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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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dimanche 11 octobre 2015

LOUP, ON NOUS A TROMPÉS

Discours d'Yves Derbez, Président d'Eleveurs et Montagnes, à la foire de Seyne-les-Alpes 

 Depuis plus de 20 ans, on nous fait croire que la cohabitation avec le loup est possible. On a passé beaucoup de temps à écouter les uns et les autres, à recevoir des conseils de garde et de protection, à faire des essais. Au départ, on a voulu faire preuve de bonne volonté, on a suivi ces conseils. Aujourd’hui il faut l’avouer : on nous a fait palabrer des heures inutilement dans des réunions, écouter des rapports de fonctionnaires et pseudo-spécialistes qui, bien souvent, n’ont jamais mis les pieds sur une estive ou même dans une exploitation... ON NOUS A TROMPÉS.
 
Nous avons entendu tous les mensonges possibles et imaginables. On nous a dit notamment que la cohabitation se passait bien en Espagne, en Italie et ailleurs. C’est faux ! Et le pire, c’est qu’on nous a presque fait admettre que nous sommes de mauvais bergers, incapables de garder nos bêtes ! Et si elles se font dévorer, c’est de notre faute, en somme…

On a vu défiler des apprentis sorciers qui avaient tous la solution miracle, des illuminés qui venaient nous donner des leçons et nous apprendre notre métier. Mais dans le genre folklorique, le clou du spectacle a été l’arrivée de Christophe Castaner en 2013 ! Lui aussi, il avait SA solution : établir la responsabilité des éleveurs et bergers pour disculper l’Etat. Lui qui n’a jamais fait la différence entre pouvoir législatif et exécutif, s’est mis à présider cette grande machine à palabres faite pour amuser le public qu’est le Groupe National Loup.

Il est bien triste et regrettable de dire que notre député C. Castaner, lui aussi nous a trompé. Mais aux médias, il s’est permis de déclarer, je cite : " J'invite les Eleveurs à assumer leurs responsabilités"! - "Dans leur métier, il y a la défense du troupeau. Si ils pensent que c'est l'Etat qui va venir, qui va réguler et qui va protéger, ils se plantent (...)".

Depuis, il veut faire de nous des cow-boys armés, une nouvelle fonction qui n’est prévue dans aucune école de berger, pas même dans les formations, au contenu très discutable d’ailleurs, financées par le Conseil Régional.
Mais Monsieur Castaner oublie que l’Etat a des obligations régaliennes. La première et l’une des plus fondamentales, c’est la protection des biens et des personnes ! C’est à l’Etat de protéger les troupeaux et les exploitations, pas aux éleveurs et aux bergers de se transformer en chasseurs professionnels, obligés de payer un permis de chasse pour défendre leur troupeau, et leur famille !
Il serait temps que la France applique LA LOI : l’article L 113-1 du Code Rural stipule que :
"Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard".
Ce même article indique ensuite que :
"En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, doit s'attacher à : Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque".
Depuis des décennies, les services de l’Etat n’ont JAMAIS respecté les obligations liées à cet article !
Depuis plus de 20 ans, nous sommes sans arrêt critiqués et humiliés. On nous fait passer pour de mauvais bergers. Pourtant, au cours du séminaire organisé par le CERPAM et la Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes à Valdeblore, il a été démontré qu’il est IMPOSSIBLE pour nous d’aller plus loin en matière de protection. Laurent Garde, écologue au CERPAM, le répète fort justement : nous sommes arrivés au bout de ce qu’il était possible de faire. Les services de l’Etat étaient tous représentés à Valdeblore mais tout ce beau monde fait comme s’il n’avait rien entendu…

En matière de loup, le constat, après plus de 20 ans d’observations, est simple, et contrairement à ce qu’on a voulu nous fait croire, il est identique dans tous les pays européens : la cohabitation n’est PAS POSSIBLE ! Il va falloir qu’on fasse des choix en modifiant notre législation. Que veut-on ? Du pastoralisme et de l’élevage de montagne de qualité, ou bien des loups ? Avoir les deux à la fois, c’est impossible !

Si l’Etat choisit le pastoralisme et des productions de qualité, il doit en tirer les mêmes conséquences que nos anciens : c’est-à-dire l’éradication du loup. En fait, on ne sait même pas s’il s’agit vraiment de loups ou de chiens-loups puisqu’aucune étude n’existe. Rien n’a été fait depuis la dernière recommandation de la Convention de Berne concernant les hybrides.

