BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mercredi 9 décembre 2015

LOUP, ILLUSTRATION DE L'IMPOSSIBLE COHABITATION



Cela pourrait aussi s'intituler: 

PASTORALISME, LUTTE CONTRE LES AVALANCHES, ENTRETIEN DE LA BIODIVERSITÉ ET IMAGE IRREMPLAÇABLE DE NOTRE PATRIMOINE NATUREL ET HUMAIN!

En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (C.N.R.S.)

« Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. » (F.A.O.)


ZOOM



Imaginez le carnage que pourrait faire les loups photographiés en plein jour par le berger en charge de ce troupeau:

lundi 25 novembre 2013

LOUP, ESPÈCE PROTÉGÉE




Le loup en france est une espece protegee


Les éleveurs et les randonneurs sont priés de le respecter
de ne pas le déranger et de ne pas le nourrir avec leurs animaux!

Un loup a besoin en moyenne de consommer chaque jour 17% de son poids en viande, soit 4 à 5 kg pour un loup européen. Donc 1200 kg de biodiversité par jour pour 300 loups , sans compter les restes non consommés! Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée entre autre à l'abondance et la disponibilité des proies, à la densité de la proie, aux succés de la réussite de la chasse, au risque de blessure, aux conditions environnementales. Les conséquences de la sur protection dont il bénéficie en ont fait un animal déviant s'attaquant aux troupeaux pour les raisons énumérés ci dessus!

Avec 6102 victimes reconnues et retrouvées* en 2013, ovins, caprins, bovins, équins, chiens..., le pastoralisme traditionnel, respectueux des animaux et de la nature, se trouve menacé .de disparition au profit de l'élevage industriel
* les animaux disparus ne sont pas décomptés

PROMENEURS TENEZ VOS CHIENS EN LAISSE ET SURVEILLEZ VOS ENFANTS


mardi 16 avril 2013

CHIENS DIVAGANTS OU LOUPS ?



ATTAQUES DE CHIENS DIVAGUANTS

On appelle souvent à tort "chien errant" un chien qui n’est plus sous la responsabilité de son maître ; dans la réglementation nationale, il est "en état de divagation". 
Un chien errant est un chien retourné à l’état sauvage et n’ayant pas ou plus de maître. En France, il n’y a pour ainsi dire aucun chien errant. dixit  Le site de l'État consacré au loup

A savoir aussi que le chien est un concurrent pour le loup qui se charge de le faire disparaître sans aucune difficulté de son territoire! 

Rappelons de passage les attaques sur les chiens de protection en France cette année ainsi que les 30 chiens de chasse au sanglier tués dans une seule région de Galice l'an dernier et les nombreux chiens tués chaque année dans les pays finno-scandinaves.

Arrivée des loups = sale temps pour les chiens








Sur la commune de Valloire, sept cadavres de chevreuils et un chamois ont été découverts par un agent de l'ONF. Les morsures et les traces observées sont typiques d'une attaque de chiens errants. Photo DL comme on peut le constater, il ne manque rien et la panse est gonflée!

Un chien utilise rarement la mise a mort par la gorge!. Il s'attaque aux muscles, cuisse, épaule, harcelant l'animal jusqu'à la mort etc.

ci dessous brebis attaquées par des chiens, ventre gonflé par la durée du harcèlement et  blessures sans communes mesures avec celles causées par les loups..
Une des brebis égorgées.


Cinq brebis ont succombé à l'attaque des prédateurs. ()



pas de bain de sang







Certaines bêtes sont mortes éventrées, égorgées, d’autres noyées ou terrassées par un arrêt cardiaque dû au stress.

Un chien utilise rarement la mise a mort par la gorge!. Il s'attaque aux muscles, cuisse, épaule, harcelant l'animal jusqu'à la mort etc. Le nombre important de victime est du au piétinement et a étouffement causé par le stress des brebis
aucun cartier arraché
la panse n'a pas été perforée, elle a  gonflée

..... par comparaison, poney et brebis attaquées par des loups,

le ventre n'a pas eu le temps de gonfler, blessures caractéristiques, il manque des cartiers entiers!


le poney a le crane brisé par les mâchoires du loup et il lui manque l'épaule et l’antérieur!





a droite, chien attaqué par un loup






                                                       a droite les reste d'un veau
El lobo mata a doce reses en Onís en la última semana
typique du loup

a force égale, le chien n'a pas la même motivation que le loup, et rare sont les chiens disposants d'une telle dentition!



Sauf a de très rares exceptions, celles qui justifient les test adn, les éleveurs de métier ainsi que les experts de l'ONCFS, savent dés la découverte qui est le responsable.
Alors que pour les défenseurs du loup, le doute est toujours en faveur de la protection du loup,  il existe des exceptions de configurations dans les deux sens, exceptions  qui s'équilibrent et donc  s'annulent.

