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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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dimanche 29 janvier 2017

QUAND LES LOUPS FRANCHISSENT LA LISIÈRE, ENQUÊTE DE L'INRA ET DU CERPAM

Quand les loups franchissent la lisière - Expériences d’éleveurs, chasseurs et autres résidents de Seyne-les-Alpes confrontés aux loups

Le département Sciences pour l’action et le développement de l’Inra (UMR Selmet, Montpellier) et le le CERPAM (Centre d’Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée, Manosque) ont mené une enquête à Seyne-les-Alpes (Alpes de Haute Provence) sur les changements de comportement des loups vis-à-vis des humains et de leurs activités, et sur les risques, nouveaux ou croissants, de prédation des élevages de bovins. Cette enquête, réalisée à partir d’entretiens approfondis auprès d’une large gamme d’acteurs – éleveurs, chasseurs, randonneur ou intervenants du secteur – montre la richesse des témoignages locaux dont la fertilisation croisée avec les savoirs issus des observations et constats officiels d’experts serait profitable. Ce type de recherche, explorant les savoirs d’acteurs locaux, permet de proposer des pistes d’analyse pertinentes à une échelle plus globale, ce qui est nécessaire aux adaptations de politiques publiques.
Vache montagne. © Inra, M. Meuret
PUBLIÉ LE 27/01/2017

Des loups qui « s’habitueraient » à la présence des humains

À partir du 6 juin 2015, une vague médiatique fait suite aux déclarations d’un adolescent de 16 ans, fils d’éleveurs de bovins à Seyne-les-Alpes (04), affirmant s’être fait attaquer par des loups, de nuit et sur un pré jouxtant leur habitation. La mise en doute de ces déclarations, quasi-générale, est parfois allée jusqu’à traiter l’adolescent d’affabulateur et suspecter sa famille d’une manœuvre d’alerte au sujet des loups. Pour les auteurs, spécialistes des activités d’élevage confrontées aux loups, en France et ailleurs, ces déclarations indiscutablement originales n’étaient peut-être pas vraiment surprenantes. En effet, les prédateurs (ours, loups, tigres…) peuvent manifester une habituation, ou familiarisation, envers les humains, encouragée notamment par un statut de protection stricte. C’est le motif de l’enquête menée à Seyne-les-Alpes, dès juillet et août. Les deux questions majeures ont porté sur les signes de changement de comportement des loups envers les humains et sur les risques nouveaux ou croissants de la prédation des loups sur les élevages bovins. L’enquête s’est adressée à toute personne habituée des lieux — éleveur, chasseur, randonneur ou intervenant du secteur — pouvant apporter un témoignage personnel de rencontres avec des loups. Vingt-deux entretiens approfondis ont été réalisés, enregistrés puis retranscrits.
Le bassin de Seyne est inséré dans des montagnes boisées et dépeuplées, mais dont les parties hautes constituent des alpages dégagés où montent l’été essentiellement des troupeaux ovins. C’est une vallée bocagère d’altitude, densément peuplée et occupée par l’élevage, principalement de bovins allaitants. Ce paysage de prairies verdoyantes en contrebas de forêts est particulier pour les Alpes du Sud, beaucoup moins à l’échelle européenne. L’enquête a été focalisée sur la lisière entre le bocage et le versant forestier de la montagne de La Blanche.

La présence des loups diffère selon les points de vue

À ce jour, dans un paysage qui offre des habitats favorables aux ongulés sauvages : chamois, chevreuils, mouflons et quelques cerfs, Seyne-les-Alpes n’est pas répertoriée comme une zone de présence permanente de loups (ZPP), ni « à surveiller » selon les services spécialisés de l’État. Pourtant, autour de la lisière étudiée, 14 témoins adultes, dont un lieutenant de louveterie et un technicien de la Fédération départementale des chasseurs, nous ont décrit en détail leurs observations de loups. Pour neuf d’entre eux, il s’agissait de groupes d’au moins trois loups adultes. Se sont ajoutés des signes tangibles de reproduction sur zone : louveteaux, tanière ou abri sous roche avec litière. Sur ces bases, et compte tenu de la distance aux ZPP déjà répertoriées, l’enquête propose l’hypothèse d’une meute non encore identifiée et dont le territoire couvrirait la zone étudiée.
Cette hypothèse concorde avec l’avis des chasseurs enquêtés. Leurs constats, argumentés, sont unanimes : depuis 3 à 4 ans, chamois et chevreuils ont nettement changé de comportement et se sont raréfiés ; c’est plus brutal encore pour les mouflons. Leur mise en cause du loup, mal reçue officiellement, peut étayer des soucis pour l’attractivité de la chasse, notamment auprès des jeunes.

