BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

vendredi 15 novembre 2013

BONNET D'ÂNE décerné par la FNE aux victimes du loup

Voila la F.N.E qui s'offusque parce que les éleveurs excédés par la prédation sur leurs troupeaux, ont déposé des cadavres et jeté des œufs devant la vitrine d'une officine de défense des prédateurs, lors de la manifestation de Gap 05.

Hors si je ne m'abuse la FNE est cosignataire du document "Loup, pour en finir avec les contrevérités sur le pastoralisme". Document bourrés d'idéologie et d’erreurs intentionnelle pour tromper le public sur la réalité du pastoralisme, dont voici ci dessous quelques extraits sur fond jaunes accompagnés de textes rétablissant  la vérité!

L’élevage ovin-viande en France, une filière en difficulté
Aucune difficultés de la filière:du label rouge à 7,5€/kg et une filière en sous production 500 carcasses/semaine quand il en faudrait 1000 ...Aucune difficultés avec les filières lait ovins et caprins....
Mais pourtant ce sont ces élevages indispensables à la conservation de la biodiversité: qui subissent la prédation .


Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
étude du cemagref :Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connait actuellement.Elles sont notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches en espèces végétales. Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale.... 

ou life Nature: Programme Life Nature , cher aux écolos
référentiel technique et économique sur le redéploiement du pastoralisme:
Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.


Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Didier Galop. Chargé de recherche au CNRS :
  « la conservation de la biodiversité passe par des activités socio-économiques, comme l'agriculture et l'élevage ». 

Par Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9:
Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.


Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Et oui puisque les stations de ski, après avoir ensemencées et fertilisées avec de l'engrais chimique, les pistes, sont les plus grandes demandeuses de brebis tondeuses, pour les entretenir et éviter les avalanches!

Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

Comme il avait été programmé dans les Pyrénées: En zone ours où il était préconisé la déportation des éleveurs et berger avec destruction des granges et cabanes en mesure compensatoire du tunnel du Somport de la route de la vallée d'Aspe et de l'autoroute A65 (voir annexe au cahier des charges de la récente déviation de Bedous) l'IPHN est passé de 5 familles en estive en 1994 à 62 aujourd'hui sans parler des cabanes habitées par des bergers seuls ou des familles de bergers avec ou sans enfants (parfois jusqu'à 3 exploitations ensemble de la même famille) A voir un reportage de "des racines et des ailes" qui prouve l'indispensable association du pastoralisme et de la montagne!


FNE, qui êtes vous pour faire le choix de ne pas maintenir de pastoralisme   sinon adepte de la dictature de l'écologie profonde?

FNE qui êtes vous pour cautionner ce ramassis de mensonge?


Lire l’intégralité des mensonges et erreurs écrites dans ce document





Pire encore, cette déclaration méprisante de la FNE:

Toutes les interventions sur le loup doivent respecter les trois dispositions obligatoires : ne pas porter atteinte à l’état de conservation de l’espèce, les dommages aux troupeaux doivent être importants et récurrents, et l'État doit s’assurer qu’il n’y a pas d’autres solutions satisfaisantes que celle d’intervenir sur l’individu

Importants: combien?
Récurrents: touts les jours?

Lorsque les éleveurs posent la question de "qu'entendez vous par Importants? et Récurent?"
Aucune réponse. La FNE se serait elle emparé de l'avenir du pastoralisme et déciderait elle même du nombre et de la fréquence des attaques sans aucune concertation avec les éleveurs concernés pour déterminer la marche à suivre?

Alors il faut être imbus de sa personne, après avoir semé la haine, et la diffamation , pour s'offusquer des actions d'éleveurs dont l'outil de travail est systématiquement détruit. 
Actions qui ont consisté à je répète  : "déposer des cadavres éventrés et jeter des œufs devant la vitrine d'une officine de défense des prédateurs."
Une action bien symbolique et tout à fait mesurée face aux affirmation mensongères et diffamatoires envers le pastoralisme et les acteurs ruraux malmenés par la prédation. 



