BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mercredi 31 janvier 2018

LE LOUP ET NOUS

Communiqué de presse

Pastoralisme et prédation

projection-débat avec la Confédération Paysanne de la Drôme

« Les loups et nous ». C’est le titre du film réalisé par la Confédération Paysanne, qui sera projeté au cinéma l’Eden, à Crest, ce lundi 5 février à 20h30.

Ce film donne la parole à des éleveurs et des éleveuses qui racontent leur quotidien et leur analyse face à la présence des loups. Pour la Confédération Paysanne, ces témoignages sont essentiels pour bien comprendre ce qui se joue derrière l’augmentation de la population de loups et de ses dégâts sur les troupeaux, un sujet qui ne se résume pas à un débat simpliste entre « pro » et « anti » loups. C’est l’avenir du pastoralisme qui est en jeu, le mode d’élevage qui conjugue au mieux des exigences de bien-être animal, de maintien de la biodiversité et de production d’une nourriture de qualité.

 La Confédération Paysanne de la Drôme vous invite à venir voir ce film et à en débattre, en présence d’éleveuses et d’éleveurs ainsi que de l’animateur (Thomas Verney) de la commission « prédation » de la Confédération Paysanne nationale.
Entrée à prix libre.
Contacts :
Christophe Morantin, co-porte-parole : 04 75 21 02 74
Vincent Delmas, co-porte-parole : 06 07 69 36 25




vendredi 26 janvier 2018

LOUP, L’INCROYABLE REVIREMENT DE L'ÉTAT







Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales,

garante de l’équilibre des territoires

Association loi 1901 Saint Colomban des Villards,

le 26 janvier 2018



COMMUNIQUE DE PRESSE


Discours de Monsieur le Président de la République Française,
Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme), le 25 janvier 2018



« Il ne faut pas penser l'agriculture, les éleveurs et leurs troupeaux autour du loup ; il faut savoir comment le loup trouve sa place dans des éco-systèmes qui lui pré-existent (...)"

Concrètement, « cela se fera d’une part en anticipant tous les moyens à mettre en œuvre, les moyens de précaution pour « protéger les troupeaux, en s’en donnant tous les moyens de manière très claire et assumée », et « en assumant un modèle d'agro-pastoralisme (...) qui ne doit pas être fragilisé par un autre objectif. »

« Le plan loup, il faut qu'il soit fait et pensé dans les territoires où on le décline ».

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Sur la base de ces orientations, l’USAPR demande aujourd’hui une réécriture du plan loup 2018-2013 et des deux projets d’arrêtés qui l’accompagnent. Des négociations doivent reprendre autour de ces objectifs clairement exprimés. 
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Le billet d'Ouragan : 

Tout d'abord, il faut préciser la pensée du Président pour ceux qui aurait mal compris (car cela fait plus de 25 ans que ça dure chez les défenseurs du loup) : "Il faut savoir comment le loup pourra trouver sa place dans des écosystèmes qui ont succèdé à sa disparition et qui pré-existent à son retour"

 Le démocratie est en train de reprendre le dessus sur la dictature en ce qui concerne ce dossier.

 Voyez vous, Nicolas Hulot essaye de nous culpabiliser parce que les Africains ont des problèmes plus important que les nôtres avec les prédateurs. En démocratie on proposerait de rendre aux africains leur autonomie tous en les accompagnants au lieu de les délocaliser sous prétexte de biodiversité, surtout si les futures réserves regorgent de diamants ou autres.

 De même ceux qui affirment haut et fort que : "puisque le loup était là avant nous (les ruraux), nous devons céder la place", vont devoir réviser leur copie totalitariste. 

 Ce soir dans les foyers des écologistes intransigeants et sûr de détenir la vérité, ce doit etre désolation et la colère. J'ai une pensée pour eux, bien que leur désolation et leur colère ne soit pas quantifiable face à la détresse et à la colère de ceux qui ont subit la prédation et pire leur mépris.
 Eux qui ont souvent transformé la victime de la prédation en coupable de ne pas savoir vivre avec les loups. Eux qui ont toujours cru savoir comment protéger les troupeaux sans jamais subir de contraintes physique, morale, financière ou psychologique liées à leur fantasmes.

Ce soir dans nos chaumières, nous nous réjouissons d’être enfin reconnu. Ce soir nous avons aussi une pensée pour ceux d'entre nous qui ont été obligé de baisser les bras dans le mépris de la population. Ce soir j'ai une pensée émue pour notre ami Philippe qui aurait tant aimé entendre cette prémisse de la reconnaissance. 