Quand les vaches s’affolent et deviennent ingérables

Le comportement devenu très méfiant des ongulés sauvages ainsi que leur apparente raréfaction pourraient expliquer un report de prédation sur les bovins. Il ne s’agit plus seulement de jeunes veaux qui manquent à l’appel, mais aussi d’attaques sur des animaux plus âgés, en alpage comme sur les prés en vallée. De plus, les éleveurs constatent un changement de comportement nouveau et très préoccupant chez leurs bovins. Les chiens ne sont pas en cause : les bovins, très habitués à les voir, leur sont indifférents. Si nécessaire, les vaches suitées les éloignent. Mais depuis quelques années, suite aux attaques avérées ou suspectées de loups, vaches, génisses ou taureaux se montrent très inquiets, voire paniqués. Certains groupes ont fui à plusieurs kilomètres après avoir brisé clôtures et barrières. Certains animaux devenus dangereux pour leur éleveur, ou tout au moins ingérables, ont dû être réformés. De tels comportements excèdent évidemment les capacités de vigilance et d’intervention des éleveurs.

Rencontres avec les loups

Autre phénomène nouveau sur Seyne : les rencontres inopinées des humains avec des groupes de loups, et parfois de près. Pour les chasseurs, c’est en montagne, mais parfois aussi en lisière des prés et à proximité d’habitations. Un chasseur à l’arc s’est fait aborder par deux canidés sub-adultes. La présence d’un adulte, massif, peu craintif et de couleur uniformément noire, est également signalée par plusieurs témoignages, dont deux promeneurs qui l’ont vu de près. Pour le maire de Seyne, l’afflux de témoignages devient banal et manifeste l’émergence d’un risque, serait-il accidentel, avec les loups en circulation sur sa commune.

Des loups devenus menaçants

Cette émergence d’un risque est corroborée par « l’affaire des fils Ferrand ». Leurs témoignages, au terme de l’analyse réalisée, apparaissent à la fois sincères, crédibles et cohérents. L’enquête approfondie auprès de l’adolescent de 16 ans ayant déclaré s’être fait attaquer par des loups, a entendu son frère de 20 ans également protagoniste de l’évènement, ainsi que leur père. Une description cartographique et minutée de l’événement, ainsi que la chronique des faits antérieurs survenus sur le même lieu, permettent de comprendre les réactions des deux frères. Cette nuit-là, il s’agissait de la 9ème rencontre en un mois avec ces loups : après 3 attaques diurnes visant des veaux que l’éleveur et ses fils avaient interrompues, après la prédation d’un veau authentifiée par l’ONCFS et suivie de l’autorisation préfectorale de tirs de défense, l’administration avait organisé 4 jours consécutifs d’affût sur ce pré, période durant laquelle les loups ne se sont pas montré ; or c’est dans la nuit du 5e au 6e jour que l’adolescent, monté dans le pré avec son frère en raison des beuglements de leurs vaches, s’est trouvé menacé.

Et demain ?

L’ensemble des résultats d’enquête fait sens à partir du moment où l’on ne considère pas « l’affaire des fils Ferrand » comme un fait isolé de son contexte. Il y a eu un processus assez long et interactif de modification des comportements de plusieurs catégories d’êtres interagissant de part et d’autre de la lisière, loups, ongulés, bétail, humains, jusqu’à une approche menaçante d’un humain vulnérable par des loups de nuit. Ces évolutions ont des conséquences sur le territoire : une baisse d’attractivité cynégétique et récréative, si ce n’est déjà un risque en matière de sécurité civile ; une atteinte à la viabilité des élevages de bovins conduits à l’herbe, dont il est attendu aussi qu’ils contribuent à la gestion des paysages et de leurs aménités.

VIDÉO DE LA CONFÉRENCE 


TÉLÉCHARGER LE RAPPORT COMPLET

Garde L., Meuret M., 2017. Quand les loups franchissent la lisière : expériences d’éleveurs, chasseurs et autres résidents de Seyne-les-Alpes confrontés aux loups. Rapport d’enquête. CERPAM Manosque & INRA UMR Selmet Montpellier : 116 pages.   >>> (PDF)
Voir aussi le diaporama présenté lors de la restitution de l'enquête qui s'est tenue le 27 janvier 2017 :
> Quand les loups franchissent la lisière : Expériences d’éleveurs, chasseurs et autres résidents de Seyne-les-Alpes confrontés aux loups
Laurent Garde (Cerpam) et Michel Meuret (INRA)
Conférence/Restitution d'enquête, 27 janvier 2017, Manosque
Diaporame   (43 diapositives)

COADAPHT, UN RÉSEAU SUR LA CO-ADAPTATION ENTRE PRÉDATEURS ET HUMAINS DANS LEURS TERRITOIRES

Montagne rouge. © Inra, M. Meuret
© Inra, M. Meuret
COADAPHT est un réseau de chercheurs intéressés par les processus de coadaptation des prédateurs et des humains dans leurs territoires. Par co-adaptation, sont entendus les divers processus d’adaptation des humains et plus particulièrement de leurs activités d’élevage face aux prédateurs (loups, lynx, ours, etc.), mais aussi ceux des prédateurs face aux humains et à leurs activités (élevage, chasse, tourisme, foresterie, etc.).