A propos des ânes
, je suis fier, en tant qu'éleveur,  d’être assimilé à un animal qui a accompagné l'homme depuis la nuit des temps et dont la réputation de têtu peut être comparé à une qualité qui, dans le cas des prédateurs, nous permet de lutter contre une idéologie bornée, sans aucuns charisme ni empathie pour les gens qui subissent  les massacres de leurs animaux.
L’âne est aussi un animal à la symbolique ambiguë  Il peut en effet représenter le Bien et ses attributs sont alors l'humilité et la patience, Exactement ce qui caractérise le monde rural!
L'âne est le symbole de l'agriculture modeste, respectueuse de la nature!

Les ânes domestiques portent en eux les mêmes traits de caractères que leurs ancêtres sauvages. Ne pas fuir mais observer, telle est leur devise. La vie collective des ânes se caractérise par une grande tolérance. Les contacts entre groupes différents sont paisibles et se déroulent généralement sans agressivité. . Avec un peu de patience, un âne qui a confiance se laissera guider, mais si on le force, il se sentira confirmé dans ces appréhensions et préférera être battu a mort, plutôt que d’obéir aveuglément.


Les ânes ont aussi un sens de l’humour prononcé. Avec leur curiosité et leur intelligence, ils peuvent mettre
une belle animation autour d’eux.!

Toutes ces caractéristiques qui sont loin d'être la panacée des écologistes!

En conclusion je citerai la phrase de gavino ledda dans padré padronne :
"quelle est la différence entre un extrémiste qui défend ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"

mardi 12 novembre 2013

LE RETOUR DES PREDATEURS

http://www.lesobservateurs.ch/2013/11/08/retour-predateurs-bete-lhomme/


Le retour des prédateurs: la bête avant l’Homme ?



Pierre Kunz
Ancien député PLR, Genève
loup3

Les médias romands traitent en général ce qu’il est convenu d’appeler « le retour des prédateurs » d’une manière superficielle. Ils tendent ainsi à favoriser les dérives sentimentales et utopistes de tous ordres caractérisant notre société richissime, notamment celles véhiculées par certains soi-disant défenseurs de l’environnement et de la biodiversité. Cultivant la crédulité et les émotions de leurs concitoyens, ces derniers mènent entre autres combats celui de la réinstallation du loup, de l’ours et du lynx dans un pays dont nos aïeuls avaient fini par les chasser voici plus d’un siècle parce qu’ils entravaient leur labeur.

