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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mercredi 17 décembre 2014

LOUP, DROIT DE RÉPONSE SCIENCES ET AVENIR article intégral

Faut-il avoir peur du loup ?

REMETTRE LES PENDULES A L'HEURE ET RÉTABLIR LA VÉRITÉ, un combat de tous les jours:
Pour ceux qui sont pressé, un droit de réponse en condensé ici
commentaires des extraits paru dans Sciences et avenir "en italique et en gras"
 
 "Comme tout grand carnivore, Canis lupus cristallise les peurs humaines ancestrales."
Pourquoi cette stigmatisation faite sur la population qui subit la prédation. Dans quel but veut on faire croire que les éleveurs et bergers d'aujourd'hui sont des obscurantistes? Nous n'avons pas peur du loup, et certainement moins que ses défenseurs. Nous devons simplement protéger nos troupeaux et notre avenir indiscutablement remis en cause par les prédations à répétitions, qui outre les pertes, engendrent des comportements néfastes à la poursuite de l'élevage de plein air.

"le loup a progressivement recolonisé le territoire à partir de l’Italie depuis son retour, au début des années 90."
 "Le retour naturel du loup, depuis l'Italie voisine, dans le massif du Mercantour à la fin de l'année 1992 reste un des événements majeurs, en matière d'écologie,"
Faux, comme le précise l'article dans Marianne du 28 septembre "ENQUÊTE ECOLOGIE" page 64. En réalité, un petit groupe de fonctionnaires et de militants savait bien avant 1992 que le loup était là! « Bienvenue au loup ! Il est de retour en France », s’exclame la revue naturaliste, terre sauvage, qui admet avoir « gardé le secret aussi longtemps que cela serait nécessaire à la sécurité des loups ». Et ce, avec la bénédiction et des « responsables du parc du Mercantour et ceux du ministère de l’Environnement » ! Et tant pis pour le pastoralisme déclaré d’intérêt général par le parlement européen!
 
"Le loup régulateur......Surtout le sanglier, dont la population est estimée à près d'1,3 million, puisqu'il est responsable de 85% des dommages en France."
Malheureusement le loup ne s'attaque que très peu aux sangliers, qui est le seul ongulé à savoir lui résister (voir la vidéo). Donc mis à part un sanglier malade ou blessé, voire un marcassin qui a échappé à sa mère,  le loup, comme tous les prédateurs, frappe toujours le maillon faible de la chaîne alimentaire ; c’est pour ça que quelque soit le nombre de sangliers, le loup préférera toujours les brebis, les chèvres, les chevaux et les bovins (quand ce ne sont pas les chiens). Ceci est d'autant plus vrai que l'hyper protection dont il bénéficie lui a fait perdre la peur de l'homme et les réflexes qui caractérisent un animal sauvage.

"Car dans l'intervalle, l'impact sur l'élevage c'est lui aussi accru, pour atteindre plus de 6.000 animaux officiellement tués par le loup en 2013, selon le ministère de l'Écologie."
Dans quel but minimiser les chiffres de 2013?
5751 ovins
396 caprins
38 bovins
2 équins
5 chiens
3 autres
6195 animaux reconnus loup pour 6786 victimes constatés (+ de 8000 déjà en 2014)
 "Un chiffre toutefois discuté, car mieux vaut déclarer qu'une brebis a été tuée par un loup, que par un chien errant, car dans le second cas, l'éleveur n'est pas indemnisé."
En France il n'y a pas de chiens errant, source ONCFS. Quand aux attaques par les chiens divagants:  Pour un troupeau, La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés et identifiés dans près de 89% des cas (donc indemnisé mieux que pour le loup). Le résultat de ces études correspondent à celles des pays voisins, notamment l'Angleterre ou il n'y a pas de loup!
"8% des troupeaux subissent 50 % des victimes. Pourquoi ? Nous souhaitons que l'Etat diligente une étude pour l'expliquer. Sur le terrain, on constate que cela peut venir de la taille des troupeaux, qui n'a cessé d'augmenter".
Les défenseurs du loup ne constatent donc pas (comme par hasard?) ce que les organismes officiels eux constatent: en 2013, toutes proportions gardées,  les troupeaux de plus de 1200 animaux rassemblent 21 % des constats. On atteint 40% sur les troupeaux de moins de 450 animaux et donc 39% pour les troupeaux intermédiaires (oncfs, ddt, dreal, cerpam) A savoir que 100% des troupeaux qui ont subit des attaques dans les alpes maritimes ont mis en place les mesures de protections. (DDT 06)
 
"Dans les Alpes-Maritimes, il n'est pas rare de voir un berger s'occuper de 2000 brebis. Tout simplement parce qu'il n'est plus viable d'avoir 500 moutons comme autrefois :"
La moyenne des troupeaux en région paca est se situe en 450 et 500 brebis, le minimum vital pour en vivre, autrefois la moyenne des troupeaux était en dessous de 100 têtes, ce qui revient aujourd'hui à dire que là ou il y avait 20 troupeaux de 100 têtes, un alpage peut accueillir 2000 têtes.( souvent plusieurs troupeaux regroupés). Car ce n'est pas l’appât du gain, comme semble vouloir le faire croire cet article, qui génère le nombre d'animaux, mais bien la surface fourragère utile disponible dans le respect et la durabilité.