 Mais attention rien n'est acquis, car nous avons tous l'habitude de relativiser les déclarations d'intentions surtout lorsqu'elles sont politiques.
  •  Le ministre de l’environnement place le loup au centre de la reconquête de la biodiversité qui est pourtant exemplaire en grande majorité dans les zones d'élevage. Pour ce faire il n’hésite pas à accabler les éleveurs de mesures tout aussi contraignantes physiquement et financièrement qu'aléatoires. Des mesures contres-productives, astreignantes et impopulaires pour l'ensemble des usagers de la nature. Une pression qui met en danger le pastoralisme créateur de cette biodiversité pré-existante au retour du prédateur.
  •  Le président de la République lui, place l'élevage traditionnel comme modèle d'agro-pastoralisme ne devant pas etre fragilisé par un autre objectif.
  • Nicolas Hulot défend un plan loup qui ne tient aucun compte de la reconnaissance et de l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des compétences et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. 
  • Emmanuel Macron estime que le plan loup doit etre fait et pensé avec les acteurs des territoires ou il s'applique.
La balle est au centre, le match va pouvoir commencer et en attendant le résultat, il ne faut pas baisser la garde. Il s'agit de préserver toutes les avancées obtenues par tous ceux qui se mobilisent au quotidien pour que vive le pastoralisme.









jeudi 25 janvier 2018

LOUP, LES SOUPÇONS SUR LE MYTHE AFFIRMANT LE LOUP REVENU D'ITALIE SE CONFIRMENT

Franco Zunino, ancien conservateur du parc National du Grand Paradis, naturaliste, défenseur du loup, président de l'Association Italienne pour le sauvage (A.I.W.), consultant UICN, affirme en 2010 que dans lenord de l'Italie: « les loups ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français.., sans faire dans la finesse quant à leur pureté génétique et à la provenance géographique,.... »  »

Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).

Et fatalement: Le plan 2015 pour la sauvegarde du loup en Italie : reconnaît implicitement que la population des Alpes Française, Suisse et Italienne se différencie de la population des Apennins. (p. 7) Elles n'ont aucune connectivité entre elles. (p.11). 

Sans prendre ces affirmations pour une vérité première, elles laissent toutefois dubitatives. Surtout lorsque coté français on pouvait lire fin 2016 : "En France, depuis le début du suivi génétique sur le loup en 1995, plus de 5 000 analyses génétiques ont été pratiquées.
"Elaborée pour répondre à la question de la différentiation des loups entre eux, la méthode utilisée n’était pas purement dédiée à la problématique de l’hybridation. (sic)


"A ce titre, l’ensemble des typages individuels réalisés n’a révélé jusqu’à aujourd’hui aucun cas atypique pouvant indiquer la présence d’une hybridation active et récurrente entre les deux espèces.Source : Info Loup N°13 de décembre 2016 page 9
L'oncfs précise par ailleurs que seuls des loups issus de la souche Italienne des Apennins sont présents en France en totale contradiction avec l'état Italien.

Aujourd'hui en 2018 qu'en est il?

Des analyses génétiques de type nucléaire, destinées à rechercher principalement l’hybridation, ont été confiées au laboratoire allemand Forgen. Elles ont mis en évidence un taux important de loups hybrides d’origines diverses. L’Oncfs tout en reconnaissant subitement la présence d’individus hybridés en proportions variables et en relevant subrepticement par étapes, ce taux d’individus hybridés, s’est efforcé à remettre en cause nos résultats par différents communiqués.

La mise en exergue de ce phénomène d’hybridation et des origines très variées qui nous éloignent du loup pur Italien évoqué, remet clairement en cause la version officielle selon laquelle la colonisation de loups en France résulterait exclusivement du jeu de migrations naturelles de loups de pure origine italienne.

Les résultats des nouvelles analyses et la discordance qu’elles présentent avec les explications officielles nécessitent un accès à l’information qui nous est illégalement refusé par l’O.N.C.F.S. et qui appelle par conséquent des actions juridictionnelles.

Afin de faire preuve de leur bonne foi, les collectifs d'éleveurs se sont pliés à une procédure. «Les prélèvements sont effectués en double devant un huissier et le maire, puis un prélèvement est donné à l'agent de l'ONCFS», indique Yann Souriau. Une procédure que n'agrée pas l'office, il vient d'ailleurs de refuser un prélèvement. Jointe hier par téléphone à son siège parisien, la structure n'a pas répondu à nos questions sur les résultats d'analyse.