Un mensonge originel fonde toute la communication des défenseurs des trois prédateurs. Il consiste d’une part à laisser croire que ces derniers ont disparu de nos terres parce qu’ils auraient été « persécutés » par l’espèce humaine, pourchassés à cause de nos peurs ancestrales et pour de mauvaises raisons. D’autre part, il vise à nous convaincre que le retour des trois animaux serait naturel et que nous serions forcés de nous y adapter. Or la réalité est très différente. Si les Helvètes exterminé le loup, l’ours et le lynx voici plus d’un siècle ce ne fut pas par stupidité et méchanceté mais bien parce que ces animaux leur nuisaient. Et si ces derniers reviennent c’est parce que nos parlementaires, se pliant aux exigences des activistes de l’écologie, en ont interdit la chasse.
La réapparition des prédateurs représente en 2013 pour les apiculteurs et les éleveurs le même embarras qu’en 1850 et pour le bétail le même danger de mort. Promouvoir leur retour exigerait donc une argumentation fondée sur des éléments plus sérieux que le naturalisme simpliste qu’affichent les écologistes. Ils pourraient évoquer l’intérêt que cette réapparition marquerait sur le fonctionnement de l’écosystème mais comme cet intérêt est inexistant ils sont contraints de s’en abstenir. L’action de quelques individus reste en effet sans influence significative sur l’écosystème ; quant à une présence nombreuse, elle demeure impossible parce qu’elle impliquerait des efforts de prévention et des dommages insupportables pour les éleveurs comme pour les deniers publics requis par leur indemnisation. Les écologistes pourraient aussi mentionner l’attrait touristique et pédagogique du loup, de l’ours et du lynx, mais ils n’en pipent mot puisque bien évidemment personne ne sera jamais en mesure d’apercevoir ces prédateurs dans leur environnement naturel.
La dérive intellectuelle des « jusqu’au-boutistes » de l’environnement et de la biodiversité trouve probablement son explication dans le constat que chez eux la sensiblerie et le dogmatisme ont manifestement pris le pas sur la raison. Le professeur Jacques Blondel le souligne d’ailleurs dans son dernier ouvrage (L’Archipel de la vie) : « Les représentants les plus radicaux de l’écologisme militant conçoivent l’idée de Vie, le sentiment de Vie, comme l’unique valeur, l’unique source d’une éthique possible. La profession de foi de ce « bio-centrisme » est de proclamer la vie de la mère Terre plus précieuse que celle de l’espèce humaine et, en tous cas, prioritaire sur elle ».
Pas étonnant donc qu’ils s’expriment comme s’il existait une seule « vraie » biodiversité et un seul fonctionnement « juste » des écosystèmes. Ce sont celle et celui qui évolueraient « naturellement », c’est-à-dire hors de toute ingérence de l’espèce humaine. Evidemment incapables de fixer la période à laquelle correspondraient la vraie biodiversité et le fonctionnement juste des écosystèmes, ils sont condamnés à rejeter l’idée même de l’extinction d’une espèce, fût-elle la moins utile, et à militer pour la réintroduction de toutes celles qui ont disparu, le loup, l’ours et le lynx en l’occurrence.
Ces gens discourent et se comportent comme si l’humanité ne faisait pas partie de la biodiversité, comme si, contrairement aux autres espèces animales et végétales, elle n’avait pas le droit d’agir comme toutes les autres, à son profit, sur l’environnement. Au prétexte de la protection de la nature, au sein de laquelle pourtant les espèces se détruisent, disparaissent et apparaissent en permanence, l’Homme devrait, lui, se mettre « hors jeu ». Il devrait se limiter à assister à cette lutte aussi éternelle que naturelle, se contenter de veiller à sauvegarder les animaux et les végétaux peuplant aujourd’hui la planète, même ceux qui lui nuisent et dont il a pu se débarrasser au cours des siècles.
Pour l’humanité certaines espèces sont fonctionnellement essentielles en ce sens qu’elles assurent des fonctions indispensables en termes de production de biens et de services. L’Homme doit donc apprendre à mieux mesurer l’impact de ses activités sur son environnement, sur la biodiversité en particulier, cela pour des motifs éthiques, certes, plus prosaïquement parce que c’est son intérêt bien compris, « durable », et que son intelligence l’ordonne.
Mais à l’évidence le retour que certains ambitionnent du loup, de l’ours et du lynx n’a rien à voir avec ces préoccupations légitimes et intelligentes.
Pierre Kunz, ancien député et constituant PLR
Article publié également par Le Temps, 8 novembre 2013

jeudi 31 octobre 2013

LA HAINE COMME SEUL GUIDE


La buvette des alpages, "Le site sur les brebis et tout ce qui tourne autour" parle de la sauvegarde de l'ours des Pyrénées, de la cohabitation entre le pastoralisme et les prédateurs, de la faune de montagne et de l'environnement .

Accrochez vous c'est sans commentaires!