Ayant d’abord pour objectif de faciliter les échanges et la synthèse des connaissances scientifiques, en France mais aussi à l’international, le réseau développe un programme d’actions de recherche pluridisciplinaires, avec contribution de ses partenaires internationaux. La priorité est donnée à l’investigation des connaissances, savoirs et savoir-faire des acteurs de terrain.
Lire le dossier consacré aux travaux du réseau Coadapht   >>>

samedi 31 octobre 2015

LOUP, LES BREBIS DEMONTAGNENT, LES VACHES ET LES CHEVAUX VONT TRINQUER!

L'ensemble des associations s'indignent du fait que des tirs de défenses ou de prélèvements  soient autorisés alors que les brebis quittent les alpages pour passer l'hiver dans leurs bergeries.





C'est une des politiques de stigmatisation de l'incompétence du monde rural, parmi les dizaines d'autre qu'ils utilisent sans états d’âme, consistant à dévaloriser aux yeux du public, ceux qui luttent pour la sauvegarde de leur modes de vie à l'écart de la folie de nos civilisation. 










Les loups eux aussi sans états d’âme, mais ça on peut le comprendre, s'adaptent et démontagnent en suivant les troupeaux:

  Deux éleveurs ont été victimes d'attaques de loup cette nuit, aux portes de la ville de Digne. La première attaque s'est produite sur la Gaec de la Molière au Chaffaud. 10 brebis ont été tuées, cinq autres blessées, essentiellement de jeunes bêtes et des brebis laitières. La deuxième a touché la Gaec des Olivettes, trois bêtes ont été tuées, dont une totalement dévorée.
http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/3646917/video-deux-attaques-de-loup-cette-nuit-a-digne.html
Cette semaine, nous avons eu une attaque de Loups sur un lot de vaches allaitantes, un veau a été écorché vivant et 4 vaches ont disparu 
Et la saison d'automne devient dangereuse pour les bovins et les équins au fur et à mesure que les ovins quittent les pâturages. Mais chut, aucun défenseurs du loup n'en parle, car la finalité de la réintroduction des grands prédateurs dans les zones d'élevages n'a rien à voir avec la protection de la biodiversité :  
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/05/loup-la-face-cachee-des-defenseurs-de.html

Cette certitude de l'adaptation des loups sur l'ensemble des animaux d’élevages  traditionnels  à l'herbe a conduit l'U.E à s'interroger:
bilan européen des attaques de loups en Espagne : situation dramatique pour les bovins

Une certitude qui reste taboue chez les fondamentalistes qui font le jeu des industriels agroalimentaires. Des fondamentalistes qui ne se situent que par rapport à une idéologie du tout sauvage, ou l'homme, pas eux?, nous; ou nous sommes donc des intrus. Nous, des intrus qui impactons très peu le milieu dans lequel nous évoluons, mais des intrus pour ceux qui, bien installés dans le confort de nos civilisation dévastatrices, culpabilisent et s'imaginent être le peuple élus pour sauver la nature. En réalité, ils sont au service de ceux qui mettent en place la politique de la main mise sur les territoires que les ruraux sont les seuls avoir su conserver. Le WWF, qui chapeaute l'ensemble des associations environnementalistes dans le monde, en est un des exemples les plus marquants, responsable de la délocalisation de plus de 20 millions d’autochtones sous prétexte de biodiversité.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2014/10/world-wide-fund-la-face-cachee-du-fond.html

L'hécatombe a commencée:
http://www.vosgesmatin.fr/edition-de-remiremont/2015/11/07/vosges-le-loup-s-attaque-a-un-veau-a-la-bresse

- Entre le 3 et le 4/11 sur la commune de BARRET de LIOURE : 1 bovin (génisse) tué parmi un troupeau de 30 bovins, quartier "Macuègne Bas" : Source DDT



2 decembre : Chapeiry : Une pouliche de 2 ans et demi, 1.55m retrouvée égorgée dans un champ http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2015/12/02/une-pouliche-retrouvee-egorgee


le 3 décembre : Une vache de 4 ans dévorée au Pays de Bitche : http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-sarreguemines-bitche/2015/12/03/vache-devoree-au-pays-de-bitche-le-loup-coupable





dimanche 11 octobre 2015

LOUP, ON NOUS A TROMPÉS

Discours d'Yves Derbez, Président d'Eleveurs et Montagnes, à la foire de Seyne-les-Alpes 