L’analyse génétique nucléaire a révélé un fort pourcentage d’hybridation entre un chien de race berger allemand et un loup d’origine balte, formule que nous avons retrouvée à de  nombreuses reprises depuis le début de notre démarche prospective.

Accès au communiqué de presse du 23 janvier 2018 complet : https://drive.google.com/open?id=0B9HT6mzNQ__VQV9CWjk0bmhxbTlrRDRGdEZ4Q1dONUkwX3g4

Lire aussi l'article dans la Dépêche du midi : https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/24/2727912-des-attaques-juridiques-lancees-par-les-eleveurs.html

mercredi 24 janvier 2018

LOUP, MOBILISATION GÉNÉRALE

Appel à mobilisation de la Confédération Paysanne : Nous vous faisons suivre le message de Laurent Pinatel, porte parole de la Confédération Paysanne 



Depuis l'arrivée de Nicolas Hulot au ministère de la transition écologique, les plans loups se durcissent et font la part belle au développement des prédateurs au détriment des éleveurs et des éleveuses.

Malgré tout le travail de revendication et de proposition de la commission prédation, malgré des rencontres avec les différents ministères ou services nous sommes aujourd hui dans l'impasse dont nous ne sortirons que si nous arrivons à créer un rapport de force conséquent et apporter un éclairage médiatique sur ce sujet. 

Le comité national  à décidé de se mobiliser fortement à l'occasion des voeux agricoles d' Emmanuel Macron qui auront lieu le jeudi 25 janvier à  l'INRA de Theix dans le Puy De Dôme

Il faut que nous soyons nombreux.
Il faut que nous mobilisions largement pour peser dans ce débat et faire entendre la voix de la raison à E Macron qui seul aujourd'hui peut entendre et arbitrer en faveur des bergers et bergères.

L'appel à mobilisation circule largement.
Organisez vous pour venir défendre l'agriculture paysanne et les éleveurs contre l'insupportable pression de la prédation!
Une journée de votre temps pour avancer sur un dossier ou trop de gens souffrent, partent en burn out, décrochent!

Merci à vous de vous mobiliser, de vous mettre en route vers le 63 pour faire entendre très fort la voix de la Confédération paysanne 
Laurent Pinatel

lundi 15 janvier 2018

QUAND LES EXTRÉMISTES DE LA CAUSE ANIMALE REJOIGNENT LES EXTRÉMISTES DU TOUT SAUVAGE.

À l'attention : de tous les citoyens

Après avoir publié une lettre ouverte en réponse à une vidéo de l’association Anymal créée par Rémi GAILLARD (que vous pouvez lire ci-dessous), nous attendions de sa part une réponse.

Malheureusement, aucune réaction !
 Il n’a ni communiqué sur le sort de l’animal volé, ni présenté ses excuses sur l’amateurisme de son enquête sur la filière laitière. En effet, sur sa vidéo on peut observer que plusieurs personnes ont pénétré illégalement dans notre exploitation la nuit.
Ils ont volé des images sorties de leur contexte et volé un veau naissant encore nourri au lait de sa mère. Le but de notre action est de sortir Rémi Gaillard de sa réserve.

Alors, aidez-nous, vous, éleveurs, agriculteurs, artisans, commerçants, dirigeants d’entreprises, salariés, retraités, étudiants, élus, consommateurs, aidez nous à libérer notre veau ! Libérons-le de cette association Anymal. Il est prisonnier et otage du fanatisme idéologique.

Grâce à votre signature, notre veau aura plus chance de revoir ses congénères et sa ferme natale. Pour que justice soit rendue à notre veau, aidez nous, SIGNEZ LA PÉTITION!

Lettre ouverte d’un éleveur laitier en réponse à la vidéo de Rémi GAILLARD

Des mots en réponse à une vidéo. Voici notre réponse, je dis notre car nous sommes trois éleveurs laitiers travaillant dans une ferme familiale en Aveyron. Plusieurs personnes ont pénétré illégalement la nuit dans notre exploitation. Ils ont volé des images sorties de leur contexte et volé un veau naissant encore nourri au lait de sa mère.
Cette pseudo enquête a été motivée au nom de la lutte contre la maltraitance des vaches laitières. Nous sommes cinq fermes victimes de cette vidéo filmée à notre insu.