Pour notre part, nous optons pour une éradication rapide du loup et la mise en place d’un grand plan de développement du pastoralisme et de l’élevage de qualité en montagne, toutes filières confondues. 

Ça fait plus de 20 ans que notre sort est directement lié à celui des loups. Ça a trop duré ! A l’exception de quelques associations extrémistes qui militent pour le « tout sauvage », sans présence humaine, associations toujours très largement subventionnées par les pouvoirs publics, nous savons tous que l’élevage de montagne contribue "à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité". Alors pourquoi ne fait-on rien pour en assurer le développement ? 

Nous avons des cabanes lamentables, souvent sans eaux et sans toilettes. On nous impose de fait des bergers permanents alors que nous ne sommes pas en mesure de respecter la législation du travail en matière de logement des salariés et de la protection sanitaire des personnes. Rien, ou si peu, n’a été fait en matière de communication GSM et numérique alors que la gestion d’une exploitation passe aujourd’hui impérativement par Internet. De trop nombreuses estives ne sont toujours pas désenclavées ce qui rend de plus en plus difficile de trouver des bergers salariés….
La liste de nos difficultés est encore longue, très longue, sans parler de la formation et de l’installation des jeunes dans un contexte que les pouvoirs publics, seuls responsables, ont rendu lamentable.

En regard de ces besoins pour la survie de nos alpages, pour la vie de nos vallées, on apprend [séminaire du 24 septembre au Conseil départemental] qu’au titre des fonds FEADER, destinés au développement rural en Paca, 32 M€ sont affectés aux prédateurs (oui je répète 32 M€) et 4 pauvres petits millions au pastoralisme. N’était-ce pas une véritable provocation ??? 

Le développement du pastoralisme dans un contexte de développement durable est le seul garant du développement de la biodiversité, de la paix sociale et de l’avenir économique de nos vallées. L’agriculture de montagne est le complément indispensable au développement touristique par le maintien d’une vie valléenne, de liens sociaux avec les citadins et la fabrication de produits de qualité.

Il nous parait indispensable de très vite penser à l’avenir en élaborant un grand plan de développement du pastoralisme à l’échelle de la région. Il faut abandonner les palabres inutiles autour de la gestion des chiens de protection, de plus en plus problématique pour le tourisme. Arrêtons ces stratégies administratives toutes plus délirantes les unes que les autres qu’on cherche à nous faire avaler au sein de ce machin sans consistance juridique qu’est le GNL.
Il faut passer à la vitesse supérieure à partir de structures légales telles que le Comité de massif. Les Pyrénéens l’ont fait en supprimant le Groupe National Ours. Pourquoi pas nous ? Il faut aussi que nos chambres consulaires se mettent au travail pour élaborer un plan partagé entre tous. Notre avenir professionnel ne doit plus dépendre uniquement de l’environnement et des DREAL. Nous pourrons voir, au moins une fois dans notre vie, un Ministre de l’agriculture venir enfin sur le terrain, parler avec nous de développement de l’agriculture de montagne et non des loups.

Il est insupportable de constater que depuis plus de 20 ans, seul le loup s’impose au nom d’un grand mensonge mis en place par quelques hauts fonctionnaires aidés par les idéologues du tout sauvage. Une lettre du Président de la République François Hollande et une autre de la Ministre de l’écologie, Ségolène Royal, prouvent sans la moindre ambiguïté, qu’il y a bien eu introduction. Le témoignage enregistré et filmé d’un garde du Parc des Abruzzes le confirme ainsi que de nombreux autres faits. Cessons de nier cette réalité et posons-nous les deux vraies questions majeures pour notre avenir :
Que veut-on faire de nos territoires de montagne ? Qui doit décider de notre avenir, de notre vie et nos modes de travail ? 

Soit nous sommes dans une République démocratique et c’est à nous, habitants des vallées, d’en décider, et à nous, éleveurs, de dire de quelle manière nous voulons et pouvons travailler, soit nous sommes dans une dictature et tout nous est imposé par le haut comme l’a été le loup en 1992 et probablement avant.
Ça fait 20 ans qu’on écoute des apprentis sorciers, souvent directement responsables de cette catastrophe écologique, sociale et économique. Ça suffit ! La seule chose qui ait évolué positivement, ce sont les chiffres des prédations. Le temps des palabres, des rapports sans lendemain, de dizaines de millions gaspillés de fonctionnaires qui cherchent seulement à justifier leurs postes, doit cesser. Aujourd’hui, la seule solution acceptable est celle choisie par nos anciens : l’éradication du loup et rapidement.