"PÂTURAGES. L'un des exemples scientifiques les plus connus est celui de la réintroduction des loups dans le parc national de Yellowstone (ouest desEtats-Unis) dans les années 1990."
Dans le parc de Yellowstone, qui ne compte aucune activité humaine, comme oublient de le dire les défenseurs du loup pour minimiser la prédation dans nos montagnes ou s'épanouissent des enfants, des femmes et des hommes qui ont choisi de vivre en dehors de la fureur de nos sociétés, dans le parc, la réalité n'est pas aussi idyllique:
Au bout de presque 25 ans de présence de loups (ré-introduits mais pas la bonne sous-espèce) certaines espèces de faune sont quasi décimées.
Une propagande mensongère appelle cela les « cascades trophiques », comme d'autres ont proclamé que le loup mangeait des fourmis ou que le nombre d'animaux chute à cause du réchauffement climatique.
La horde d'élans au nord a vu ses effectifs tomber de 19 700 à 4000 et le nombre chute toujours.
Quant aux orignaux, il reste entre 0% et 10% selon le secteur.
En savoir plus sur la réalité de Yellowstone

"Ces animaux inspirent la peur aux humains qui leur ont déclaré la guerre depuis longtemps"
 Mais pour nous éleveurs et bergers, qui sommes les seuls à mettre en place les mesures de protections pour la cohabitation, le problème n'est pas la peur du loup, mais le constat que nous faisons et que font tout les organismes chargé du problème:
" L’espèce majoritaire du régime alimentaire d’un loup est en général l’espèce la plus abondante de la région, à condition que sa prédation ne soit pas trop dangereuse."

"la façon de tuer de ces deux canidés étant semblable."
 Sauf a de très rares exceptions, celles qui justifieraient des test adn, les éleveurs de métier ainsi que les experts de l'ONCFS, savent dés la découverte qui est le responsable.
Alors que pour les défenseurs du loup, le doute est toujours en faveur de la protection du loup,  il existe des erreurs d'interprétation dans les deux sens, erreurs  qui s'équilibrent donc forcement pour les 2 cas qui nous intéressent: chiens ou loup? 

"Or, le loup, mais aussi l'ours et le lynx, permettent de maintenir ces populations animales qui causent 38 millions d'euros de dégâts chaque année. "
Pourquoi ne pas préciser que ces dégâts sont couverts par les fédérations de chasses qui sont largement bénéficiaires, et qui savent gérer le  problème qui les concerne!

"CO2. Par ailleurs, éviter une surpopulation des herbivores permet à la flore forestière de se développer davantage et de stocker plus de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre. Ce qui permet de lutter davantage contre le réchauffement climatique."
Voilà bien longtemps que la forêt n’est plus ni sauvage, ni naturelle, si par là, l’on entend, à l’écart, à l’abri de la main de l’homme, de sa pensée, de ses lois, de ses troupeaux. La forêt n’est plus naturelle depuis le néolithique. voilà de quoi chagriner nos ensauvageurs climatisés, bétonnés ou autres!
 http://histoire-cnrs.revues.org/560
La superficie sylvicole a doublé dans la France métropolitaine depuis le début du XIXe siècle (sans que le loup n'y soit pour quelque chose ndlr). En 2005, elle couvrait 15,5 millions d'hectares contre 14,6 millions d'hectares en 1981. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la forêt se serait étendue de 50.000 kilomètres carrés, une superficie plus grande que la Suisse. Malgré tout, les angoisses liées à la forêt n'ont pas disparu. Pluies acides, incendies de forêt, pollution marquent les esprits et font croire à un recul des forêts, (fausse) impression appuyée par le recul des bois dans les zones péri-urbaines, qui elle sont responsable chaque année de la disparition de plus de 600km² de terres (prairies, forêts, maraichage...)
           Laissez sous entendre que la disparition des ongulés et surtout de ceux qui gênent le loup, le pastoralisme,  serait bénéfique au retour de la forêt, n'est donc qu'une vue idéologique et en rien scientifique. D'autant que « Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
Peut être aurait il mieux valu que l'auteur assiste a la conférence:
Allan Savory: Comment transformer nos déserts en prairies et inverser le changement climatique
Cet écologue à decouvert le moyen de lutter à la fois contre la désertification des sols et le changement climatique... Ça s'appelle le pastoralisme 
http://www.ted.com/…/allan_savory_how_to_green_…/transcript…Affirmer que les loups vont permettre de lutter contre les gaz à effets de serres, c'est montrer le peu de considération que l'on donne à ses lecteurs!  

"Reste qu'il est très difficile de faire accepter aux populations une réintroduction à large échelle de ces prédateurs."
Lapsus? Révélation profonde? émergence de la vérité cachée?
Nous y voilà, le terme réintroduction banni du langage écologiste , employé par un défenseur du loup!
Discussion à l'Assemblée Nationale :" La conviction de votre rapporteur, et, semble-t-il d'une majorité de la commission, est que la vérité se situe probablement entre les deux : au vu des connaissances scientifiques actuellement disponibles, un retour naturel du loup d'Italie (et non des Abruzzes, point sur lequel nous reviendrons) est tout à fait possible et les analyses génétiques effectuées depuis 1996 confirment cette possibilité, sans bien sur la prouver. De même, il est probable que des lâchers clandestins de loups ont eu lieu mais, encore une fois, sans qu'il soit possible de le prouver. "
 Toutes les auditions de la commission parlementaire française (Assemblée Nationale) sur l'arrivée du loup en France font état d'introductions possibles et/ou clandestines.

Réintroduction à faire accepter sans aucune concertation et dans  le secret total au mépris de la protection des élevages: alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens . L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvages"

"ESPÈCE PROTÉGÉE. Et comme le statut de l'animal est passé de "en danger d'extinction" à "vulnérable" sur la liste rouge des espèces menacées, "
alors que l'union internationale pour la conservation de la nature, stipule que le loup en Europe et dans le monde est "least concern" non préoccupante, 
En France, la population est classée "viable", donc "non préoccupante" (LC) en principe ! mais le LCIE a inclut la population française dans une population Alpine qu'il classe "EN" (espèce en danger). pourquoi? Dans quel But?   passer outre le principe de subsidiarité?  pour le mélange des populations?


Après toutes ces remises à l’heure, reste à savoir pourquoi les défenseurs du loup font circuler toutes ces idées fausses, et pourquoi la stigmatisation des populations qui sont confrontées à la prédation est elle un des fers de lance du combat pour l'ensauvagement des territoires que nous avons su préserver pour les générations futures!

