BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

vendredi 29 août 2014

ANIMALISTES, LE SUMMUM DE LA HAINE

En parallèle avec les intégristes écologistes, la vindicte des animalistes:

Sur la banderole du "Front Animaliste " : Eleveurs et bergers : Tous des assassins sadiques ! ( C'est l'art de se tromper de cible...)
Sur la Page FB du Parti animaliste européen on peut lire des commentaires comme "Tuez ces bâtards de cueilleurs de champignons". 

EN SAVOIR PLUS DANS "LE LOUP DES VOISINS"


jeudi 28 août 2014

LA RÉPONSE DE LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE

LA RÉPONSE DE LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE livret d'origine

TOUT CONCORDE, ON CROIRAIT UN ARTICLE SORTIT DU" LOUP DANS LE HAUT DIOIS!"


L’IMPOSSIBLE COHABITATION

La Confédération paysanne se bat pour une agriculture paysanne, face à une agriculture industrielle prédatrice pour les paysans, les territoires et l’environnement. Elle défend le droit pour les paysannes et paysans de chaque peuple à vivre de leur activité et selon leur culture.
Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain.

LES LOUPS, ESPÈCE STRICTEMENT PROTÉGÉE ET NON GÉRÉE
Malgré une population estimée entre 10 000 et 15 000 individus, les loups ont toujours le statut d’espèce protégée en Europe. La France a ratifié la convention de Berne sans émettre de réserves, contrairement à d’autres pays où les loups étaient déjà présents. Puis, en 1992, elle a transposé la directive Européenne « Habitat Faune Flore » relative à la conservation des habitats naturels, de la flore et de la faune sauvages.

En mai 1993, date officielle du retour des loups en France dans la zone protégée du Parc du Mercantour, le ministère de l’Environnement a lancé un Plan d’action avec pour principal objectif l’acceptation sociale des loups. Il proposait des mesures de protection et d’amélioration de la vie pastorale, et mettait en place les constats de dommages et les indemnisations.

En 1998, les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement créaient le Groupe National Loup afin d’élaborer « une stratégie nationale de conservation du loup liée à un pastoralisme durable ». Il est composé de représentants des organismes publics et privés concernés par le retour des loups. Depuis, les Plans loup se sont succédés sans répondre aux attentes profondes des éleveurs confrontés à la prédation.

Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, parlait encore il y a peu d’« éduquer le loup ». Après 20 ans de tâtonnements et d’expériences désastreuses, c’est une véritable insulte faite aux éleveurs et bergers. Combien auront abandonné pendant cette nouvelle expérience « d’éducation » sans ambition concrète pour le pastoralisme ?

DES MOYENS DE « PROTECTION » QUI ONT ATTEINT LEURS LIMITES

Les mesures expérimentées et mises en place depuis 20 ans ont conduit à une impasse. Si le nombre de victimes par attaque diminue, le nombre d’attaques, lui, ne baisse pas. Les meutes se sont adaptées : 85% des attaques ont été constatées sur des troupeaux ayant mis en place les mesures de protection préconisées par l’Etat, 100 % dans le Parc du Mercantour (où les prélèvements de loups sont interdits).
En 2013, 1426 éleveurs ont signé des contrats de protection pour un montant total de 10,4 millions d’euros. Les mesures de protection sont financées à 80% mais les éleveurs de petits troupeaux en assument bien plus car les moyens sont proportionnels à leur taille.

LES CHIENS DE PROTECTION
L’usage des chiens de protection a été demandé par les autorités. Ils sont devenus indispensables mais leur introduction dans les troupeaux pose des problèmes financiers et de surcharge de travail. Les éleveurs de petits troupeaux financent les mesures de défense supplémentaires à 100 %. De plus, les conflits avec les autres usagers de la montagne sont de plus en plus fréquents et peuvent se terminer au tribunal. Chaque année des chiens de protection sont blessés ou tués lors des attaques. Eleveurs et bergers portent donc également la responsabilité de la mort de ces chiens avec lesquels ils vivent. Par ailleurs, les troupeaux de moins de 150 animaux ne sont aidés financièrement que pour un chien. Comment peut-on imaginer qu’un seul chien puisse faire face à plusieurs loups ?

IDÉE REÇUE « CE SONT LES GROS TROUPEAUX QUI SE FONT ATTAQUER »
En 2013, les troupeaux de plus de 1200 animaux rassemblent 21 % des constats. On atteint 40% sur les troupeaux de moins de 450 animaux.

LE PARC DE NUIT
Le parcage de nuit est devenu obligatoire pour éviter l’affolement du troupeau, allant à l’encontre des pratiques des éleveurs et des besoins des animaux. « J’enferme mes animaux pour leur survie mais je ne les respecte pas », explique Marc, dans les Alpes-Maritimes. Confinées dans un espace restreint qu’elles n’ont pas choisi, les bêtes ne peuvent plus manger la nuit comme elles le font lors des fortes chaleurs. De plus, il faut prévoir des allers-retours quotidiens au parc de nuit, sur des zones pentues qui s’érodent avec le piétinement des bêtes.
Et pourtant, ces clôtures n’arrêtent pas les loups qui attaquent à l’intérieur des parcs. En dehors des estives, sur les pâturages des fermes, la bergerie devient le seul moyen de protection. Philippe, dans la Drôme : « j’ai dû changer totalement mon système d’exploitation. J’ai divisé mon troupeau par deux, et la bergerie est devenue la seule garantie pour parer aux attaques de nuit. Mais les attaques sur mon troupeau se sont reportées le jour ».

Dans les Alpes-Maritimes, en 2013, 52 % des attaques (plus de 400) ont eu lieu de jour. Ces attaques de jour, quand elles ont lieu en milieu boisé, ne donnent aucune chance aux bergers.

LA PRÉSENCE HUMAINE
De nombreux témoignages, accompagnés de photos, montrent que les attaques se produisent en présence du berger et des chiens de protection. En effet, l’homme n’est plus un prédateur pour les loups. Ils en ont donc de moins en moins peur et attaquent toujours plus près des bergeries. Par ailleurs, on oublie ces milliers de fermes en polyculture élevage, ces fermes diversifiées ou les paysans parquent leurs troupeaux au pâturage pendant qu’ils s’occupent de semer, récolter, faire du fromage, de la vente directe, etc. Dire aux éleveurs qu’ils n’ont qu’à garder leurs brebis montre le fossé creusé entre la société et les paysans. Il n’y a aucune solution supportable pour faire face au surplus de travail causé par la prédation.