  Des publications affirmant des niveaux de prédation par les chiens errants de l’ordre de 150 000 à 700 000 ovins par an,  un tel niveau de dégâts, représentant en moyenne une perte de 32 à 148 têtes chaque année pour un alpage de 2000 brebis, il devenait nécessaire de vérifier les sources utilisées par ces défenseurs du loup. Les résultats de cette vérification montrent qu’aucune de ces publications ne s’appuie sur une quelconque étude de terrain : Les chiffres   sont   avancés   sans   source   ni   référence   à   une   étude,   ou   bien   reprennent   les affirmations citées par d’autres auteurs en les majorant (2fois et demi supérieur à la 
source citée dans un cas). 
Une étude approfondie a été réalisée sur 295 troupeaux et 143 000 ovins au pâturage. Les résultats   révèlent   une   fréquence   d’attaques   par   les   chiens   errants     tous   les   cinq   ans   en moyenne pour un troupeau donné et   un très faible niveau de pertes au regard des chiffres cités plus haut, qui varie par région entre 0,1 et 0,4 % de l’effectif au pâturage chaque année, la moyenne  s’élevant  à 0,25 %. Cela équivaut  à un niveau de pertes inférieur  à 20 000 victimes par an pour un troupeau national de  7 920 000 ovins en 2008 : un résultat quatre à trente fois inférieur aux chiffres sans fondements qui circulent encore trop souvent en France, mais tout à fait comparable aux données anglaises  et italiennes. 
Une dimension idéologique évidente, une dénégation systématique de la prédation par les loups, une recherche de tous les autres problèmes pouvant affecter l’élevage ovin pour mieux minimiser l’impact du loup afin de dénoncer le statut de « bouc émissaire » qui lui serait réservé. C’est à n’en pas douter un discours idéologique mais en rien scientifique.
Pourtant ces mêmes défenseurs du loup exigent que les éleveurs mobilisent sans délai tous les moyens de défense des troupeaux des l’arrivée des prédateurs, reconnaissant ainsi que leur irruption se traduit toujours par une multiplication des attaques Avec les très importants efforts de protection consentis depuis cinq ans, la prédation se stabilise à un niveau élevé atteignant plus de 900 attaques et 3250 victimes constatées 
pour l’année 2009. Un niveau de pertes clairement sous-évalué, comme le montrent plusieurs études en Espagne , en France et en Norvège , estimant que 30 à 50 % des pertes réelles ne peuvent figurer dans les constats en raison des sous-déclarations de la part des éleveurs , des animaux disparus lors des attaques de loups, enfin de la prolifération des vautours rendant de plus en plus difficile l’exercice des constats. 
L’administration française reconnait d’ailleurs l’impossibilité de recenser  tous les animaux tués par les loups et ajoute un forfait supplémentaire de 15% aux remboursements. 



Voir l'étude complète de Laurent Garde, Centre d’Études et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée

Voir aussi les affabulations de M. Ouary, avec les 11 millions de chiens divagauants en France dans

En Espagne c'est exactement pareil

Les chiffres confirment ce que les études scientifiques ont montré pour la France, rien à voir avec les chiffres fantaisistes qui circulent çà et là sur les bases fantaisistes de sources jamais citées puisqu’elles n’existent pas : les dégâts dus aux loups sont sans commune mesure avec ceux des chiens.

voir l'étude complète pour l'Espagne


Pourtant, une série d'études, supervisée par l'école d'ingénieurs VetAgroSup (Brunschwig et al. 2007), montre qu'il arrive, en moyenne, une attaque de chiens divagants tous les cinq ans dans les élevages, comparé aux attaques à répétition par des loups, s'étalant sur des mois et des mois, si ce n'est des années!

Aussi, le gouvernement a publié une rectification sur son site officiel sur le loup... « ces chiffres permettent de modérer les débats sur les responsabilités respectives du chien et du loup dans les dégâts aux troupeaux domestiques »,
« les attaques de loup seraient donc plus fréquentes que les attaques de chiens divagants, alors que les troupeaux concernés sont plus fréquemment protégés »

mais les "défenseurs du loup a tout prix" persistent à mentir, portant préjudice à toute une profession


plus simplement : personne ne nie la prédation faite par les chiens. Dans une région, avant que le loup ne soit signalé, cela représente  quelques %, dés la présence du loup officielle et les mesures de protections mises en place (avant la présence du loup, aucune mesure particulière pour lutter contre l’infime nombre d'attaque de chiens) le pourcentage d'attaque grimpe au dessus de 60 %! Et tout le monde sait que lorsque le loup est présent, les chiens disparaissent car le loup ne tolère pas sa concurrence dans son territoire!