Quelques éléments de réponses:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS
 LOUP, LA DISPARITION PROGRAMMÉE DU PASTORALISME

LOUP, DROIT DE RÉPONSE, SCIENCES ET AVENIR, résumé

REMETTRE LES PENDULES A L'HEURE ET RÉTABLIR LA VÉRITÉ, un combat de tous les jours:
Pour ceux qui veulent en savoir plus, l'article intégral ici.
commentaires des extraits paru dans Sciences et avenir "en italique et en gras"

 "Comme tout grand carnivore, Canis lupus cristallise les peurs humaines ancestrales."
Pourquoi cette stigmatisation faite sur la population qui subit la prédation. Dans quel but veut on faire croire que les éleveurs et bergers d'aujourd'hui sont des obscurantistes? 

"le loup a progressivement recolonisé le territoire à partir de l’Italie depuis son retour, au début des années 90."
Faux, comme le précise l'article dans Marianne du 28 septembre "ENQUÊTE ECOLOGIE" page 64. En réalité, un petit groupe de fonctionnaires et de militants savait bien avant 1992 que le loup était là! . Et ce, avec la bénédiction des « responsables du parc du Mercantour et ceux du ministère de l’Environnement » ! Et tant pis pour le pastoralisme déclaré d’intérêt général par le parlement européen!
"Le loup régulateur......Surtout le sanglier, dont la population est estimée à près d'1,3 million, puisqu'il est responsable de 85% des dommages en France."
Malheureusement le loup ne s'attaque que très peu aux sangliers, qui est le seul ongulé à savoir lui résister (voir la vidéo). Donc mis à part un sanglier malade ou blessé, voire un marcassin qui a échappé à sa mère,  le loup, comme tous les prédateurs, frappe toujours le maillon faible de la chaîne alimentaire 


 "Un chiffre toutefois discuté, car mieux vaut déclarer qu'une brebis a été tuée par un loup, que par un chien errant, car dans le second cas, l'éleveur n'est pas indemnisé."
En France il n'y a pas de chiens errant, source ONCFS. :  Pour un troupeau, La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans.  Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés et identifiés dans près de 89% des cas 

"8% des troupeaux subissent 50 % des victimes. Pourquoi ? Nous souhaitons que l'Etat diligente une étude pour l'expliquer. Sur le terrain, on constate que cela peut venir de la taille des troupeaux, qui n'a cessé d'augmenter".
Les défenseurs du loup ne constatent donc pas (comme par hasard?) ce que les organismes officiels eux constatent: En 2013, toutes proportions gardées,  les troupeaux de plus de 1200 animaux rassemblent 21 % des constats. 

"Dans les Alpes-Maritimes, il n'est pas rare de voir un berger s'occuper de 2000 brebis. Tout simplement parce qu'il n'est plus viable d'avoir 500 moutons comme autrefois :"
Lamoyenne des troupeaux en région paca est se situe en 450 et 500 brebis, le minimum vital pour en vivre, autrefois la moyenne des troupeaux était en dessous de 100 têtes, ce qui revient aujourd'hui à dire que là ou il y avait 20 troupeaux de 100 têtes, un alpage peut accueillir 2000 têtes.( souvent plusieurs troupeaux regroupés). 

"PÂTURAGES. L'un des exemples scientifiques les plus connus est celui de la réintroduction des loups dans le parc national de Yellowstone (ouest desEtats-Unis) dans les années 1990."
Dans le parc de Yellowstone, qui ne compte aucune activité humaine, comme oublient de le dire les défenseurs du loup, la réalité n'est pas aussi idyllique:
Au bout de presque 25 ans de présence de loups (ré-introduits mais pas la bonne sous-espèce) certaines espèces de faune sont quasi décimées.

"Ces animaux inspirent la peur aux humains qui leur ont déclaré la guerre depuis longtemps"
 Mais pour nous éleveurs et bergers, qui sommes les seuls à mettre en place les mesures de protections pour la cohabitation, le problème n'est pas la peur du loup, mais le constat que nous faisons et que font tout les organismes chargé du problème:
" L’espèce majoritaire du régime alimentaire d’un loup est en général l’espèce la plus abondante de la région, à condition que sa prédation ne soit pas trop dangereuse."

"la façon de tuer de ces deux canidés étant semblable."
 Sauf a de très rares exceptions, celles qui justifieraient des test adn, les éleveurs de métier ainsi que les experts de l'ONCFS, savent dés la découverte qui est le responsable.


"Or, le loup, mais aussi l'ours et le lynx, permettent de maintenir ces populations animales qui causent 38 millions d'euros de dégâts chaque année. "
Pourquoi ne pas préciser que ces dégâts sont couverts par les fédérations de chasses qui sont largement bénéficiaires, et qui savent gérer le  problème qui les concerne!

"CO2. Par ailleurs, éviter une surpopulation des herbivores permet à la flore forestière de se développer davantage et de stocker plus de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre. Ce qui permet de lutter davantage contre le réchauffement climatique."
La superficie sylvicole a doublé dans la France métropolitaine depuis le début du XIXe siècle (sans que le loup n'y soit pour quelque chose dlr). En 2005, elle couvrait 15,5 millions d'hectares contre 14,6 millions d'hectares en 1981. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la forêt se serait étendue de 50.000 kilomètres carrés, une superficie plus grande que la Suisse. Malgré tout, les angoisses liées à la forêt n'ont pas disparu. Pluies acides, incendies de forêt, pollution marquent les esprits et font croire à un recul des forêts, (fausse) impression appuyée par le recul des bois dans les zones péri-urbaines, qui elle sont responsable chaque année de la disparition de plus de 600km² de terres (prairies, forêts, maraichage...)
           Laissez sous entendre que la disparition des ongulés et surtout de ceux qui gênent le loup ( le pastoralisme) serait bénéfique au retour de la forêt, n'est donc qu'une vue idéologique et en rien scientifique. 
Affirmer que les loups vont permettre de lutter contre les gaz à effets de serres, c'est montrer le peu de considération que l'on donne à ses lecteurs!  