LE PROTOCOLE D’INTERVENTION
Les premières décisions de prélèvements ont été prises en 2000, mais ce n’est qu’en 2004 que des loups ont été prélevés par les services de l’Etat. Ces dérogations sont obtenues « afin de prévenir des dommages importants aux élevages » mais ne doivent pas nuire au « maintien dans un état de conservation favorable des populations de loups dans leur aire de répartition naturelle » (1) . Dans les faits, les plafonds de prélèvement autorisés (36 en 2014, soit environ 10% des loups sur le territoire) garantissent surtout l’augmentation de la population (taux de croissance démographique de 20% par an). Surtout, seuls quelques loups sont prélevés chaque année, huit sur 24 en 2013. Cette mascarade ne fait que fragiliser le rapport de confiance entre les éleveurs et l’administration.

Aujourd’hui, ce sont les éleveurs qui se voient, en plus, déléguer la responsabilité de tirer sur les loups. Dans un contexte de réduction des budgets, le ministère de l’Écologie a aussi donné cette possibilité aux chasseurs. L’Etat ne fait donc que reporter sa responsabilité sur les éleveurs, bergers et chasseurs. Pourtant, c’est d’abord à lui de prendre en charge les prélèvements pour faire baisser la prédation !

L’INSUPPORTABLE QUOTIDIEN DES ÉLEVEURS ET BERGERS FACE À LA PRÉDATION

« Nous travaillons en couple dans une zone montagneuse, tous les deux passionnés par le métier d’éleveur. Nous avons le sentiment de mal faire notre travail. Nous devons abandonner des pâturages devenus trop dangereux et nous ne pouvons plus faire manger nos animaux comme il faudrait. Notre vie familiale est difficile. L’un de nous deux doit rester sur la montagne 24 h sur 24 pour tenter de protéger les brebis face aux loups, pendant que l’autre s’occupe seul du ravitaillement et du reste de l’exploitation, se sentant sacrifié de n’être pas auprès des bêtes. Entre colère, désespoir, et frustration la communication devient difficile. Nos enfants de 4 et 8 ans subissent cette situation. Les loups s’approchant de plus en plus des hommes, nous craignons même pour leur sécurité. J’ai trente ans et je ne tiendrai sûrement pas jusqu’à soixante. »
Claire, dans les Alpes-Maritimes

Insupportable d’entendre un éleveur, au bord des larmes, raconter ses jours et ses nuits à monter une garde épuisante et inutile parce que les loups, de toute façon, sont invisibles et quand on s’en rend compte c’est trop tard ; se culpabiliser de dormir chez soi et pas avec le troupeau ; se réveiller en permanence la nuit quand les chiens aboient, que les sonnailles s’excitent ; ne plus savoir parler de rien d’autre que ça ; les gosses qu’on ne voit pas grandir parce qu’on vit en permanence « au cul » du troupeau ; le sentiment d’impuissance et d’inutilité qui vous envahit ; la compagne ou le compagnon qui décide d’abandonner face à ce harcèlement.
La Mutualité Sociale Agricole a mis en place
un dispositif pour accompagner les éleveurs
touchés par les attaques de loups et a réalisé
le film « Éleveurs, les morsures invisibles ».
« Il y a un choc immédiat, commente le docteur Nathalie Bugeaud, médecin du travail à la Mutualité
Sociale Agricole. L’éleveur est horrifié. Le risque, c’est qu’il s’isole et qu’il développe ultérieurement un
syndrome de stress post-traumatique (flash-backs, cauchemars…). Il peut sombrer dans la dépression
et cela peut le conduire jusqu’au suicide. »
Les conséquences des attaques de loups vont donc bien plus loin que ce que donnent à voir
ces images d’éleveurs criant « mort au loup » en déposant des carcasses devant les bâtiments
administratifs. Éleveurs et bergers soumis à la prédation vivent dans un stress permanent. Ils
doivent se battre sur tous les fronts : face aux loups, face à l’administration, face aux idées
reçues. Parce qu’en plus de se sentir désemparé dans de telles situations, il est tout aussi dur
d’être confronté à l’incompréhension et aux reproches du grand public.

CONSTATS ET INDEMNISATIONS
Suite à une attaque, les cadavres doivent être retrouvés par l’éleveur avant de contacter l’Office
National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). Pour le constat, il faut retrouver la boucle
d’identification de la brebis, donc passer parfois des heures à chercher la tête d’une brebis égarée.
Les animaux disparus ne seront tout simplement pas indemnisés.
En France, en 2013, 1862 attaques et 6188 victimes ont été constatées, soit près de
2 millions d’euros d’indemnisations. On estime que seulement deux animaux sur trois sont
effectivement indemnisés.
Les agents de l’ONCFS constatent chaque bête tuée. Un prélèvement est réalisé au scalpel sur
le cou de l’animal (photo ci-contre). Les constats sont longs et fastidieux. Il faut parfois accompagner
les agents pendant de longues heures, puis passer sa journée, voire plusieurs jours, à
rassembler le troupeau éparpillé suite à l’attaque.
L’indemnisation est fixée par un barème national, mais les animaux d’un troupeau ne sont pas
des objets interchangeables. Ces brebis mères sont élevées depuis leur naissance, sélectionnées
pour aboutir au troupeau qui convient à la production et au territoire. Le rapport affectif est
réel. Comment accepter de devoir achever ses brebis pour abréger leurs souffrances quand les
blessures ne peuvent être soignées ?
Les indemnisations de l’Etat ne couvriront jamais les dégâts sociaux de la prédation. Il ne
s’agit pas de distribuer plus d’argent. L’Etat doit permettre aux éleveurs et bergers de pratiquer
leur métier dignement.

Il n’y a aucun rapport entre une brebis qu’on a élevée depuis sa naissance, qu’on garde sur l’exploitation
souvent plus de 10 ans, qui se fait tuer lors d’une attaque, et la production de viande qui est l’aboutissement du travail des éleveurs. La relation de « communauté » entre l’éleveur, le berger et son troupeau
marque bien la différence entre l’élevage paysan et l’élevage industriel.

« DE TOUTE FAÇON LEURS BÊTES SONT DESTINÉES À L’ABATTOIR » IDÉE REÇUE

DR - Confédération Paysanne

L’ENSAUVAGEMENT DU TERRITOIRE, UNE IDÉOLOGIE À COMBATTRE

Les loups sont de plus en plus nombreux (plus de 300 en France en 2013, prévision de 700
en 2018) et leur territoire s’étend sur une trentaine de départements. Tout laisserait donc
croire que le « sauvage » retrouve une place dans notre société. Pourtant, un environnement
respecté n’est pas inhérent à la présence des loups. Depuis des millénaires, le pastoralisme
façonne et entretient les paysages, et les loups ne limitent pas leurs aires géographiques à ce
qu’on voudrait appeler « espaces sauvages ».