Cette page stupide de notre histoire, créée de toutes pièces par des idéologues et fonctionnaires irresponsables, doit être tournée. C’est à l’Etat d’assumer pleinement ses responsabilités en faisant respecter notre législation en faveur de l’élevage de montagne. C’est aux élus, notamment régionaux, départementaux et consulaires, de prendre des initiatives de projets de développement, comme d’autres massifs ont su le faire avant nous et avec des résultats.

Monsieur le Préfet et Messieurs les élus, nous avons un grand chantier à lancer pour l’avenir de nos territoires mais aussi de nos familles ! Nous avons pris 20 ans de retard dans de nombreux domaines. Alors, soit nous relevons le défi, soit nous abandonnons. La balle n’est pas seulement dans le camp des éleveurs. Elle est aussi et surtout dans votre camp !

Nous devons passer à une phase de reconstruction, sans l’intervention de charlatans et d’amateurs, avec un grand plan régional de développement discuté, élaboré et partagé entre professionnels.
Mesdames et messieurs les élus, c’est cela que nous attendons. Rien d’autre !

VERSION PDF ET ANALYSE DU DISCOURS

lundi 19 mai 2014

LE BERGER ET LES ARMES


Dans le reportage "LE LOUP A TOUT PRIX",  intéressant , qui essaie d’être impartial, le président du GROUPE NATIONAL LOUP nous dévoile sa vision du métier de bergers :
 Je le cite ses paroles:
 " Les éleveurs disent ce n'est pas à nous de tuer les loups, mais c'est pas au gendarmes non plus, c'est pas à l'armée, c'est pas à l'état...c'est donc la responsabilité de l’éleveur de défendre son troupeau"



Imaginons un berger non chasseur, qui a choisit un métier par passion en toute connaissance de cause, sans la présence du loup à qui on vas obliger de passer le permis de chasse qu'il va falloir valider tous les ans, qui devra acheter minimum 2 fusils en fonction  des circonstances de la situation, croyez vous qu'il va régler le problème de la prédation sur son troupeau par les loups?
 Bien sur que non, ce n'est pas au berger, pas plus qu'au bijoutier d'assurer la pérennité de leurs  entreprises face aux prédateurs. Le texte de loi est très clair :

L'état s'engage a : alinéa 8 du code rural et de la pèche Maritime: "Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."

Code général des collectivités territoriales:
La police municipale a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Elle comprend notamment : alinéa   Le soin d'obvier ou de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la divagation des animaux malfaisants ou féroces ;

Passer le permis de chasse, acheter des fusils et des munitions, veiller armé jusqu’à épuisement au risque de commettre l’irréparable n'a jamais été une obligation pour nos bergères et nos bergers contemporains qui ont choisit, je le répète, leur métier en connaissance de cause. 

Si d'aventure des bergers chasseurs et rodés aux maniement des armes se portent volontaires pour aider l'état à œuvrer pour la protection des troupeaux, tant mieux, mais il est du devoir de l'état de respecter le choix de celui qui ne veut pas être armé et son devoir de le protéger.

A l'heure ou les USA se posent le problème du désarmement le député Castaner a t'il dans l'idée de recycler les as de la gâchette de nos cité urbaine, armé de kalachnikov et prompt à la détente?  Lui qui nous a certifié:

"Il appartient à l'Etat de réaliser les effarouchements

, d'organiser les protections et d'assurer la régulation.."


                                                                           

Une belle leçon de politique, à la veille des élections européenne!
Pensez y en vous rendant aux urnes!


En fait, il s'agit encore une fois de gagner du temps en proposant l'auto défense envers et contre l'opinion public envers et contre la profession!. Car il est évident qu'armer les bergers ne réglera pas le problème des prédateurs. L'histoire nous l'a démontrée, alors que les bergers pouvaient tuer le loup en toute impunité et sans les contraintes administratives de notre époque, il a fallut le recours à une politique d'éradication, mettant en place tous les moyens disponibles de l'état et de ses administrés pour en finir. En finir avec la prédation sur les troupeaux et sur les aides bergers, car autrefois nombre d'enfants dont la tache était de garder les troupeaux dés le plus jeune age, ont été les victimes du loup.
 Alors aujourd'hui, ce n'est pas en glorifiant le berger armé, avec touts les risques que cela comporte, que l'on va résoudre ce qui est uniquement un problème de société décadente et culpabilisante! 