"Reste qu'il est très difficile de faire accepter aux populations une réintroduction à large échelle de ces prédateurs."
Lapsus? Révélation profonde? émergence de la vérité cachée?
Nous y voilà, le terme réintroduction banni du langage écologiste , employé par un défenseur du loup!
Conclusion de l'assemblée Nationale : "De même, il est probable que des lâchers clandestins de loups ont eu lieu mais, encore une fois, sans qu'il soit possible de le prouver. "  Toutes les auditions de la commission parlementaire française (Assemblée Nationale) sur l'arrivée du loup en France font état d'introductions possibles et/ou clandestines.

"ESPÈCE PROTÉGÉE. Et comme le statut de l'animal est passé de "en danger d'extinction" à "vulnérable" sur la liste rouge des espèces menacées, "
alors que l'union internationale pour la conservation de la nature, stipule que le loup en Europe et dans le monde est "least concern" non préoccupante, 


Après toutes ces remises à l’heure, reste à savoir pourquoi les défenseurs du loup font circuler toutes ces idées fausses, et pourquoi la stigmatisation des populations qui sont confrontées à la prédation est elle un des fers de lance du combat pour l'ensauvagement des territoires que nous avons su préserver pour les générations futures!

Quelques éléments de réponses:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS
 LOUP, LA DISPARITION PROGRAMMÉE DU PASTORALISME

lundi 15 décembre 2014

LOUP, DROIT DE RÉPONSE, JOURNAL LE MONDE IDÉE

Pour faire suite à l'article "cessons de diaboliser le loup" paru dans le journal Le Monde, "POINT DE VUE" , article reflétant toute l'idéologie mensongère qui anime les défenseurs du loup!

« On oublie en route, très opportunément, les impacts négatifs occasionnés par le pastoralisme, dont les pratiques ont bien changé »
  Longtemps le pastoralisme a été considéré comme un facteur de dégradation de l'environnement: les forestiers du XIX“ siècle ont fait couler des flots d‘encre pour stigmatiser les méfaits de " la dent du mouton ", ont pourchassé sans merci les chèvres. condamné" l'incurie pastorale"  responsable du déboisement, des érosions et des inondations... Bergers et éleveurs étaient des incultes fourvoyés dans des pratiques archaïques. remontant " a l'aube de l'humanité ".
L'exode rural au XX" siècle. la disparition des systèmes pastoraux entiers, l' enfrichement et le reboisement spontané ont fait oublier les conflits anciens et les anathèmes. Le pastoralisme s'est adapté aux crises et à l'évolution du monde rural: la recherche. le développement. la valorisation, ont contribué à la modernisation de l'activité et à changer les vieilles images. Aujourd'hui, les discours sur le pastoralisme en font étrangement l‘inverse de l'épouvantail d'autrefois: il serait devenu l'outil indispensable pour l‘entretien et la gestion des espaces montagnards. empêchant la fermeture des paysages et la disparition des patrimoines ruraux. Mieux, il serait aussi un facteur essentiel de la biodiversité en favorisant le maintien d'espaces ouverts et variés. Finalement. le pastoralisme extensif. en grande partie à l'écart des méthodes de l'élevage industriel. peut se prévaloir d'une " qualité environnementale ". pastoralisme et environnement ivan pmpos

« En moyenne, les troupeaux sont passés de 200 brebis au milieu du XXe siècle à plus de 500, voire 1 000 à 3 000 de nos jours.« 
Quelle est la raison de cette manipulation? Pourquoi cette inexactitude?
Alors que en moins d' un siècle, le cheptel ovin a diminué de 50%, alors que la moyenne des troupeaux avant 1900 était de moins de cent animaux, alors que la moyenne des troupeaux dans la région paca, la plus fortement touchée par la prédation (516 attaques dans le 06 au 31/09/2014 ), se situe entre 450 et 500 têtes, alors que dans les mesures de protections préconisées par les défenseurs du loup figurent le regroupement pastoral qui explique les grands troupeaux, ....

« Combien de plantes et d’insectes typiques des espaces ouverts traditionnels ont été détruits sous l’assaut de tels troupeaux, par surpâturage, piétinement.... »
Tout les organismes traitant du pastoralisme sont unanimes:
« En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » CNRS
« la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. » livestock keeper
«.... ou élimination par une végétation poussant sur des déjections contaminées par des médicaments ? »
Ne pas confondre élevage industriel et élevage traditionnel.
 Ces mêmes protecteurs de la nature, signataires de cet article, qui encensent les millions de visiteurs induits par le loup dans les abruzzespleurent pour les déjections de 3000 brebis!


« Que dire aussi de la perte en diversité des insectes pollinisateurs et autres invertébrés, des criquets aux sauterelles, »
  Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité. UICN
  Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable à l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Life nature
  Issues, en majorité de l'activité humaine, beaucoup de pelouses et coteaux secs sont aujourd'hui délaissés par l'agriculture. Or, ces milieux qui abritent nombre d'espèces remarquables ont un très faible pouvoir de reconstitution..Creen Rhone Alpe

« Rappelons au passage que les problèmes des éleveurs datent d’avant l’arrivée du loup… Ils résultent plutôt de la forte concurrence internationale et de la baisse de consommation de viande ovine en France. »
  Oui, mais, le loup ne s'attaque que aux petits élevages respectueux proposant des produits de qualité, dans la durabilité et la traçabilité, ce qui nous mène à cette réflexion: « L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs. » http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/01/les-ecologistes-font-parler-les-chiffres_17.html


« Quant aux fameux paysages agropastoraux des Cévennes, ils se banalisent et s’artificialisent, sous les pressions conjointes de l’intensification, du tourisme, de la chasse »
  Alors que les causses cévenols viennent d’être classés par l'UNESCO, patrimoine mondial de l'humanité en corrélation avec le pastoralisme, alors que les défenseurs du loup prônent les millions de visiteurs qui vont se précipiter pour voir le loup (ASPAS, signataire de cet article dans le Monde idée: "le loup, une opportunité éco touristique, plus de 2 millions de visiteurs dans le parc des abruzzes)

« Au passage, un mot sur la forêt, si souvent tenue pour une fermeture du paysage, voire une régression »
La superficie sylvicole a doublé dansla France métropolitaine depuis le début du XIXe siècle. En 2005, elle couvrait 15,5 millions d'hectares contre 14,6 millions d'hectares en 1981. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la forêt se serait étendue de 50.000 kilomètres carrés, une superficie plus grande que la Suisse. Malgré tout, les angoisses liées à la forêt n'ont pas disparu. Pluies acides, incendies de forêt, pollution marquent les esprits et font croire à un recul des forêts, (fausse) impression appuyée par le recul des bois dans les zones péri-urbaines, responsables chaque année de la disparition de plus de 600 km² de terres (prairies, forêts, maraîchage...)