2 Source ONCFS sur la base d’un taux de croissance démographique de 20% par an entre 1997 et 2012.

POUR LA PROTECTION ET LES INDEMNISATIONS, LES MESURES D’URGENCE
SUIVANTES DOIVENT ÊTRE MISES EN OEUVRE :
• La prise en charge à 100% par l’Etat de l’ensemble des mesures de protection ;
• La transmission de l’information en temps réel, à tous les éleveurs et bergers, sur les dynamiques de populations de loups et la mise en place
rapide d’un réseau d’alerte des éleveurs du secteur en cas d’attaque ;
• L’enlèvement des carcasses sur le lieu des attaques ;
• La possibilité pour les petits éleveurs (jusqu’à 450 bêtes) d’estimer par eux-mêmes le nombre de chiens de protection dont ils ont besoin
et qui seront indemnisés, en fonction de la pression qui s’exerce sur le troupeau, indépendamment de la taille de celui-ci ;
• L’intégration dans les crédits d’urgence de tous les frais supplémentaires liés aux attaques de loups (embauche de bergers, fourrage, permis
de chasse et validation annuelle, formation des chiens de protection, etc.).
POUR UNE RÉGULATION FORTE DES POPULATIONS DE LOUPS, L’ÉTAT DOIT :
• Demander fermement le retrait des loups des espèces protégées dans la convention de Berne et de la directive Habitat ;
• Donner à l’ONCFS et à la Louveterie les moyens nécessaires pour assurer une régulation efficace des populations de loups, avec pour
obligation de résultat la réduction forte et rapide de la prédation dans les espaces pastoraux où elle a lieu ;
• Autoriser les prélèvements en zone coeur de Parc National ;
• Réaliser des actions de piégeage sous la responsabilité des services de l’Etat pour éliminer les meutes dévastatrices ;
• Réduire la prédation dès ses premières manifestations dans des zones de colonisation.
L’emploi massif de bergers à bas salaires venus des pays de l’est, le recours à de très nombreux chiens
de protection, et le braconnage non réprimé, font que la situation italienne est très différente
de celle de la France. 3
Cependant, la pression sur les éleveurs et bergers est, là aussi, insupportable.

« EN ITALIE IL Y A PLUS DE LOUPS ET TOUT SE PASSE BIEN » IDÉE REÇUE

Septembre 2014 / Confédération paysanne - 104, rue Robespierre 93170 Bagnolet
Tél. : 01 43 62 04 04 / contact@confederationpaysanne.fr / www.confederationpaysanne.fr

L’Etat doit aujourd’hui agir pour soutenir l’élevage extensif, garant par ses pratiques et ses
savoir-faire :
du maintien de la biodiversité
des milieux pastoraux ;
de la protection contre les incendies de forêt ;
de produits de qualité (agneaux, fromages...) ;
du maintien d’un tissu social dans
les zones rurales.

LES «VOCATIONS» DES TERRITOIRES PASTORAUX

Les stratégies d’aménagement touristique de massifs, espaces ou régions sont déjà anciennes
en Europe. Cette économie de l’« or blanc » et des « sports de pleine nature » a déjà « bétonné »
ou conquis beaucoup d’espaces, de terres et de prairies dans une grande partie des Alpes. Dans
ce cadre le loup est un produit d’appel commode.
Une vision frustre et étriquée de la nature conduit à l’exploiter comme on creuse une mine jusqu’à
son épuisement et la quitter ensuite pour d’autres eldorados en laissant les déchets sur place.
La défense des loups contre les éleveurs n’est pas une défense des milieux naturels. Au contraire elle
les met, avec les éleveurs, clairement en danger.

L’INDUSTRIALISATION DE L’AGRICULTURE COMME CONSÉQUENCE

Les loups, protégés de façon irresponsable, gagnent de nouveaux espaces, poussant toujours
plus d’éleveurs à enfermer leurs animaux. L’Europe pratique une politique qui favorise
essentiellement l’agro-industrie. Prétendre protéger l’environnement en refusant de prendre
la réelle mesure de la situation des bergers et éleveurs face aux loups c’est, encore une fois,
favoriser l’industrialisation de l’agriculture. Les élevages hors sols, eux, n’ont rien à craindre
des loups ! C’est l’élevage paysan qui est en danger. Il reste encore des femmes et des hommes qui
vivent au quotidien dans des espaces naturels, qui occupent et entretiennent les milieux,
même les plus difficiles, tout en produisant une alimentation de proximité et de qualité, qui
correspond aux attentes de la société. C’est leur travail qu’il faut défendre !1

2 Source ONCFS sur la base d’un taux de croissance démographique de 20% par an entre 1997 et 2012.
3 Rapport du voyage organisé dans le cadre du programme européen LIFE COEX 2004-2008.

(1) Code de l’environnement – Article L411-2

mercredi 27 août 2014

LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE EN TRAIN DE LÂCHER SES ADHÉRENTS?

Sur fond gris les réflexion de la confédération Paysanne
Extrait de Midi Libre

EDUCATION LOUP , on y revient:
Le loup a tout à fait le droit d'exister dans nos régions. On part plutôt du principe qu'il peut s'éduquer.
Alors que toute les expériences tentées outre atlantique démontre le contraire, voici que la confédération reprend le flambeau qui a brûle les doigts de la F.N.O.

" Il y a une éducation du loup à faire. Le tir de défense a donc trois intérêts : défendre le troupeau, réguler les populations et éduquer le loup."
le discours type de la F.N.E qui, elle, rectifie en précisant: ""On donne à la société humaine l'illusion de contrôler une espèce sauvage, déplore Jean-David Abel, de FNE. "

LE ZONAGE, , on y revient:
" Ce système de louveterie permettrait de satisfaire à la fois le respect de l'espèce et le respect du pastoralisme, activité fondamentale du Sud-Aveyron. Sincèrement, le Larzac est en danger, la crainte est permanente. Il y a urgence à réagir et former les gens."
Merde, ça fait plus de vingt ans que l'on subit la prédation dans les alpes, et voici que la confédération Aveyron se réveille en prônant le zonage????  défendre avant tout "activité fondamentale du Sud-Aveyron. Sincèrement, le Larzac est en danger, la crainte est permanente. " alors que cela fait + de 20 ans que l'on demande la reconnaissance de ce sinistre, abandonné des institutions, des administration et des syndicats, entendre un discours qui ne tient aucun compte de la réalité de notre combat et de notre vécu, nous laisse pantois.