La réalité a déjà été écrite et soumise a nos gouvernants: :
Tout est dit page 103 : « des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. »

secteurs de priorité majeure, où la conservation des grands carnivores est l’objectif principal. Dans cette zone sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ 

Dans une société démocratique, ON AURAIT DIT :" de fortes restrictions aux prédateurs en accord avec les réalités locales, afin que les prédateurs ne perturbent pas l'élevage"


La réaction d'un berger professionnel salarié, yéty 05:


L’État persiste dans sa gestion calamiteuse du dossier loup ...

Il est évident qu'il faut limiter la pression voire retirer des meutes entières, car nous allons droit à la catastrophe.

C'est du ressort de nos dirigeants et de leur responsabilité que de résoudre ce problème, non pas aux chasseurs mais bien à l'Etat.
Que ses services aient besoin du renfort des chasseurs rien de plus normal, la situation est urgente, les remèdes doivent être efficaces.

Il a été parfaitement aberrant d'armer éleveurs et bergers même munis d'un permis de chasse, s'il n'étaient auparavant déjà chasseurs.
En effet, l'état de fébrilité, de stress accumulé, de nuits blanches passées à veiller le troupeau, de haine contenue après ces prédateurs (aux attaques aléatoires), ne peut que mener à l'échec voire même aux accidents.

Il faut tout de même avoir vécu et vu ces attaques de loups pour pouvoir en parler, les loups rappelons le, sont des animaux très intelligents, très organisés durant la chasse. 
Lorsqu'ils attaquent de jour, ils se débrouillent toujours pour être opposés au berger par rapport au troupeau, forcément distants de plus de 150 mètres, les loups se servent du troupeau comme un rempart, difficile de tirer sans toucher une de nos bêtes et trop loin pour un tir efficace, si le berger veut intervenir il aura tout son troupeau à traverser, il arrivera le plus souvent trop tard.

C'est comme cela que parfois on ne s'aperçoit même pas de l'attaque, ils prennent en périphérie du troupeau, vous êtes devant ils attaquent en queue, vous êtes au dessus ils attaquent en dessous et disparaissent avec leurs proies dans les bois...Alors que les patous, très efficaces sur les chiens et les randonneurs ne s'aperçoivent de rien, ou transis de peur restent au milieu du troupeau.



Aussi dans ces conditions porter une arme fragile, lourde, onéreuse, jour après jour est forcément dangereux.

Pas plus intelligent que leurs projets de l'année passée d "éduquer" les loups ... les capturer les briefer puis les relâcher !
Photo prise par le berger, en zoomant vous pourrez voir 6 des 7 loups qui attendent le troupeau!






lundi 12 mai 2014

LOUP, LE TOUPET du président CASTANER

S'il est notable que pour la première fois en 2013 -depuis plus de 20 ans - le 

nombre d attaque de loups a baissé en France (à titre d'exemple : - 9% du 

nombre de victimes dans le 04) il nous faut améliorer encore l'efficacité des 

mesures de protection des troupeaux et le protocole d'intervention contre 

les loups. Sans cela, la désespérance du monde de l'élevage se poursuivra et

 demain ce sont des territoires entiers qui seraient abandonnés.

https://www.facebook.com/christophe.castaner?v=timeline&filter=1


La principale notabilité d'une certaine stabilisation relative des attaques est due:

1- aux consignes d'économie budgétaire reçues par les agents chargés des constats:


  • 2011 = 17 % d'attaques non indemnisées
  • 2012 = 12 % d'attaques non indemnisées
  • 2013 = 34 % d'attaques non indemnisées.
Selon certaines affirmations, les services de l’état auraient donné des consignes pour « soulager les dépenses » en constante progression. Pire ! Les associations intégristes jubilent et accusent, non plus les chiens errants que nous avons quelques difficultés à trouver, mais les chiens Patou par ailleurs imposés. De mieux en mieux…. Et pas seulement les associations. Des agents en charge des constatations n’hésitent pas, lors d’un constat, à pointer du doigt les chiens du berger. C’est une nouvelle méthode qui conduit au chiffre record de 34% d’attaques non indemnisées.
Nouvelle preuve que le Plan loup n’est en rien responsable d’une telle baisse du nombre de victimes mais plus une nouvelle manipulation peu glorieuse sur le dos des éleveurs. Chacun appréciera ce type de comportement. Source

2 - Dans tous les départements qui subissent des attaques, il faut plus d'un an avant de reconnaître officiellement la présence du loup!