 Depuis plus de 20 ans, on nous fait croire que la cohabitation avec le loup est possible. On a passé beaucoup de temps à écouter les uns et les autres, à recevoir des conseils de garde et de protection, à faire des essais. Au départ, on a voulu faire preuve de bonne volonté, on a suivi ces conseils. Aujourd’hui il faut l’avouer : on nous a fait palabrer des heures inutilement dans des réunions, écouter des rapports de fonctionnaires et pseudo-spécialistes qui, bien souvent, n’ont jamais mis les pieds sur une estive ou même dans une exploitation... ON NOUS A TROMPÉS.
 
Nous avons entendu tous les mensonges possibles et imaginables. On nous a dit notamment que la cohabitation se passait bien en Espagne, en Italie et ailleurs. C’est faux ! Et le pire, c’est qu’on nous a presque fait admettre que nous sommes de mauvais bergers, incapables de garder nos bêtes ! Et si elles se font dévorer, c’est de notre faute, en somme…

On a vu défiler des apprentis sorciers qui avaient tous la solution miracle, des illuminés qui venaient nous donner des leçons et nous apprendre notre métier. Mais dans le genre folklorique, le clou du spectacle a été l’arrivée de Christophe Castaner en 2013 ! Lui aussi, il avait SA solution : établir la responsabilité des éleveurs et bergers pour disculper l’Etat. Lui qui n’a jamais fait la différence entre pouvoir législatif et exécutif, s’est mis à présider cette grande machine à palabres faite pour amuser le public qu’est le Groupe National Loup.

Il est bien triste et regrettable de dire que notre député C. Castaner, lui aussi nous a trompé. Mais aux médias, il s’est permis de déclarer, je cite : " J'invite les Eleveurs à assumer leurs responsabilités"! - "Dans leur métier, il y a la défense du troupeau. Si ils pensent que c'est l'Etat qui va venir, qui va réguler et qui va protéger, ils se plantent (...)".

Depuis, il veut faire de nous des cow-boys armés, une nouvelle fonction qui n’est prévue dans aucune école de berger, pas même dans les formations, au contenu très discutable d’ailleurs, financées par le Conseil Régional.
Mais Monsieur Castaner oublie que l’Etat a des obligations régaliennes. La première et l’une des plus fondamentales, c’est la protection des biens et des personnes ! C’est à l’Etat de protéger les troupeaux et les exploitations, pas aux éleveurs et aux bergers de se transformer en chasseurs professionnels, obligés de payer un permis de chasse pour défendre leur troupeau, et leur famille !
Il serait temps que la France applique LA LOI : l’article L 113-1 du Code Rural stipule que :
"Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard".
Ce même article indique ensuite que :
"En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, doit s'attacher à : Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque".
Depuis des décennies, les services de l’Etat n’ont JAMAIS respecté les obligations liées à cet article !
Depuis plus de 20 ans, nous sommes sans arrêt critiqués et humiliés. On nous fait passer pour de mauvais bergers. Pourtant, au cours du séminaire organisé par le CERPAM et la Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes à Valdeblore, il a été démontré qu’il est IMPOSSIBLE pour nous d’aller plus loin en matière de protection. Laurent Garde, écologue au CERPAM, le répète fort justement : nous sommes arrivés au bout de ce qu’il était possible de faire. Les services de l’Etat étaient tous représentés à Valdeblore mais tout ce beau monde fait comme s’il n’avait rien entendu…

En matière de loup, le constat, après plus de 20 ans d’observations, est simple, et contrairement à ce qu’on a voulu nous fait croire, il est identique dans tous les pays européens : la cohabitation n’est PAS POSSIBLE ! Il va falloir qu’on fasse des choix en modifiant notre législation. Que veut-on ? Du pastoralisme et de l’élevage de montagne de qualité, ou bien des loups ? Avoir les deux à la fois, c’est impossible !

Si l’Etat choisit le pastoralisme et des productions de qualité, il doit en tirer les mêmes conséquences que nos anciens : c’est-à-dire l’éradication du loup. En fait, on ne sait même pas s’il s’agit vraiment de loups ou de chiens-loups puisqu’aucune étude n’existe. Rien n’a été fait depuis la dernière recommandation de la Convention de Berne concernant les hybrides.

Pour notre part, nous optons pour une éradication rapide du loup et la mise en place d’un grand plan de développement du pastoralisme et de l’élevage de qualité en montagne, toutes filières confondues. 