L'IGNORANCE ou la propagande?:
"Je prendrai l'exemple suisse. Ce pays n'est pas signataire de la convention de Berne "
La suisse a signée la convention de Berne et s'en mord les doigts!
"La Suisse souhaitait modifier l’article 22 de la Convention de Berne pour pouvoir formuler des réserves par rapport au statut de protection du loup. Mais pour le comité permanent, l’article 9 de la Convention suffit pour aborder les problèmes liés au loup en Suisse et dans les autres pays d’Europe."


Après la fno, fdsea, voici le lâchage de la confédération, qui a t'il à négocier pour en arriver là??



José, au secours, tu te rappelle de moi? Au Larzac!

Les adhérents ont ils la mémoire courte?
La Confédération Paysanne estime que la vie pastorale n’est pas compatible avec la présence du loup. Les moyens de protection contre ce grand prédateur perturbent fortement les troupeaux et les éleveurs sont contraints à de nombreux compromis, engendrant un climat de crainte et des situations intenables pour les bergers.
Devant l’inefficacité des mesures de protection, une politique de régulation du loup est indispensable. L’Etat doit prendre ses responsabilités et ne pas se contenter de déléguer le travail aux éleveurs.
la confédération paysanne demande donc: en savoir plus

dimanche 24 août 2014

METTRE FIN AUX DIVAGATIONS ÉCOLOGISTES

Nos écologistes, sur de détenir la vérité face à des éleveurs qu'ils considèrent comme des arriérés, nous proposent toutes sortent de fantaisies destinées à toujours gagner du temps pour permettre aux loups d'en finir avec le pastoralisme!


Il suffit qu'un de leur gourous leur fasse la messe pour qu'ils soient  persuadés de détenir la solution que nous n'aurions, nous pauvre arriéré, pas pu trouver sans leurs aides.

C'est ainsi qu'ils nous conseillent avec force de prendre des ânes ou des lamas pour que nos troupeaux soient en sécurité!

Heureusement, des scientifiques peuvent encore garder la faculté de libre pensée:

Le lama n'est pas le gardien idéal pour un troupeau de petit bétail. C'est pour cette raison que le Conseil fédéral ne veut pas autoriser la détention individuelle des camélidés.
Le lama protège rarement de manière efficace les troupeaux de petit bétail contre les lynx. Tout au plus peut-il être utilisé contre les renards et les chiens errants, mais il est inutile contre les loups et les ours.
Fort de cet avis, le Conseil fédéral ne veut pas autoriser la détention individuelle de ces camélidés. L'animal ne peut assumer que seul son rôle de gardien de façon optimale, mais l'ordonnance sur la protection des animaux oblige à lui fournir la compagnie de congénères.
Dans sa réponse publiée jeudi à une motion du conseiller national Erich von Siebenthal (UDC/BE), il précise que ses considérations valent aussi pour l'âne.


Il nous suggèrent aussi de prendre des aides bergers, mais devant la difficulté de trouver des bergers prêt mentalement à affronter un stress insoutenable conduisant à la dépression et à la dissolution de la vie familiale, voici un exemple d'annonce trouvée pour le recrutement:

RECHERCHE berger ou bergère du 1 septembre au 8 Octobre pour alpage au col du Lautaret ( limite Isère /Hautes Alpes).
1700 bêtes alpage facile ( pas de loups) , cabane accessible en voiture, parcs installés.
Prendre contact ....

Un loup a été observé dans le col du Lautaret

Et que penser de l’éleveur qui va embaucher un berger "pro loups" qui viendra lui annoncer que son troupeau a été décimé par le prédateur?

CERISE SUR LE GÂTEAU

A peine publié, voici la confirmation de cet écrit!
"Le loup a changé beaucoup de choses, pour les éleveurs c'est une contrainte forte, il faut embaucher des bergers pour garder et conduire les troupeaux.
Mais la présence continue de l'homme n'est pas totalement négative, les herbages sont mieux gérés, c'est aussi l'occasion de renouer avec les traditions et de faire renaître le métier de berger."

Analyse:
Embaucher des bergers pour conduire et garder le troupeau, ne peut se faire que par   des  passionnés  fort de plusieurs années d'expérience comme aide berger, auquel vous allez confier tout votre capital, ce qui n'existe pas dans une entreprise contemporaine. Donc un Berger méritant un salaire élevé pour garder le troupeau en alpage pendant que le loup se rabat comme par 2 fois cette semaine sur les béliers resté a la ferme!

Les herbages sont mieux gérés alors que de nombreux alpages dorénavant réputé dangereux ne sont plus utilisé, laissant le milieux se refermer et la biodiversité s'appauvrir!

"c'est aussi l'occasion de renouer avec les traditions et de faire renaître le métier de berger."
Alors que la totalité des association pros loup et environnementales dont celle qui a écrit : "Mais la présence continue de l'homme n'est pas totalement négative", ont signés d'un commun accord: je cite :
"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
"Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
"Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.

Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

Alors qu'ils ont tous signé cette propagande diffamatoire et mensongère que je vous propose d'aller voir dans "

PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP"


Voici que en pleine dépression, ces même associations essaient de retourner leurs vestes! 

Une fois de plus le lecteur comprendra que l'opportunisme pour l'assouvissement de leurs fantasmes reste la seule motivation des écologistes! 




LE LOUP EST INCOMPATIBLE AVEC L'ELEVAGE

    Les troupeaux transhumants sont arrivés sur les pentes du Mont Lozère depuis quelques semaines, avec discrétion car les transports routiers ont le plus souvent pris le pas sur la montée en estive par les drailles. Mais le spectacle est toujours au rendez vous lorsque l’on découvre ces milliers de brebis se déplaçant tranquillement au rythme de leur recherche d’herbe toujours plus fraîche. Ce spectacle ne sera-t-il qu’un souvenir dans peu de temps ? Voila la question que se posent les bergers sur le Mont Lozère et bien au-delà. En cause, l’apparition du loup autour des troupeaux quelques jours à peine après la mise en estive.
Sophie Pantel, Conseillère générale, Vice-Présidente du Conseil Régional ayant en charge l’élevage, accompagnée d’Alain Jaffard, Maire du Pont de Montvert, de son Adjoint François Folcher et de Jean-Paul Velay, Maire de Saint Maurice de Ventalon a tenu à rencontrer les bergers pour les assurer de son soutien en prenant la mesure de leurs craintes et des dégâts subis.