Sans pastorâleurs, la montagne vivra bien, très bien, comme elle l'a fait avant l'arrivée des moutons. La forêt gagne partout où le pastoralisme recule et elle à son charme, sa vie, son intérêt, ses usages, sa diversité.
Il y a presque 2 Millions d'ovins en Midi-Pyrénées, 850.000 en région PACA, 8 millions en France. La consommation d'agneau dégringole, les jeunes n'aiment pas, "la viande d'agneau, ça pue". De plus l'agneau de Nouvelle-Zélande (ou irlandais), produit presque sans frais et avantagé par les facilités douanières du "Rainbow-warrior" arrivera toujours à des prix défiants toute concurrence (d'autant qu'il n'y a pas de prédateurs dans ces pays. Vous saisissez?  ndlr). L'ovin n'est pas une espèce menacée, ni mondialement, ni en France ou même dans les départements où il n'y a ni loups, ni ours, ni lynx, ni vautours, ni marmottes, ni phoques, ni que sais-je encore, le pastoralisme est en crise.
Consommacteurs
Et cette crise est structurelle! Il n'y a qu'à voir les comptes et bilan annuels de la filière ovine. Les prédateurs n'y sont pour rien! Il faut supprimer l'assistanat(*), les subsides, "pastoraloup" et les autres compromissions et arrêter d'acheter des produits ou services (viandes, fromages, nuitées) aux éleveurs qui ne respectent pas la nature et refusent de partager le territoire. Si le pastoralisme perd une partie de ses acteurs (comme il le fait chaque année) dans les zones les plus difficiles, il ne s'arrêtera pas pour autant. Il y aura toujours des centaines de milliers de moutons, des alpages, des estives et la biodiversité de ces millieux ne disparaîtra pas avec ceux qui gueulent le plus fort.
Les aides éventuelles doivent devenir conditionnelles! Les dédommagements devraient être pris en charge par des contrats d'assurances, comme pour tous les risques pour chacun des français, vous, moi. Le pastoralisme est assisté et ne tiens absolument pas compte des exigences de la société. Les français veulent garder du sauvage, une nature, des espèces clefs de voute, des prédateurs! Ils veulent que leurs enfants continuent à vivre dans un pays capable de respecter la Nature, sa nature, mettre fin au déclin de la biodiversité actuel.
Le pastoralisme vit en vase clos, dissimulant une activité déficitaire chronique derrière de fausses traditions touristiquo-folklorique (fête de la transhumance, fête de la côtelette...) où des touristes citadins s'extasient devant la folklorique tonte des moutons et le travail impressionant des chiens (qui descendent des loups et sélectionnés pour garder ou protéger les troupeaux), tout en faisant attention à ne pas mettre de crottes sur leurs souliers vernis ou du suint sur leurs vêtements avant de retourner manger de la tartiflette ou de la garbure dans le gîte loué à un éleveur pluri-actif local.
Le vase est perçé de toute part. Les françois doivent le remplir en continu, tout en se faisant injurier par ceux qui en profitent, éleveurs et politiciens locaux, comme dans un puit sans fond, en pure perte. Ca suffit! Il faut maintenant dire NON à la montagne moutonnière qui avec les écobuages, les tondeuses à pattes surpaturant et les comportements anti-nature des éleveurs, détruit la Nature qui nous reste.
Comme le dit bien Christian Bacqué dans un commentaire à la Buvette : "Le sauvage que l'homme retire à la Nature se retrouve ensuite dans la bestialité de la civilisation". Violences, menaces, intimidations, non respect des lois, remise en cause des jugements quand ceux-çi leur sont défavorables, communautarisation des amendes. Est-ce un modèle de comportement, de société? Le pastoralisme est malade, solidaire dans sa déchéance, mais en soins intensifs, presque en phase terminale. D'accord pour soutenir ceux qui acceptent le pact demandé par la société, mais plus les autres.
Baudouin de MENTEN
(*) Le terme d’assistanat désigne péjorativement un système de redistribution des richesses ou de solidarité, dont les effets pervers ruinent la fonction. Ce terme est utilisé principalement dans le discours politique libéral, souvent à droite. (Wikipédia) Voilà qui devrait être compréhensible dans une profession majoritairement à droite, et parfois encore plus (Quelle différence entre UMP et FN aujourd'hui?)
http://www.buvettedesalpages.be/2013/10/le-sauvage-que-l-homme-retire-a-la-nature-se-retrouve-dans-la-bestialite-de-la-civilisation.html


Et pour enfoncer le clou, afin de vous donnez une idée de l'idéologie de ce qu'on pourrai appeler une secte (Vraiment très bonnes ces chroniques Frédéric. Merci aussi à Baudouin de rendre ça possible. Comme ça fait du bien !     J'ajouterais qu'on a besoin de vous, cher Ugatza! Ce que vous avez envie de dire, moi j'ai envie de l'entendre!)


2) J'énonce des faits matériels bruts.
Incontestablement, le pastoralisme a ouvert la voie à l'automobile et à l'urbanisation des vallées.
????????