Tout le monde a vu ces images. Au visionnage de cette vidéo, deux mots nous viennent à l’esprit : horrifié et scandalisé.
Horrifiés de voir que des individus ont violé notre propriété privée et ont dérobé un jeune veau. Scandalisés d’entendre les commentaires de Rémi Gaillard.

Tu te présentes comme un lanceur d’alertes mais là, tu défends très mal ta cause, à savoir la maltraitance des animaux. Nous pouvons donc nous demander si l’enlèvement d’un jeune veau de son milieu de vie, n’est-il pas une forme de maltraitance ? Comment ce veau a-t-il survécu sans le lait de sa mère ? Tout simplement qu’est devenu ce pauvre veau ? As-tu pensé au stress de cet animal lors de son kidnapping ? Nous pensons qu’il est légitime de se poser ces questions. Nous te demandons donc solennellement de nous rendre notre veau.

C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui. Nous sommes les premiers à visionner tes vidéos humoristiques mais dans ce cas précis, c’est la vidéo de trop car elle ne fait rire personne.

Nous, éleveurs, nous ne sommes pas n’importe qui : nous sommes des êtres humains. Nous faisons notre métier par passion depuis des générations. Nous avons des valeurs, le travail notamment. Le travail de la terre, le travail dans le respect des Hommes, le travail dans le respect des animaux, le travail dans le respect de l’environnement. Oui, nous sommes fiers de notre métier de paysans.

Nous ne faisons pas n’importe quoi : nous pratiquons, comme 99% des agriculteurs de France, une agriculture responsable. Nous travaillons dur tous les jours pour offrir aux consommateurs des produits de qualité made in France. Ces produits ne sont pas seulement des denrées alimentaires mais sont le fruit d’un dur labeur, sont l’image d’un terroir, d’un territoire et d’un savoir-faire. Ces produits représentent le travail de ces femmes et de ces hommes qui exercent leur métier par passion. Ce savoir-faire se retrouve dans les assiettes de nous consommateurs pour notre plus grand plaisir. Par cette vidéo, Rémi Gaillard insulte la profession, sali notre image et notre honneur. Son ignorance du métier de paysans entraine chez lui et chez les consommateurs non avertis la peur. Cette désinformation de la part d’un pseudo lanceur d’alertes mêlée à une enquête vide représente un réel danger pour notre société. Elle est contre productive. Le message est simple et simpliste : faire peur pour faire le buzz !

Alors réveillez vous, consommateurs ! Faites confiance à vos paysans ; venez dans nos fermes légalement bien sur, posez nous des questions via les réseaux sociaux pour vous faire votre propre opinion... Vous devez redécouvrir notre métier, notre beau métier ! Nous paysans nous devons regagner votre confiance, car il n y a rien de plus beau que la reconnaissance et la satisfaction du consommateur pour nous éleveurs.

Et donc à nous agriculteurs, éleveurs, céréaliers, arboriculteurs, viticulteurs…. de communiquer sur notre métier, d’ouvrir nos fermes pour montrer nos systèmes d’élevages, nos productions, nos pratiques, notre savoir-faire et notre savoir-être. Les médias, les réseaux sociaux, la presse sont nos alliés pour reconquérir la confiance des Français. Que de soutiens et de messages après la diffusion de cette vidéo montrent que nous pouvons et devons faire passer un message positif, un message d’espoir pour l’agriculture française.

Nous souhaitons remercier toutes les personnes qui de près ou de loin nous ont apportés leur soutien. Nous voulons remercier tous les journalistes qui ont relayé notre message et notamment les journalistes de France 3 Midi-Pyrénées pour leur très bon travail. Rémi Gaillard peut en prendre de la graine pour son travail d’enquête journalistique. Et oui, là aussi, c’est un métier !

N’oubliez pas, ne cédez pas à l’ignorance, à la peur, faites confiance aux agriculteurs de France, communiquons, échangeons mais toujours dans le respect de l’autre.
Anthony Marre, éleveur en Aveyron.

LE BILLET D'OURAGAN : La dictature de quelques minorités devient préoccupante.
Une association fondamentaliste, l'ASPAS, a produits des vidéos clandestines dans des propriétés privées en faisant croire que les éleveurs ne protègent pas leurs troupeaux contre le loup.  Le média Charlie Hebdo ayant même repris cette mascarade en affirmant que la preuve était faite.
En fait de preuves, ces groupuscules extrémistes font la preuve de leur ignorance du sujet et de leur incapacité à relayer une information dans le respect de la déontologie et des lecteurs à qui s'adresse le message.
Ici aussi le droit de réponse des éleveurs a été refusé comme il se doit de la part d'associations qui ne tolèrent aucune réaction de la part de ceux qui sont stigmatisé par cette idéologie totalitaire.