Ça fait plus de 20 ans que notre sort est directement lié à celui des loups. Ça a trop duré ! A l’exception de quelques associations extrémistes qui militent pour le « tout sauvage », sans présence humaine, associations toujours très largement subventionnées par les pouvoirs publics, nous savons tous que l’élevage de montagne contribue "à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité". Alors pourquoi ne fait-on rien pour en assurer le développement ? 

Nous avons des cabanes lamentables, souvent sans eaux et sans toilettes. On nous impose de fait des bergers permanents alors que nous ne sommes pas en mesure de respecter la législation du travail en matière de logement des salariés et de la protection sanitaire des personnes. Rien, ou si peu, n’a été fait en matière de communication GSM et numérique alors que la gestion d’une exploitation passe aujourd’hui impérativement par Internet. De trop nombreuses estives ne sont toujours pas désenclavées ce qui rend de plus en plus difficile de trouver des bergers salariés….
La liste de nos difficultés est encore longue, très longue, sans parler de la formation et de l’installation des jeunes dans un contexte que les pouvoirs publics, seuls responsables, ont rendu lamentable.

En regard de ces besoins pour la survie de nos alpages, pour la vie de nos vallées, on apprend [séminaire du 24 septembre au Conseil départemental] qu’au titre des fonds FEADER, destinés au développement rural en Paca, 32 M€ sont affectés aux prédateurs (oui je répète 32 M€) et 4 pauvres petits millions au pastoralisme. N’était-ce pas une véritable provocation ??? 

Le développement du pastoralisme dans un contexte de développement durable est le seul garant du développement de la biodiversité, de la paix sociale et de l’avenir économique de nos vallées. L’agriculture de montagne est le complément indispensable au développement touristique par le maintien d’une vie valléenne, de liens sociaux avec les citadins et la fabrication de produits de qualité.

Il nous parait indispensable de très vite penser à l’avenir en élaborant un grand plan de développement du pastoralisme à l’échelle de la région. Il faut abandonner les palabres inutiles autour de la gestion des chiens de protection, de plus en plus problématique pour le tourisme. Arrêtons ces stratégies administratives toutes plus délirantes les unes que les autres qu’on cherche à nous faire avaler au sein de ce machin sans consistance juridique qu’est le GNL.
Il faut passer à la vitesse supérieure à partir de structures légales telles que le Comité de massif. Les Pyrénéens l’ont fait en supprimant le Groupe National Ours. Pourquoi pas nous ? Il faut aussi que nos chambres consulaires se mettent au travail pour élaborer un plan partagé entre tous. Notre avenir professionnel ne doit plus dépendre uniquement de l’environnement et des DREAL. Nous pourrons voir, au moins une fois dans notre vie, un Ministre de l’agriculture venir enfin sur le terrain, parler avec nous de développement de l’agriculture de montagne et non des loups.

Il est insupportable de constater que depuis plus de 20 ans, seul le loup s’impose au nom d’un grand mensonge mis en place par quelques hauts fonctionnaires aidés par les idéologues du tout sauvage. Une lettre du Président de la République François Hollande et une autre de la Ministre de l’écologie, Ségolène Royal, prouvent sans la moindre ambiguïté, qu’il y a bien eu introduction. Le témoignage enregistré et filmé d’un garde du Parc des Abruzzes le confirme ainsi que de nombreux autres faits. Cessons de nier cette réalité et posons-nous les deux vraies questions majeures pour notre avenir :
Que veut-on faire de nos territoires de montagne ? Qui doit décider de notre avenir, de notre vie et nos modes de travail ? 

Soit nous sommes dans une République démocratique et c’est à nous, habitants des vallées, d’en décider, et à nous, éleveurs, de dire de quelle manière nous voulons et pouvons travailler, soit nous sommes dans une dictature et tout nous est imposé par le haut comme l’a été le loup en 1992 et probablement avant.
Ça fait 20 ans qu’on écoute des apprentis sorciers, souvent directement responsables de cette catastrophe écologique, sociale et économique. Ça suffit ! La seule chose qui ait évolué positivement, ce sont les chiffres des prédations. Le temps des palabres, des rapports sans lendemain, de dizaines de millions gaspillés de fonctionnaires qui cherchent seulement à justifier leurs postes, doit cesser. Aujourd’hui, la seule solution acceptable est celle choisie par nos anciens : l’éradication du loup et rapidement.

Cette page stupide de notre histoire, créée de toutes pièces par des idéologues et fonctionnaires irresponsables, doit être tournée. C’est à l’Etat d’assumer pleinement ses responsabilités en faisant respecter notre législation en faveur de l’élevage de montagne. C’est aux élus, notamment régionaux, départementaux et consulaires, de prendre des initiatives de projets de développement, comme d’autres massifs ont su le faire avant nous et avec des résultats.