dans notre région, en quarante ans on dénombre en moyenne moins de 3 attaques par an sur l'ensemble des troupeaux avec moins de 300 victimes, aucun chiens, ni équins, ni bovins, en 2012, pour la même région, plus de 44 attaques pour plus de 180 victimes avec un équin, 2 bovins, 5 chiens en moins de un an





jeudi 28 mars 2013

UN COMMENTAIRE BIEN DANS LA LIGNEE DE L'INCONSCIENCE

suite a l'article paru dans la "Tribune de Genève"
sur

Un loup a été observé de très près dans le Haut-Valais


voici le commentaire typique du pros loup excédé par l’inquiétude que génère l'animal auprès de la population rurale:

Sébastien Passemard

26.03.2013, 17:16 Heures

mais laissez les vivre..les agriculteurs sont assurés, qu'on arrête à la fin. les gens se sont battu pour que ces loups soit des animaux «strictement protégés», pourquoi revenir en arrière?!


Un jour , un chien est entré dans mon poulailler et a pratiquement détruit toute la population des pondeuses. Le propriétaire du chien m'a dit "c'est pas grave je suis assuré" . L'assurance m'a rembourser les poules, le temps de remettre la structure en place,  j'ai perdu le marché des œufs dans la région!





C'est pas grave M. Passemard, si quelqu'un se fait écraser par un chauffard, il est assuré. La famille vas toucher le pactole!

Des gens se sont battus depuis une vingtaine d'années pour la protection des loups, puis nous l'imposent sans aucune concertation, sans se poser la question de notre devenir, alors que d'autre se sont battus pendant des milliers d'années pour que la vie dans nos régions soit possible pour des gens qui vivent dans le respect de la nature et de manière durable. Pour que je puisse retrouver mes poneys de trait vivant le soir après la pature. Sinon l'assurance me donnera des sous, mais il me faudra minimum 6 ans pour leur apprendre a bien travailler entre les rangs de légumes sans rien écraser! Et si le loup me les bouffent au bout de 3 ans, tout est à refaire! Et pour les chevaux ou les bovins, l'état ne donne aucune aide pour la mise en place de structures de protection, qui me reviennent cette année a + de 17 000 euros, qui ne seront jamais amortis, et qui n’empêcheront pas le pire d'arriver.

Comment des gens peuvent se targuer du devoir accompli envers le loup, alors que chaque heure qui passent, me rapproche du moment ou ils reviendront se nourrir de mes chevaux!


C'est à l'état démissionnaire de nous protéger:

Article L113-1
Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :
notamment article 8:  Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.

Mais rien, au contraire, on est en train d'essayer de me refuser un permis de construire un abris de protection en bois de 27 m² pour mes chevaux dans le parc de protection renforcé que j'ai été obligé de faire pour essayer de me défendre.
Alors, bien que je respecte le loup et toute forme de vie, s'il vous plait, modérer vos propos, et essayer de vous mettre quelques instant dans notre situation d'assuré, et priez pour que les assurances nous gardent. Elles ont déjà viré quelques éleveurs trop durement touché et m'ont fait sous entendre d'éviter a ce que cela se reproduise!