LA RÉPONSE DE MARGOT, ÉLEVEUSE, À LA VIDÉOS DE L'ASPAS


En réalité ces prédicateurs s'adressent à des adeptes dons le métier n'apporte pas d'autre satisfaction que le salaire. Et ces disciples, qui dépensent leur rémunération dans des futilités pour oublier qu'ils vivent par procuration, ne supportent pas que le paysan s'épanouisse dans son travail. Mais plus que tout, c'est notre connaissance de la véritable valeur des choses et de la vie qu'ils ne peuvent pas digérer. Des valeurs que nous acquérons dés le plus jeune age en côtoyant la nature et les animaux. Ce qui reste mystérieux pour leurs enfants à qui ils sont capables de raconter n'importe quoi, nos enfants le comprennent en observant et en participant à la vie de la ferme sans qu'il nous soit possible de les induire en erreur.
Certains extrémistes allant même jusqu’à affirmer a des classes enfantines accompagnées de leurs instituteurs qui ne trouvent rien à redire tellement ils sont hors circuit, que "les brebis sont contentes de rentrer tout les soirs à la bergerie depuis le retour des loups." Comme quoi pour ces sermonnaires, le bien etre animal c'est selon l'idéologie à véhiculer.

Et n'oubliez pas :  SIGNEZ LA PÉTITION!

mercredi 10 janvier 2018

NICOLAS HULOT DÉFEND SON PLAN RELOU(P)

Temps de lecture 6mn
Nicolat Hulot nous dévoile son plan loup à travers une vidéo.
Son discours reste inchangé. Il ne tient aucun compte des études de scientifiques qui se veulent objectives et non guidées par l'idéologie ou l'affectif, comme nous allons le démontrer.
Selon le Ministre, l'importance du loup pour la biodiversité est une vérité première : A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspiré eux-mêmes, Luiggi Boitani (Europe) et David Mech (USA) constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» Behavior, Ecology and Conservation, publié en 2005

500 loups en France c'est aussi un des fantasmes de ces scientifiques qui ont fait allégeance à M. Hulot.
Le nombre de loups préconisés par les scientifiques sous la coupe du Ministre ne tient pas compte de la population transfrontalière. Hors c'est l'évidence même de tenir compte des « va-et-vient » entre pays voisins.
Selon des experts de toutes nationalités et le rapport s'inspirant de l'étude Duchamp-marboutin ( 2005), tout indique qu'une population dont le fonctionnement n'est pas satisfaisant, décline dès que la mortalité annuelle excède 32%. Pour un modèle de fonctionnement comparable à celui de nos populations en France, il faudrait un minimum de 4 meutes (soit 40 loups, p. 37). En cas de fonctionnement moins favorable ce serait plutôt 10 à 15 meutes (90 à 125 loups, p. 39).
À l'échelle transfrontalière nous concernant, 700 loups suffiraient pour assurer une population minimum viable génétiquement dont une centaine assurerait une population démographique viable pour la France.
Mais le 2eme ministre le plus riche du gouvernement préfère capitaliser ses 500 loups pour lui tout seul. sans tenir compte des loups dans les autres pays frontaliers comme l’exigent les "guides lines" de la convention de Berne..


Pour Nicolas Hulot, et son administration, le nombre de loup en France se situe autour de 360.
Jusqu'en 2011 une croissance officielle de 29 % a produit tout aussi officiellement 250 loups.
Une fois ce chiffre de 250 atteint, la croissance a mystérieusement chuté à 25, puis 20, puis 16 %. Le but de cette régression étant de minimiser les prélèvements puisque comme nous l'avons vu plus haut, 250 loups en France assureraient largement une population génétiquement viable.
Pourtant, tous les spécialistes s’accordent à dire que : au vu du nombre croissant de victimes, de départements colonisés, d'observations visuelles... le nombre de loups en France serait plus proche des 1000 que des 400. Des chiffres confirmés par les analyses ADN faites par les éleveurs qui observent des cotas de 2 à 6 fois supérieur à ceux annoncés officiellement selon les régions. Mille loups, un chiffre qui correspondrait à une densité d'occupation territoriale égale à celle constatée chez nos voisins. Car pourquoi à superficie colonisée égale, et à nombre de victimes supérieur, la France aurait une densité de loup 2 à 3 fois moindre que celle de nos voisins?