Les groupements pastoraux sont nombreux sur le Mont Lozère : Bellecoste, l’Aubaret, La Vialasse, Le Mas de la Barque, Altier… Près de huit mille brebis pâturent sur ce domaine. Les échanges avec Frédéric Cambon ou Bruno Seryies, bergers aguerris et soucieux de l’avenir ne laissent planer aucun doute : le loup est une menace à prendre en compte rapidement car l’activité pastorale, dans son ensemble est touchée et le moral des bergers de la même manière.

Lorsque l’on parle des brebis ou des agneaux blessés ou mangés directement par le loup, les chiffres paraissent dérisoires pour le profane. Ce que les bergers veulent faire comprendre, c’est la perturbation générée sur l’ensemble du troupeau : l’attaque d’un loup ou seulement l’approche du troupeau par l’animal engendre un stress chez les brebis qui provoque des avortements en grand nombre. Certaines brebis ne prennent plus le bélier, les troupeaux sont difficiles à rassembler… En bref, ces contraintes imprévisibles génèrent, non seulement des pertes financières mais également un souci, une préoccupation de tous les instants chez les bergers. Ces derniers sont d’ailleurs irrités que l’on mette en avant, dans le plan loup, les seules indemnités qui ne comblent absolument pas les pertes réelles. La preuve des attaques du loup n’est jamais une évidence pour les « autorités », même lorsque le berger atteste avoir vu l’animal s’approcher du troupeau. Bruno Seryies a sans doute évité une attaque : il a surpris le loup, au milieu de la journée, à une quarantaine de mètres de lui, proche d’un groupe de brebis isolées, dans la posture d’un animal se préparant à l’attaque. Ses sifflements, ses cris, l’appel des chiens ont fait fuir l’animal mais le troupeau a gardé longtemps en mémoire cet épisode.

https://fr-fr.facebook.com/ContreLeRetourDuLoupEnLozere

Longuement, les bergers ont parlé des obligations qu’imposent la présence du loup : changer les habitudes en évitant la dispersion du troupeau dans la journée, en évitant de laisser le troupeau manger la nuit, ce qui est fréquent lorsque la chaleur est au maximum aux mois de juillet et août, doubler la garde du troupeau, rentrer les brebis chaque soir, pratiquer un comptage plus fréquent… Autant de contraintes qui prennent du temps qui ont une incidence sur la vie familiale, qui rajoutent de la présence au plus près du troupeau. Et que dire des perspectives de développement ou de passation des exploitations. Les jeunes générations accepteront-elles de s’installer avec des ovins ? Certains songent déjà à ne plus venir en estive : «Une catastrophe pour notre territoire !», souligne Sophie Pantel. « Des espaces naturels qui se fermeraient, un patrimoine et des coutumes ancestrales qui disparaîtraient et une perte économique qui s’étendrait bien au-delà du seul secteur Mont Lozère ».

Face aux interrogations des bergers, les réponses sont difficiles à apporter. La seule prise en charge financière des brebis reconnues tuées par le loup ne suffit pas. Les aides pour les clôtures, grillages, alarmes sonores, entretien des chiens « Patou » ne sont qu’un palliatif à court terme : le loup s’adapte ! Ces moyens sont par ailleurs inadaptés dans le cadre de l’élevage en zone de moyenne montagne. Il y a urgence à reposer la question du loup sur ce territoire ou le maintien du pastoralisme est indispensable car, aujourd’hui, le loup n’est plus un animal en voie de disparition. Il convient aussi de pouvoir laisser les éleveurs tirer, y compris en zone cœur du Parc National, pour défendre leur troupeau.


mercredi 20 août 2014

MOTION, LES ÉLEVEURS ET LEURS ELUS S'EXPRIMENT

Motion du Col du Glandon

A l’invitation de 6 maires d’Isère et de Savoie, des vallées des Villards, des Arves et de l’Eau d’Olle, mobilisés autour des difficultés rencontrées par les élevages alpins et par conséquent par les économies montagnardes, en présence des acteurs du territoire, élus, éleveurs, professionnels du tourisme, chasseurs, rassemblés ce jour au Col du Glandon, affirment leur pleine solidarité face aux problèmes posés par le loup à l’élevage et à l’économie montagnarde. Tous ensemble, ils :
Font le constat que :
 L’élevage pastoral est nécessaire pour l’économie des territoires de montagne et ruraux,
 Le maintien du pâturage est le gage de l’entretien des paysages et de la préservation de la biodiversité,
 L’élevage pastoral répond aux nouvelles attentes des consommateurs en termes de proximité, qualité, lien au terroir, sécurité alimentaire et sanitaire.

Font le constat que :
 Les pertes directes et indirectes sur les troupeaux sont lourdes dans toutes les zones de présence du loup et deviennent inacceptables,
 Les moyens de protection sont de moins en moins efficaces face à des loups qui s’adaptent et ne craignent plus l’homme,
 Les chiens de protection, imposés en raison de la présence des loups, deviennent une contrainte majeure pour la fréquentation de la montagne et l’économie touristique, avec de forts conflits d’usage avec les autres activités.

Affirment la nécessité de faire connaître la réalité du problème du loup et de la souffrance des éleveurs ;

Demandent aux pouvoirs publics de représenter les éleveurs et de protéger leur activité et la qualité de leurs produits ;

Prennent note des nouvelles orientations affirmées par la Ministre de l’Ecologie facilitant les tirs de loups ;

Refusent que la responsabilité pénale des problèmes pouvant résulter des chiens de protection retombe surles éleveurs ;

Interrogent les pouvoirs publics sur le coût croissant que représente l’expansion continue des populations de loups ;

Refusent l’abandon et l’ensauvagement de leurs territoires ;

Affirment leur choix pour des montagnes et des territoires ruraux vivants ;

Réclament d’urgence une régulation opérationnelle du loup avec des moyens adaptés et obligation de résultat, avec une réactivité réelle des pouvoirs publics prenant en compte les situations de détresse locale.
Ces décisions pourraient être prises au niveau local en mobilisant notamment les chasseurs, et appelées à se traduire en plan de chasse, et dont la charge ne repose pas sur les seuls éleveurs ;


Exigent un déclassement du loup de la Convention de Berne et de la Directive Habitat, de façon à sécuriser le cadre juridique facilitant la régulation des loups


Avec la participation de       :