Monsieur le Préfet et Messieurs les élus, nous avons un grand chantier à lancer pour l’avenir de nos territoires mais aussi de nos familles ! Nous avons pris 20 ans de retard dans de nombreux domaines. Alors, soit nous relevons le défi, soit nous abandonnons. La balle n’est pas seulement dans le camp des éleveurs. Elle est aussi et surtout dans votre camp !

Nous devons passer à une phase de reconstruction, sans l’intervention de charlatans et d’amateurs, avec un grand plan régional de développement discuté, élaboré et partagé entre professionnels.
Mesdames et messieurs les élus, c’est cela que nous attendons. Rien d’autre !

VERSION PDF ET ANALYSE DU DISCOURS

vendredi 23 janvier 2015

LOUP ET ELUCUBRATION

Suite a l'attaque qui s'est produite dans le Toulois:
http://www.estrepublicain.fr/economie/2015/01/22/cinq-brebis-egorgees-dans-le-toulois

Le maire Christian Huin est plus circonspect : « Ma principale préoccupation est la sécurité des habitants. Si c’est un loup, les spécialistes disent qu’ils n’attaquent pas les hommes. Mais s’il s’agit d’un chien errant sauvage, c’est beaucoup plus dangereux pour l’homme ».

Que votre maire se rassure, ces mêmes spécialistes confirment qu'il n'y a pas de chiens ensauvagés en France : "Un chien errant est un chien retourné à l’état sauvage et n’ayant pas ou plus de maître. En France, il n’y a pour ainsi dire aucun chien errant". dixit  Le site de l'État consacré au loup.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/04/chiens-divagants-ou-loups.html

En général, ce sont les écologistes farouches défenseurs du loup qui tiennent de tels propos!

D'ailleurs, je lui propose de lire l'article :

LOUP ET PRÉDATEURS, MOBILISATION DES ELUS


Et aussi  les avertissements que les élus et responsables outre atlantiques proposent à leur population:
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/06/le-camping-pour-proteger-le-troupeau.html

Ces mêmes écologistes qui ont proposé de protéger les hybrides chiens/ loups/chiens au même niveau, tout en sachant que ces hybrides sont plus dangereux et difficiles a gérer que les loups. Et tout en sachant aussi, qu'il n'y a plus de loup de souche pure depuis belle lurette, ceci expliquant cela.

http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/11/loup-hybrides-ou-en-est-on.html

http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2014/12/loup-hybrides-meme-statuts-hyper.html

http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/12/loup-hybrides-la-mobilisation-se-precise.html

vendredi 14 novembre 2014

LOUP, LA RAGE


Trois personnes ont été mordues par un loup enragé en Israël Médecine des voyages

Lu 24 fois
Publié le 14 nov. 2014 à 10h46
En Israël, le ministère de la santé a alerté la population le 11 novembre 2014 après que 3 personnes aient été mordues par un loup à l'extrémité nord du pays près de Tel Dan en Haute Galilée. Le loup a été abattu, et des prélèvements ont été testés positifs pour la rage à l'institut vétérinaire Kimron (Services vétérinaires et de santé animale, ministère de l'Agriculture).
Les 3 patients ont reçu un traitement prophylactique vaccinal contre la rage. Une enquête est en cours pour retrouver d'autres contacts.
Pour réduire le risque de contracter la rage, les autorités sanitaires recommandent d'éviter tout contact avec des animaux domestiques errants ou des mammifères sauvages.
  • En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie : Les soins locaux avec nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré sont d'importance majeure pour limiter le risque infectieux.
  • il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.
Source : Promed.

vendredi 7 juin 2013

LES DEFENSEURS DU LOUP CONTRE-ATTAQUE

DECRYPTAGE – Pour les associations de défense du loup, la coupe est pleine, alors que 24 loups pourraient être tirés en France. Et ce toute l’année, de jour comme de nuit, en montagne comme dans les vallées, à proximité ou non des troupeaux… Une spécificité bien française.
(les textes entre parenthèses sur fond vert clair et les liens sont d'Ouragan!)

Loup trouvé mort à Échirolles en mai 2010 © P-E Briaudet - ONCFS
Loup trouvé mort à Échirolles en mai 2010 © P-E Briaudet – ONCFS Echirolles aglomération de 40 000 habitants