Pour Nicolas Hulot la solution serait dans la mise en place de mesures de protection :
Desprotections aussi inefficaces que contraignantes et coûteuses : Un rapport établi sur les Grands Causses par l'INRA devrait interpeller le Ministre, mais non, la messe est dite.
-La mise en œuvre de la protection modifierait le fonctionnement et les performances des élevages, les plus pâturants étant les plus impactés ; elle alourdirait le travail des éleveurs et nécessiterait le recours à du salariat ;
-Les scenario de repli important ou total en bergerie impacteraient très fortement la viabilité économique des élevages ;
-A l’échelle du périmètre et pour protéger tous les lots d’animaux au pâturage, 3 400 kilomètres de clôtures fixes, 2 850 chiens et 74 salariés seraient nécessaires ;
-Le coût annuel moyen de la protection par élevage serait de 24 000 euros (scenario conduite de troupeau non modifiée) ou 20 000 euros (conduite de troupeau modifiée a minima, afin de réduire les coûts de protection) ;
-Compte tenu de la prise en charge partielle par le plan loup 2013-2017 du coût de protection, entre 25 et 40 % des élevages laitiers seraient sous le seuil de viabilité économique ;
-La mise en œuvre de la protection dans les élevages aurait des conséquences néfastes sur les paysages et la biodiversité inféodée aux milieux ouverts, ainsi que sur la dynamique agricole locale.

Le rêve de Nicolas Hulot sur les mesures de protection devient le cauchemar des éleveurs:
Extrait : Déclaration de l'ONCFS : "...le troupeau de Cipières dans les Alpes-Maritimes, déjà attaqué 40 fois depuis le début de l’année 2017...il a été fait appel à la brigade nationale loup en complément des mesures de protection mises en place par l’éleveur : chiens de protection présents lors de l’attaque, gardiennage renforcé, parc de regroupement nocturne."
Une étude faite en Bavière est encore plus significative : 
 l'estimation du coût de la sécurisation de tous les troupeaux présents sur son territoire et présentant un risque de prédation au loup:  ovins, caprins et jeunes bovins / équins.:
  • 57.405 km de clôture nécessaire
  • un investissement de 327 millions € 
  • un coût annuel de 35 millions € -
    De quoi faire disparaître toute forme d'élevage à l'herbe de nos campagnes déjà abandonnées par les instances publiques. !
Monsieur Hulot nous explique que après avoir mis en place les mesures de protection, le berger pourra se défendre s' il est encore attaqué.
Oui Monsieur Hulot le berger sera encore attaqué CAR LES MESURES DE PROTECTIONS SI ELLES LIMITENT LE NOMBRE DE VICTIMES N'EMPÈCHENT PAS LES ATTAQUES.
Non Monsieur Hulot, ce n'est pas à l’éleveur de se défendre: La loi est très claire : L'Article L113-1 précise à l'alinéa 8°: L'ÉTAT s'attache à : Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque

Et toujours cette odieuse comparaison avec les éleveurs Africains ou Hindous
Difficile de ne pas se sentir humilié pour ces paysans des pays Africains ou de l'Inde que l'on a soustrait de leurs terres sous prétexte de biodiversité. Le fait que des populations subissent des conditions d’existence difficile pour cohabiter avec des prédateurs justifie-t-il que nos conditions se dégradent? S’agirait-il d’ailleurs des conditions d'existence de tous les français ou seulement de celles des paysans confrontés aux prédateurs ? 

Allez-vous laisser faire chez nous ce qui s'est fait avec le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) au Botswana, où les Bushmen ont été délocalisés sous prétexte de biodiversité? Et en fin de compte pour extraire des diamants dans ces réserves qui leur sont désormais interdite.

En Inde, les peuples indigènes sont illégalement expulsés de force des réserves de tigres pendant que les touristes y sont les bienvenus.
Et que dire des chasseurs de trophées désormais bienvenus sur ces terres confisquées aux autochtones ?
Alors oui M. Hulot, ces populations sont dans des situations beaucoup plus délicates que nous autres français. Qu'allez vous donc faire ? Améliorer le sort des indigènes ou réduire la population rurale de France à vivre comme eux ?