"Quant aux forêts matures qui leur succéderont un jour, comment peut-on encore passer sous silence leur immense valeur écologique ?"
C'est donc un acquis et un déni de démocratie, "les forêts matures ou non, nous succéderont envers et contre tout":
 Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale  CEMAGREF
L’agro-pastoralisme au cœur du dispositif Natura 2000 un outil pour ouvrir ou préserver les paysages et leur biodiversité Développement durable. gouv
Les éleveurs anglais s’inquiètent actuellement des risques de sous-pâturage au Royaume-Uni. Dans un communiqué de presse, la NSA (équivalent de la FNO) explique que « des mesures doivent être prises afin de ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle de l’Australie. Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins. http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/01/limpact-dramatique-de-la-disparition-du.html


« Les loups ne sont que 300 à 350 dans une vingtaine de départements, ce qui est peu au regard des densités des deux derniers siècles » 
Alors que la population humaine en France a triplé en 2 siècles, comment aujourd'hui ne pas comprendre que la cohabitation avec les grands carnivores dans un pays comptant plus de 120 habitants au km² n'est pas compatible avec les activités pastorales traditionnelles?
Comment peut on mettre en valeur la vie des ruraux qui ont payé un lourd tribu aux prédateurs, il y a deux siècles? S'agirait t'il de laisser supposer que nous devons retourner vivre comme nos ancêtres pour satisfaire les promoteurs du tout sauvage?



« 
Certes, le loup mange – aussi – des brebis. Mais faut-il croire ceux qui pensent qu’il négligerait ses fonctions de régulateur d’animaux sauvages pour s’attaquer aux proies domestiques saines ? »
 le loup, comme tous les prédateurs, frappe toujours le maillon faible de la chaîne alimentaire ; c’est pour ça que quelque soit le nombre d'ongulés sauvages, le loup préfère toujours les brebis, les chèvres, les chevaux et les bovins (quand ce ne sont pas les chiens)."
 Il s’attaque de préférence aux individus jeunes, âgés, malades ou aux individus qui sont un peu gênés dans la neige pour se déplacer ; les femelles en fin de gestation payent un lourd tribut et il sait aussi s’attaquer aux animaux en pleine santé.
Bien que les loups ne chassent en général que le nombre de proies qui leur est nécessaire pour survivre, il est possible d’observer dans certaines conditions un phénomène de surchasse appelé "surplus killing" ou "over-killing". C’est notamment le cas des hivers très enneigés pendant lesquels les ongulés ont du mal à s’échapper, leurs pattes s’enfonçant dans la neige. Ils s’expliquent par le comportement de chasse inné du loup qui tue chaque fois que c’est possible. La majorité des cas de surplus killing sont cependant observés sur des troupeaux domestiques!


« En fait, les meutes structurées ont tendance à se nourrir de proies sauvages, » 
Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs : le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la proie, les conditions environnementales. (d’après vous, quelle va être sa spécialisation en zone pastorale???)


« 
Quant aux pertes de cheptel – les attaques par les chiens errants, plus nombreuses, ne sont que très peu prises en compte »
 Avant le loup, les animaux étaient à même de choisir leur nourriture en toute liberté, ce qui en faisait la valeur gustative si particulière, autant en ce qui concerne la viande que le lait ou les fromages qui en découlent. D'autre part, le bétail, pendant les fortes chaleurs, se nourrissait la nuit, profitant de la fraîcheur pour faire sa cueillette. Les problèmes de prédation par des chiens errant restant très largement dans la limite du supportable comme l'indique 
une étude faite par 4 organismes d'état : " Pour un troupeau la fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas." Ces attaques de chiens ne nécessitaient donc aucune mesure de protection particulière.

« elles doivent être comparées aux 750 000 morts dans les troupeaux par accident ou mort naturelle constatées chaque année. »
Aucune étude ou statistique ne vient confirmer ce chiffre hautement fantaisiste 
 qui s'appliquerait de toute manière à l'ensemble des 7 500 000 ovins du cheptel français (y compris les réformes) , et non aux troupeaux qui subissent la prédation, un peu comme si on comparait le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées en France pour le minimiser.
750 000 morts, ce chiffre est bien loin des chiffres publiés conjointement par l'INRA et l'AFSSA* dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques (200 000 victimes toutes causes confondues).

« le loup détient la palme des effets en cascade positifs sur la biodiversité. Et cela en Europe comme en Amérique. »
Yellowstone, Au bout de presque 25 ans de présence de loups (ré-introduits mais pas la bonne sous-espèce) certaines espèces de faune sont quasi décimées.
 A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité»,  d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs, constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» et d'ajouter : «Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.»  Behavior, Ecology and Conservation, publié en 2005

« Dernier point, fortement polémique, mais inévitable : « grâce » au loup, le revenu de certains éleveurs de moyenne montagne peut doubler. »
Nous sommes aidés a hauteur de 80% d'un plafond évalué en fonction des critères selon les élevages. Ces investissements concernant la mise en place des mesures de protections, sur factures. Serait ce les 20% à notre charge et les heures non rémunérées conséquentes à la présence du loup qui feraient doubler nos revenus?
Rien pour les avortements, rien pour la perte des marchés d'approvisionnement, rien pour les animaux blessés, aucune aide pour les éleveurs bovins, équins......... 