Voici 2 méthodes de manipulations chères aux défenseurs du loup qui sans vergogne sont forcement les seuls à se réjouir d'une certaine stabilisation des attaques.( très relative et dans certains secteurs seulement, alors que dans d'autres secteurs le nombre d'attaques augmentent ).

quelques réactions

Yéty 05 Tous ces groupes de "travail" ne servent qu'à endormir le monde, où la decision la plus importante est de prévoir la date de la prochaine réunion. 

Près de 7000 bêtes ont été tuées l'année passée (source ddt04) sans compter les disparues ou les animau
x detenus par des particuliers. 
Chiffres toujours en très nette augmentation. 

Le gouvernement affiche malgré cela, un optimisme béat alors qu'il évoque désormais des aides à la reconversion. 

Ni plus ni moins que des aides à vider nos campagnes de leurs habitants.

réponse du président Castaner

Cher monsieur, c'est bien vous avez bien lu le communiqué de presse d'éleveurs et montagne. Mais les chiffres sont les chiffres: 1862 attaques en 2013 contre 1874 en 2012...sur 22 départements contre 16 précédemment. Ce qui induit une baisse dans les départements ou le loup est présent depuis plus longtemps. Ds le 04 -9% de victimes. 
Cela alors que depuis 10 ans le chiffres ne faisaient qu'augmenter. Mais cela n enleve rien au problème qui reste entier. C est pour cela que des annonces ont été faites, notamment par le prélèvement de 10 loups supplémentaires avant l'été. 10 l'ont été pour la seule année 2013, contre 5...pour les 4 années précédentes. 
Alors si vous préférez on peut faire une gentille procédure pour déclasser le loup en animal chassable...Cela a peu de chance d'aboutir, prendra 10 ans pour le constater, et entre temps -comme pour le sanglier- empêchera toute aide publique à la protection et à l'indemnisation. Si c est ce que veut la profession, alors pourquoi pas. Mais il faudra l assumer. Je serai près à le defendre, sur ces bases.
Connaître ce dont on parle, c est aussi cela l'intérêt de ces réunions. 
Bien à vous.

réactions:

Castaner mélange les petits-pois et les carottes, les attaques et les victimes ...
S'il ne présidait pas le GNL, on pourrait en rire ...
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Information factuellement fausse : 
-  D’une part, la prédation a baissé en 2003, 2006 et 2007 (en nombre d’attaques).
-   D’autre part, en 2013, si le nombre d’attaques a baissé (- 1,3 %), le nombre de victimes a augmenté (+ 0,6 %). Mais le nombre d’attaques et de victimes non reconnues, notamment dans les parcours boisés méditerranéens, est en très forte hausse.
On peut parler, au mieux, d’une stabilisation à un niveau très élevé. M. Castaner a pourtant convenu au GNL qu’il ne serait pas convenable de parler de baisse en 2013, et ce d’autant plus que la prédation a très fortement augmenté lors des 4 premiers mois 2014 : + 27 % d’attaques, + 16 % de victimes. Avec en particulier une hausse en 04, 06 et 83…

Un peu de sérieux messieurs nos politiques…
Nous ne demandons pas de modifier Berne pour classer le loup chassable - ce qu'on peut faire dans Berne.
Nous demandons de modifier Berne pour le classer nuisible et l'exclure des zones d'élevage et des zones habitées.

(Cela a été posté) ...
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Voici ce qu'on m'a si bien écrit ..
"Castaner excelle dans la mission dont il en a la charge: permettre au loup son expansion, faire passer la pilule auprès des éleveurs et du grand public, tout en souplesse sans heurts."... 

... et proposer des aides à la reconversion ..



NB : Bilans officiels : Précisions.
2012 : 6012 victimes
2013 : 6786 victimes
Le député Castaner a quelques lacunes en mathématiques !

Dans certains secteurs il y a eu une stabilisation relative du nombre de victimes et dans d'autres secteurs une très forte augmentation du nombre de victimes.
4 premiers mois 2014 : + 27 % d’attaques, + 16 % de victimes notamment dans le 04, 06 et 83, particulièrement sinistrés.

ET TOUJOURS D’APRÈS LES CHIFFRES OFFICIELS 250 LOUPS EN FRANCE DEPUIS FIN 2012


Castaner la suite