« On aura le droit de tirer le loup même quand il n’y aura pas de moutons dans les alpages », (seulement après l'autorisation du préfet dans le cas de très forte prédation et pour le seul quota des 24 loups décision prise démocratiquement et ne sont concernés que certains départements) s’insurge Pierre Athanaze, président de l’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). « Avec ce plan, le loup peut être chassé, y compris en période de reproductionII.  –  (Toutes  les  opérations  de  tirs  de  prélèvement  sont  suspendues  du  1 er mars  au  30  avril  pour  ne  pas perturber  le  cycle  de  reproduction  de  l’espèce). et avec des armes utilisées en temps de guerre par des snipers ! (voir le texte de loi au lieu d’interpréter)  On se retrouve avec une espèce protégée qui est plus maltraitée qu’une espèce nuisible ou du gibier, avec l’organisation de battues comme on le faisait aux XVII et XVIIIe siècle. » (ce qui aidait a rendre la vie pastorale supportable)
L’ASPAS a donc décidé de porter plainte auprès de la Commission européenne pour non respect de la directive Habitats. Comme elle l’a fait pour l’ortolan, oiseau migrateur prisé des gourmets.(comparaison déplacée, les éleveurs veulent simplement sauver leur outil de travail reconnu d’intérêt général par le parlement européen) La France a, depuis, été mise en demeure de prouver qu’elle luttait contre le braconnage et le commerce très lucratif de cette espèce.
La cohabitation avec le loup semble décidément impossible dans l’Hexagone. Entre régulation et protection, les pouvoirs publics peinent en tout cas à trouver une position.(aux protecteurs du loup de mettre ma main au porte monnaie et de proposer des solutions qui marchent) Comment calmer la colère des éleveurs qui réclament plus de tirs, alors même que l’espèce est protégée par la Convention de Berne ? (La convention de Berne, tout état qui veut en sortir peut le faire sans qu'aucun reproche ne lui soit fait par les autres membres) Du coup, assise entre deux chaises, la France tente tant bien que mal de contenter les deux parties. « On n’aura pas la paix sociale, prévient Pierre Athanaze. Avec ce type de plan, on ne fait que reculer la cohabitation obligatoire (et qui vas renforcer les élevages industriels qui ne risquent pas la prédation et qui a terme ne gêneront plus les écolos Français puisque pour des raisons de rentabilité, ils seront délocalisés) entre l’homme et les grands prédateurs ».
Le Petit Chaperon Rouge DR
Le Petit Chaperon Rouge DR
Peur du loup
Comment expliquer que la France ne parvienne pas à gérer ses 250 loups (chiffre officiel Français 2011), quand l’Italie et l’Espagne, qui en comptent respectivement 1500 et 2500, ont semble-t-il trouvé un terrain d’entente (les écolos utilisent le chiffre minimisé officiel en France et les chiffres officieux maximisés ailleurs ?) Par le poids de l’histoire tout d’abord. En France, l’Eglise a joué un grand rôle dans sa stigmatisation, le loup étant associé à Satan. Loin, bien loin de la louve nourricière romaine de Rémus et Romulus…
La peur du loup ? Une tradition bien française. Le Petit Chaperon Rouge est passé par là, sans parler de la Bête du Gévaudan. En France, pays très cartésien, le loup incarne donc la peur d’une nature sauvage. Alors que ce dernier y a été chassé par l’homme jusqu’à disparaître, avant de revenir à la fin des années quatre-vingt-dix, en Italie et en Espagne, il n’en est jamais parti.
Et puis, il y a le type d’élevage. Un élevage laitier en Italie et notamment dans les Abruzzes (ou depuis janvier  13 loups ont été retrouvés morts par balle ou empoisonnement, c'est dire si les Italiens prennent les choses en main), où les bêtes sont rentrées tous les soirs, limitant de fait le risque de prédation. Ce d’autant plus que les éleveurs ont su s’entourer de meutes de chiens de protection.(exactement comme chez nous, ils constatent les difficultés liées à ces chiens, très coûteux en soins et nourritures, dont efficacité est loin d’être probante et les problèmes qu'ils causent aux randonneurs!) « Le fonctionnement n’est pas le même, explique un spécialiste du loup. La main d’œuvre est moins chère là-bas. Il y a plus de monde autour des troupeaux ».(la proposition de la cohabitation est donc la diminution des maigres acquis sociaux des éleveurs bergers pour réduire le coup de la main d'oeuvre. Cela sous entends aussi l'acceptation de la délocalisation de tout ce qui gène le loup a nos chers écolos Français qui ne tiennent aucun compte de l'aspect stratégique de garder une autonomie en produit vitaux. Libre a eux d'être dépendant de la soumissions des peuples exploités!)
Louve allaitant les fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. DR
Louve allaitant les fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. DR ce qui n'est qu'une fiction
Forte pression politique
En matière de régulation, chaque pays sa technique. Quand la France veut tout encadrer, tout maîtriser, l’Espagne mise sur un système de régulation très libre… avec des battues. « En fait, elle laisse les éleveurs régler la question du loup par eux-mêmes. »( vous pouvez vous inscrire sur la longue liste d'attente pour abattre un loup, sachant que la moitié des département en Espagne n'ont pas ratifié la convention de Berne et considère donc le loup comme exploitable!)
Dans ces différentes façons d’appréhender la place du loup, les associations de défense pointent aussi et surtout le système d’indemnisation mis en place en France. «  En Italie  l’État ne rembourse pas les dégâts, seulement la prime d’assurance contractée par les éleveurs, poursuit Pierre Athanaze.(En France aucune assurance n'accepte de couvrir les même dégâts a répétitions même si vous n'êtes pas responsable) En France, on parle de 6000 attaques en 2012, mais combien sont réellement causées par les loups ? (voir les études des chercheurs français et étranger) Ici, on rembourse tout, même quand le troupeau n’est pas protégé. C’est comme si vous vous faisiez voler votre voiture avec les clés dessus ! Et puis, en Italie, on s’en fiche que le conseiller général ou le député du coin hurle. En France, la pression politique est très forte.  »