« C’est une question de volonté, mais une grande partie du monde agricole refuse hélas toute discussion. »
Oser se plaindre du refus de la discussion, après un tel article, stigmatisant la profession, article qui ne tient aucun compte de la réalité, se bornant à diffuser une propagande mensongère, un article qui concrétise 20 ans de mensonges, comment les écologistes en sont ils arrivé là?
La confédération paysanne le dit :  Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain.

Dans le même ordre d'idée:



mardi 4 novembre 2014

LOUP, L’INCROYABLE AVEUGLEMENT ECOLOGISTE

Dans les années 80, le pastoralisme extensif en alpage se portait bien, à même de proposer des produits de qualité face à la concurrence industrielle ou étrangère, du fait du mode de conduite des troupeaux, en liberté sur des alpages ou estives partagées avec le reste de la faune sauvage et qui ne comptait plus de redoutable prédateur. En dehors de la prolifération des sangliers, due en grande partie à la malveillance des chasseurs citadins qui les ont réintroduits, puis les ont laissés se croiser avec des cochons, afin de rentabiliser le montant  exorbitant pour le droit de chasse demandé par les propriétaires non exploitant comme l'ONF, par exemple. En dehors des sangliers donc, la population des autres ongulés, en montagne, ne pose pas de problème particulier étant  régulée par les plans de chasse. Les sangliers d'ailleurs ne s’aventurant que très peu en haute altitude! 

Le fait de laisser les animaux paître la nuit ou de choisir librement leur "couchades", étant propice à la préservation de la pelouse, en évitant les aller et retour quotidien vers les parcs de contentions tout à fait inutile à cette époque. Des parcs de contentions qui sont des vecteurs de pollution importante des nappes et des sources du fait de la concentration des déjections qui s'y accumulent, jours après jours, mois après mois. Déjections qui donnent lieux à des maladies comme le piétin par exemple!


                     animaux parqués sur la montagne de Céüze avec ânes et chiens de protections

A cette époque, donc, les animaux étaient à même de choisir leur nourriture en toute liberté, ce qui en faisait la valeur gustative si particulière, autant en ce qui concerne la viande que le lait ou les fromages qui en découlent. D'autre part, le bétail, pendant les fortes chaleurs, se nourrissaient la nuit, profitant de la fraîcheur pour faire sa cueillette. Les problèmes de prédation par des chiens errant restant très largement dans la limite du supportable comme l'indique une étude faite par 4 organismes d'état : " Pour un troupeau la fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas." Ces problèmes ne nécessitaient donc aucune mesure de protection particulière, si ce n'est le suivit régulier par les éleveurs et bergers qui étaient à même de pouvoir  effectuer les travaux de la ferme, comme l'entretien des bâtiments et des clôtures, la récolte du fourrage et des céréales, nécessaires à la nourriture du troupeau en hiver. Voire même avoir la possibilité de travailler normalement, comme tout un chacun le revendique, sans toutefois pouvoir bénéficier des 35 heures ou des congés payés ou r.t.t. Mais tous ceux qui se sont installés avant la réapparition des prédateurs, en ont acceptés les règles, ayant choisit de faire ce métier par passion et en toute connaissance de cause!



Apparition des loups, premier mensonge

Mais voila que le loup fait sa réapparition! Non pas en 1992 comme il est officiellement convenu de le faire croire, mais bien avant. En 1987, un loup est déjà tué,  au cours d'une battue de chasse! Dans le même laps de temps, de nombreux bergers se plaignent d'attaques de chiens récurrentes et hors normes! Certaines autorités,  associations de défense des prédateurs et d'autres acteurs politiques ou administratif, savent que ces attaques sont l'oeuvre du loup, mais ne disent mot face à l'interrogation des bergers désemparés, laissant se mettre en place la légende des attaques par les chiens errant. Légende qui aujourd'hui encore, comme nous le verront plus bas,  sert de prétexte pour minimiser les attaques de loups sur les troupeaux!


Le loup a t'il été aidé pour se réinstaller? Les écologistes sont formel, NON

Commence alors la polémique sur le retour naturel du loup ou sa réintroduction? Polémique tout à fait compréhensible lorsque on se penche objectivement sur le problème et que l'on sait que la présence du  loup dans les alpes Italienne est constatée en même temps que la présence du loup dans les alpes Française! 
"Les loups sont revenus dans les vallées alpines Piémontaises ( ... ) franchissant la frontière de la France et avançant jusqu'à l'Ossola . ( ... )" (Franco Zunino, naturaliste)


L'Assemblée Nationale, beaucoup moins catégorique que le "non écologiste":
Après son enquête, la commission de l’Assemblée nationale ("des circonstances mal élucidés et un manque total de transparence")   penche pour une « non contradiction entre les deux thèses » : les loups arrivés en France seraient bien venus d’Italie, mais parallèlement, il serait « probable » que des lâchers clandestins de loups aient eu lieu — lâchers qui pourraient être « le fait de particuliers passionnés de la nature et particulièrement irresponsables »
  
Lorsqu’un loup est tué dans les Hautes-Alpes en 1992 (déjaà! ndlr), le directeur de la DNP explique ainsi : « Un fugueur peut-être, mais il existe aujourd’hui une catégorie de nostalgiques qui font de la provocation et lâchent clandestinement des animaux sauvages. »


En Italie la cohabitation est elle sereine, comme l'affirme l'ensemble des défenseurs du loup?

L'Italie, une autre pierre d’achoppement entre mensonges et réalité, car contrairement à la propagande qui consiste à faire croire que en Italie la cohabitation est sereine, les problèmes sont exactement les mêmes que chez nous, voire pire! La communication des écologistes Italien, quand a elle n'a rien à envier à la notre, utilisant le même stratagème pour cacher la vérité: "Des nouvelles dramatiques, souvent censurées en Italie, font désormais la une ailleurs : il s’agit du retour des loup en France qui ont tué ou détruit l’an dernier près de 6000 moutons dans les Alpes et rendu l' élevage impossible dans ces zones. "extrait de : Les loups rôdent et chassent l'hommetraduit en Français"


                                                  animaux massacrés en Italie

Le problème est le même en Espagne et ailleurs


Mais, penchons nous sur l'idéologie extrémiste des défenseurs du loup! 