Merci de nous avoir précisé pourquoi le sauvage vous tient tant à cœur M. Hulot : « Le sauvage c'est un merveilleux antidote à nos excès de civilisation »
La rédemption pour les milliers d’Airbus qui polluent la planète, pour les centrales qui donnent des déchets millénaires , pour les accords commerciaux sans foi ni loi passée avec les plus grands pollueurs du monde comme vient de le faire en chine notre Président auquel vous prêtez allégeance. Cette rédemption c'est à ceux qui impactent le moins la nature que vous demandez de l'assumer pour que vous puissiez continuer à faire fructifier votre capital chez HSBC. HSBC la banque la moins vertueuse du marché financier qui vient de se spécialiser dans les actions de compensation environnementale pour permettre aux pollueurs de polluer.. En savoir plus en lisant : NICOLAS HULOT, DISJONCTEUR OU FUSIBLE du GOUVERNEMENT MACRON ?


En s'accaparant la biodiversité chez ceux qui sont les seuls à avoir su la protéger, l'humanité va pouvoir continuer de polluer et détruire avec bonne conscience. Chaque année en France se sont 70 000 ha de terres agricole et de forêts qui sont artificialisées. Mais bon, puisque les biens pensants sont pour le retour du loup à n'importe quel prix dans nos zones d’élevage, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.  

Télécharger le plan National Loup : 

dimanche 7 janvier 2018

CHARLIE HEBDO, 3 ANS APRÈS...

LOUP, QUAND CHARLIE HEBDO RENIE CE POURQUOI NOUS L'AVONS AIMÉ

Dans un N° de Charlie Hebdo en Novembre 2015  (voir en bas de page), quelle ne fut pas notre surprise d'y trouver un article "CHASSE AUX LOUPS" qui glorifie tout ce que le journal a vocation d'habitude à dénoncer. Un article de propagande dont le but est de stigmatiser et diffamer les ruraux qui sont les seuls à participer à la cohabitation avec le loup.
Car n'en déplaise à ceux qui mettent en avant cette idéologie, ce ne sont, ni Charlie, ni l'ASPAS qui a dicté son idéologie pour cet article, ni aucun des promoteurs du retour des grands carnivores dans les zones de petits élevages respectueux, qui subiront l'ombre d'une contrainte liée à cette coexistence forcée!

Pourquoi cet article peut il être considéré comme support de désinformation ? :
Parce que cet article montre toute l’ignorance de ce média quant à la réalité de terrain, il se propose de juger sans que les condamnés puissent se défendre.
Pour mieux comprendre la stigmatisation du monde rural faite dans cet article de Charlie hebdo, il est bon de connaître le support qui a servi de base pour diffamer les petits éleveurs et bergers : LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

Lorsque vous affirmez : "Tant que les troupeaux ne seront pas correctement gardés et nous en avons fait la preuve..."
Non, vous n'avez fait la preuve de rien, si ce n'est celle de votre incapacité à relayer une information objective dans le respect de vos lecteurs.
Cette vidéo à laquelle vous faites allusion ne parle en aucun cas de la manière dont sont protégés ou non les troupeaux. Elle montre des lots rassemblés derrière des clôtures mobiles électrifiées conformes à la législation concernant les mesures à mettre en place pour la protection des troupeaux.
Cette vidéo ne mentionne pas : si les animaux sont rentrés le soir, ne demande pas aux éleveurs concernés pourquoi les chiens sont absents lors du tournage clandestin, ni pour quelle raison ces lots sont parqués, ni à quelle distance de la ferme, ni combien d'attaques les éleveurs en question ont subies, ni si ces éleveurs possèdent le permis de chasse et le droit de tir, ni quelle est leur position sur la prédation, ni s'ils sont éligibles aux aides, etc., etc.
Cet article juge, accable et tente de cristalliser le ressenti du peuple «éclairé» contre les «obscurantistes» ruraux. En évitant de citer les nombreux témoignages de bergers qui sont attaqués de jour en présence des chiens, ou des animaux victimes dans des parcs dont les normes sont biens supérieures à celles préconisées par le Plan National Loup, vous dévoilez vos intentions. 
Cette vidéo de propagande à sens unique ne sert qu'à prouver l'idéologie de l'association dont vous reprenez le thème sans même savoir de quoi vous parlez : "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"

Lorsque vous affirmez :"les éleveurs ne sont pas soumis à mettre en place les dispositifs de protection". Dans ce cas précis, vous devriez être satisfaits puisque les éleveurs qui ne mettent pas en place les mesures de protections ne peuvent demander ni les tirs de défense, ni les tirs de prélèvements et ne feront donc aucun mal aux loups.

