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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

jeudi 12 janvier 2017

LOUP, POURQUOI LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS RELAYE T-IL LA PROPAGANDE DES ENSAUVAGEURS?

Analyse de la superficialité avec laquelle un responsable environnemental du parti communiste se permet de traiter de ce qu'il ne connaît pas :
LELOUP, PRÉDATEUR ET BOUC ÉMISSAIRE, JEAN-CLAUDE CHEINET: 07/2016 (J;C;CH;)


J;C;CH; "Le loup gris commun est certes le plus gros carnivore d’Europe"
Analyse :  Appartenant à l'ordre des Carnivores, l'ours brun est le plus gros mammifère terrestre du continent européen.


J;C;CH; "La meute comporte généralement un couple avec les jeunes de l’année, voire un ou deux autres individus, acceptés par les autres " 
Analyse : «Il y a une hiérarchie dans la meute en captivité comme en pleine nature. A l’époque du rut au mois de mars, il y a au sein de la meute des bagarres sévères, les vainqueurs vont composer le couple dominant (appelé alpha), vient ensuite l’animal béta jusqu’au dernier, l’omega. C’est sur lui que va se déverser le trop plein d’agressivité des autres…cf site de l'état sur le loup
 Selon le biologiste Luigi Boitani : «Le loups transalpins s’établissent en petits groupes, sur des territoires très dispersés. Aussi longtemps qu’ils se font oublier conservant un profil bas par rapport aux activités humaines, les gens tolèrent leur présence


J;C;CH; "on estime la population actuelle des loups en France à environ 300-350 individus répartis en une trentaine de meutes." 
Analyse :  Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. Les ZPP sont les zones ou sont établi au moins une meute se reproduisant.  cf ONCFS
Qui peut croire à cette estimation sans la remettre en cause au vu des chiffres officiels ?


J;C;CH;  "Les 1 500 loups d’Italie tuent 15 fois moins de brebis que les 350 loups de France."
Analyse : Au vue des chiffres officiels, comment est il possible pour un militant sérieux de ne pas s'imaginer que les loups Français sont beaucoup plus nombreux qu'on veut bien nous le dire? D'autant qu'il n'existe en Italie aucun chiffre officiel  concernant la prédation et le nombre de loup. Force est de constater qu'il s'agit donc d'une affirmation idéologique puisée dans le milieu fondamentaliste du tout sauvage.


J;C;CH; "Dès lors, leur prédateur naturel, le loup, peut à la fois trouver sa place dans cette niche écologique et, par là même, contribuer à la régulation, à l’équilibre entre espèces sauvages et agriculture-vie rurale." 
Analyse par l'Institut Européen pour les Grands Carnivore (LCIE), membre du WWF et de l'UICN:
«Comme nous l'avons vu, les grands carnivores, comme groupe d'espèces, représentent un nombre de challenges uniques quand nous essayons de les conserver dans des écosystèmes densément peuplés, à dominante humaine et fortement modifiés, comme ceux en Europe » ...
… « Ces challenges ont le potentiel d'avoir localement de graves répercussions sur ...
  • 1) le cheptel …
  • 2) les proies sauvages qui représentent des ressources de grande valeur pour les chasseurs …
  • 3) la peur qu'ils induisent chez de nombreuses personnes ...
  • 4) leur association à une large gamme de conflits sociaux …..
  • 5) le fait qu'en de rares occasions, les loups et les ours peuvent représenter une menace pour la sécurité humaine en s'attaquant à des humains ... »
"Si nous voulons des grands prédateurs, ils doivent être "ici", dans les mêmes milieux où les être humains vivent, travaillent, passent leurs loisirs"
... «  De nombreux conflits persistent, et certains sont en hausse. Trouver des solutions va nécessiter de la patience, de l'ingéniosité et la volonté de faire des compromis.
Bien que la recherche peut fournir quelques indications, il va y avoir beaucoup d'essais et d'erreurs parce que tout simplement cette expérience n'a jamais été tentée auparavant. »
« Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux, même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin. « Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage,…., afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/idem pour les activités humaines. ...Dans les zones réservées à l'élevage intensif….il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'il ne puisse pas s'y installer » cf incitative pour la conservation des grands carnivores LCIE, WWF, UICN

Une vision de "l’équilibre entre espèces sauvages et agriculture-vie rurale" que nous ne partageons pas, nous éleveurs traditionnels, avec le responsable environnement du P.C.F.


J;C;CH; "En revanche, s’ils se nourrissent essentiellement sur la faune sauvage ….."
Analyse : Un travail scientifique du Portugal entre 2011 et 2014 sur le loup avec 295 excréments analysés:
Régime : Chèvres domestiques 62%, bovins 20%, ovins 13%, Ongulé sauvage 4% !! http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371%2Fjournal.pone.0129379
Mais surtout, comment en être si sûr après la lecture de ce graphique édité par l'Europe:
On en arrive à un tel point que les territoires où les troupeaux subissent le plus de pertes, dans le Mercantour et dans les Pré-alpes de Grasse notamment, sont aussi parmi les plus giboyeux de France. Là où abondent les cerfs, les mouflons, les chamois, les chevreuils, supposés encourager les loups à s’installer, là sont aussi les plus grosses pertes pour les éleveurs. Cf Centre d’Étude et de Recherche Pastorale Alpes Méditerranées.