Les défenseurs du tout sauvages n'hésitent pas à stigmatiser une population en tenant des propos diffamants, comme par exemples "vous feriez mieux de garder vos troupeaux au lieu d'aller boire des coups!ou pire "les bergers choisissent de vielles brebis et les mettent à la disposition du loup pour encaisser les indemnités", encore pire, "les éleveurs crient aux loups car l'indemnisation fait partie maintenant de leurs revenus habituels . les voleurs ou les chiens errant font plus de dégâts que les loups", toujours crescendo !

"fomenter une «guerre» contre les éleveurs, en leur envoyant des projectiles aux connotations négatives infamantes, est un moyen qui ne sert qu'à exalter la dynamique émotive de fond du problème, celui du besoin de trouver un ennemi à abattre, après l'avoir défini à ses propres yeux et aux yeux des autres comme «coupable» et donc méritant une «juste» punition. Exactement ce que faisait le loup de la fable de Phèdre qui, pour légitimer son agression sur l'agneau, l'accusait de lui salir l'eau du ruisseau où tous les deux buvaient, sourd au fait que l'agneau buvait en aval par rapport à lui, en amont." EXTRAIT DE 

Les attaques diffamatoires les plus récurrentes concernent la prédation par les chiens
Extrait d'une lettre de l'ALEPPE, filiale de FNE adressée au préfet de la Lozère : ""Il est d'ailleurs remarquable de constater que les dégâts nombreux sur les ovins qui incombaient aux chiens divagants, jusqu'à l'arrivée du loup, soient maintenant totalement occultés et intégralement reversés au seul crédit du loup. "
Voilà un propos étonnant dans la mesure où il n’a jamais été tenu une comptabilité des dégâts de chiens en divagation qui, jusqu’à l’arrivée officielle du loup, n’ont jamais fait l’objet de manifestation d’hostilité, d'autant qu'il n'étaient nul besoin de mettre en place des mesures de protections avant l'arrivée des loups, comme nous l'avons vu plus haut. Ces affirmations, qui ne reposent que sur l'idéologie et la prétention de détenir la vérité, sont démenties par toutes les études faites en France et a l''étranger! Mais rien n'y fait, un écologiste intransigeant ne peut jamais se remettre en question, son mental a été formaté par ses mentors et il ne manque jamais d'utiliser la diffamation pour enfoncer son clou : suite de l'extrait ci dessus: " Il est vrai que les attaques commises par des chiens sont difficilement indemnisables, sauf à faire la preuve par l'agriculteur auprès de l'assureur du propriétaire du chien..." Rappel: "les chiens sont identifiés dans près de 89% des cas."

 Ils s'acharnent à diffuser des mensonges selon lesquels les troupeaux attaqués ne sont pas protégés!

 que ce soit dans le 06:" 100% des troupeaux attaqués avaient mis en place les mesures de protection" (D.D.T 06.)
 ou dans le 26: "Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmente chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection."( A.D.E.M.E)
                         
Aujourd'hui, certains détracteurs, pour détourner la réalité,  n'hésitent pas à dire que les mesures administratives ne sont pas  suffisantes  et proposent   simplement la stigmatisation des éleveurs et bergers qui les appliquent, sans avancer évidemment aucune solution viable si ce n'est: + de chien, + de clôture, + de travail non rémunéré, + de stress, le tout pour en arriver là:
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit depuis trois-quatre ans. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection." ( A.D.E.M.E)



Aucune communication de la part des écologistes sur sur les massacres de bovins, chevaux, ânes, chiens, dans les pays voisins et en France ou les éleveurs ne sont pas éligibles aux aides pour les mesures de protections et doivent donc financer seul les mesures de sécurité quitte à mettre en difficulté leurs exploitations. 

Pourtant l'article ArticleL113-1 du code rural est clair : "L'état s'attache a : alinéa 8 : Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."
De même que ArticleL2212-2 La police municipale a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Elle comprend notamment : alinéa  Le soin d'obvier ou de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la divagation des animaux malfaisants ou féroces "
Idem pour l'article Article L427-9 "Sans préjudice des dispositions prévues à l'article L. 427-8, tout propriétaire ou fermier peut repousser ou détruire, même avec des armes à feu, mais à l'exclusion du collet et de la fosse, les bêtes fauves qui porteraient dommages à ses propriétés "


L'éleveuse a perdu le revenu de la pension allouée depuis 10 ans, pour la garde des poneys, sans prétendre a aucune indemnisation de la part de l'état et encore moins des écologistes. L'ensauvagement des terres entretenues par les équins a déjà commencé sur ses terres, comme prévu par l'idéologie du tout sauvage!


INDEMNISATION ET SUBVENTION, Un des fers de lance de la pression exercée sur les éleveurs et bergers

"Les éleveurs sont indemnisé..., la prédation est infime...., la perte économique insignifiante....., ils touchent des subventions donc ils doivent accepter le loup....." Par la quasi totalité des associations et défenseurs du loup qui retournent le couteau dans la plaie afin de culpabiliser les victimes qui deviennent des coupables. Stratégie utilisée par les dictatures pour faire passer leurs idéologie!

Les indemnisations après une attaque, loin de couvrir la réalité de la perte, ne couvrent pas les dommages collatéraux comme, le stress, les avortements, le refus des chaleurs, la perte de poids, le travail de recherche des animaux disparus, le rétablissement des blessés, le remplacement des chiens qui refusent de retourner au combat, la réparation des clôtures....