• LES ELUS  
- Mr Hervé Gaymard (Député & président Conseil Général de la Savoie) 73
- Mr Vial (sénateur de la Savoie) 73
- Mr Vairetto (suppléant Mr Repentin, sénateur de la Savoie) 73
- Mr Durbet (président Syndicat Pays Maurienne, 62 communes & maire Hermillon) 73
- Mme Battistel (députée de l'Isère) 38
- Mr Guerry (Conseiller général de l'Isère) 38
- Mme Santais (députée de la Savoie) 73
- Mr Chemin (conseiller régional, suppléant de Mme Santais et maire de Fourneaux)
- Mr Strappazzon (conseiller général de l'Isère & maire de Saint Barthélemy de Séchilienne)
38
- Mr Michon (président Espace Belledonne, vice président Communauté de Communes
Grésivaudan et Maire de Revel)38
- Mr Gallioz (conseiller général de la Savoie, vice président du Syndicat Pays de Maurienne
et Maire de Saint Michel de Maurienne) 73
- Mme Lehmann (conseiller général de la Savoie et Maire de Saint Georges d'Hurtières) 73
- Mr Picton (président communauté de communes de l'Arvan & maire de Jarrier) 73
- Mr Margueron (président communauté de communes « coeur de Maurienne » & adjoint à
Saint Jean de Maurienne) 73
- Mme Prapant (conseillère générale suppléante de l'Isère) 38
- Mr Portaz (conseiller général de la Savoie & maire de la Chapelle) 73
- Mr Jacquin (président de la chambre d'agriculture Savoie Mont Blanc) 73 - 74
- Mr Husson (président des maires ruraux de la Savoie & maire de Chanaz) 73
- Mr Covarel (président du syndicat intercommunal des vallées de l'Arvan et des Villards &
maire de Fontcouverte-La Toussuire & directeur école de ski français de la Toussuire) 73
- Mr Mithieux Lionel (conseiller général de la Savoie & maire de Vimines) 73
- Mr Durand (conseiller municipal Saint Jean d'Arves) 73
- Mr Salliere (adjoint Albiez le Jeune) 73
- Mr Reynaud (maire Albiez le Jeune) 73
- Mr Salvetti (maire Bourg d'Oisans) 73
- Mr Verney (adjoint Bourg d'Oisans) 73
- Mme Michel (conseillère municipalVaujany) 38
- Mme Bazin (adjointe Aiguebelle) 73
- Mr Viard (conseiller municipal Allemont) 38
- Mr Rambaud (adjoint Albiez-Montrond & propritaire de magasin de sport) 73
- Mr Didier (gérant entreprise travaux public,  maire Albiez-Montrond et vice-président du
syndicat intercommunal des valéées de l'Arvan et des Villards) 73
- Mr Provost (Maire Saint François Longchamp & administrateur de l'association national
des maires de stations de montagne & président de « Maurienne tourisme ») 73
- Mr Mazalaigue (maire Glandage &vice-président de la  fédération de la chasse de la
Drôme) 26
- Mme Charvin (vice présidente de la communauté de communes de l'Arvan, vice-
présidente du syndicat intercommunal des vallées de l'Arvan et des Villards) 73
- Mme Sonzogni (adjoint Saint Jean de Maurienne) 73
- Mr Augert (adjoint Fontcouverte – La Toussuire) 73
- Mme Favre Bonte (adjointe Saint Colomban des Villards & éleveuse ovine) 73
- Mr Pautasso (adjoint Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Malburet (conseiller municipal Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Derrier (adjoint Villarembert & vice-président du syndicat intercommunal des vallées
de l'Arvan et des Villards) 73
- Mr Rol (Adjoint Saint Remy de Maurienne) 73- Mr Quezel Ambrunaz (adjoint Saint Alban des Villards) 73
- Mr Cohendet (éleveur ovins & maire Montgellafrey & président du syndicat mixte de la
Lauziere) 73
- Mr Cohendet (maire de Notre Dame du Cruet) 73
- Mr Pellissier (maire de Montaimont ) 73
– Elus éxcusés  
- Mr Gandit (Maire de la Garde 38)
- Mr   Richard (Maire de Villard Reculaz) 38
- Mr Picchioni (adjoint Les Adrets & vice-président de l'association nationale des élue de la
montagne) 38
- Mr Picollet (conseiller général de la Savoie) 73
- Mr Bouvard (conseiller général de la Savoie & vice-président du conseil général de la
Savoie) 73
- Mr Brottes (député & président de la commission des affaires économiques au
gouvernement) 38
- Mr Savin (député de l'Isère) 38
- Mr Dantin (député de la Savoie) 73
- Mr Rochette (maire de Saint Remy de Maurienne & conseiller régional) 73
- Mr Cuchet (conseiller général de la Savoie) 73
- Mr Grange (Maire Adjoint du secteur Saige Formanoir - Chiquet Fontaudin) 33
– Listes des participants (éleveurs, bergers, structures agricoles, professionnels du  
tourisme, autres :
- Mme Baudoin (éleveuse ovine et représentante fédération nationale ovine) 63
- Mr Pellorce (Président association foncière pastorale Freney d'Oisans) 38
- Mme Darves Blanc (éleveuse ovine Saint Alban des villards) 73
- Mme Gandelot (professeure en retraite)
- Mr Pelissier (éleveur) 38
- Mme Gouin (directrice Espace Belledonne)
- Mr Maulin  (exploitant remontées mécaniques des Sybelles et Super Devoluy, représentant
du syndicat professionnel des domaines skiables de France) 73
- Mr Deleglise (directeur société remontées mécaniques de la Toussuire) 73
- Mr Bonnet (éleveur Albiez Montrond) 73
- MmeCrosaz (cadre retraitée) 73
- Mr Rochet (chargé de mission activités de pleine nature au syndicat intercommunal des
vallées de l'Arvan et des Villards) 73
- Mr Piron (accompagnateur en moyenne montagne) 73
- Mme Pellissier (responsable propriétaires hameau sur Allemont) 38
- Mr Goudissard (responsable alpage du Mollard) 38
-  Mme Turc (éleveuse) 38
- Mr Didier (éleveur à Saint Sorlin d'Arves) 73
- Mme Rosaz (coopérative des Arves) 73
- Mr Plançon (commission ovine Fédération des Alpages de l'Isère) 38
- Mr Vilmant (berger à Combe Madame) 38
- Mr Tramier (président de la maison de la transhumance) 13
- Mr Tavan (éleveur transhumans ovins) 13
- Mme Jars (éleveur ovins) 13
- Mr Trouillard (éleveur ovins, président du groupement pastoral des transhumants de
Provence) 13
- Mr Gabriel (eleveur Besse en Oisans) 38- Mr Solda (président de la fédération régionale des ovins sud est & président du Centre
d'Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée) 04
- Mr Tourt (éleveur bovins &  président de la société économie alpestre de la Savoie) 73
- Mr Turc ( président association foncière pastorale de Saint Christophe) 38
- Mr Galle  (eleveur ovins) 13
- Mr Emieux ( eleveur ovins) 73
- Mr Girard (éleveur ovins à Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Orand Collin (éleveur ovins à Vaujany) 38
- Mr Orand Timothée (berger Vaujany) 38
- Mr Tardy (gérant de discothèque restaurant et bar à Saint Sorlin d'Arves) 73
- Mr Girard (employe agricole St Colomban) 73
- Mr Gaibrois (éleveur à Sollières Sardieres) 73
- Mr Covarel H (eleveur Fontcouverte-la Toussuire) 73
- Mr Covarel JP (éleveur Fontcouverte) 73
- Mr & Mme Exartier (soutien aux éleveurs) 73
- Mr Oddelay ( membre de l'alpage du Sénépi 800 bovins viande) 38
- Mr Vidau (éleveur ovins transhumant ) 13
- Mme Jouvent (association éleveurs et bergers du Vercors Drôme Isère) 26 - 38
- Mme Aignel (inséminatrice bovine) 38
- Mr Nier (président du groupement pastoraldu Sénépi, 900 bovins viande) 38
- Mr Turc (berger au Sénépi) 38
- Mr Dieny (éleveur ovins, président de la fédération départementale ovine des Hautes
Alpes et secrétaire général fédération nationale ovine) 05
- Mr Rostaing ( retraité & chasseur Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Faure (chasseur Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Bouchet Flochet ( retraité &correspondant à La Maurienne) 73
- Mr Orand (berger éleveur à Vaujany) 38
- Mme Labransati (éleveuse)
- Mme Sibué (éleveuse bovins lait Saint Sorlin d'Arves)  73
- Mr Reynaud (administrateur de la Fédération des chasseurs de Savoie) 73
- Mr Grange (vice-président Fédération départementale de la chasse de Savoie) 73
- Mme Basset (Office du tourisme Vaujany) 38
- Mr Michel ( loueur d'appartements meublés à Vaujany) 38
- Mr Boehler (directeur station de ski de Vaujany) 38
- Mr Badin (sympathisant)
- Mr Besse (éleveur bovins)
- Mr Fejoz (Office du Tourisme)
- Mme Tamisier (éleveuse ovins,  adhérente fédération départementale ovine du Gard &
membre de la fédération nationale ovine) 30
- Mr Clappier (éleveur) 73
- Mr Favre (éleveur) 73
- Mr Tronel (retraité ancien berger Saint Colomban des Villards) 73
- Mr Darves Blanc (ancien éleveur Saint Alban des villards et Saint Remy de Maurienne) 73
- Mr Favre Bonté (éleveur Saint Colomban des Villards) 73
- Mme Bertrand (fille d'agriculteurs)
- Mr Ettelin (éleveur à Montsapey et président du syndicat ovin de la Savoie) 73
- Mr Salvi ( excusé, président du groupement pastoral du Pré du Mollard) 38
- Mr Rebreyend (excusé, éleveur bovins viande & président de la Fédération des Alpages de
l'Isère) 38
- Mr Leconte, (excusé, technicien maison régionale de l'élevage à Manosque) 04
- Mr Preveraud, président de la fédération nationale ovine