Oui, on devrait être plus hargneux, les mordre aux fesses, les noyer sous la procédure, les asphyxier sous les plaintes à répétition, payer des encarts dans la Dépêche, tirer au mortier lourd, être moins didactiques et plus directs, voire simplistes!
Seulement voilà: les pubs coûtent cher, les tribunaux et les procédures aussi!



L'être humain est foncièrement peureux et stupide, et complètement irrationnel. On peut le regretter, mais les faits sont tétus!


Je suis pour l'attaque frontale, pour dénoncer, pour faire sortir le fumier des bergeries mentales. 

De cesser toute aide de type Pastoraloup, qui ne font que renforcer l'idée que oui, décidemment, les grands prédateurs posent des graves problèmes aux éleveurs et l'idée qu'ils ont un rôle socialement et écologiquement utile.


surtout pas de vague: on continue à "reconnaître" le pastoralisme comme socialement et même écologiquement utile. Alors que c'est faux.


Le pastoralisme est l'avant garde de l'urbanisation des montagnes.
?????


Je ne pense pas que "l'entretien" des paysages soit une bonne chose: c'est un mythe grotesque qui fait du berger l'égal d'un médecin et les Pyrénées n'ont pas vocation à être un jardin ou un parc à moutons.
On a vu ce que cet "entretien" donnait dans les vallées et même en plaine, il y a quelques semaines.
Ouvrons les yeux: ce sont des ennemis que nous avons. 
Et l'heure n'est pas à fumer ensemble le calumet de la paix.

La question n'est donc pas de se rapprocher de la nature ou d'y revenir d'une façon ou d'une autre, mais ce que nous y faisons aujourd'hui et où sont les limites.
L'éradication des bergers?
Pas d'éradication puisque pas de nécessité absolue.
La question de leur nombre est liée à celle des limites, et d'ailleurs je constate que les éleveurs s'éradiquent eux-mêmes.



La coexistence pacifique et raisonnée est impossible? Je n'ai jamais cru que l'homme évoluait par sagesse, mais toujours sous la contrainte. Eh bien organisons la coexistence contrainte!


Seulement je ne crois pas que le retour au monde naturel reviendra. Pas avec 8 milliards d'êtres humains qui consomment chaque jour un peu plus et continuent à se reproduire comme des rats!


Voila, à part l'introduction Accrochez vous c'est sans commentaires!
 et "Et pour enfoncer le clou, afin de vous donnez une idée de l'idéologie de ce qu'on pourrai appeler une secte", je n'ai rien dit, rien a dire, je reste pantois et triste.... Pourquoi tant de haine?.
Quand a ce qui a ouvert la voie a l'automobile et a l'urbanisation, je pensais plutôt au tourisme et aux stations de skis hiver/été........

Mieux comprendre le fonctionnement de la buvette de la haineJe regrette beaucoup que vous ayez effacé l’intégralité des publications  de Mathieu Erny.http://mathieuerny.unblog.fr/  Ce berger salarié, qui défend « le droit des brebis », proposait une réflexion apaisée dans ce monument de haine qu’est votre blog. Je ne peux que constater avec effroi que le militant du totalitarisme écologique que vous êtes n’accepte pas, et c’est logique, les divergences idéologiques. On jette au feu livres et écrits qui ne plaisent pas comme au temps de l’Inquisition ou des années noires qu’a connue l’Europe vers 1930-1940. Comportement regrettable à l’égard d’une de vos « plumes » qui, pour vous, n’avait pas plus de valeur qu’un simple faire valoir pastoral occasionnel à disposition de votre sectarisme.
Extrait de http://www.pyrenees-pireneus.com/Ecologistes-Ecologie/Buvette-Alpage/Loup-tue-Vaucluse-mail-adresse-au-Belge.html