J;C;CH; "Il semble que ces attaques se passent essentiellement au printemps et/ou à l’automne" 
Analyse : Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d'estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement." cf « évolution de la prédation dans la drome » par l'ADEM avec les données de l'ONCFS, la DDT26, la DREAL RH.


J;C;CH; "En fait, ces attaques concernent surtout des grands troupeaux d’ovins /   / les exploitants qui subsistent cherchent à résister en augmentant le nombre de têtes de leurs troupeaux, au risque d’être plus vulnérables au loup. La contradiction entre recherche de rentabilité par de grands troupeaux, et le fait que cela les rend moins adaptables lorsque le loup fait irruption dans cette niche écologique reste insoluble dans le cadre social actuel."
Analyse : En 2013, proportionnellement, les troupeaux de plus de 1200 animaux rassemblent 21 % des constats. On atteint 40% sur les troupeaux de moins de 450 animaux. cf Confédération Paysanne
La moyenne des troupeaux en région PACA, la plus impactée par le loup, est inférieure à 450 Têtes cf Maison Régionale de l'Élevage.
Historiquement, la Provence a toujours été un pays de gros troupeaux de moutons. Les gros propriétaires producteurs de laine cohabitaient avec des petits cultivateurs. Mais c’est bien chez ces gros propriétaires, et sur les troupeaux regroupés en alpage, que l’on trouvait ces chiens de protection provençaux, les dogous, qui n’étaient pas placides comme le patou, cette peluche pyrénéenne, mais bien plus agressifs. C’est sur ces gros troupeaux que l’on pouvait mobiliser des équipes de bergers professionnels, et non pas envoyer le gamin ou le faible d’esprit de la famille quand il s’agissait seulement de garder quelques agneaux.
 Aujourd’hui comme hier, pour des raisons de logique évidente, c’est sur les gros troupeaux que l’on peut mobiliser les gros moyens de la protection. cf Laurent Garde Centre d'Étude et de Recherche Pastorale, Alpes Méditerranées.


J;C;CH; "Dans la plupart des cas, les dispositifs d’effarouchement, les chiens patous et, surtout, la présence humaine des aides-bergers empêchent ces attaques "
Analyse : Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection.  source ONCFS, DDT26, DREAL RH
Quand aux autres gadgets d’effarouchements il ne fonctionnent que dans la tête des promoteurs du loup :  28/03/2016 "l'attaque a été perpétrée dans une parcelle équipée de "fox light". Le fox light est un procédé d'effarouchement lumineux, un système muni de diodes blanches et bleues qui clignotent de façon aléatoire dès la nuit tombée. L'équipement, financé par la Direction départementale des territoires (DDT) a été installé à cet endroit il y a une dizaine de jours seulement..." cf l'Est Républicain


J;C;CH; "Chaque année, on recense près de 3 500 ovins tués pour lesquels la cause « loup non exclu » est admise" 
Analyse : Loup non exclus est le terme employé pour tout animal victime des loups. Un terme choisi par l'état pour se protéger juridiquement. Ceci dit voici les chiffres exacts des « loups non exclus »
  • 2011 = 4913 victimes
  • 2012 = 6021 victimes
  • 2013 = 6195 victimes
  • 2014 = 8226 victimes
  • 2015 = 8964 victimes
  • 2016 = 9788 victimes, chiffres non définitifs.
source ONCFS, Dreal RH


J;C;CH; "Ce qui reste moins que l'ensemble des autres causes de mortalités"
Analyse : à savoir, pour 2 animaux déclarés et indemnisés, 1 n'est pas recensé (disparu, non déclaré...) cf Cerpam et Institut de l’élevage. Les non déclarées, disparues, avortements, refus de chaleurs, perte de poids, mortes plus tard par stress...dues au attaques, ne sont pas pris en compte dans la prédation mais dans les autres causes de mortalités. Et surtout, il faudrait comparer les autres causes de mortalité dans les territoires ou sévit le loup pour être objectif. Comparer l'ensemble de la mortalité ovine tous élevages confondus, estimée a 2 % par l'INRA et l'AFSSA sur tout le territoire, avec la mortalité due aux loups sur des élevages à l 'herbe dans quelques départements n'a aucun sens.


J;C;CH; "Espagne ou Italie, peuvent très bien coexister avec la présence du loup" 
Analyse : L'Espagne et L'Italie se sont vu dans l'obligation de créer des brigades cynophiles pour chercher les boulettes empoisonnées.