samedi 16 août 2014

LOUP, L'ETAT ET L'ADMINISTRATION DEFICITAIRE

NOUVELLE ATTAQUE DANS LE QUEYRAS qui fait suite a la verbalisation des bergers et éleveurs lorsque un chien imposé de protection mord un touriste qui ne doit subir aucune contrainte du à la présence des loups!


Extrait de l'article paru dans le dauphiné:


" Une procédure compliquée

Selon les procédures, à la découverte des carcasses, l’éleveur fait une déclaration auprès des agents du parc naturel régional du Queyras. Ces derniers doivent constater les dégâts et déterminer si la mort fait suite à une attaque de loup ou non. Une procédure qui permet au propriétaire du troupeau d’être indemnisé. Or, jour férié oblige, l’agent en charge de faire les constations est en congé et ne pourra se déplacer que le lundi suivant. Un sentiment d’abandon envahit Loïc Eymeoud, qui se voit forcé de conserver les cadavres jusqu’à lundi en plus de rechercher les neuf béliers disparus."

photo le dauphiné


Alors que le loup et les bergers ne connaissent pas la trêve du dimanche et des jours férié, alors que l'état et les écologistes nous obligent à avoir des chiens de protections qui mordent les randonneurs, alors que nous sommes les seuls à subir les contraintes physiques, morales, financières et psychologiques induites par la présence du loup, l'administration se précipite pour verbaliser les bergers en cas de problèmes avec les chiens de protection, et se permet de prendre des vacances sans assurer aucune permanence.

Pourquoi obliger les bergers a la surveillance 24/24 sans compensations financière, mais au contraire en diminuant leurs revenus, alors que personne de l'état ne veut assumer une permanence rémunérée?

Pourquoi ne pas interdire tout simplement les randonneurs ou divagations touristiques dans les zones à risques induites par le loup, plutôt que de verbaliser les éleveurs et bergers que l'on oblige à prendre des chiens de protection difficile à gérer surtout lorsqu'ils ont subit des blessures suite à des attaques de loups?

La finalité se retrouve bien ici:

 Septembre 1997: Dans le cadre de l’ « Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe », le WWF (Association mondiale dédiée à la faune sauvage) finance une étude intitulée: «  Systèmes européens de subventions à l’élevage, et propositions de réformes favorables à la conservation des grands carnivores » menée par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la nature). Toutes ces associations participent au programme européen Life Coex qui prétend gérer la « cohabitation » entre grands carnivores et territoires habités.

Cette étude est réalisée alors que la PAC (Politique Agricole Commune) est en débat au niveau de l’Europe, elle indique comment la réformer en faveur des grands prédateurs (ours, loups, lynx …)

Tout est dit page 103 : « des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. »

Des créations de zones "ou sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/"
 
Dans une démocratie on aurait appliqué l'alinéa 8 du code rural article L-113-1:
"8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."


quitte à appauvrir la biodiversité et à détruire toute vie sociale des acteurs ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, voilà une motivation écologiste de taille!


A PROPOS DU LOUP? en avant première

Préface d'Ouragan:

En avant première, un article qui remet lui aussi les pendules à l'heure, un résumé en quelque sorte de la plupart de mes articles ou de mes commentaires sur le web, ce qui n'est pas chose facile face aux intégristes qui sont prêt à sacrifier le pastoralisme, mondialement reconnu comme promoteur d'une biodiversité riche et prolifique!