Une fois de plus, la Buvette des Alpages étale ses deux spécialités : ignorance de la réalité pastorale pyrénéenne et manipulation. Le 22 septembre, sous le titre « Descente prématurée », à propos d’une bergère qui a failli accoucher sur une estive couserannaises son rédacteur reproduit deux articles en les opposant et rédige ce chapeau :
Extrait de http://www.pyrenees-pireneus.com/Ecologistes-Ecologie/Buvette-Alpage/2012-09-24-Ignorance-Manipulation-ours-Brebis-bergere-enceinte.html

dernière minute . Fréderic Vigne, promoteur de la cohabitation prédateurs élevage:
"Les moutons sont redescendus des estives, donc s'il en crève désormais, il sera difficile d'imputer ça au loup où à l'ours. Mais comme nos éleveurs grassement subventionnés nous disent eux-mêmes que perdre un mouton c'est comme perdre un membre de la famille (en empochant l'assurance-vie à chaque fois, quand même, ça aide à sécher les larmes), on peut aisément gager qu'aucun mouton dans l'Hexagone ne mourra cet hiver autrement que de vieillesse. C'est vrai, la famille, on veille dessus! Enfin en estive, pas trop, néanmoins. Mais on ne va pas revenir là-dessus, c'est bientôt Noël, je veux rester un gentil garçon."
"L'année prochaine, si tout va bien, des voix dissonantes se feront entendre de plus en plus fort, y compris dans leur profession, contre les exactions, le racket, les mensonges, les méthodes de racaille de banlieue des Talibans du Moutonistan. Le fer doit être porté dans cet abcès purulent, et le plus tôt sera le mieux. "

Une autre approche de la haine vomie par ces "défenseurs du loup"

Et aussi http://mathieuerny.unblog.fr/2013/08/06/science-sans-conscience/

http://mathieuerny.unblog.fr/2011/11/10/les-dix-strategies-de-manipulation-de-masses/


Et pour changer, sortir de la haine de la délation et du mensonge:
Une vidéo exemplaire, sans haine, ni violence  a partir de 4mn 30(a part pour les animaux victimes du loup) :


mercredi 30 octobre 2013

FERUS PERSISTE ET SIGNE LE MENSONGE

Ils ne peuvent pas s’empêcher de mentir pour faire de la propagande:
En effet le préfet autorise les prélèvements par les chasseurs dans le cadre légal des
tirs de loups autorisés à l’occasion de battues de chasse au gibier. Les battues au
loup ne sont en aucun cas autorisées, mais pour endoctriner la population, les écologistes
n'hésitent pas à en rajouter

lundi 28 octobre 2013

VUE D'ENSEMBLE

"Campagne pour la connaissance et la protection du loup",
éditer par l'association pour la protection des animaux sauvages
voici une réponse point par point, bien plus objective que la propagande discriminatoire et souvent diffamatoire, qu'ils étalent sans états d'âme


Les textes en gras sur fonds jaune et soulignés sont copiés sur le manifeste



En réponse aux propos de Jean François DARMSTAEDTER, dans le journal "Marianne" du 28 septembre 2013, article "NON AUX BATTUES AUX LOUPS....."page 52, je tiens à remettre les choses à leur place, et uniquement à leur place!
Premier mensonge dans le titre, les loups ont été prélevés par les chasseurs dans le cadre légal des tirs de loups autorisés à l’occasion de battues de chasse au gibier. Les battues au loup ne sont en aucun cas autorisées, mais pour endoctriner la population, les écologistes n'hésitent pas a mentir


A la question   "Vous  personnel

Sondage effectué sur 1000 personnes. 

lement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout favorable à l’éradication totale du loup en France ?"Ma réponse personnelle et celle de je pense 80 % des éleveurs est NON a l’éradication du loup!



Prenons le temps d'analyser l'article de midi libre: 

Aveyron : le loup, bouc émissaire idéal des éleveurs 


En jaune, les reprises de l'article d'un journaliste qui devrait consulter la charte du journalisme!

"Mais quand bien même. Il faut en effet savoir que, chaque année, en France, ce sont plus de cent mille brebis qui sont tuées par des chiens errants."
d'ou vient ce chiffre de cent milles brebis tuées par des chiens ERRANTS? (mot employé par les défenseurs du loups pour dire chiens divagants)  


Nous revoici a l'époque de Vichy, ou surveillance, espionnage, délation sont remis au gout du jour par les intégristes de "l'écologie profonde"

"FERUS lance un appel à tous les utilisateurs de la montagne sur les secteurs susceptibles d’être fréquentés par les ours : « soyez vigilants, attentifs et à la recherche de tout indice qui peut faire penser à une action de braconnage d’ours (carcasses, pots de miel remplis de verres pilés, agitation inquiétante sur un secteur de présence de l’ours…) ».