mercredi 13 février 2013

LE BERGER PHOTOGRAPHIE LES LOUPS

En plein jour, ce berger a pu photographier les loups qui encercle le troupeau
Hautes-Alpes : sept loups attaquent un troupeau en plein jour en présence du berger et 
des chiens.
Laurent Garde – CERPAM – 23-12-2010
Le 6 novembre 2010, Philippe Lemoine, le berger de la montagne de Céuze dans les Hautes-Alpes, 
garde son troupeau. Il fait beau, c’est le début de l’après-midi.  Sur ce bas d’alpage, le terrain est 
dégagé, facile à garder, facile à surveiller dans ce massif où les loups ont fait leur apparition depuis 
deux ou trois ans.  Il reste 700 brebis en fin de saison, les autres sont déjà redescendues. Auprès du 
troupeau veille avec le berger ses trois chiens de conduite, l’un de ses deux chiens de protection, et 
un âne sur lequel il compte pour donner l’alerte et impressionner les loups.
C’est alors qu’il voit sortir des buissons, à  une centaine de mètres, un, deux, trois, sept loups qui 
commencent à encercler son troupeau en longeant un sentier en contre-haut. Il est saisi de stupeur. 
Certes, l’année dernière, il a déjà vu un loup dans les mêmes circonstances. Mais sept loups en 
même temps ! Il sort son appareil photo et il parvient à en fixer six sur le cliché. Il est 14 h.
A ce moment déboule une randonneuse avec son chien face aux loups. Stupeur et affolement de la 
dame. Les loups repassent la crête. Le berger, inquiet, rassemble son troupeau serré et redescend 
vers les prés. Précaution inutile. C’est deux heures après que les loups attaquent. En plein jour, par 
un beau soleil, un temps calme, sur un terrain parfaitement dégagé, près d’un hameau et d’une route 
goudronnée, en présence du berger, de quatre chiens et d’un âne utilisé comme animal de 
protection. Ils sont deux sur une brebis, l’un à la gorge, l’autre lui déchire les entrailles. Le chien de 
protection, une jeune femelle qui a aboyé toute la nuit face aux loups  ne bouge pas, comme
tétanisée. Il faut que le berger arrive sur les loups à moins de 30 m pour leur faire lâcher prise. La 
brebis est encore vivante…
Traumatisé, le berger ramène ses bêtes au parc de nuit et appelle les éleveurs  ainsi que
l’administration pour le constat. On est samedi, les gardes monteront le lundi, d’ici là il faut préserver 
la carcasse des charognards pour pouvoir être constatée, le berger amène sa remorque et la 
retourne sur la brebis morte.
Le lendemain, jour de brouillard. L’un des éleveurs est monté soutenir le berger. Inquiets, les deux 
hommes sortent le troupeau à proximité immédiate des chalets, sur d’anciens prés de fauche pour 
mieux surveiller les bêtes à un endroit où il passe du monde. Cette fois, les deux chiens de protection 
sont présents avec les trois chiens de conduite. Ce qui n’empêche pas les loups d’attaquer à 
nouveau. La veille ils ont été privés de leur proie. Ce jour ils changent de tactique, et malgré  les deux 
hommes et les cinq chiens courant, hurlant, aboyant, ils coursent une brebis à l’écart vers les bois et 
les ravins pour la consommer tranquillement. La carcasse ne sera pas retrouvée.
C’en est trop. La coupe est pleine. Les éleveurs enferment leurs bêtes et décident de les rapatrier à 
l’abri, deux semaines avant la date prévue. En urgence, il faut les trier. Les compter. Renoncer au 
camion qui avait été réservé et multiplier les voyages avec la petite bétaillère de l’un des éleveurs. 
Organiser l’accueil des bêtes sur le site de transhumance hivernale où les brebis n’étaient attendues 
que 15 jours après, dans les Bouches-du-Rhône. Le 9 novembre, le démontagnage est terminé après 
trois jours de travail d’urgence qui désorganise le planning des éleveurs et des gestionnaires.
Le berger a 54 ans. Il est très expérimenté. C’est sa cinquième saison de garde sur la montagne. Il 
accompagne les brebis en permanence tout au long des heures de pâturage. Depuis l’arrivée des 
loups, il rajoute des heures de surveillance au moment où les bêtes chôment aux heures chaudes de 
la journée. La nuit, il double l’enclos en grillage d’un parc en filets pour que les loups n’affolent pas 
les bêtes « Ce n’est plus une vie. Maintenant, c’est 300 à 400 heures de travail par mois. Tu n’as plus le temps de rien, de faire ta vaisselle, de voir des gens. Le stress, je prends des cachets pour dormir. 
L’aide-berger, ça n’est pas possible, on le loge où, la cabane est petite, à mon âge, c’est pas évident 
de cohabiter avec quelqu’un avec qui t’as pas forcément d’affinités. »
Sur cette montagne, le groupement pastoral s’était engagé sur un contrat agri-environnemental
pour la gestion des habitats remarquables de ce site Natura 2000.
Que faut-il faire désormais face à des loups qui ignorent toute crainte ? Que faut-il faire de plus dans 
les alpages quand la quasi-totalité des troupeaux disposent déjà d’un berger permanent et, bien 
souvent, d’un aide-berger ? Que faut-il faire de plus dans un contexte où la grande majorité des 
troupeaux attaqués par des loups sont surveillés par des chiens de protection ? Que faut-il faire de 
plus alors que la moitié des attaques de loups se produit désormais en plein jour dans les Alpes du 
Sud et que ni la présence des hommes, ni celle des chiens ne les découragent ?




 POUR VOIR LES LOUPS QUI ENCERCLE LE TROUPEAU?
Vous devez sélectionner l'image et l'enregistrer dans un de vos fichiers photos, puis l'ouvrir et vous servir du zoom. 

mardi 12 février 2013

PARLONS UN PEU DU LOUP DANS LE HAUT DIOIS



Depuis quelques années, des attaques sur les troupeaux en alpage ont éveillés les soupçons des éleveurs, sans que la panique ne s'empare de la vie pastorale.
Mais depuis l'automne 2012, nous voilà en présence de nombreuses prédations sur les communes de Les Prés, Val Maravel, Charens, Valdrome, Boulc,

Au total + de 280 brebis, un poney, 1 chien patou de protection mort au combat, un veau,  2 chiens de chasse....


L'arrivée prochaine du printemps et la mise a l'herbe des brebis et de leurs agneaux, sont dorénavant deux épreuves, autrefois pleines de promesses, aujourd'hui redoutées par les éleveurs

http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/01/presentation.html