Vous pourrez y découvrir (dans cet article ainsi que dans ceux du blog) l'acharnement et les subtilités que mettent les défenseurs du loup pour éradiquer le pastoralisme et pour vénérer comme je le dit dans l'introduction de mon blog : ""le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples."



A propos du loup

Les partisans de Canis lupus en conviendraient-ils enfin ? La cohabitation du loup et de l’agneau, sa proie, est un leurre. Faudrait-il en déduire, comme la morale de la fable, que « la raison du plus fort est toujours la meilleure » ? En vertu d’une wilderness fantasmée, dont le loup serait le héros, devra-t-on « éliminer » des alpages brebis et bergers, gêneurs d’une harmonie naturelle ?

            En juillet dernier, les lieudits des Pales et La Lavine, au cœur du Parc national des Ecrins, ont été le théâtre quasi quotidien d’attaques lupines répétées, en dix jours cent cinquante brebis lacérées, massacrées ou précipitées dans les combes. Du jamais vu en Hautes-Alpes jusque-là.

            Les agents du Parc savent qu’un, voire des loups errent dans ces parages où pâturent nombre de troupeaux. A défaut de tirs de prélèvement - comprenez abattage au fusil -les responsables de l’établissement public, en accord avec leur comité scientifique, déclenchent une action d’ « effarouchement » afin d’éloigner les prédateurs de cet espace classé « montagne pastorale ». Ainsi, un matin de juillet, une trentaine d’agents équipés de pétards explosifs font mouvement, puis lancent une battue sonore de quelques heures.

            Les associations protectrices du loup émettent aussitôt des protestations indignées. Dans un communiqué conjoint, Aspas et Ferus dénoncent une « opération honteuse et gravissime ». « La vocation première d’un parc national, s’insurgent-elles, est la protection de la nature. Comment justifier qu’une espèce protégée, utile à la bonne santé de nos écosystèmes, soit exclue de zones censées constituer des refuges pour la biodiversité ? » Ainsi fustigés, les gestionnaires des Ecrins rappellent qu’en l’occurrence ils ne font  qu’appliquer les fondements mêmes d’une Charte adoptée par décret du Conseil d’Etat après avis favorable du Comité national de protection de la nature. Celle-ci prévoit que les missions de préservation s’étendent aussi à certaines formes de pastoralisme « reconnues comme une priorité dans le maintien et l’équilibre des grands espaces et des espaces ouverts, avec toutes les espèces ou cortèges d’espèces liés à ces habitats ». Cet effarouchement découle donc des parades de prévention à l’encontre du dommage des grands prédateurs.

            Qu’à cela ne tienne, renchérissent les défenseurs du loup dans un communiqué : « Puisque tout le monde s’accorde pour considérer que prédation et pastoralisme sont incompatibles, commençons par le plus évident : déclarons les parcs nationaux zones d’exclusion totale pour toutes les activités pastorales ! »

            Depuis vingt ans, non sans arrogance, les protecteurs de Canis lupus prétendaient qu’une cohabitation meutes/troupeaux harmonieuse était possible en alpages, antienne reprise à l’unisson par les pouvoirs publics. La réapparition du loup, cette aubaine selon ceux-ci, favoriserait l’évolution, la modernisation des métiers pastoraux ; aucune inquiétude, les prédateurs seraient maintenus à l’écart grâce aux clôtures électrifiées, un gardiennage renforcé et  des chiens de protection.

Depuis vingt ans, éleveurs et bergers  se sont adaptés, quitte à transgresser la manière même de leur métier. Las...
La Direction départementale des territoires des Alpes-Maritimes, où la prédation des loups devient explosive, en convient : en 2013, la totalité des troupeaux attaqués était bien « protégée » selon les consignes imposées par les règlements ; constat identique dans les Alpes-de-Haute-Provence, où 87% des troupeaux victimes du prédateur respectaient parfaitement les normes récentes. Pour mémoire, notons que, cette même année, 6786 brebis étaient la proie des loups…

            « Le loup habitera avec l’agneau, un enfant les conduira, leurs petits dormiront ensemble et le loup mangera du fourrage comme le bœuf. » A l’évidence, cette prophétie d’Isaïe tient du rêve. A moins que les généticiens n’inventent un loup herbivore…

            Les naturalistes lycophiles ne sont dupes de rien, l’ont-ils jamais été d’ailleurs ? Deux d’entre eux, réputés « spécialistes du loup » (France-Inter 4/4/2012), le vétérinaire François Moutou de la Société pour l’étude et la protection des mammifères et Pierre Jouventin, éthologue CNRS, s’expriment de conserve : « La question, interroge le premier non sans cynisme, est de savoir si le pastoralisme est encore compatible avec les dangers de la montagne, le bien-être des troupeaux qui peuvent rencontrer des situations imprévues. » Définitif, le second surenchérit : « Les éleveurs devront abandonner le métier, de toute manière ils n’arriveront pas à se débarrasser du loup, il y en a partout, ils débarquent de toutes les frontières. »

            Que bergers et troupeaux, ces intrus, déguerpissent des alpages, que les brebis regagnent les bergeries des fonds de vallées, qu’elles se satisfassent, comme les porcs bretons gavés en batterie, de leur destin de machine à viande !

            Proches du désespoir devant une partie qui semble perdue, des centaines d’éleveurs de l’Alpe envisagent de renoncer. Certains, à chaque saison, subissent quarante, voire cinquante attaques de loups. D’autres, encore dans la force de l’âge, résistent mais s’interrogent, la mort dans l’âme : qu’adviendra-t-il des successions, quels jeunes dans pareilles conditions poursuivraient-ils le grand métier ? Sans oublier les quartiers de moyenne montagne ensauvagés, les paysages abandonnés à la friche proliférante, la forêt inéluctable. N’est-ce pas ce qu’escomptent les militants du loup qui prônent l’ensauvagement des territoires, à l’instar du Large Carnivore Initiative for Europe, ces lobbyistes qui à Bruxelles assiègent la Direction générale de l’environnement afin de peser sur l’élaboration de directives favorables au loup et aux grands prédateurs ?

            Est-ce là l’avenir des massifs alpins destinés à devenir de vastes sanctuaires dépourvus d’hommes, où la nature rendue à elle-même étendrait son empire ? Au profit des divagations de Canis lupus et des plaisirs exclusifs de l’écotourisme...

Anne Vallaeys

Auteur de : Le Loup est revenu ( Éditions Fayard) 



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