LAMENTABLE PRISE DE POSITION ANTI LOUP CONTRE LA CONFEDERATION PAYSANNE

  • commentaire issu de la part d'une organisation irresponsable, qui sous couvert de défense du droit des animaux, est prête à sacrifier l'élevage traditionnel extensif et respectueux, pratiqué par des éleveurs passionnés et proches de la nature, au profit de l'élevage industriel qui ne nuira pas au loup, mais qui avilira toute forme de vie animale dont il aura la charge et sera disposé a délocaliser en cas de pression des autorités pour l’application des lois protégeant les animaux!

LOUP 20 ANS APRES SA REINTRODUCTION
  On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant ( énormément )plus éloigné.( pourvu qu'on ne les ai pas accompagnés)


"Alors, le choix est simple.
Ou vous combattez le monde entier et, à mon avis, l’issue ne fait aucun doute.

Ou vous acceptez de laisser une place au sauvage et vous ne serez plus seul car une entente sera possible avec ces écologistes que vous haïssez présentement à tort."
l'appel au recrutement est sur la F.A.R

Voici ce que me propose ci dessus une association de protection des prédateur qui ce dit proche des éleveurs

voici ma réponse:
(sur fond blanc et entre parenthèses mes réflexions spontanées)



Dégâts de chiens divagants et de prédateurs sauvages hors zone à loups

Résultats d'enquêtes sur 7 territoires d'élevage

Par BRUNSCHWIG G. (1), BROSSE-GENEVET E. (2), DUMONTIER A. (3), GARDE L. (4)
(1) UR-EPR (soutenue par l'INRA), Enita Clermont, BP 35, 63370 Lempdes
(2) SUAMME, 35 av. Vincent d'Indy, 30100 Alès
(3) CRA Franche-Comté, Valparc, Espace Valentin Est, 25048 Besançon cedex
(4) CERPAM, Route de la Durance, 04100 Manosque




pourquoi ce courier maintenant:
la meute de cette louve alpha, qui compte entre 5 et 8 loups selon les dires de l'état sur le site consacré au loup, a donc un potentiel de reproduction de 60%, et pourtant le grand expert M. Pioppa, qui se sert du chiffre très largement minimisé de l'ONCFS (240 loups en France, avec un taux de reproduction de 20%), nous annonce 25 loups (seulement) dans le 06.
Contrairement aux chiffres annoncé par l'ONCFS, qui donne 95% des loups dans les alpes, avec une moyenne d'attaque de 5,9 % par loup (dans les alpes). Ce grand spécialiste nous annonce donc une moyenne pour le 06,  de 30 attaques par loups en 2012 (740 attaques / par 20 loups, les 5 louveteaux n'étant pas encore nés).En savoir + et de conclure que les bergers sont des bons a rien!




Disparu de France en 1910, le loup y a fait son retour dans les années 1990. Il est désormais présent dans toutes les Alpes, notamment en Isère. Selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la présence de groupes de loups sédentarisés est ainsi attestée dans l'Oisans, le nord de Belledonne, le Vercors et le Taillefer. «On ne peut donner qu'un nombre minimum d'animaux détectés car on suit les empreintes et ils marchent parfois dans les mêmes traces, explique Eric Marboutin, chef de projet du Réseau loup de l'ONCFS. 250 loups sont aujourd'hui recensés en France, dont 95 % dans les Alpes. On a environ 20 % d'accroissement annuel mais c'est plutôt stable dans la région.» Même stabilité en Rhône-Alpes pour le nombre d'attaques de troupeaux, passé de 297 en 2011 (dont 59 en Isère) à 319 en 2012 (dont 46 en Isère). En revanche, «il y a eu une forte hausse au niveau national, avec 1874 attaques en 2012, contre 1416 en 2011», souligne Eric Marboutin. Une augmentation due en partie aux Alpes-Maritimes qui, avec 764 attaques indemnisées l'an passé, représentent 40 % du total national. M. P.