Lorsque vous affirmez "des centaines de millions d'euros de subventions pour les éleveurs ovins!" , vous devriez avoir honte de fustiger des paysans qui luttent pour une agriculture raisonnable face à une agriculture industrielle prédatrice pour les véritables agriculteurs, les territoires et l’environnement. Combien les médias reçoivent ils de subventions annuelles? 
En 2015, les aides à la brebis reposent sur une aide de base de 18 € (montant ajustable en fonction du nombre de brebis déclarées) aux éleveurs détenteurs d’un troupeau composé d’au moins 50 brebis (maintien du niveau actuel) avec un seuil de productivité de 0,4 agneau vendu ; les agnelles pour le renouvellement ne sont donc pas prises en compte.
En plus de cette aide de base, l’éleveur pourra percevoir :
2 €/brebis pour les 500 premières brebis par exploitation (avec transparence Gaec) ;
3 €/brebis si sa production est contractualisée ;
6 €/brebis si le taux de productivité de son troupeau est supérieur à 0,8 agneau vendu par brebis pour l’année civile 2014. Cette aide pourra être cependant versée si l’éleveur est certifié au titre d’une démarche qualité (AOP, IGP, ODG, CCP, AB) ou il s’agit d’un nouvel installé (date d’installation retenue entre le 1er janvier 2013 et le 31 janvier 2015).
En cas de pertes importantes dues à la prédation, le troupeau passant en dessous de 0,8 agneau vendu et ne touchera rien en cas de seuil descendant au dessous de 0.4.
Ndlr: ce sont surtout les petits élevages  qui sont victimes des loups et qui en appliquant ces mesures de protections incompatibles avec le cahier des charges pour les démarches qualité, risquent de perdre le label, mettant en danger leurs finances et leurs pérennités. Mais encore eût-il fallu le savoir, avant d'affirmer des inepties.

En 2015 nous avions demandé un droit de réponse au journal Charlie Hebdo qui n'a jamais daigné répondre.
La réponse de Margot, éleveuse incriminé dans ce support vidéo ne sera jamais publiée dans Charlie. 

Aujourd'hui, pour le dramatique anniversaire de l'attentat du 7 janvier, nous entendons sur toutes les ondes la voix du journaliste Fabrice Nicolino blessé au cours de cette inadmissible agression. Cela nous donne envie de zapper, car qui mieux que Nicolino peut incarner, au sein de la petite équipe du journal, la démesure du fondamentalisme du tout sauvage ?
Je cite :  "Cette grande bataille est belle, somptueuse même, et grandira tous ceux qui y participeront du bon côté de la barricade. Car il y a barricade. Et les autres vieilliront, et mourront avec une photo de loup braconné au-dessus de leur lit de subclaquant." 
A méditer : par extension, dans la rhétorique ci-dessus, un subclaquant est quelqu'un qui n'a pas conscience de vivre, qui est en mort perpétuelle, destiné à disparaître puisqu'il ne se situe pas du bon coté, du coté de ceux qui sont sûrs de détenir « la vérité » sans jamais se remettre en question et de vouloir l'appliquer à travers « cette grande belle et somptueuse bataille ». 

Article de solidarité avec Charlie écrit le 7 janvier 2015 : HORS SUJET, SOLIDARITÉ AVEC CEUX QUI ONT BERCE MA JEUNESSE

Depuis 2015, il est possible que Charlie ait écrit d'autres inepties sur la vie des bergers, mais ne comptez pas sur moi pour les lire. 


Extrait de la réponse de Margot : "Nous sortons nos brebis la journée, gardées dans des parcs électrifiés (la gestion en parcs nous permet de travailler sur les autres productions et de garder du temps pour la vie de famille,...), et les rentrons la nuit en bergerie. Le loup attaquant encore majoritairement la nuit dans le secteur, nous avons jusqu'à maintenant été épargnés. Mais nous vivons cette situation comme un sursis ; que le loup vienne à attaquer le jour et c'en est fini de notre élevage. Ce que montre cette vidéo, et c'est regrettable, c'est avant tout à quel point ses auteurs ignorent tout de nos pratiques. A terme, de telles agissements ne peuvent qu'entraîner une rupture entre la société civile et ses paysans et faire la part belle à l'agriculture industrielle que nous combattons."