vécu et continuent de vivre sur la montagne. La faute est aussi aux
associations de catégorie, qui nous ont quelque peu oubliés, dans notre rôle de bergers et
de gens de montagne, car nous comptons pour très peu point de vue numérique et
économique.
Nous considérons que le choix de réintroduire les loups, qui plaît tellement aux
gens qui demeurent dans des villes, n’a pas de conséquences néfastes seulement pour les
bergers. Nous demandons à être respectés et protégés en tant que bergers et gens de
montagne parce que c’est bien nous, les bergers, qui sommes la véritable espèce en voie
d’extinction.
Nous le demandons au nom de toute la montagne et de notre civilisation alpine
dont nous nous considérons les héritiers.

Mario Durbano
Anna Arneodo



DU NOUVEAU DANS LA MANIPULATION

FAUNE. Vingt ans après sa réapparition, la France crie au loup


Lire l'article sur LE PROGRÈS  Publié le 17 décembre 2012

Eric Marboutin  en decembre 2012 "« Il se plaît en France, indique Eric Marboutin, responsable des études sur les loups et les lynx à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Aujourd’hui, on estime à 250 le nombre d’individus qui sont installés sur le territoire français. Ce chiffre progresse d’environ 25 % par an. Biologiquement, l’espèce peut faire mieux, mais c’est davantage qu’en Espagne ou en Italie par exemple. »"

A comparer avec juillet 2013 Eric Marboutin, chef de projet du Réseau loup de l'ONCFS .  Selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la présence de groupes de loups sédentarisés est ainsi attestée dans l'Oisans, le nord de Belledonne, le Vercors et le Taillefer. «On ne peut donner qu'un nombre minimum d'animaux détectés car on suit les empreintes et ils marchent parfois dans les mêmes traces, explique Eric Marboutin, chef de projet du Réseau loup de l'ONCFS250 loups sont aujourd'hui recensés en France, dont 95 % dans les Alpes. On a environ 20 % d'accroissement annuel

En juillet 2013, 95% dans les alpes ( donc 13 loups hors des alpes), en décembre 2012 ils sont en pleine expansion "« Si l’on excepte l’homme, le loup n’a pas de concurrent direct, poursuit Eric Marboutin. La place est libre. Cela explique en partie son expansion. C’est aussi un animal qui s’adapte bien à de nouvelles conditions de vie."
Et le journal de poursuivre "L’aire de répartition ne cesse de s’étendre. Le nombre de zones de présence permanente (ZPP), là où le loup est observé pendant au moins deux années consécutives, est passé de 27, l’an dernier, à 29 dans le dernier bilan de l’ONCFS. Parmi elles, 19 abritent des meutes bien constituées. Des Alpes, des individus ont notamment rejoint les Pyrénées Orientales et de nouveaux foyers sont apparus dans les Vosges."

Toutes ses informations sont peut être des erreurs de transcriptions des journaux, mais je vous conseille de les comparez avec l'article paru dans 20 Minutes le 10 juillet 2013

La réponse de M. Eric Marboutin: "A l'attention d'Ouragan: je n'y suis pour rien si certaines années les effectifs de loups augmentent plus ou moins que d'autres années: c'est une grande banalité "biologique" observée sur toutes les espèces sauvages qui vient de la variabilité d'une année à l'autre du bilan des naissances, et de la survie des animaux. La croissance moyenne de 20% (avec un intervalle de confiance qui va de 7% à 33%, donc oui, celà peut augmenter bien plus que 20% certaines années, ou bien moins d'autres)est le résultat de l'analyse de la série des valeurs d'effectifs faites par l'équipe suédoise sur les données françaises durant la période 1995 - 2012; cette analyse était la phase préalable au calcul des "quotas" de loups réalisés aussi par cette équipe suite à la venue de l'expert suédois Olof Liberg en France en fin d'année dernière (le tout su demande du ministère en charge de l'environnement).

On ne se mouille pas trop a l'ONCFS

Suite a une réunion avec les administrations, début août 2011 les représentants de l'association des éleveurs et bergers du Vercors drome Isère ont présenté ce tableau à monsieur Eric Marboutin pour savoir si ils avaient bien compris le taux de 29,5 %
 La réponse fut par l'affirmative, mais il convient d'émettre les réserves du bas de ce tableau car c'est du vivant

année effectif de loup taux 29,50% 
1992           2             0,295 
1993           2,59        0,295 
1994           3,35405  0,295 
1995          4,34349   0,295 
1996          5,62483   0,295 
1997          7,28415   0,295 
1998          9,43297   0,295 
1999        12,2157     0,295 
2000        15,8193     0,295 
2001        20,486       0,295 
2002        26,5294     0,295 
2003        34,3556     0,295 
2004        44,4905     0,295 
2005        57,6152     0,295 
2006        74,6117     0,295 
2007        96,6221     0,295 
2008      125,126       0,295 
2009      162,038       0,295   effectif officiel retenu: 164 (source DREAL) 
2010      209,839       0,295   194 ( officiel ministère de l'écologie et de l'agriculture)
2011      271,741       0,295      la population totale estimée via la méthode dite de capture marquage recapture (CMR) est d’environ 250 individus (hiver 2011/2012 ), ( officiel ministère de l'écologie et de l'agriculture)

Jusqu'en fin 2011 début 2012, les chiffres sont très proches entre organisme d'état et calcul sur le tableau validé par l'oncfs. 