Espagne : certains mois il ne se passe pas un jour sans que la presse ne relate la prédation des loups sur les ovins, caprins, bovins, équins... loup, en Espagne en Février 2016
Sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis. Dans les Asturies, cela a eu des conséquences dramatiques sur la fabrication fromagère. Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins. cf analyse de l'Europe sur la prédation sur les ovins


Italie : Diminution de 60 % de l'élévage ovin depuis la protection du loup en 1976.
  • Daniele Massella, éleveur en Lessinia dans la Vénétie, qui décrit la situation des vallées de Vérone après l'arrivée des loups: "Il y a moins d’animaux sur les alpages parce que de nombreux éleveurs ne veulent plus laisser leurs vaches au pâturage, ils préfèrent les garder dans l’étable, malgré les coûts plus élevés. Les dédommagements sont insuffisants, on ne tient pas compte de la juste valeur génétique des animaux. La cohabitation entre loup et élevage est impossible: il faut changer les lois qui le protège, sinon les éleveurs disparaîtront de nos montagnes "
  •  Aiassa Tiziano, éleveurs de Limone (Piémont) a décrit sa situation: « J’élève des bovins de la race piémontaise. En l’espace de cinq ans je perdu trente bêtes à cause des attaques de loup. cf compte rendu de la conférence "le loup dans les alpage" 12/2015
  • La coopérative du Pecorino a perdu 30% de sa production laitière depuis le retour du loup. cf interview du directeur
  • Dans la zone de Grosseto : 300 bergers et 7 maires souhaitent faire pression sur l'Europe pour la suppression de la directive habitat concernant le loup.
  • les éleveurs disent que c'est la fin de l'élevage en Maremme et pas seulement en Maremme. Il y a 31,5% d'élevages en moins par rapport à 2004


J;C;CH;"le loup est un bouc émissaire"
Analyse :  le loup menace la branche qui a su tirer son épingle du jeu.
L’agneau labellisé se porte bien partout ou il pâture en paix.
Ailleurs, dans toutes les zones d'élevage qui subissent le loup, la production baisse en même temps que la qualité.
Les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne sont menacées.
Ceux qui se sont reconvertit vers les bovins, notamment en Italie et en Espagne font le même constat : L'Association des éleveurs de bovins llobu (Agall) a rendu son rapport de 2015. Encore une fois, l'augmentation des attaques de loups dans ce bassin a entraîné la mort ou la disparition d'environ plus de cinq cents animaux.


Le plus contestable étant cette phrase mal rédigée prêtant à confusion :
 J;C;CH; « Dès lors, la polémique et les tensions se poursuivent, s’aggravent même, comme en témoignent les actes de braconnage (selon la presse, un 26e loup a été ainsi tué en France entre fin juin et fin novembre 2015, et c’est le 10e de l’année dans les Alpes-Maritimes). »
la phrase est tournée de telle façon qu'elle invite le lecteur à penser que « 26 loups ont été ainsi tués » par braconnage « entre fin juin et fin novembre 2015, dont 10 dans le 06. »


Quant est il vraiment des actes de braconnages :
le 5/01/2015, une louve considérée comme braconnée à Arvieux 05 Décompté N° 16
le 30/102015, un loup tué dans un poulailler en Dordogne sans préméditation de braconnage et déclaré par le chasseur concerné aux autorités. Non décompté à ce jour.
Le 15/11/2015 un loup considéré comme braconné par arme a feu, mais l'autopsie conclue a un accident de circulation, donc préméditation de braconnage écartée mais toujours décompté N° 25
Le 31/03/2016, une louve tuée à Pyerolles considérée comme braconnée décomptée N° 35

Le loup décompté N° 26 et braconné selon le membre de la commission environnementale du Parti Communiste qui s’appuie sur les déclarations de la presse sans les vérifier, est un loup tué le 22 Novembre à Péone Alpes Maritimes par tir officiel de prélèvement chasseur. (cf directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement)

LE BILLET D'OURAGAN  : Jean-Claude Cheinet est responsable associatif et membre de la commission Ecologie du PCF.
Un MILITANT qui en voulant ménager le loup et l'agneau nous livre un article affligeant démontrant son ignorance du sujet. La plupart de ses affirmations proviennent certainement de site peu recommandables et sont donc des affirmations idéologiques.
Un article digne des associations environnementales les plus fondamentalistes,  qui malgré quelques remarques pertinentes sur le volet social, reste à charge contre les éleveurs et bergers qui ont tout mis en oeuvre pour essayer en vain de s'adapter.
Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain. cf Confédération Paysanne.

Cet article nous montre l'alignement des responsables du P.C.F. avec le WWF, UICN, le LCIE, et les associations les plus virulentes pour la disparition du pastoralisme.
Mais il nous montre aussi la totale ignorance de la problématique qui se pose aux petites structures agricoles qui sont confrontées aux prédateurs, et ce, partout en Europe.
Mais peut etre que pour exister, il faut parfois se compromettre?

2 commentaires:

  1. complètement taré mon pauvre!! Et vous osez dénoncer le lobby et la propagande.. Et là que faîtes vous? si certaines de vos données sont justes, d'autre sont totalement fausses.
    Enfin, vous devez avoir beaucoup de temps, vous ne devez pas être éleveur...

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    1. Merci de votre participation, mais pourriez vous nous préciser quelles sont les données qui sont fausses afin que je puisse les rectifier.

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