On s'aperçoit que ce texte bourrés d'inexactitudes, reflète bien l'esprit des défenseurs du loup prêts à endoctriner la population pour arriver a leurs fins, au mépris des gens qui soufrent de la prédation et qui n'ont strictement rien contre le loup en tant que tel!

mardi 4 juin 2013

EN SUISSE, LE REVEIL

LE 24 MAI 2013

Un loup se promène dans la Vallée de Conches


La présence permanente d'un loup dans la Vallée de Conches est confirmée par des observations et de nombreuses prédations. Mais l'animal n'a pas attaqué d'animaux de rente à ce jour et il ne représente aucun risquePlus...





LE 31 MAI 2013

Le loup fait un carnage dans la vallée de Conches

Un loup a tué seize moutons et en a blessé cinq autres dans la nuit de jeudi à vendredi dans le village haut-valaisan de Münster-Geschinen. Les moutons se trouvaient dans un parc. plus





A noter qu'il s'agit, selon les autorités qui n'ont pas l'air plus douées que les nôtres, du même loup M 35

Encore une preuve de l'incapacité (ou du mensonge) dont font preuve les autorités qui sont prêtes a tout pour faire accepter le loup. A noter qu'ils disent aussi:
"C'est la première fois qu'il s'en prend à des animaux de rente. a indiqué récemment le SCPF dans un communiqué (qu'en savent ils??? ou bien ils savent que cela c'est déjà produit. Voir dessous le communiqué du 5 juin). Il conseille néanmoins de ne pas s'approcher volontairement de l'animal afin qu'il ne s'habitue pas à la présence de l'homme."

Mais l'animal n'a pas attaqué d'animaux de rente à ce jour et il ne représente aucun risque (le 24 mai)

Le loup M35 ne s'est jamais montré agressif avec la population, ( le 31 mai)


Cherchez l'erreur et pour en savoir plus sur le loup et les victimes humaines

LE 5 juin 2013

Loup: ras-le-bol des autorités de Conches


Les autorités des communes de la partie supérieure de la vallée de Conches (VS) ne veulent plus du loup dans leur région. Ils ont fait connaître ouvertement leur ras-le-bol dans une prise de position où ils réclament que Conches soit déclarée "région sans loup".
Cette année, une vingtaine de moutons ont déjà été victimes du loup. Le prédateur a même abandonné des restes d'un chevreuil à une cinquantaine de mètres d'une gare. Il a aussi été vu dans les ruelles d'un des villages de la région, se plaignent les autorités.
"Conches n'est pas un espace de vie pour les grands prédateurs qui mettent en danger la sécurité et la durabilité du développement de notre vallée", écrivent les présidents. Ils réclament un déplacement de tout loup dans la région.
Pour les autorités, l'agriculture extensive n'est possible qu'avec des animaux de rente qui ne doivent pas être mis en danger par le loup.
Toujours selon les autorités, la topographie des lieux ne facilite pas la surveillance des troupeaux de moutons. La multitude des chemins de randonnée empêcherait l'usage de chiens de garde en raison de trop nombreux conflits avec les promeneurs. Et les présidents de rappeler que la convention de Berne autorise des exceptions.

LE 9 juin 2013

Un loup tue huit moutons dans la Vallée de Conches

 

loup a encore frappé dans la Vallée de Conches (VS). Il a tué huit moutons dans la nuit de jeudi à vendredi dans la région d'Obergoms, portant à 28 le bilan des ovins dévorés en un mois:   plus

LE 12 juin 2013

Le préfet du district de Conches veut qu'on le libère du loup. PLUS

tout ceci en dit long sur la propagande destinée à endoctriner les populations pour leur faire adopter le loup, quand on relit la déclaration, en haut de page, 7 jours avant les massacres, ou l'animal ne représente aucun risque. Et le feuilleton ne fait que commencer. Les obsédés du chien errant en sont pour leur frais avec M35