sur http://www.20minutes.fr/ledirect/1186557/nombre-attaques-stable-rhone-alpes

 cherchez la 1ere erreur




Après le reportage sur FR3 qui nous explique que en Italie, les bergers se débrouillent mieux que nous.... Sur l’interview de l’éleveur italien on apprend qu'il embauche un esclave roumain qui reste 24 h /24 7j/7 avec le troupeau pour la somme de mille euros par mois!!!!! Les écolos rêvent de créer une caste de travailleurs inférieurs qui n'auront pas besoin d'avantages sociaux, ni de retraite, pourvu que cela permette la survie de leur idole ! Actuellement les éleveurs bergers Français travaillent plus de 70 h par semaine sans rtt, ni congés payés, ni droit au chômage.... mais cela ne leur suffit pas, le loup et l'ours sont au-dessus de toute considération sociale ou humaine.

Après les affirmations des endoctrinés qui n'ont plus leur libre arbitre:





en gras ce que les écolos oublie de dire aux écoliers quand ils font leur propagande.
Propagande digne de certaines pratiques des pages noires de l'histoire,
ou l'endoctrinement des populations débutait dés le plus
 jeune age, *car les enfants sont malléables*

*extrait d'une phrase utilisée par un intervenant sur le loup dans les écoles de nos jours!




DECRYPTAGE – Pour les associations de défense du loup, la coupe est pleine, alors que 24 loups pourraient être tirés en France. Et ce toute l’année, de jour comme de nuit, en montagne comme dans les vallées, à proximité ou non des troupeaux… Une spécificité bien française.
(les textes entre parenthèses sur fond vert clair et les liens sont d'Ouragan!)




En effet la biodiversité c’est pas du tout ce qu’ils disent, c’est même le contraire et c’est au nom de la biodiversité qu’on peut combattre loups et ours. Comme je l’ai dit à la réunion de Caille, les milieux où nous vivons ne sont pas « naturels » mais « semi naturels », le Grenelle de l’Environnement l’a fortement souligné à propos justement de la biodiversité : «  tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d'une coévolution du travail de la nature et de l'homme ». C’est à dire qu’ils sont le fruit de ce que permet la nature et de ce que le travail de l’homme y a fait. Pour le pastoralisme dans nos montagnes on sait que ce travail a commencé au néolithique, il y a 5000 ans. Leur biodiversité ne serait pas ce qu’elle est sans le pastoralisme. S’il disparaît, disparaît aussi cette biodiversité exceptionnelle qu’on veut préserver !



L'inéxorable déclin de la population de loupsfinlandaise

Loup finlandais © Pascal Etienne
Une étude publiée le 24 mai vient de mettre la lumière sur l’inexorable déclin qui touche la population de loups finlandaise depuis plusieurs années.
Après avoir augmenté, passant de 95 individus en 1998, à plus de 185 en 2004, et finalement culminer à 250 individus en 2006, la population de loups finlandaise s’est mise à décliner, petit à petit : en 2010, d’après l’Institut Finlandais pour la Pêche et la Chasse, la population de loup chute à 180 (150 pour la fourchette basse) et à l’heure actuelle, on ne compterait plus qu’entre 120 et 135 individus.
Plusieurs explication à ce déclin :



LE LOUP EN ESPAGNE? EN ITALIE? ET AILLEURS?

MINISTÈRE DE L'ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, ET DE L'ÉNERGIE
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE,DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA PÊCHE
CONSEIL GÉNÉRAL DE L'ENVIRONNEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 
CONSEIL GÉNÉRAL DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DES ESPACES RURAUX
N° CGEDD 008338­01 N° CGAAER 12076

Dans les Alpes italiennes par contre la situation 
serait comparable à celle des Alpes françaises. 



MON TEMOIGNAGE A PROPOS DU MÉTIER DE BERGER

Ma mère a été louée dès l'age de 7 ans, dans les fermes éloignées du causse Méjean pour protéger les troupeaux de fermiers plus aisés qui, eux, envoyaient leur progéniture à l'école. Elle y restait toute la saison d'estive. C'est à dire 6 mois sans voir ses parents, et elle ne nous a jamais parlé de comment elle a été traitée !