Hors mystère, depuis fin 2011 il y a toujours 250 loups. Malgré le taux de croissance revus à la baisse par l' oncfs en 2012 à 25%, puis à 20% en 2013 ( voir en début d'article)le nombre de loup devrait enregistrer une augmentation, même moins importante???  
Quand on parle de taux de croissance, on tient compte de la mortalité, des variations peuvent intervenir car ce sont des données sur des animaux sauvages difficiles à maîtriser, mais pas un loup de plus?  Toujours 250 et officiellement dans le double de départements et plus du double d'attaque . Chercher l'erreur ne devrait pas poser de gros problème!

Voir l'ensemble du tableau de croissance sur la F.A.R.

Le comble vient d’être atteint le PARIS, 10 avr 2014 (AFP) : Mais soulignant que la population des loups en France, actuellement d'environ 250 bêtes, « s'accroît très rapidement, autour de 20 % par an » 

ci dessous on voit bien l'évolution des attaques alors que le nombre de loup reste à 250 dans les 2 dernières annèes

une autre vue de la preuve de la manipulation


les derniers chiffres qui confirment:
Chiffre officiel du nombre de loup en France et chiffres officiels des victimes loups:

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes (8,5% de refus) soit 5354 constatés
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes (8,5% de refus) soit 6667 constatés
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes (9% de refus) soit 6786 constatés
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes ( 9% de refus) soit 9033 constatés

Merci de m'avertir en cas de changement!

De plus en plus de fuite émanant du milieu officiel, par des agents qui prennent conscience de la gravité de la situation, font état de la présence de plus de 750 loups sur notre territoire.  

lundi 2 décembre 2013

QU'EN EST IL DU LOUP EN 1897

A propos de ce loup qu'un chasseur brestois a vu ou cru voir aux environs de Crozon, nous constations l'autre jour que, depuis plusieurs années, les loups avaient entièrement disparu de notre département. 
Il n'y a pourtant pas si longtemps encore que ces fauves étaient la terreur des campagnes bretonnes. Malheur aux fermes qu'ils visitaient! Leurs visites étaient aussi désastreuses qu'une épizootie pour les malheureux paysans dont ils décimaient les troupeaux. Et quelles émouvantes rencontres ils menageaient la nuit aux passants attardés! Au coin du feu, les histoires de loups faisaient suite aux histoires de revenants dans le programme des longues veillées d'hiver. 

La réalité fut autrefois au moins aussi terrible que les contes.

Et dire que les histoires de loups ont effrayé notre enfance ! C'est tout au plus si nos enfants voudront croire à l'existence des loups.

écrit en 1897

Lire l'article sur Crozon - Bretagne

Autre son de cloche dans les Pyrénées:

ce passage résume tout ce qui pose problème aujourd'hui à l'inverse de ce que veulent nous faire croire les intégristes pros loups:
 "Ce sont surtout les bêtes à laine qui étaient la proie des loups, mais aussi les jeunes bêtes à cornes et les chevaux. Salaberry signalait cet aspect au ministre, en 1824 : "le bétail à laine et les chèvres sont les plus exposés à ses ravages ; les porcs , les ânes, même les génisses et les bouvillons jusqu'à l'âge de deux ans sont de sa partie. Le cheval le plus fougueux se laisse surprendre par l'adresse : le loup, appuyé sur son derrière , le saisit au museau pendant qu'il le flaire et, à force de le faire tourner, il parvient à l'abattre et à en faire sa proie". A la différence des ours , les loups égorgent toute une partie des troupeaux sans vrai motif alimentaire et il peut se trouver cinquante à soixante brebis mortes."

ESPAGNE EN 1900 On comprend sans peine que les communautés rurales d’Asturias, de Cantabria et de Castilla-León soient encore aujourd’hui fréquemment en contact avec les deux espèces. Dans cette zone rurale à hiver rude, les dégâts causés par les deux « grands prédateurs » sont remarquables — précisons qu’en 1924, sur la seule « province de Santander [située dans l’autonomia de Cantabria] qui couvre 5 300 km2, la perte de 1712 moutons, 679 chèvres, 677 chevaux et ânes, 437 vaches et 21 porcs » fut attribuée aux loups (Delibes 1990, 47 : 22). source :  http://librairie.immateriel.fr/fr/read_book/9782738010223/e9782738010223_c03