Bien que la quasi totalité du secteur économique soit subventionné, sans parler des subventions alloués aux associations environnementales:
"Nul   ne   conteste   l’intervention   de   l’Etat,   puis   celle   de   l’Europe   depuis   plus   de   30   ans. L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques  et  écologiques  en  montagne  est  tout  à  fait  essentielle  et  dépasse  le  seul  cadre géographique de la montagne.  " (Grenelle de l'environnement) extrait de "l'impact dramatique de la disparition du pastoralisme"

Leur principale proposition étant la cohabitation forcée ou la disparition du pastoralisme,  :

Toute ces biens pensant sur d'eux, sont capables des pires affirmations du moment que soit préservée la réalisation du réensauvagement . Aucun d'entre eux ne se pose de questions, ni essaient d'approfondir le sujet par ignorance, idéologie ou manipulation.
Tous se réfugient derrière  la bannière des organismes mondiaux, comme le W.W.F, (champion de la délocalisation des population traditionnelles), ou l'UICN (en train de signer une convention avec SYNGENTA, le plus gros producteur mondial de pesticide)


Certaine associations intransigeantes n'hésitant pas à dire "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !" (A.S.P.A.S.).
Avec en arrière pensée la récupération des terres par le partenaire de l'aspas, Rewilding Europe, (groupement de multinationales qui investissent dans l'achat de terres dans le monde à des fins mercantiles)

Suite à un effarouchement sans armes pour la protection du pastoralisme, "Plusieurs associations demandent le retrait des troupeaux dans le parc des écrins", réponse du parc : "La zone dans laquelle a eu lieu l’effarouchement est classée en « montagne pastorale ». « Cela signifie que, en ces lieux, l’activité pastorale est bien constitutive de la vocation du parc national », « En résumé, selon la charte, le pastoralisme participe à l’équilibre des milieux de ces alpages depuis des générations. La mission de préservation dont est responsable le parc national porte donc aussi sur certaines formes de pastoralisme. »
Mais ça c'est de la démocratie, un mode de société banni par les défenseurs du loup qui sont seul à avoir chapitre sur la vie ou la mort du pastoralisme et de tout ce qu'il représente!


"surtout pas de vague: on continue à "reconnaître" le pastoralisme comme socialement et même écologiquement utile. Alors que c'est faux. (la haine comme seul guide)
Le pastoralisme est par essence et sauf à de rares exceptions, une activité agricole Familiale source de vie sociale dans les pays ruraux et reconnu comme vecteur de biodiversité par la totalité des institution traitant des problèmes d’environnement!

Une déclaration ministérielle en faveur de l’agriculture familiale a été adoptée, à l’initiative de Stéphane Le Foll, le 25 février 2014, par des ministres de l’agriculture étrangers sur le salon international de l’agriculture.
Cette déclaration a pour ambition de faire reconnaître aux décideurs politiques des pays du Nord comme des pays du Sud la nécessité de mettre en place des politiques publiques adaptées, capables de créer un environnement favorable au développement des agricultures familiales qui permettent de nourrir 70 % de la population mondiale. 

L'ONU et les NATIONS UNIES ont nommé l'année 2014 "Année Internationale de l'Agriculture Familiale". Mais, mais c'est encooore de la démocratie?, la bête noire de nos écologistes pros loup!

La coexistence pacifique et raisonnée est impossible? Je n'ai jamais cru que l'homme évoluait par sagesse, mais toujours sous la contrainte. Eh bien organisons la coexistence contrainte!  (la haine comme seul guide).
Et oui, la voilà la preuve de l'intransigeance qui nous confirme que si les écologistes prennent le pouvoir, la démocratie a du souci a se faire!

Les moutons sont redescendus des estives, donc s'il en crève désormais, il sera difficile d'imputer ça au loup où à l'ours. (la haine comme seul guide)
Hélas, c'est sans compter sur l’appétit féroce des loups,. 4 à 5 kg de viande par jour, soit pour 300 loups en France, 1200 kg de biodiversité par jour (une cinquantaine d'ongulés! Combien de temps croyez vous que cela va durer?) sans compter les restes non consommés!
 résultat: 
"Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d’estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement." (A.D.E.M.E.)

Rien n’arrêtera la deep écologie:
"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal" (ANIMAL CROSS, ASPAS, FERUS, FNE, FRAPNA, LPO, SPA.......)

 NOUS, MAIS QUI NOUS , les gens concernés ? Ou les adorateurs d'un animal qui reste 

pour eux absolument abstrait?Qui doit décider de qui doit vivre là ou non! Doit-on dans 

nos campagnes décider de ne pas maintenir la population citadine car elle est source 

de destruction de la biodiversité?????

 Pour ceux qui ont choisit d'y vivre, il n'y a pas d'endroits reculé ou difficile d’accès. Il n'y a que des lieux ou des femmes, des hommes et des enfants ont choisi de s'y épanouir dans le respect de la nature, comme peuvent le constater tout les randonneurs qui nous rendent visite! Avant de proposer la délocalisation de ces ruraux pour sauver la nature, atteler vous à d'autre taches bien plus urgentes et vitales pour la survie de la planète que la réintroduction de prédateurs dans des pays ou la population  atteins plus de 120 habitants au km² et ou la nature est totalement anthropisée*! 

*anthropisé : Qui est modifié par la présence humaine.  Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturelsEn France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air. Autrement dit c'est chez nous que la biodiversité a été protégée, alors pourquoi tant de haine?

                                       troupeau de la voisine d'Ouragan, dans le haut diois



A savoir: aucune des instances politiques à caractère écologique ne condamne cet acharnement, ni les propos diffamatoires,  envers une population dont de nombreux acteurs sont à l'origine du mouvement écologiste contemporain.
Nous étions au Larzac, à Malville et dans biens d'autre manifestations environnementales...
La plupart d'entre nous ont choisi de vivre dans nos montagnes par choix écologique
Nous sommes les seuls à participer à la cohabitation avec les prédateurs, cohabitation qui après plus de 20 ans de recul, s'avère impossible à mettre en place.
Aujourd'hui, tout ce qui touche à l'écologie nous montre comme les parias de la société.